termes |
signification |
lieu |
Abel, Cras d' |
Du patois crât, m : crêt, talus, Le terme Abel, que l'on retrouve dans le toponyme Chaux d'Abel, Pont d'Able à Porrentruy, reste inexplicable. |
Le Peuchapatte |
Ablâtre, L' |
La référence à un diminutif d'Abel /Able reste énigmatique. On la retrouve à Porrentruy, aux Bois et au Peuchapatte. |
Les Genevez |
Abues, Finage des |
Finage : ensemble des terres cultivées d'une communauté rurale. En patois, abue, arbue, m . : argile. Terrains où l'on trouve des argiles. |
Glovelier |
Abues, Les |
Du patois, abue, arbue, f. : argile. Terrain où l'on trouve des argiles. |
Vicques |
Abues, Les |
Du patois, abue, arbue, m . : argile. Terrain où l'on trouve des argiles. |
Vermes |
Abues, Les |
Du patois, abue, arbue, m . : argile. Terrains où l'on trouve des argiles. |
Delémont |
Abues, Les |
Du patois, abue, arbue, m . : argile. Terrains où l'on trouve des argiles. |
Glovelier |
Abues, Sur les |
Du patois, abue, arbue, m . : argile. Terrains où l'on trouve des argiles. |
Corban |
Agasse, L' |
Du patois, aidyaisse, f. : pie. |
Damphreux |
Aibaiteuse, Haute |
Forme patoise du français abattis, c'est-à-dire amassis d'arbres. Ce microtoponyme renvoie à une période de coupes massives dans certains secteurs forestiers. |
Movelier |
Aibaiteuse, L' |
Forme patoise du français abattis, c'est-à-dire amassis d'arbres. Ce microtoponyme renvoie à une période de coupes massives dans certains secteurs forestiers. |
Montsevelier |
Aibet, L' |
Forme patoise du français abattis, c'est-à-dire amassis d'arbres. Ce microtoponyme renvoie à une période de coupes massives dans certains secteurs forestiers. Voir également, à Soyhières toujours, "La Batteuse". |
Soyhières |
Aidges, Les |
Du patois aidge, f. : haie. |
Les Bois |
Aidjes, Les |
Du patois aidge, f. : haie. |
Montsevelier |
Aidjolats, Les |
En patois : "Les Ajoulots". Charmoille se trouve à la frontière des langues, mais également des anciens bailliages d'Ajoie et de Delémont. |
Charmoille |
Aige, Sous l' |
Du patois aîdge, f. : haie. |
Fontenais |
Aiges, Les |
Du patois aidge, f. : haie. |
Damvant |
Aigle, Côte à l' |
Sens évident. |
Soubey |
Aigle, La Sagne à |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. Au Moyen Age, l'aigle se rencontrait encore dans l'arc jurassien. |
Les Genevez |
Aigle, Roche de l' |
Sens évident. |
Les Bois |
Aiguille, L' |
Terme souvent appliqué à des rochers dont le sommet est en forme d'aiguille (voir "Montaigu" à Vermes). |
Les Bois |
Aimeri, Côte de l' |
Sens inconnu. La référence à l'anthroponyme germanique Emmerich, Aymeric, est ici peu probable. |
Undervelier |
Aimery, Forêt de l' |
Aimery est un dérivé de l'anthroponyme germanique Amalric. Le mot a donné son nom à l'Amérique, par référence au prénom de l'explorateur Amerigo Vespucci (1454-1512). |
Courfaivre |
Aimetteneux, Les |
Probablement : lieu où l'on frappait sur les éponges de fer issues des bas fourneaux pour le rendre mat. |
Mervelier |
Aingles, Les Grosses |
Référence probable à des parcelles pointues ou situées dans un angle. |
Courfaivre |
Aingles, Les Petites |
Référence probable à des parcelles pointues ou situées dans un angle. |
Courfaivre |
Alery, Combe |
Alery renvoie probablement à un patronyme. Le mot est certainement d'origine germanique. |
Courtételle |
Alêtre, Sous l' |
Du latin arista, f. : crête. |
Fregiécourt |
Algérie, L' |
Lieu-dit donné en référence à l'eldorado supposé que constituait l'Algérie au milieu du XIXe siècle |
Delémont |
Alisiers, Les |
Sens évident. |
Porrentruy |
Allaine, L' |
Nom de rivière. Du celtique el-/ ol- qui signifie couler. Cette rivière prend sa source à Charmoille. Elle a donné son nom aux villages d'Alle (canton du Jura) et d'Allanjoie (Doubs). Elle reprend son ancien nom d'Allan lorsqu'elle entre dans le Pays de Montbéliard. |
Alle |
Alle |
Ce toponyme est le même que celui de l'ancien hydronyme Alle qui désignait l'Allaine. ll est d'origine indo-européenne al/el/ol et signifie couler. Le village tire son nom de la rivière qui le traverse l Allaine, en allemand Hall, en français médiéval, " rivière d Allain ", dans le Pays de Montbéliard, Allan. Cette rivière a également donné son nom à l Ajoie (Alsegau, Pays de la Halle) et au village français d Allenjoie, près de Montbéliard. |
Alle |
Alombre aux Vaches, L' |
Sens évident. Contraction du français "A l'ombre". |
Courgenay |
Alouettes, Les |
Sens évident. |
Coeuve |
Ameré, Go d' |
Go, m. : en patois, trou d'eau, gouffre. Le sens d'Ameré est inconnu. |
Boécourt |
Amour de Dieu, L' |
Sens allusif, par ironie, à la pauvreté de cette terre ? au fait qu'elle ait été donnée à une institution charitable ? |
Montignez |
Andoie, L' |
Ce toponyme est peut-être un diminutif d'"andain". Dans le Territoire de Belfort, ando, petit trou dans le terre où se perd l'eau d'une fontaine. La référence au patois andoye, f. : saucisse est ici peu probante. |
Vermes |
Âne, Dos d' |
Toponyme faisant référence à la forme de cette colline. |
Les Bois |
Anes, La Côte aux |
Sens évident. En patois, côte, f. a parfois le sens de forêt. |
Courchavon |
Anglards, Les |
Dérivé du français "angle", par allusion au quadrilatère que forme le finage dans ce secteur. |
Alle |
Angles, Les |
Référence à des parcelles pointues ou situées dans un angle. |
Boncourt |
Angosse, Sur |
La référence à une variété de poire dite "d'Angosse" est ici peu probable, même si maints lieux-dits renvoient à ce fruit autrefois très courant dans les campagnes (voir "Septenbouche" à Fahy, "Colliard" à Courroux, "Poirerat" à Courchavon, "Poirie Boetchat" à Courtemaîche, " Tchertau" à Bure, etc.). |
Les Breuleux |
Aray, Combe d' |
Sens inconnu, qui renvoie peut-être à un ancien antroponyme. |
Boécourt |
Arches, Clédars des |
Le terme arche est inconnu. Clédar, m. : en français régional, barrière en bois pour fermer un pâturage. |
Muriaux (Enclave) |
Arches, Côte des |
Arches : sens inconnu. |
Glovelier |
Aroche, Champ d' |
Si la référence au substantif roche est ici évidente, le sens exacte de ce toponyme ne se laisse pas deviner : peut-être autrefois, en patois, "dôs rotche", sous roche. |
Epiquerez |
Arvire, Pré d' |
Dérivé probable du patois "prè d'lai r'vîere" : pré de la rivière. |
Epauvillers |
Assinges, Les |
Sens inconnu. |
Grandfontaine |
Asuel |
Toponyme d'origine incertaine. |
Asuel |
Autel, Roc de l' |
Sens évident. L'"autel" en question est un rocher en forme d'autel. |
Montmelon |
Aves, Ava les |
Transcription approximative du patois "aivâ les âves" : en aval des eaux. |
Courrendlin |
Aves, Combe des |
Sens évident. Du patois âve, f. : eau. |
Mervelier |
Bachat, Pré |
Bachat renvoie probablement à un patronyme ou à un sobriquet. |
Cornol |
Bacon, Rochers |
En patois, bacon, m. : jambon. On voit mal le rapport avec cette viande et ces rochers. |
Undervelier |
Baimbo |
En patois, bois banal : autrefois, bois réservé au seigneur et interdit aux villageois. Synonyme : "Le Bois Juré". Actuellement, il n'y a plus un seul arbre dans cet ancien bois banal. |
Bonfol |
Bâle, Champs de |
Terme tiré probablement du vieux français baile, balle, m. et f.. : enceinte fortifiée de pieux dans laquelle on se mettait à l'abri en cas de besoin. |
Coeuve |
Bâle, Fin de |
Terme tiré probablement du vieux français baile, balle, etc. : enceinte fortifiée de pieux dans laquelle on se mettait à l'abri en cas de besoin. L'allusion à la ville de Bâle n'est ici cependant pas à exclure. |
Courroux |
Bâle, Sur les Vies de |
Du patois vie, f. : chemin. Ici, ce chemin menait du Val Terbi à Bâle. |
Mervelier |
Bâle, Vies de |
Du patois vie, f. : chemin, route. Autrefois, la route Porrentruy, Ferrette, Bâle passait par Alle. |
Alle |
Balme, La |
En ancien français, baume ; f. : grotte. |
Les Pommerats |
Bambois, Côte sur le |
Autrefois, bambois : bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées et presque déboisées au XIXe siècle. Synonyme : "Le Bois Juré". |
Courroux |
Bambois, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées. |
Undervelier |
Bambois, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées et presque déboisées au XIXe siècle. Synonyme : "Le Bois Juré". |
Courchapoix |
Bambois, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Synonyme : "le Bois Juré". |
Vermes |
Bambois, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées. |
Epiquerez |
Bambois, Le |
Bois autrefois réservé au détenteur du droit de ban, droit de commander, contraindre et punir. Forêt interdite au bétail de la communauté. |
Soyhières |
Bambois, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées. Synonyme : "Le Bois Juré". |
Courroux |
Bambois, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées et presque déboisées au XIXe siècle. Synonyme : "Le Bois Juré". |
Boécourt |
Bambois, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. |
Courrendlin |
Ban Dessous |
En français régional, ban, m. : territoire communal. |
Saint-Brais |
Ban Dessus |
En français régional, ban, m. : territoire communal. |
Saint-Brais |
Ban, Bois du |
"Ban" a ici le sens, régional, de territoire communal. |
Le Noirmont |
Ban, Le |
"Ban" a ici le sens régional, d territoire communal. |
Ocourt |
Banbois, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées et presque déboisées au XIXe siècle. Synonyme : "Le Bois Juré". |
Châtillon |
Bançon |
Diminutif possible de ban, m : ici, territoire communal. |
Goumois |
Bannat, Le |
Dérivé de ban : terrain mis "à ban", interdit d'accès sans autorisation de la communauté, du seigneur, etc. |
Vendlincourt |
Banné, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. |
Porrentruy |
Bans, Vieux |
Ban a ici le sens de finage, ensemble des terres cultivées. |
Fontenais |
Banvart, Essert |
Essert : essart, terrain défriché, essarté. Banvart : du patois banvaîd, m. : garde-champêtre (de l'allemand Bannwart : garde-champêtre). |
Montenol |
Baraque, La |
Sens évident. |
Les Enfers |
Barres, Neuves |
Du patois baîrre, f. : haie, clôture. |
Le Peuchapatte |
Barres, Sous les |
Du patois baîrre, f. : en patois, barrière, clôture. |
Saint-Brais |
Barres, Sur les |
En patois baîrre, f. : barrière, haie, clôture. |
Rebeuvelier |
Barrières, Haut des |
Sens évident. Du patois baîrre, f. : barrière, clôture. Dans le Jura d'antan, ce terme s'appliquait aussi bien aux haies qu'aux barrières proprement dites. |
Le Noirmont |
Barrières, Les |
Dans le Jura, le vocable barrière, barre s'appliquait aussi bien aux haies qu'aux barrières proprement dites. |
Chevenez |
Barrières, Les |
Du patois baîrre, f. : barrière, clôture. Dans le Jura d'antan, ce terme s'appliquait aussi bien aux haies qu'aux barrières proprement dites. |
Le Noirmont |
Bas, Le |
Sens évident. |
Saignelégier |
Bassecourt |
Composé d'un nom de personne germanique de forme incertaine et du roman corte, domaine agricole. |
Bassecourt |
Bassés, Les |
Dérivé probable de l'adjectif bas, par allusion à la situation du lieu-dit (voir "Rondez", "Corbés", etc.). |
Courroux |
Bataillard |
Signification inconnue. |
Boncourt |
Batteuse, La |
Forme patoise du français abattis, c'est-à-dire amassis d'arbres. Ce microtoponyme renvoie à une période de coupes massives dans certains secteurs forestiers. |
Soyhières |
Bauchenez |
Dérivé possible de "beau" et de "chênaie", forêt de chêne. |
Montmelon |
Baumatte, La |
En ancien français, baume, f. : grotte, cavité naturelle. Ce toponyme renvoie peut-être également au patronyme franc-montagnard Baume (voir La Theurillatte, aux Breuleux). |
La Chaux des Breuleux |
Baumatte, La |
Diminutif patoisé de baume. Du vieux français baume, f. : grotte. |
Muriaux |
Baume, Do la |
En patois, "dô lai bâme" : sous la caverne, la grotte. |
Rebeuvelier |
Baume, La |
Du vieux français baume, f. : grotte. |
Saignelégier |
Bavelier ; Ferme de |
Bavelier : de Babila ou Bavila, anthroponyme d'origine germanique, et du latin villare, grand domaine foncier. Hameau relevant de la commune de Pleigne. |
Pleigne |
Bavelier, Moulin de |
Sens évident. Bavelier : de Babila ou Bavila, anthroponyme d'origine germanique, et du latin villare, grand domaine foncier. Hameau relevant de la commune de Pleigne. |
Pleigne |
Bé l'Hanne |
En patois : " bel homme". Allusion probable et peut-être moqueuse à un ancien propriétaire de ces lieux. |
Lajoux |
Beau Site |
Sens évident d'un toponyme typique du XIXe siècle. |
Charmoille |
Beaugourd, Côte de |
Sens évident. En ancien français go, gour : bas-fond du lit d'une rivière, d'une mare. En patois, go, goé, flaque d'eau. |
Goumois |
Beaugourd, Prés de |
Sens évident. En ancien français go, gour : bas-fond du lit d'une rivière, d'une mare. En patois, go, goé, flaque d'eau. |
Goumois |
Beaugourd, Sous les Prés de |
En ancien français go, gour, m. : bas-fond du lit d'une rivière, d'une mare. En patois, go, goé, flaque d'eau. |
Les Pommerats |
Beaulieu |
Sens évident d'un toponyme typique des XVIIIe-XIXe siècles. |
Develier |
Beaupré |
Sens évident. |
Porrentruy |
Beauregard |
Sens évident. Toponyme typique des XVIIIe-XIXe siècles. |
Les Bois |
Bécorps |
Du patois bé, bèlle, adj. : beau. La désinence en corps reste énigmatique. |
Goumois |
Begnon, Sur le |
En français régional, bugnon, m. : source jaillissante. En patois, bené, fontaine. |
Les Enfers |
Bel Oiseau, Côte du |
Sens poétique évident. |
Saint-Ursanne |
Belfond, Dessous |
Le terme fond dérive peut-être du latin fons, tis, m. source, fontaine ; mais plus encore du latin fundus, i, m., finage. |
Goumois |
Belfond, Dessus |
Le terme fond dérive peut-être du latin fons, tis, m. source, fontaine ; mais plus encore du latin fundus, i, m., finage. |
Goumois |
Belin, Rière chez |
Belin est ici un patronyme ou un sobriquet. |
Saignelégier |
Bellefontaine |
Sens évident. Fontaine a parfois le sens de source (latin fons). Toponyme moderne désignant l'endroit où ont été construites, au XVIe siècle, des installations sidérurgiques utilisées jusqu'au milieu du XIXe siècle. Ce site protoindustriel comportait notamment un barrage sur le Doubs, des canaux, etc. |
Saint-Ursanne |
Bellerive |
Sens évident. Ce toponyme est certainement récent (XVIIIe-XIXe siècle). |
Courroux |
Bellevie |
Du patois vie, f. : chemin. |
Courroux |
Bellevue |
Toponyme typique du XIXe siècle. |
Bourrignon |
Bellevue |
Toponyme typique du XIXe siècle. |
Porrentruy |
Bellevue |
Sens évident. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, le bureau de douane de la route Porrentruy-Bâle était établi en cet endroit. |
Miécourt |
Bellevue |
Toponyme typique des XIXe-XXe siècles. |
Courrendlin |
Bellevue, Ferme de |
Sens évident. |
Porrentruy |
Belouchie, Combe |
Du français régional blouche, f. : prune ; blouchie, m : prunier. La blouche est également une variété régionale de prune à demi-sauvage. |
Vendlincourt |
Bémont, Cras des |
Du patois crât, m. : crêt, talus. Bémont : "bel mont", le beau mont. |
Les Genevez |
Bémont, Le Haut du |
Sens évident. Bémont : "bel mont", le beau mont. |
Saignelégier |
Bémont, Sous le |
Sens évident. "Le Bémont", en français moderne "Le Beau Mont". |
Le Bémont |
Benale, La |
Dérivé possible du patois bené, m. : fontaine. |
Asuel |
Benat |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défricher. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Benat et probablement un ancien patronyme, mais la référence au patois bené, m. : fontaine, abreuvoir, n'est pas exclue. |
Montfavergier |
Bénesse, En |
Dérivé possible du patois bené, m. : petite fontaine. |
Develier |
Berchenaux |
Si le sens de "ber" est mal établi, celui de "chenal" renvoie, entre autres choses, à un couloir en pente raide. |
Vermes |
Berg |
En allemand, "La Montagne". |
Ederswiler |
Bergerie de Grand Mont |
Sens évident. |
Mervelier |
Bergerie, La |
Sens évident. |
Courrendlin |
Béridier |
Terme patois, " bé ridiai", signifiant littéralement "Beauregard". |
Delémont |
Béridier, Ruines du |
Terme patois "bé ridiai", signifiant littéralement "Beauregard". |
Delémont |
Berlincourt |
De Berilo (masculin)/Berila (féminin), anthroponyme germanique, et du roman corte, propriété foncière. |
Bassecourt |
Berrette, Pré |
Berrette renvoie soit à un patronyme, soit à un diminutif du patois bèrre, f : barrière. |
Courgenay |
Bésin |
Sens inconnu, à rapprocher du lieu-dit "Combe le Sin" à Bure. |
Fahy |
Bessebon |
Sens inconnu. |
Epiquerez |
Bétchailat, Le |
Du patois tchaîlat, m. : chalet. Bé, adj. : beau. Le beau chalet. |
Bressaucourt |
Beucheu |
Dérivé probable du patois boûetchèt, m. : bosquet, buisson. |
Undervelier |
Beuchille, La |
Du patois beûtche, f. : brin de paille. La francisation partielle de ce terme n'exclut pas une référence au patois beûtchïn, pomme sauvage. D'après le patoisant Biétrix, beutchion, résine de sapin (BIETRIX, 27). |
Delémont |
Beurnevésin |
L étymologie de ce toponyme résiste toujours à l'analyse. |
Beurnevésin |
Beusses, Combe des |
Peut-être du patois beusse, f. : petite fille. La référence à des bosses est peu probable. |
Saulcy |
Beusses, Les |
Peut-être du patois beusse, f : petite fille. La référence à des bosses est peu probable. |
Lajoux |
Beuye, Le |
En patois, beuye,, f. : la butte, le monticule. |
Montignez |
Beuye, Le |
Du patois beuye, f. : butte, éminence. |
Lugnez |
Bévent |
Dérivé probable du patois bé, belle, adj. : beau, et du français "vent" : le beau vent. |
Courtételle |
Beymont, Rière |
Dérivé probable du français "bel mont " (beau mont). |
Mervelier |
Bez, Combe du |
Bez, bief : en français régional, ruisseau. |
Glovelier |
Bezou |
Dérivé possible du latin bis, double, par allusion au caractère fourchu d'un arbre d'un chemin (bifurcation). |
Develier |
Biaufond |
La référence au mot "bief" (ruisseau en français régional) est possible. Plus probablement, dérivé de "beau fond" par allusion à la présence du plan d'eau entouré des montagnes du Doubs. |
Les Bois |
Bie, Sur le |
En français régional, bié, bief, m : ruisseau. |
Rebeuvelier |
Bief, Clair |
En français régional, bief, m. ; ruisseau. On retrouve le même lieu-dit à Clairbief, à Soubey. |
Les Bois |
Bief, Combe du |
Dans le Jura, bief, m. a le sens de ruisseau. |
Les Enfers |
Bief, Delai di |
En patois : "au-delà du bief", du ruisseau. |
Les Pommerats |
Biel, Sur le |
Forme orthographique archaïque de bief, m : ruisseau. |
Boécourt |
Birse, La |
Nom de rivière. D'un mot protohistorique bhers, rapide, avec suffixe -ia. Cette rivière prend sa source à Tavannes et elle se jette dans le Rhin à Bâle. |
Courrendlin |
Blanchard |
Allusion probable à la couleur de la terre (voir "Abues"). |
Montignez |
Blé, Champ du |
Sens évident. |
Courchavon |
Blouchies, Les |
Du français régional blouche, f. : prune. En patois : blouchie, m. : prunier. |
Buix |
Bô d'Estai, Le |
Du patois bôs, m. : bois et hêté, m. : hêtre |
Courtedoux |
Bô Djouvé |
Du patois bô, m. : bois. Jouvé et certainement un anthroponyme. |
Courtedoux |
Bocat, Pré |
Du patois boquat, m : bouquet. |
Alle |
Bochet des Prés |
Du patois boûetchèt, m : bosquet. |
Saulcy |
Boéchet, Le |
Du patois boétchet, m. : buisson, bosquet, petit bois. |
Les Bois |
Boéchet, Le |
Du patois bouétchet, m. : bosquet. |
Les Bois |
Boécourt |
Toponyme composé du nom germanique Bodigast/Bodogast/Bodogis et du roman corte, domaine agricole. |
Boécourt |
Boétcherie, Bois de la |
En patois, boétch'rie, f. : boucherie. |
Courgenay |
Boichat |
Du patois boétchet, m. : buisson, bosquet, petit bois. |
Goumois |
Boichat, Côte du |
Du patois boûetchèt, m : bosquet, buisson, mais peut-être aussi, sur les bords du Doubs, boitchat, m. : brochet. |
Soubey |
Boichat, Le |
Du patois bouétchet, m. : bosquet. La référence au patois bouecha, m. : buis ne peut être exclue. |
Epiquerez |
Boiraderie, La |
Diminutif possible et francisé du patois borèt, boéret, m. : canard. |
Soulce |
Bois (Entre les) |
Sens évident. |
Beurnevésin |
Bois Abandonné |
Sens évident. |
Fahy |
Bois au Maire |
Sens évident |
Vendlincourt |
Bois au Prince |
Bois qui appartenait certainement au prince-évêque de Bâle avant 1792. |
Beurnevésin |
Bois aux Vaches |
Sens évident. |
Montsevelier |
Bois Banal |
Bois autrefois réservé au détenteur du droit de ban, droit de commander, contraindre et punir. Ce pouvait être un seigneur régional, le comte voire le prince. |
Bonfol |
Bois Banal |
Bois autrefois réservé au détenteur du droit de ban, droit de commander, contraindre et punir. Ce pouvait être un seigneur régional, le comte voire le prince. |
Goumois |
Bois Banal |
Autrefois, bois réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées. |
Les Pommerats |
Bois Banal |
Bois autrefois réservé au détenteur du droit de ban, droit de commander, contraindre et punir. Ce pouvait être un seigneur régional, le comte voire le prince. |
Saint-Ursanne (Enclave) |
Bois Banal, Le |
Autrefois, bois réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées. |
Les Bois |
Bois Banal, Le |
Bois autrefois réservé au détenteur du droit de ban, droit de commander, contraindre et punir. Ce pouvait être un seigneur régional, le comte voire le prince. |
Les Bois |
Bois Brûlé |
Sens évident. |
Delémont |
Bois Carré |
Sens évident. |
Porrentruy |
Bois Carré, Le |
Sens évident, bien que cette forêt ne soit pas vraiment carrée. |
Courtemaîche |
Bois de Bure |
Sens évident. |
Bure |
Bois de Cinq Sols |
Littéralement : le bois de cinq sous. Renvoi possible à la faible valeur de cette forêt. |
Boncourt |
Bois de la Côte |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Réclère |
Bois de la Côte |
Signification évidente. |
Boncourt |
Bois de Monin |
Monin peut renvoyer à la personne d'un "meunier" ou à ce patronyme courant dans l'espace français. |
Chevenez |
Bois de Mont Michel |
Il n'y a pas de Mont Michel signalé sur la carte, mais il y a certainement eu un toponyme de ce genre autrefois. Sens évident. |
Boncourt |
Bois de Sapins |
Sens évident. |
Coeuve |
Bois de Vaux |
Vaux est ici un pluriel de val. |
Damvant |
Bois Dedos |
En patois, dôs, dedôs : sous. |
Corban |
Bois Défendu |
Autrefois, bois banal, et dont l'accès est interdit aux membres d'une communauté sans la permission du seigneur ou des autorités locales. |
Charmoille |
Bois des Boulats |
Bois situé à côté du lieu-dit "Les Boulats" qui renvoie à une ancienne forêt de bouleau. |
Bonfol |
Bois du Médecin |
Sens évident. |
Bonfol |
Bois Français |
Autrefois, "Bois François", par référence à un patronyme franc-montagnard. |
Les Bois |
Bois Juré |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Après la Révolution ces forêts furent souvent municipalisées. |
Damvant |
Bois Juré |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Après la Révolution ces forêts furent souvent municipalisées. |
Pleujouse |
Bois Juré, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Après la Révolution ces forêts furent souvent municipalisées. |
Vendlincourt |
Bois Juré, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Synonyme : "Le Banbois". |
Bonfol |
Bois Juré, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Après la Révolution ces forêts furent souvent municipalisées. Synonyme : "Le Banbois". |
Fahy |
Bois Juré, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Après la Révolution ces forêts furent souvent municipalisées. Synonyme : "Le Banbois". |
Fahy |
Bois Neuf, Le |
Sens évident. Allusion possible à une pâture retournée en bois. |
Courtemaîche |
Bois Rebetez Dessous |
Rebetez est un patronyme montagnard. |
Les Genevez |
Bois Rebetez Dessus |
Rebetez est un patronyme montagnard. |
Les Genevez |
Bois Rottet, Le |
Sens évident. Rottet est an nom de famille du Val Terbi. |
Corban |
Bois-Défendu |
Bois mis à ban, c'est-à-dire interdit au bétail et aux manants de la communauté par ordre du prince, du seigneur ou de la communauté elle-même. |
Beurnevésin |
Bois, Champ sur le |
Sens évident. |
Fontenais |
Bois, Champs des |
Sens évident |
Châtillon |
Bois, Coupe derrière le Bois |
Sens évident. |
Coeuve |
Bois, Grand |
Sens évident. |
Chevenez |
Bois, Le Gros |
Sens évident. |
Alle |
Bois, Le Neu |
Sens évident. En patois, neu, ve, adj. : neuf. |
Boncourt |
Bois, Le Noir |
Sens évident. |
Les Enfers |
Bois, Le Noir |
Sens évident. |
Courtételle |
Bois, Le Petit |
Sens évident. |
Buix |
Bois, Les |
Sens évident. Autrefois, la localité s'appelait les Bois-Jean-Ruedin, du nom d'un mythique premier défricheur. |
Les Bois |
Bois, Noir |
Sens évident. |
Alle |
Bois, Noir |
Sens évident. |
Bourrignon |
Bois, Noir |
Sens évident. |
Courfaivre |
Bois, Petit |
Sens évident. |
Chevenez |
Bois, Rière |
Sens évident. |
Grandfontaine |
Bois, Sous le |
Sens évident. |
Cornol |
Bois, Sous le Noir |
Sens évident. |
Alle |
Bois, Sur le |
Sens évident. |
Rocourt |
Bois, Sur le |
Sens évident |
Movelier |
Bois, Sur le Noir |
Sens évident. |
Alle |
Bolé, Chez le |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Bolé est ici plutôt un sobriquet qu'un patronyme. |
Goumois |
Bollement |
Du patois bôlement, m. : éboulement. |
Saint-Brais |
Bollement, Etang de |
Du patois bôlement, m. : éboulement. |
Saulcy |
Boncourt |
Dérivé de l anthroponyme germanique Bobo/Boso et du substantif roman corte, domaine agricole. |
Boncourt |
Bone en Bez Dessous |
Du vieux français régional : "borne en biez" : borne dans le ruisseau, par allusion à la présence d'une ancienne borne au milieu du Tabeillon qui marquait la limite entre Saulcy et Glovelier. |
Glovelier |
Bone en Bez Dessus |
Du vieux français régional : "borne en biez" : borne dans le ruisseau, par allusion à la présence d'une ancienne borne au milieu du Tabeillon qui marquait la limite entre Saulcy et Glovelier. |
Glovelier |
Bonfol |
Dérivé du latin bonus fagus, "le bon hêtre". Ce toponyme est en fait roman, fô m. signifiant en patois ajoulot : hêtre. |
Bonfol |
Bonné, Le |
Variante locale du terme "banné" : bois dont l'accès est interdit au bétail et aux membres de la communauté sans autorisation expresse du propriétaire (communauté, seigneur, prince). |
Damphreux |
Borbet-Dessous, Pré |
Du patois, boûerbet, m. : bourbier. |
Bassecourt |
Borbet-Dessus, Pré |
Du patois, boûerbet, m. : bourbier. |
Bassecourt |
Borbet, Le |
Sur la carte de 1970, l'appellation est "Borbet" (dérivé de bourbier) et non pas "Bordet" comme sur la version Swiss Map... " |
Courgenay |
Borbets, Les |
Du patois boûerbet, m. : bourbier. |
Rocourt |
Boré |
En vieux français, bourré, m. : fagot de menues branches. Cette acception est plus plausible dans le cas de cette forêt éloignée des plans d'eau. |
Bonfol |
Borne des Trois Puissances |
Borne frontière qui, de 1871 à 1918, a séparé les territoires de la France, de la Suisse et de l'Allemagne. |
Beurnevésin |
Borne, Champ de la |
Sens évident. |
Cornol |
Borne, La Haute |
Sens évident. Une grande borne de pierre avec la crosse de Bâle est posée au milieu de ce lieu-dit. |
Delémont |
Borne, La Haute... |
Ici, l'adjectif "haute" qualifie la borne elle-même et non pas sa position géographique. |
Bonfol |
Borne, Prés de la |
Sens évident. |
Seleute |
Bornes, Les |
Allusion évidente aux bornes de la frontière franco-suisse. |
Damvant |
Bosnire, Le |
Renvoi possible au substantif bosse, f : terrain rempli de bosses. L'allusion aux buissons est moins probable. |
Montmelon |
Bosse, Combe la |
Bosse : renvoi possible au patois beusse, f. : la petite fille. L'allusion à une colline arrondie en forme de bosse est ici exclue. |
Fahy |
Bosse, La |
Ce hameau relevant de la commune du Bémont se trouve... dans une dépression. L'étymologie de ce toponyme est donc problématique. |
Le Bémont |
Botchet-Couèraie |
Du patois boétchet, m. : buisson. Ancienne version : Buisson Carré. |
Courtedoux |
Botchet, Gros |
Du patois boétchet, m. : buisson |
Courtedoux |
Bottenier, Le |
Du patois bottenie, m. : églantier. |
Chevenez |
Bottenier, Le |
Dérivé du patois botenie, m. : églantier. |
Courgenay |
Bouec, En |
Dérivé possible du germanique bosc, buisson, bois. |
Soyhières |
Bouec, Sur |
Dérivé possible du germanique bosc, buisson, bois. |
Soyhières |
Bouège, La |
Dérivé possible de l'ancien français bouge qui signifiait, entre autres choses, au féminin, lit d'un fleuve, étable ; au masculin, terrain humide couvert de bruyères. |
Le Noirmont |
Bouenes, Es |
En patois : "Aux Bornes". L'endroit se trouve sur la frontière franco-suisse. |
Bure |
Boulaies, Les |
En ancien français, boulaie, f. : forêt de bouleaux. |
Lugnez |
Boulaies, Les |
En vieux français, boulaie, f. : bois de bouleaux. |
Boncourt |
Boulais, Le |
Du vieux français boulaie, f. : endroit planté de bouleaux. |
Rocourt |
Boulats, Bois des |
En ancien français, boulaie, f. : forêt de bouleaux. |
Bonfol |
Boulats, Les |
Du vieux français, boulaie, f. : bois de bouleaux. |
Bonfol |
Boulats, Les |
Du patois boula, boulie, boule, m. : bouleau. |
Fregiécourt |
Boules, Les |
En ancien français, boule, m : bouleau. |
Seleute |
Boules, Les |
Du vieux français boule, m. : bouleau. |
Courtedoux |
Boules, Travers les |
Du vieux français boule, m. : bouleau. |
Movelier |
Boulet, Côte de |
Dérivé du patois, boule, boulie, m : bouleau. |
Asuel |
Boulies, Combe des |
Du patois boule, boulie, m. : bouleau. |
Boécourt |
Boulies, Les |
Du vieux français boule, m : bouleau. On retrouve ces termes Boulaies, Boulets, Bouloie, dans maints toponymes régionaux. Ils montrent à quel point la couverture forestière a changé entre la fixation de ces lieux-dits et l'époque actuelle. |
Vendlincourt |
Boulies, Les |
Du patois boulie, m. : bouleau. |
Bassecourt |
Boulies, Les |
Du patois boule, boulie, m. : bouleau. |
Boécourt |
Bouloie, La |
Du vieux français boule, m. : bouleau. Forêt de bouleaux. |
Porrentruy |
Bouloie, Lai |
Du vieux français boule, m. : bouleau, Forêt de bouleaux. |
Ocourt |
Bourquard Cattin |
Prénom et nom d'un ancien tenancier de ce domaine. |
Les Bois |
Bourrignon |
Il n'y a pas actuellement d'explication plausible du toponyme Bourrignon et de son exonyme Bürgis. |
Bourrignon |
Bousset, Le |
Dérivé probable du patois bouétchet, m. ; buisson. |
Les Bois |
Bout, Champ du |
Sens évident. |
Grandfontaine |
Bouteilleries, Les |
Toponyme incompréhensible. Les actes ne mentionnent aucune présence de verrerie à Cornol. |
Cornol |
Bouvier, Côte au |
Sens évident. Un bouvier est un berger qui garde les bovins. |
Les Enfers |
Bouvier, Côte au |
Sens évident. |
Soubey |
Boverie, Lai |
En patois : la bouvière, la pâture des boeufs. |
Bure |
Brai, Dos le |
Du patois dôs le brè, "sous le berceau". Allusion probable à la géomorphologie du secteur. |
Glovelier |
Brère |
Dérivé probable du patois brîere, f. : bruyère. |
Fontenais |
Brésil, Le |
Dérivé probable du patois braisie, m. : brasier, par allusion à d'anciens défrichements par brûlis. |
Alle |
Bressaucourt |
Composé d'un prénom germanique du genre Bersold/Bersoard et du suffixe roman corte, domaine agricole. |
Bressaucourt |
Breuches, Sous les |
Peut-être du vieux français bruech, m . : marais, bourbier. |
Damvant |
Breuil, Champ du |
Du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées. |
Bassecourt |
Breuil, Le |
Du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées. |
Glovelier |
Breuille, Sur le |
Du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées. |
Movelier |
Breuils, Gros |
Du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées. |
Alle |
Breuleux, Le |
Dérivé du patois breûlaie, brûler. Ici, terrains défrichés par le feu. |
Les Enfers |
Breuleux, Les |
Dérivé du patois breûlaie, brûler. Ici, terrains défrichés par le feu. |
Les Breuleux |
Breuyin |
Dérivé du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées. |
Courgenay |
Bringuet |
Sens inconnu. |
Soubey |
Brisetouche |
Sens inconnu. |
Damphreux |
Broche, La |
Du bas-latin bruscia, e. f. : broussailles, friches. |
Les Bois |
Brochet, Champ |
Sens inconnu, l'allusion au poisson étant difficile à admettre dans ces lieux escarpés. |
Soubey |
Brochets, Roche aux |
Sens évident. |
Saint-Ursanne |
Bros, En |
Sens inconnu. |
Soubey |
Brue, Le |
Du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées. |
Rebeuvelier |
Brunchenal du Milieu |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Delémont |
Brunchenal, Grand |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Delémont |
Brunchenal, Petit |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Delémont |
Brunefarine |
Sens évident. Allusion probable à la mauvaise qualité des céréales panifiables récoltées en ce lieu. |
Montmelon ( Enclave) |
Bruyé, Le |
Diminutif de breuil. En vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées. |
Courfaivre |
Bruyère, Haut de la |
Sens évident. |
Fahy |
Bruyère, Haut de la |
Sens évident. |
Chevenez |
Bruyères, Les |
Sens évident. Microtoponyme moderne (XVIIIe XIXe siècle). |
Bourrignon |
Buele, La |
De l'allemand Bühl, m. : colline. |
Movelier |
Buet, Le |
Dérivé possible de buit, buis, boué m. : bassin de fontaine en bois ou en pierre. |
Glovelier |
Buisson Galant |
Aimable microtoponyme, typique du XVIIIe siècle. |
Alle |
Buix |
Dérivé probable du latin buxus, i, m : buis. Cet arbuste est fréquent dans les forêts de ce village. |
Buix |
Buratte |
Diminutif patoisé de Bure. Nom d'une ancien quartier de Bure abandonné à la fin du Moyen Age. |
Bure |
Bure |
L'étymologie de ce toponyme résiste encore aux analyses. |
Bure |
Bure, Vies de |
En patois, vie, f. : chemin. |
Buix |
Burgisberg, La |
En allemand, "La Montagne de Bourrignon". Ce village se trouve à la frontière des langues. |
Bourrignon |
Buté, Le |
Sens inconnu. |
Pleigne |
Cairfatas, Les |
Sens inconnu. |
Courgenay |
Calabri |
Mot composé dont la désinence renvoie peut-être à un anthroponyme d'origine germanique, Abry, Aubry, Alberic. |
Fontenais |
Calabri, Côte de |
Calabri : mot composé dont la désinence renvoie peut-être à un anthroponyme d'origine germanique, Abry, Aubry, Alberic. |
Fontenais |
Calabri, Pâture de |
Calabri : mot composé dont la désinence renvoie peut-être à un anthroponyme d'origine germanique, Abry, Aubry, Alberic. |
Fontenais |
Calame, La |
Sens inconnu. Le renvoi au patronyme neuchâtelois Calame est ici peu probable. |
Le Noirmont |
Calvaire, Le |
Allusion probable à la présence d'un calvaire ou à la dureté des travaux dans ce terrain. |
Damvant |
Camenray, Dos |
En patois, dos, sous. Le terme "Camenray" se rapprocherait-il du substantif carmoûetche, qui désigne, dans le patois de la région belfortaine, un éclat de souche ou de bois noueux ? |
Corban |
Canada, Le |
Nom d'une ferme. Allusion à un pays propice à l'agriculture et qui avait, au XIXe siècle, les faveurs des émigrants jurassiens. Voir à Delémont, "Le Mexique", "L'Algérie". |
Montignez |
Canon, Le |
Sens inconnu. La référence au canon, soit le cens dû autrefois pour l'amodiation d'un bien foncier est peut probable. |
Les Bois |
Canton, Le |
Dans le sens général, canton signifie secteur, partie délimitée d'une forêt, d'un finage. |
Bassecourt |
Cantonnement, Le |
Sens évident. Dans le sens général, canton signifie secteur, partie délimitée d'une forêt, d'un finage. |
Bassecourt |
Cantons, Sous les |
En ancien français régional, canton : portion de terrain délimité par des bornes. |
Buix |
Caquerelle, La |
Sens inconnu. |
Asuel |
Caron, Le |
Renvoi probable au substantif et à l'adjectif carré, par allusion à la forme du terroir. |
Epiquerez |
Caron, Le |
Diminutif probable de carré, par allusion à la forme du lieu-dit cultivé. |
Courgenay |
Caserne, La |
Allusion probable à la forme des anciens bâtiments de cette métairie. |
Les Bois |
Cendre, Forêt de la |
Renvoi possible au vieux français cendre, f. : incendie, par allusion à d'anciens abattages d'arbres pour les brûler en vue d'obtenir du charbon. (Voir également "Bois Brûlé" à Delémont). |
Châtillon. |
Cendre, Forêt de la |
Renvoi possible au vieux français cendre, f. : incendie, par allusion à d'anciens abattages d'arbres pour les brûler en vue d'obtenir du charbon. |
Courrendlin |
Cenneux, Les, |
Dérivé de cerneux, cernie, cernier, m. : du vieux français cerniz, m. ; bois destiné à être défricher. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Claude est un patronyme franc-montagnard. |
Montfaucon |
Cerlatez, Les |
Autrefois" Esserts Latel ". Essert : essart, m. : terre défrichée, essartée. Latel était probablement un patronyme régional. |
Saignelégier |
Cerneutat, Le |
Diminutif patois de cerneux, cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Le Noirmont |
Cerneutat, Le |
Cerneux, cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. |
Soulce |
Cerneux |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. |
Courchapoix |
Cerneux au Maire |
Du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. |
Les Bois |
Cerneux Belin |
Cernieux, cernie, f. : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Saignelégier |
Cerneux Claude |
Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Claude est un patronyme franc-montagnard. |
Montfaucon |
Cerneux Crétin |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Crétin est ici un patronyme, du reste courant dans le Jura (diminutif de chrétien). |
Le Noirmont |
Cerneux Derrière |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Le Noirmont |
Cerneux Gonin |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Gonin renvoie probablement à un patronyme ou à un sobriquet. |
Le Noirmont |
Cerneux Joly |
Cerneux, cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Joly est un patronyme franc-montagnard. |
Le Noirmont |
Cerneux Lombard |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. "Lombard" renvoie sans doute à un patronyme. |
Le Peuchapatte |
Cerneux Lombard |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Le terme Lombard renvoie à un sobriquet plutôt qu'à un patronyme. |
Le Peuchapatte |
Cerneux Lombard |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Lombard est probablement un patronyme ou un sobriquet. |
Le Noirmont |
Cerneux Musat |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Musat est ici un patronyme ou un sobriquet. |
Muriaux |
Cerneux Renard |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Le Noirmont |
Cerneux sur l'Eau, Le |
Cerneux, cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. L'eau est ici la Scheulte qui irrigue ce lieu-dit. |
Mervelier |
Cerneux-Claude |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Claude est un patronyme franc-montagnard |
Les Bois |
Cerneux-Godat |
Du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Godat est un patronyme franc-montagnard. |
Les Bois |
Cerneux-Madeux |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Madeux est probablement un ancien patronyme local. |
Les Bois |
Cerneux-Veusil-Dessous |
Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Veusil renvoie peut-être à un dérivé de veau. |
Muriaux (Enclave) |
Cerneux-Veusil-Dessus |
Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Veusil renvoie peut-être à un dérivé de veau. |
Muriaux (Enclave) |
Cerneux-Veusil, Pâturage communal de |
Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Veusil renvoie peut-être à un dérivé de veau. |
Muriaux (Enclave) |
Cerneux, Fin des |
En patois, fïn, f. : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés), par opposition aux pâturages communaux et aux forêts. Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Les Genevez |
Cerneux, Le |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. |
Les Pommerats |
Cerneux, Le |
Cernie, cerneux, cernier : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Saulcy |
Cerneux, Le |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Bourrignon |
Cerneux, Les |
Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
La Chaux-des-Breuleux |
Cerneux, Les |
Cerneux, cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. |
Montsevelier |
Cerneux, Pâturage du |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. |
Le Bémont |
Cernie Dessus, La |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Seleute (Enclave) |
Cernie-Dessous, La |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Seleute (Enclave) |
Cernie, La |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Soubey |
Cernie, La |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Les Bois |
Cerniers de Saulcy |
Cernie, cerneux, cernier : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Saulcy |
Cernies, Prés des |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Epauvillers |
Cerniévillers |
Cernie, cernier : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Villers : du bas latin villare, n : domaine agricole. Les toponymes en -villers, - villars datent des VIIIe-Xe siècles, mais celui-ci, atypique, est certainement postérieur. |
Les Enfers |
Césai |
Mot patois signifiant "César". Ce curieux microtoponyme faisant référence à l'ancienne Rome existait déjà au Moyen Age. |
Saint-Brais |
Chaibiat, Forêt du |
Dérivé possible du patois chaibion, m. : sable, par allusion à la présence de sablières. |
Saint-Ursanne |
Chaibles, Côtatte des |
Chable : dérivé possible du vieux français chable, chaible, m. : grand abatis d'arbres. |
Bassecourt |
Chainions, Côte des |
Chainions : diminutif probable de chêne. Chênaie : forêt de chênes. |
Fontenais |
Chainions, Les |
Diminutif probable de chêne. Chênaie : forêt de chênes. |
Fontenais |
Chainions, Les |
Diminutif probable de chêne. Chênaie : forêt de chênes. |
Ocourt |
Chair de Boeuf |
Référence possible à la présence d'une pâture de boeufs destinés à la boucherie. |
Damphreux |
Chaive, Droit de la |
Dans le Jura, le droit a le sens d'adret, de pente exposée au midi. "Chaive" dérive probablement du latin calva, e f. : crâne, sommet. |
Delémont |
Chaive, Envers de la |
Dans le Jura, "envers" a le sens d'ubac, endroit exposé au nord. "Chaive" dérive probablement du latin calva, e f. : crâne, sommet. |
Delémont |
Chaive, Plain de la |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. "Chaive" dérive probablement du latin calva, e f. : crâne, sommet. |
Delémont |
Chaives des Roches, Les |
"Chaive" dérive probablement du latin calva, e f. : crâne, sommet. |
Courrendlin |
Chalamey, La |
Dérivé probable du latin calamus, i, m : roseau. |
Soulce |
Chalembert, Dos |
Châ, chaux : dàrivé de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. Dans l'espace jurassien, large fond de vallée dépouillé d'arbres. Lambert renvoie à un ancien anthroponyme médiéval, Lambert. |
Bressaucourt |
Chalery, Derrière |
Chalery dérive probablement de "chaux" : de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. |
Les Breuleux |
Chaluet |
Peut-être un dérivé de chaux, du pré-latin calmis : terrain désert, sec. |
Vendlincourt |
Chambion |
Dérivé possible de "champ" et d'un second terme - peut-être un patronyme - non identifiable. |
Courfaivre |
Chamesat |
Diminutif probable de "champ" et d'une désinence d'origine inconnue. |
Montmelon (Enclave) |
Champ à l'Oiseau |
Sens évident. |
Les Enfers(Enclave) |
Champ Boudat |
Boudat renvoie peut-être à un anthroponyme. |
Bure |
Champ Cuenin |
Sens évident. Cuenin, anthroponyme d'origine germanique, est devenu au XVIe siècle un patronyme courant dans l'espace jurassien. |
Chevenez |
Champ delà |
Champ éloigné, situé au-delà d'une limite implicitement connue du locuteur. |
Chevenez |
Champ delà |
Champ au-delà de..., au loin du village. |
Courtemaîche |
Champ Dodat |
Référence possible à un patronyme ou à un sobriquet. |
Le Bémont |
Champ du Pont |
Signification évidente, encore qu'il n'y ait pas de cours d'eau dans ce secteur. |
Boncourt |
Champ Fort |
Référence possible à d'anciennes fortifications. |
Courfaivre |
Champ Martin |
Sens évident, Martin étant probablement le nom du tenancier de cette terre. |
Saint-Brais |
Champ Raimeux |
En ancien français, ramier, m. : terre inculte et pleine de broussailles ; bois, forêt ; dans le même ordre d'idée, raime, f. : branche, branchage, ramée. |
Saint-Ursanne |
Champ Ulay |
Ulay est probablement un diminutif d'Ulrich. On retrouve ce toponyme avec" Les Houelet", à Bourrignon. |
Bassecourt |
Champ, Peut |
En patois, peut, e, adj. : vilain. |
Saint-Brais |
Champas, Le |
Dérivé probable du français régional champois, m. : pâturage. |
Chevenez |
Champés, Les |
En patois, champi, m. : champ transformé en pré et labouré l'année suivante. Microtoponyme identique à Corban : "Les Champés". |
Corban |
Champex |
En patois, champi, m. : champ transformé en pré et labouré l'année suivante. Microtoponyme identique à Corban : "Les Champés". |
Bure |
Champois, Le |
Du patois tchaimpois, m. : pâturage. |
Soubey |
Champois, Le |
En patois, tchaimpois, m. : pâturage. |
Pleujouse |
Champre, Le |
Dérivé possible du français champ ou du patois tchaimpois, m : pâturage. |
Montsevelier |
Champs Brayer |
Sens évident. Brayer est probablement un patronyme ou un sobriquet. |
Alle |
Champs Derrière |
Sous entendu "derrière la montagne". |
Ocourt |
Champs Dessus |
Sens évident. |
Saint-Ursanne |
Champs Donzé |
Sens évident. Donzé est un patronyme courant aux Breuleux. |
Les Breuleux |
Champs Françon |
Sens évident. Françon est un diminutif de François. |
Alle |
Champs Graitoux |
Allusion probable à la présence de chardons ou de buissons d'épines. |
Fontenais |
Champs là Derrière |
Sens évident. |
Rebeuvelier |
Champs Maillis |
Du vieux français maillie, f : champ de peu de valeur ; dérivé de maille, monnaie de peu de valeur. |
Vendlincourt |
Champs Marion |
Marion est le diminutif de Marie, allusion probable à l'ancienne propriétaire de ce domaine. |
Les Pommerats |
Champs Montants |
Sens évident. |
Chevenez |
Champs Montants |
Sens évident. |
Bure |
Champs-Pidaux |
Pidaux renvoie probablement à un patronyme ancien. |
Courgenay |
Champs, Côte des Grands |
Sens évident. |
Bassecourt |
Champs, Forêt des Grands |
Sens évident. |
Courchavon |
Champs, Grands |
Sens évident. |
Courtemaîche |
Champs, Grands |
Sens évident. |
Buix |
Champs, Grands |
Sens évident. |
Les Enfers |
Champs, Les Grands |
Sens évident |
Rossemaison |
Champs, Les Grands |
Sens évident. |
Miécourt |
Champs, Les Gros |
Sens évident. |
Montsevelier |
Champs, Les Neufs |
Sens évident. |
Rebeuvelier |
Champs, Les Rôtes |
Le sens de "rôte" ne se laisse pas deviner. La référence au patois reûti, rôtir est peu probable, tout comme celle au patois rotte, f. équipe, bande. |
Montfaucon |
Champs, Longs |
Sens évident. |
Muriaux |
Champs, Longs |
Sens évident |
Saignelégier |
Champs, Longs |
Sens évident |
Saignelégier |
Champs, Neuf |
Sens évident. |
Courroux |
Champs, Neufs |
Sens évident. Neufs fait sans doute référence au caractère récent de ces parcelles plutôt qu'à leur nombre. |
Courfaivre |
Chancé |
Du vieux français chancel, m. : lieu fermé. |
Courgenay |
Chandolat |
Dérivé probable d'un "Champ-Delà" ou d'un toponyme en Champ suivi d'un patronyme. |
Soubey |
Chanteraine, Tourbières de |
Dérivé possible du patois tchaîntaî, chanter, et du patois raînne, f. : grenouille. |
Le Noirmont |
Chapagne, La |
Diminutif du français "campagne" à l'extrême limite de la frontière des langues. La référence au patois tçhaimpainne, f. : cloche, est également possible sur ce pâturage de hauteur. |
Vermes |
Chapelet, Le |
Autrefois, un chapelet était, entre autres choses, une donation qu'un veuf ou une veuve réservait à son second conjoint. |
Beurnevésin |
Chapelle de St-Imier |
Saint Imier a vécu au VIIe siècle. Retiré comme ermite dans la vallée de la Suze, il a donné son nom au petit monastère fondé sur sa tombe et à la localité qui s'est développée dans ses abords immédiats. La chapelle Saint-Imier de Lugnez, bâtie sur des fondations romaines, commémore le souvenir de ce saint né dans cette localité ajoulote. |
Lugnez |
Chapelle, Champ de la |
Sens évident. La chapelle est peut-être celle, toute proche, de Vâloin. |
Courtemaîche |
Chapelle, Sous la |
Sens évident. La chapelle du Saint Nom de Jésus se trouve au bord de la route Chevenez-Rocourt. |
Chevenez |
Charbon, Champs |
Charbon renvoie ici à la couleur des terres, à proximité du lieu-dit "Noires Terres". |
Courgenay |
Charbon, Champs |
Charbon renvoie probablement à la présence ancienne de fours à chaux, de bas fourneaux ou de meules à charbon qui noircissaient les terroirs. |
Glovelier |
Charbonnière, Dos la |
Sens évident. En patois, dô : sous. |
Glovelier |
Charbonnière, La |
Sens évident. |
Epiquerez |
Charbonnière, La |
Sens évident. |
Saint-Brais |
Charbonnières |
Sens évident. La présence de ces sites est signalée par la couleur de la terre, noircie, qui transparaît au moment des labours ou dans les taupinières. |
Mettembert |
Charbonnières, Les |
Allusion évidente à la présence d'anciennes meules à charbon. |
Buix |
Charbonnières, Les |
Terme renvoyant à l'ancienne présence de fours à charbon. |
Beurnevésin |
Charbonnières, Les |
Allusion à l'ancienne présence de meules à charbon. |
Fahy |
Charbonnières, Les |
Allusion à l'ancienne présence de meules à charbon. |
Chevenez |
Chargeou, Le |
En patois tchairdgeou, m : chargeur. Quelle marchandise chargeait-on jadis en cet endroit ? Du charbon, du bois, du sable ? Même question à Soubey et à Muriaux. |
Seleute |
Chargeoux, Les |
En patois tchairdgeou, m : chargeur. Quelle marchandise chargeait-on jadis en cet endroit ? Du charbon, du bois, du sable ? Même question à Soubey et à Seleute. |
Muriaux |
Chargeoux, Roches du |
En patois tchairdgeou, m : chargeur. Quelle marchandise chargeait-on jadis en cet endroit ? Du charbon, du bois, du sable ? Même interrogation à Muriaux et à Seleute. |
Soubey |
Charmattes, Fond des |
Charmatte : diminutif du patois tchaîrme, m. : charme. |
Muriaux |
Charmattes, Fond des |
Dérivé du patois tchaîrme, m. : charme. |
Saignelégier |
Charme, Le |
Allusion à une ancienne forêt de charmes. |
Coeuve |
Charmeté |
Dérivé de charme, arbre commun dans les forêts jurassiennes. |
Glovelier |
Charmille, Sur la |
Charmille : forêt de charmes, haie de charmes. |
Vendlincourt |
Charmillotte, La |
Allusion probable à un bois de charmes. |
Epiquerez |
Charmoille |
Diminutif en -icula du terme ancien calmis : terrain inculte, pâturage. |
Charmoille |
Charmois, Le |
En français, charmille : forêt de charmes. |
Fahy |
Charoubez |
Peut-être un dérivé de "champ roubé", du vieux français rober, rouber, v. : dérober, voler, ici, sous-entendu aux difficultés du terrain. |
Epiquerez |
Charoubez |
Peut-être un dérivé de "champ roubé", du vieux français rober, rouber, v. : dérober, voler, ici, sous-entendu aux difficultés du terrain. |
Soubey |
Charreratte |
Diminutif du vieux français charrière, f. : route accessible aux chars. |
Delémont |
Charrératte |
Diminutif patoisé de charrière, f., en ancien français : chemin carrossable. |
Undervelier |
Charrère, Fin de |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. Charrère : dérivé du vieux français charrière, f. : chemin carrossable. |
Soulce |
Charrière, Sur la |
Du vieux français charrière, f : route praticable avec des chars. |
Buix |
Chateau, Derrière le |
Diminutif du patois tchété, m. : petit château. Ce toponyme renvoie à celui de "Chételay". |
Courfaivre |
Château, Derrière le |
Sens évident. Le château princier de Saint-Ursanne, au-dessus de la ville, a été détruit à la Révolution. |
Saint-Ursanne |
Château, Le |
Sens évident. Les seigneurs d'Asuel ont résidé sur cette colline fortifiée jusqu'au XVe siècle. |
Asuel |
Château, Sous le |
Sens évident. |
Goumois |
Châtelvouhay |
Site de l'ancien château des avoués (advocatus, vogt, vouhay) d'une église ou d'une avouerie inconnue à ce jour. En latin Castellum Advocati, en allemand Vogtsburg. |
Courchavon |
Châtillon |
Diminutif du patois tchété, m. : château. |
Epauvillers |
Châtillon |
Diminutif du patois tchété, m. : petit château. |
Boncourt |
Châtillon |
Du latin castellum, i, n : endroit fortifié, château. En patois, tchété, m. : château. |
Epauvillers |
Châtillon |
Dérivé et diminutif du patois tchété, m. : château. Le terme renvoie probablement à l'existence d'un ancien lieu fortifié, en latin castellum, i, n. |
Châtillon |
Chaudiron, Le |
Du latin caldaria, f. : chaudière. Excavation généralement circulaire creusée par les eaux dans le roc. |
Montmelon |
Chaudron |
Dérivé du latin caldaria, f. : chaudière. Excavation généralement circulaire creusée par les eaux dans le roc. |
Corban |
Chauffours, Les |
Allusion aux anciens fours à chaux édifiés dans les finages jusqu'à la fin du XIXe siècle. |
Develier |
Chaufour, Finage du |
Chaufour : le four à chaux. Finage : ensemble des terres exploitées d'une communauté |
Soubey |
Chaufour, Le |
Chaufour : le four à chaux. |
Soubey |
Chaufour, Le |
Le four à chaux. |
Montignez |
Chaufour, Le |
Le four à chaux, qui fournissait autrefois la communauté en chaux pour la construction et l'amendement des champs. |
Montfaucon |
Chaufours, Les |
Les fours à chaux. |
Damvant |
Chaumai, Rière |
Dérivé possible du substantif français "chaume". |
Montsevelier |
Chaumont |
Du pré-latin calmis : terrain désert, pierreux, pâturage. La référence au latin calvus, chauve et à mons, montagne est également possible. |
Asuel |
Chaumont |
Du pré-latin calmis, terrain désert, pierreux, pâturage. La référence au latin calvus, chauve et à mons, montagne, pourrait également être retenue. |
Courroux |
Chaumont |
Du pré-latin calmis, terrain désert, pierreux, pâturage. La référence au latin calvus, chauve et à mons, montagne, est également possible. |
Mervelier |
Chaumont |
Du pré-latin calmis, terrain désert, pierreux, pâturage. La référence au latin calvus, chauve et à mons, montagne, est également possible. |
Cornol |
Chaumont, Le |
Du pré-latin calmis, terrain désert, pierreux, pâturage. La référence au latin calvus, chauve et à mons, montagne reste cependant possible. |
Saignelégier |
Chausse, La |
Sens obscur, renvoyant peut-être au terme chaux (poudre de pierre calcaire). |
Les Bois |
Chaussin |
Dérivé probable de chaux, du pré-latin calmis : terrain désert, sec. |
Vendlincourt |
Chaux d'Abel, La |
De l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. Abel : autrefois "Aubelle", à rapprocher de "Pont d'Able", à Porrentruy : terme dont le sens reste inconnu. |
Les Bois |
Chaux Parrat |
De l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. Parrat est un patronyme franc-montagnard. |
Les Breuleux |
Chaux, Bois de |
Chaux : de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. |
Develier |
Chaux, Bois de |
Chaux : dérivé de l'ancien substantif pré-latin calmis, terrain désert, pâturage. |
Courtételle |
Chaux, Côte de |
Chaux : dérivé de l'ancien substantif pré-latin calmis, terrain désert, pâturage. |
Rebeuvelier |
Chaux, Côte de la |
Chaux : dérivé de l'ancien substantif pré-latin calmis, terrain désert, pâturage. |
Bassecourt |
Chaux, Fin de la |
En patois, fïn, f. : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés), par opposition aux pâturages communaux et aux forêts. Chaux : de l'ancien substantif calmis : terrain désert, pâturage. |
Les Genevez |
Chaux, La |
De l'ancien substantif calmis : terrain désert, pâturage. |
Pleujouse |
Chaux, La |
De l'ancien substantif calmis : terrain désert, pâturage. |
Pleujouse |
Chaux, Les |
Chaux : de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. |
La Chaux-des-Breuleux |
Chaux, Les |
Chaux : de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. |
Les Breuleux |
Chaux, Métairie de |
Chaux : dérivé de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. |
Courtételle |
Chaux, Sous |
Chaux : dérivé de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. |
Courtételle |
Chaux, Sur |
Chaux : de l'ancien substantif pré-latin calmis, terrain désert, pâturage. |
Courtételle |
Chaux, Sur la |
Dérivé du pré-latin calmis, pâturage, endroit déboisé. |
Montavon |
Chaux, Sur la |
Dérivé du pré-latin calmis, pâturage, endroit déboisé. |
Bourrignon |
Chaux, Sur la |
De l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. |
Boécourt |
Chaux, Sur la Rive de |
De l'ancien substantif pré-latin calmis, terrain désert, pâturage. |
Courchapoix |
Chaux, Terre aux |
Le toponyme Chaux dérive du pré-latin calmis, pâturage, endroit déboisé. |
Fahy |
Chavat-Dessous, Combe |
Sens évident. Chavat est un ancien patronyme régional. |
Montmelon |
Chavat-Dessus, Combe |
Sens évident. Chavat est un ancien patronyme régional. |
Montmelon |
Chavatte |
Diminutif de l'ancien patronyme Chavat, que l'on retrouve à "La Combe Chavat". |
Montrenol |
Chavatte |
Dérivé du patronyme ancien Chavat, que l'on retrouve à "Combe Chavat" à Montmelon. |
Montenol |
Chavelier |
Toponyme sans doute composé de chaux : du substantif pré-latin calmis, m. : terrain désert, pâturage. du et du roman villare : ferme. |
Movelier |
Chavelier, Le |
Toponyme sans doute composé de chaux : du substantif pré-latin calmis, m. : terrain désert, pâturage. du et du bas-latin villare, n. : ferme. |
Delémont |
Chèbre |
Sens inconnu. |
Chevenez |
Chéchion |
Du vieux français chechillion, m. : sorte de champs |
Bonfol |
Chemin, Haut de |
Sens évident. |
Courtételle |
Chenal, Forêt de |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Courfaivre |
Chenal, Grand |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Corban |
Chenal, Petit |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Corban |
Chenal, Pré de |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Courfaivre |
Chenal, Sèche |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Mervelier |
Chenal, Sur |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Grandfontaine |
Chenal, Sur |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Soulce |
Chenalatte, La |
Diminutif patoisé de chenal. En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Muriaux |
Chenals, Crât des |
Du patois crât, m : crêt. En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Courrendlin |
Chénat, Le |
Dérivé du patois tchéne, m. : chêne. |
Epauvillers |
Chêne, Champ du |
Sens évident. |
Pleigne |
Chêne, Derrière le Vieux |
Sens évident. |
Courgenay |
Chêne, Sur le |
Sens évident. |
Lugnez |
Chêne, Sur le |
Sens évident. |
Lugnez |
Chênes, Bois de |
Sens évident. |
Grandfontaine |
Chênes, Champ des |
Sens évident. |
Courtemaîche |
Chênes, Ferme des |
Sens évident. |
Porrentruy |
Chênet, Le |
La chênaie, le bois de chêne. |
Grandfontaine |
Chênets, Les |
Allusion évidente à la présence d'une chênaie. |
Cornol |
Chenevières, Les |
Parcelles sur lesquelles on cultivait du chanvre, plante textile travaillée à domicile jusqu'au début du XXe siècle. |
Muriaux. |
Chenois, Le |
Du français chênaie, f. : forêt de chênes. |
Charmoille |
Chênois, Le |
Chênaie, f. : forêt de chênes. |
Montignez |
Chênois, Le |
Autrefois, chênaie : forêt de chênes. |
Boécourt |
Chênois, Le |
Dérivé de chênaie, f. : forêt de chênes. |
Montignez |
Chênois, Le |
Comme son voisin "Chenois", ce toponyme renvoie au français chênaie, f. : forêt de chênes. |
Charmoille |
Chenu |
Diminutif possible de chêne ; endroit couvert de chênes. |
Lugnez |
Chercenay |
Hameau relevant de la commune de Soubey. L'ancienne église paroissiale était autrefois édifiée en cet endroit. Dérivé probable de cernie, cernier : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défricher. |
Soubey |
Cherchenaise, La |
Renvoi possible au français "cherche noise", par allusion à un différend portant sur ces terres. La référence à un ancien "essert" suivi d'un patronyme n'est pas à exclure. |
Montmelon |
Chermattes, Côte des |
Dérivé du patois tchaîrme, m : charme. |
Undervelier |
Cherme |
Du patois tchairme, m. : charme. Bois de charmes. |
Buix |
Chervillers |
Toponyme typique des VIIIe-Xe siècle. Du latin villare, grand domaine, et de Sigihari, anthroponyme germanique. |
Epiquerez |
Chésal |
Dans le parler régional ancien, un chésal est une parcelle sur laquelle on peut construire une maison, ou sur laquelle une maison habitée est déjà construite. Dans un sens plus général, "chésal" renvoie au latin casalis, is m/f : maison, enclos, tenure. |
Boncourt |
Chésal, Le |
Dans le Jura, chésal, m. : bien-fonds sur lequel on peut bâtir une maison d'habitation. |
Saint-Brais |
Chésel |
Chésal : dans le Jura, bien-fonds sur lequel on peut bâtir une maison d'habitation. |
Bourrignon |
Chété, Côte du |
Du patois tchété, m. : château. |
Bressaucourt |
Chété, Sous |
Du patois tchété, m. : château. |
Bressaucourt |
Chêtelat |
Diminutif du patois tchété, m. : château. |
Montenol |
Chételat, Côte |
Chételat : diminutif du patois tchété, m. : château, qui renvoie à la présence d'un endroit fortifié au-dessus de Bressaucourt. |
Fontenais |
Chételat, Le |
Diminutif du patois tchété, m. : petit château. La présence d'un endroit fortifié de la fin du Xe siècle a été attestée par la trouvaille d'une monnaie de cette époque. |
Bressaucourt |
Chételat, Le |
Diminutif du patois tchété, m. : petit château. |
Seleute |
Chételat, Le |
Diminutif du patois tchété, m. : château. Allusion possible à la fortification de ce pic rocheux proche du Doubs. |
Epiquerez |
Chételat, Le |
Dérivé du patois tchételat, m. : petit château. Allusion à un ancien endroit fortifié. |
Mervelier |
Chètelat, Le |
Du patois tchété, m. : château, allusion possible à la présence 'une ancienne fortification. |
Asuel |
Chételat, Sous le |
Dérivé du patois tchételat, m. : petit château. Allusion à un ancien endroit fortifié. |
Mervelier |
Chételay, Le |
Diminutif du patois tchété, m : château ; référence à des fortifications préhistoriques. |
Courfaivre |
Chétevat |
Diminutif du patois tchété, m. : château. |
Epauvillers |
Chétevat, Sur |
Diminutif probable du patois tchété, m. : château. |
Epauvillers |
Chétillon, Planches |
Planches : parcelles allongées en forme de planches. Chétillon dérive du patois tchété, m. : château, endroit fortifié. |
Bassecourt |
Chétion |
Diminutif probable du substantif français "châtillon". |
Bourrignon |
Chétios, Les |
Dérivé probable du terme patoisé : essertiôs, m. pl : les essarts, les défrichements. |
Epiquerez |
Chétre, Le |
Peut-être du latin castrum, i, n : la fortification. Dérivé possible du patois tçhaitre, m : celui qui empiète sur le champ d'un voisin. |
Vendlincourt |
Chêtre, Le |
Dérivé possible du patois, çhyâtre, f. : crête (d'un coq, d'une poule). Peut-être également du latin castrum, i, n. : fortification. |
Bonfol |
Cheveney |
Diminutif probable de chènevière : chams ensemencé de chanvre. |
Courchavon |
Chevenez |
Composé du prénom latin Cavinius et du suffixe toponymique celtique - akos/-acum. |
Chevenez |
Chèvre Morte |
Sens évident, mais il conviendrait de connaître les anciennes versions de lieu-dit un peu suspect pour en connaître l'étymologie. |
Damphreux |
Chèvre, La |
Dérivé probable de l'allemand Schäferei, f : bergerie. |
Montsevelier |
Cheynatte |
Diminutif du patois chène, m. : chêne. Ici, petite forêt de chênes. |
Delémont |
Cheynatte, Sous |
Diminutif du patois chène, m. : chêne. Ici, petite forêt de chênes. |
Delémont |
Chez Basuel |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Au XVIIe siècle, le bandelier Basuel (prononcer Bazué), de Porrentruy, est propriétaire de cette métairie. |
Montmelon |
Chez Boillat |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Boillat est un patronyme franc-montagnard. |
Muriaux (Enclave) |
Chez Bouvier |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Bouvier est un patronyme courant à Saint-Ursanne. |
Epauvillers |
Chez Brahier |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Brahier est un patronyme franc-montagnard. |
Muriaux |
Chez Brand |
Sens évident. Brand est un patronyme commun à La Ferrière. |
Montfaucon |
Chez Chailat |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Chailat est probablement un ancien patronyme franc-montagnard. |
Les Bois |
Chez Danville |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Danville est un ancien patronyme régional. |
Montmelon |
Chez Darosier |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien.Darosier est un ancien patronyme régional. |
Montenol |
Chez Gorgé, Clos Gorgé |
Sens évident. Gorgé est un patronyme jurassien. |
Mervelier |
Chez Grisard |
Ancien patronyme ou sobriquet appliqué à une famille qui exploitait ce lieu-dit. |
Soubey |
Chez Hans Adam |
Sens évident dans un village situé sur la frontière des langues |
Rebeuvelier |
Chez Henri |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Henri est ici plutôt un prénom qu'un patronyme. |
Les Genevez |
Chez Jacques-Ignace |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. |
Les Bois |
Chez Jean Germain |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. |
Les Bois |
Chez la Jeanne |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. |
Epauvillers |
Chez le Bolé |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. |
Le Noirmont |
Chez le Chat |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. "Le Chat" renvoie probablement au surnom du tenancier, |
Epauvillers |
Chez le Forestier |
Sens évident. |
Les Pommerats |
Chez le Roi |
Sens évident. Roi renvoie ici à un patronyme ou plutôt à un sobriquet. |
Montfaucon |
Chez le Sec |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. "Le Sec" renvoie probablement au surnom du tenancier. |
Epauvillers |
Chez le Sire |
Sens évident. Sire renvoie probablement à un sobriquet ou au patois chire, m : monsieur, curé, riche personnage. |
Les Genevez |
Chez le Zuber |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Zuber est un patronyme soleurois fréquent dans le Jura dès le XVIIIe siècle. |
Vermes |
Chez les Houelet |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Houelet : variante probable du patronyme Huelin. |
Bourrignon |
Chez les Pic |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Pic est un patronyme de Courfaivre. |
Courfaivre |
Chez Modeste |
Sens évident. Modeste est ici un prénom courant au XVIIIe siècle. |
Montfaucon |
Chez Pierre |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. |
Les Bois |
Chez Renaud |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Renaud est un patronyme de la vallée de Delémont. |
Vermes |
Chez Sémon |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Sémon est un patronyme courant dans la Courtine de Bellelay. |
Les Genevez |
Chez Vaubert |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Vaubert est sans doute un ancien patronyme régional. |
Les Genevez |
Chez Vuille |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Vuille est un patronyme courant dans le Clos du Doubs. |
Epauvillers |
Chez Yady |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. En patois, Yâdi : Claudy. |
Les Bois |
Chez. Jeune Jean |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. |
Les Bois |
Chez. le Baron |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. "Le Baron" est ici plutôt un sobriquet qu'un patronyme. |
Epauvillers |
Chez. Theurillat |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Theurillat est un nom d'une famille jurassien. |
Bassecourt |
Chiate, Pré la |
Chiate : ce dernier terme renvoie probablement à un nom ou un surnom de femme. |
Epiquerez |
Chien, Poil de |
Sens évident. Allusion probable à la mauvaise qualité du fourrage. |
Montenol |
Choin, Le |
Sens inconnu. |
Mervelier |
Choindez |
Sens inconnu. Créé vers 1846, ce centre sidérurgique du groupe Von Roll recensait 700 habitants en 1910 contre une vingtaine seulement actuellement. |
Courrendlin |
Chueweid |
En dialecte bâlois, "La pâture des vaches". |
Ederswiler |
Ciaimé, Le Bô |
En patois : bôs, m. : bois et çhaîmme : f. : flamme. Renvoi possible à un ancien incendie de forêt. |
Ocourt |
Ciroux, Les |
Sens inconnu. La référence au latin secare, scier, découper est peu probable. |
Saulcy |
Cité Ruedin |
Ruedin est le nom d'une ancienne lignée de fabricants bassecourtois. Ils avaient construit ici un ensemble de maison, une "cité" pour leurs employés. |
Bassecourt |
Clairbief |
Du français régional biez, ruisseau. |
Soubey |
Clairmont |
Sens évident, faisant allusion à la couleur de cette colline ou à la faible densité de sa forêt. |
Seleute |
Claude-Chappuis |
Nom du tenancier de cette métaierie à l'époque (XVIIIe ou XIXe siècle) où ce toponyme s'est fixé. |
Develier |
Clave, Cras |
Du patois crât, m : crêt, talus. Clave renvoie peut-être au patois çhiaivîe, m : sacristain. La claverie est autrefois l'ensemble des revenus gérés par la paroisse. L'hypothèse d'un anthroponyme "Clave" ne peut cependant pas être exclue. |
Les Genevez |
Claverie, La |
Du patois çhiaivie, m. : sacristain. Référence probable aux revenus afférents à l'entretien d'une sacristie et/ou d'une église. |
Châtillon |
Clef, Haut de la |
Clef : du gaulois cleta, la claie : barrière mobile. |
Vicques |
Clef, La |
Du gaulois cleta, la claie : barrière mobile. |
Vicques |
Clef, Sous la |
Clef : du gaulois cleta, la claie, la barrière mobile. |
Réclère |
Clomme, La |
Sens inconnu |
Soyhières |
Clos chez David |
Sens évident. David est ici un prénom et non un patronyme. Ce domaine est enclos, libéré des contraintes collectives (vaine pâture notamment). |
Lajoux |
Clos Gorgé |
Du patois çyôs, m. : enclos, mais également verger. Gorgé est un patronyme courant à Moutier et dans les environs. |
Mervelier |
Clôsuratte sur le Crât |
En patois, crât, m : crêt, talus, Clôsuratte ; diminutif patoisé de clos, enclos. |
Lajoux |
Closurattes, Les |
Diminutif patoisé de closure f. : parcelle enclose, soustraite à la vaine pâture du bétail communal. |
Saignelégier |
Closure des Bridevaux |
Closure f. : autrefois, endroit enclos, interdit à la vaine pâture du troupeau communal. Bridevaux est un patronyme franc-montagnard. |
Le Bémont |
Closure, La |
Sens évident qui renvoie à un domaine autrefois enclos, clôturé. |
Courrendlin |
Coeudre, La |
Du patois tieudre, m. : coudrier, noisetier. Ici, bois de noisetier. |
Fahy |
Coeudre, Sous la |
Du patois, tieudre, m. : noisetier. |
Fontenais |
Coeudres, Les |
Du patois, tieudre, m. : noisetier. Ici, bois de noisetiers. |
Damphreux |
Coeudres, Les |
En patois, tieudre, f. : noisetier. |
Montfaucon |
Coeudret, Le |
Du patois tieudre, m. : noisetier, coudrier. |
Soubey |
Coeudret, Le |
Du patois, tieudre, m. : noisetier. |
Cornol |
Coeudret, Le |
Du patois tieudre, m. : noisetier. |
Bassecourt |
Coeudret, Sur |
Du patois, tieudre, m. : noisetier. |
Cornol |
Coeudrets, Les |
Du patois tieudre, m. : noisetier, coudrier. Bois de noisetiers. |
Damvant |
Coeuvatte, La |
Rivière qui tire son nom du village où elle prend sa source : Coeuve. Elle se jette dans l'Allaine à Joncherey (Territoire de Belfort). |
Coeuve |
Coeuve |
L'origine de ce toponyme est très incertaine. |
Coeuve |
Coeuve, Combe de |
Sens évident pour cette combe qui se trouve sur le chemin qui mène à Coeuve. |
Courtemaîche |
Coies, Derrière les |
Sens inconnu. |
Le Peuchapatte |
Coin de l'Echange |
La question de savoir à quel genre d'échange (foncier ?) fait allusion ce toponyme est inconnue. |
Les Breuleux |
Coinat, Le |
En patois, coinat, m. : petit coin. |
Rocourt |
Coinay, Finage du |
Le finage est l'ensemble des terres exploitées d'une communauté rurale. Coinay est ici un dérivé du patois coinat, coénat, m. : petit coin (de terre). |
Les Breuleux |
Coiratte, La |
Du patois câre, m. : le coin. "Le petit coin de terre". |
Chevenez |
Coire |
Du patois câre, m., : coin, angle. |
Chevenez |
Coires, Les |
Du patois, câre, m. : angle, coin. |
Boncourt |
Coires, Les |
Du patois câre, m. : coin, angle. |
Cornol |
Coischterlet, En |
Diminutif d'un terme allemand inconnu. |
Montsevelier |
Coleuse, Sur la |
Dérivé possible du verbe "couler" : ruisseau, écoulement. |
Lajoux |
Colgrabe, La |
De l'allemand Kohlgrab, n. : fosse à charbon, par allusion aux meules à charbon des charbonniers d'antan. |
Delémont |
Colliard |
Le vocable "colliard" désigne une variété de poires autrefois très communes (en patois, coyaîe). Jusqu'à l'époque moderne, les poiriers sont sans conteste les arbres fruitiers les plus courants dans les campagnes et maints lieux-dits témoignent de cette prééminence (voir "Septenbouche" à Fahy, "Poirerat" à Courchavon, "Poirie Boetchat" à Courtemaîche, etc.). |
Courroux |
Colombière, La |
Renvoi possible à la présence d'un colombier, ou à la présence de pigeons (en patois : colon, m.). |
Courtemaîche |
Combaie, La |
Dérivé probable du substantif français combe. |
Saint-Ursanne |
Combaite Gerine |
Combaite dérive du patois combatte, f. : petite combe. Gerine est une variante du patois dgerainne, f. poule. |
Muriaux |
Combalats, Les |
Diminutif patoisé de combe. |
Bure |
Combatte du Petit Bois |
Combatte, f. : en patois, petite combe. |
Coeuve |
Combatte Goly |
Combatte est un diminutif patois de combe. Goly renvoie probablement à un patronyme ou à un sobriquet ancien. |
Le Bémont |
Combatte, La |
En patois, "La petite combe". |
Buix |
Combatte, La |
Diminutif patois de combe. |
Ocourt |
Combatte, La |
Diminutif patois du substantif combe. |
Saignelégier |
Combatte, La |
Diminutif du patois combe : petite combe. |
Montmelon |
Combatte, La |
Diminutif patois de combe |
Develier |
Combatte, Rière les |
Combatte : diminutif patois de combe. |
Le Noirmont |
Combattes, Les |
En patois, "Les petites combes". |
Bure |
Combattes, Les |
Diminutif patois du français combe. |
Réclère |
Combattes, Les |
Diminutif patois de combe. |
Bourrignon |
Combe aux Chiens |
Sens évident. |
Vendlincourt |
Combe aux Monin |
Monin est ici probablement un patronyme, mais la référence au patois monnie, m : meunier n'est pas exclue. |
Saulcy |
Combe Baidire |
Baidire se rapporte peut-être à un patronyme ancien (Badier ?). |
Bure |
Combe Chabroyat |
Le sens de Chabroyat reste inconnu. |
Les Pommerats |
Combe de Mettembert |
Sens évident. |
Mettembert |
Combe de Movelier |
Sens évident. Movelier est un toponyme de l'époque carolingienne (VIIIe-Xe siècle) constitué d'un anthroponyme germanique, Modhari, et du substantif bas-latin villare, grand domaine. |
Movelier |
Combe de Sacy, Sur la |
Le terme sacy renvoie au vieux français saussaie, f. : bois de saules. |
Coeuve |
Combe de Voillenard |
Le sens de combe est évident. "Voillenard" dérivé peut-être du patois voyïn, m. : regain ; la référence à un anthroponyme n'est cependant pas exclue. Voillemard renvoie soit à un anthroponyme d'origine germanique, soit à une voie (chemin) suivi d'un complément de phrase du genre ès ... (aux ...). |
Boncourt |
Combe derrière Grand Bois |
Sens évident. |
Chevenez |
Combe Dessous |
Sens évident. |
Epauvillers |
Combe du Vivier, La |
Sens évident, qui renvoie probablement à un vivier à poissons. |
Delémont |
Combe Guerri, La |
Guerri est probablement un dérivé de l'anthroponyme germanique Waro (masculin), Wari (féminin) que l'on retrouve dans le toponyme "Gerwiller" (de Wari/Waro et du latin villare, domaine foncier) dans le village voisin de Pfetterhouse. Ces lieux-dits perpétuent souvenir de la localité de ce nom, disparue à la fin du Moyen Age. |
Bonfol |
Combe Juré |
Renvoi probable au caractère banal, c'est-à-dire interdit sous serment de l'accès de cette combe au bétail de la communauté de Bourrignon. |
Bourrignon |
Combe Lovy |
Lovy renvoie certainement à un nom de famille ou au prénom Louis, |
Courtedoux |
Combe Monnay |
Monnay semble être ici un patronyme, mais l'allusion à une variante locale de "meunier" n'est pas à exclure. |
Rocourt |
Combe Quelore |
Sens évident. Quelore est un ancien patronyme régional. |
Charmoille |
Combe rière l'Eglise |
Sens évident. |
Courtemaîche |
Combe Rigat |
Sens inconnu. En patois, un rigat, m. est un bourreau. |
Beurnevésin |
Combe Ronde |
Sens évident. |
Chevenez |
Combe Ronde, Sur |
Sens évident. |
Courtedoux |
Combe Saint-Jean |
Sens évident : Saint Jean est le patron des paroisses d'Alle et Coeuve, proches de ce lieux-dit. |
Vendlincourt |
Combe Saint-Jean |
Sens évident. L'allusion renvoie peut-être au une chapellenie possessionnée dans cette combe. |
Buix |
Combe Saint-Jean, La |
Saint Jean est le patron de la paroisse d'Alle, limitrophe de ce lieu-dit. |
Vendlincourt |
Combe Tabeillon, Haut de |
Sens évident. Tabeillion : autrefois, notaire subalterne. |
Saulcy |
Combe, 1ère |
Sens évident. |
Porrentruy |
Combe, 2ème |
Sens évident. |
Porrentruy |
Combe, Bas des |
Sens évident. |
Grandfontaine |
Combe, Côte de la |
Sens évident |
Ocourt |
Combe, Cras de la |
Sens évident. Du patois crât, m. : crêt. |
Vicques |
Combe, Creux de |
Sens évident. |
Undervelier |
Combe, Droit de la |
Sens évident. Dans le parler jurassien, le droit signifie : l'adret, soit la pente exposée au sud. |
Movelier |
Combe, Grande |
Sens évident. |
Rocourt |
Combe, La |
Sens évident. |
Asuel |
Combe, La |
Sens évident. |
Soyhières |
Combe, La |
Sens évident. |
Epiquerez |
Combe, La |
Sens évident. |
Saignelégier |
Combe, La |
Sens évident. |
Fontenais |
Combe, La |
Sens évident. |
Ocourt |
Combe, La |
Sens évident. |
Les Bois |
Combe, La |
Sens évident. |
Montfaucon |
Combe, La |
Sens évident. |
Courfaivre |
Combe, La |
Sens évident. |
Courrendlin |
Combe, La |
Sens évident. |
Vicques |
Combe, La |
Sens évident. |
Montsevelier |
Combe, Noire |
Sens évident. |
Goumois |
Combe, Noire |
Sens évident. |
Montfaucon |
Combe, Noire |
Sens évident. |
Saint-Ursanne |
Combe, Noire |
Sens évident. |
Asuel |
Combe, Sur |
Sens évident. |
Courgenay |
Combe, Troisième |
Sens évident. |
Porrentruy |
Combes Régonatte |
Régonatte : diminutif patois d'origine inconnue. |
Glovelier |
Combes, Envers des |
En français régional, envers a le sens d'ubac, pente exposée au nord. |
Lajoux |
Combes, Forêt des |
Sens évident. |
Soulce |
Combes, Les |
Sens évident. |
Les Genevez |
Combes, Les |
Sens évident. |
Coeuve |
Combes, Les |
Sens évident. |
Courtedoux |
Combes, Les |
Sens évident. |
Le Noirmont |
Combes, Les |
Sens évident. |
Montfavergier |
Combes, Les |
Sens évident. |
Montenol |
Combes, Les |
Sens évident. |
Mervelier |
Combes, Sur les |
Sens évident. |
Montfaucon |
Combette, La |
Diminutif de combe. |
Pleigne |
Cômes, Fin des |
Du patois fïn, f. : finage et côme, comme, f. crinière. Allusion au fait que ce finage servait parfois de pâture aux chevaux. |
Movelier |
Communal Dessous |
Communal a ici le sens de pâturage communal. |
Montfaucon |
Communance, La |
Dans le Jura, autrefois, nom donné au pâturage communal. |
Develier |
Communance, Pâturage de la |
En ancien français régional, une communance est une pâture communale. |
Montfaucon |
Communances-Dessous, Les |
En français régional. communances, f. pl. : pâturages communaux. |
Le Bémont |
Communances-Dessus, Les |
En français régional. communances : pâturages communaux. |
Le Bémont |
Concoichats, Les |
La référence au verbe concasser, en patois concâssaie, ne pourrait se comprendre ci que dans un sens analogique, la roche étant peut-être très friable. |
Epiquerez |
Condemènes Lajus |
Condemène : du bas latin condamina, condomina, e. f. : terre arable, donc à labourer, appartenant à la réserve seigneuriale et exploitée en faire-valoir direct par des corvées, des ouvriers agricoles, etc. Lajus renvoie probablement à joux : du gaulois jou, juris, forêt épaisse. |
Courfaivre |
Condemènes vers Develier, Les |
Condemène : du bas latin condamina, e, f. : terre arable appartenant à la réserve seigneuriale et exploitée en faire-valoir direct par des corvées, des ouvriers agricoles, etc. |
Courfaivre |
Condemennes, Les |
Du bas latin condamina, condomina, e f. : terre arable appartenant à la réserve seigneuriale et exploitée en faire-valoir direct par des corvées, des ouvriers agricoles, etc. |
Courtemaîche |
Coperie, La |
Du patois copou, m. : bûcheron. Renvoi probable à des coupes de bois, voire à la présence de scieurs de long. |
Saint-Ursanne |
Coperie, La |
En patois, copou, m : bûcheron. |
Bourrignon |
Coperie, La Neuve |
Du patois copou, m. ; bûcheron. Renvoi probable à des coupes de bois, voire à la présence de scieurs de long. |
Saint-Brais |
Coperie, La Vieille |
Du patois copou, m. ; bûcheron. Renvoi probable à des coupes de bois, voire à la présence de scieurs de long. |
Saint-Brais |
Coperies, Les |
Du patois copou, m. : bûcheron ; coupe de bois. |
Boécourt |
Corban |
Toponyme dérivé du roman corte, domaine agricole, et de l anthroponyme germanique Bado. |
Corban |
Corbeau, Roche au |
Sens évident. |
Charmoille |
Corbés, Les |
Du patois coérbat, te, adj. courbe. Allusion, probable à la forme des parcelles. |
Undervelier |
Corbés, Les |
Allusion probable à la forme courbée des parcelles dans ce finage. |
Cornol |
Corbété |
En patois, corbe hêt : " hêtre tordu". |
Coeuve |
Corbions, Les |
Allusion possible à la forme courbée des parcelles. |
Châtillon |
Corbon, Côte de |
"Corbon" est un dérivé du patois coérbat, te, adj. :, courbe, allusion probable à la forme des parcelles ou à la morphologie du lieu-dit. |
Undervelier |
Corfontaine |
Du latin curtis, is : domaine agricole et fons, tis : source, fontaine. |
Soulce |
Cornan, La |
Dérivé du patois coène, f. : corne. Parcelles autrefois disposées en forme de corne gagnée sur la forêt. Le toponyme "coénaie" apparaît également en Ajoie. |
Montsevelier |
Cornat le Lièvre |
Du patois coénat, m. : petit coin. Le toponyme juxtapose des termes patois et français. |
Courtételle |
Cornes, Les |
Allusion à la forme des parcelles exploitées dans ce lieu-dit. Voir également, toujours à Montmelon, le toponyme "Les Coénets". |
Montmelon |
Cornol |
Composé du substantif roman corte, domaine agricole, et du prénom germanique Gundoldus, |
Cornol |
Cortio, En |
Dérivé du bas-latin curtis, is, m. : exploitation agricole du Haut Moyen Age. |
Courfaivre |
Côtai, Peut |
Côtai(e) m. : dans le patois régional, endroit en pente. En patois, peut, e, adj. : laid, vilain. |
Rocourt |
Côtaie, Le |
Dans l'espace régional, côtaie, m. : terrain en pente. |
Montignez |
Côtaies, Les |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Damphreux |
Côtaies, Les |
Terme patois signifiant : terrains situés à flanc de coteau. |
Damphreux |
Côtatte, La |
En patois : "La petite côte". |
Beurnevésin |
Côtatte, La |
En patois, "La petite côte". |
Courtemaîche |
Côtatte, La |
Diminutif patois de côte. |
Le Noirmont |
Côtatte, La |
Diminutif patois de côte. |
Boécourt |
Côtattes, Les |
Diminutif de côte. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Delémont |
Côte à Bépierre. |
Bépierre signifie ici "beau Pierre", par référence à un ancien patronyme ou à un sobriquet. |
Delémont |
Côte à Bion |
Bion renvoie peut-être à un anthroponyme, nom de famille ou sobriquet inconnu. |
Epiquerez |
Côte Dedôs |
Sens évident. En patois, dedôs, dessous. |
Montfavergier |
Côte Dessus |
Sens évident. |
Goumois |
Côte, Esserts de la |
Essert, m. : essart, endroit défriché, essarté. |
Seleute |
Côte, Grande |
Sens évident. |
Courtételle |
Côte, Grosse |
Sens évident. Dans le Jura, côte signifie pente mais aussi, en patois, forêt. |
Goumois |
Côte, Grosse |
Sens évident. |
Le Noirmont |
Côte, Haut de la |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Boécourt |
Côte, Haute |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Saint-Ursanne (enclave) |
Côte, Haute |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Saint-Ursanne (Enclave) |
Côte, La |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Chevenez |
Côte, La |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Buix |
Côte, La |
Sens évident. En patois, côte peut signifier bois, forêt. |
Fontenais |
Côte, La |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Ocourt |
Côte, La |
Sens évident. En patois, côte f. a également le sens de forêt. |
Pleujouse |
Côte, La |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Boécourt |
Côte, La Peute |
Du patois peut, e adj. : vilain. En patois, côte peut avoir le sens de forêt. |
Boécourt |
Côte, Petite |
Sens évident. En patois, côte, f. peut également désigner une forêt. |
Les Bois |
Côte, Peute |
Sens évident. En patois, peut, e, adj. : vilaon ; côte a parfois le sens de forêt. |
Soulce |
Côte, Peute |
Du patois peut, e, adj., : vilain. En patois, côte peut renvoyer à : forêt |
Bressaucourt |
Côte, Peute |
En patois, peut, e, adj. : vilain. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Develier |
Côte, Sous la |
Sens évident. Côte peut également signifier la forêt, en patois. |
Bressaucourt |
Côte, Sous la |
Sens évident. En patois, côte peut également signifier forêt. |
Châtillon |
Côte, Sous la |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Delémont |
Côte, Sous la |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Montfaucon |
Côte, Sur la |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Bressaucourt |
Côte, Sur la |
Sens évident. En patois, côte peut signifier bois, forêt. |
Courtedoux |
Côte, Sur la |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Charmoile |
Côtes Les |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Le Noirmont |
Côtes, Champ des |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Epauvillers |
Côtes, Les |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Beurnevésin |
Côtes, Les |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Porrentruy |
Côtes, Les |
Sens évident. En patois, côte, f, peut avoir le sens de forêt. |
Bourrignon |
Côtes, Sur les |
Sens évident. Côte peut également signifier forêt en patois. |
Coeuve |
Côtes, Sur les |
Sens évident dans cet endroit situé au-dessus des côtes du Doubs. |
Les Pommerats |
Cotirnat |
Diminutif possible et patoisé du substantif "courtine". |
Saignelégier |
Coucou, Le |
Sens évident. |
Epiquerez |
Couénat, Le |
Du patois coénat, m : petit coin. |
Le Noirmont |
Couénets, Les |
Du patois coûene, f. : corne, par allusion à la forme des parcelles. Voir également le toponyme "Les Cornes", également à Montmelon. |
Montmelon |
Couhaye, Lai |
Dérivé probable du patois quoûe, qoûyeyatte, f. : queue, petite queue, par allusion à la configuration des terres. |
Lajoux |
Couleuvres, Les |
Sens évident. |
Lugnez |
Courbets, La Tête aux |
Si "tête" renvoie ici à la forme d'un rocher, la référence aux "Courbets" ne se laisse pas analyser. |
Vermes |
Courbevaux |
En français moderne : vallon de forme courbe. |
Boncourt |
Courcelles |
Diminutif du roman corticella, f. : petite ferme. Ce terme est dérivé du bas-latin curtis : domaine agricole. |
Grandfontaine |
Courcelles, En |
Diminutif du roman corticella, f. : petite ferme.Ce terme est dérivé du bas-latin curtis : domaine agricole. |
Bourrignon |
Courcelon |
Du roman corte, domaine agricole et du prénom germanique Sawilo. Ce petit village relève de la commune de Courroux. |
Courroux. |
Courchapoix |
Composé du substantif roman corte, domaine agricole, et du prénom latin Cappilius. |
Courchapoix |
Courchavon |
Composé du nom roman corte, domaine agricole, et du prénom latin Capo, Capone. |
Courchavon |
Courfaivre |
Du latin curtis, is : domaine agricole et fabe, r .m. : forgeron. Ce toponyme renvoie à la présence de bas fourneaux dans la vallée de Delémont durant tout le Moyen Age. |
Courfaivre |
Courgenay |
Composé du substantif roman corte, domaine agricole, et de la désinence Geginhard, anthroponyme germanique. |
Courgenay |
Courrendlin |
Toponyme composé du nom germanique Rendelin/Rendilo et du préfixe roman corte, domaine agricole. |
Courrendlin |
Courroux |
Composé du roman corte, domaine agricole, et d'un prénom germanique Lutold/Liudold/Leodaldus. |
Courroux |
Courroux, Roc de |
Sens évident. Courroux : du latin curtis, m. : domaine, et de l'anthroponyme germanique Lütold. |
Courroux |
Courtedoux |
Composé du substantif roman corte, domaine agricole, et du prénom germanique Holdwulf/Holdolf. |
Courtedoux |
Courtemaîche |
Composé de prénom féminin germanique Damaska et du suffixe roman corte, domaine agricole. |
Courtemaîche |
Courtemautruy |
Nom d'un hameau relevant de la commune de Courgenay. Dérivé du substantif roman corte, domaine foncier, et du prénom germanique féminin Madaltrud. |
Courgenay |
Courtemelon |
Du latin curtis, domaine agricole, et de l'anthroponyme germanique Melo. Hameau relevant de la commune de Courtételle. |
Courtételle |
Courtételle |
Toponyme composé de mot roman corte, ferme, et du prénom féminin germanique Hettila. |
Courtételle |
Courtine, La |
Du bas-latin curtis., grand domaine foncier. Au Moyen Age, exploitation agricole ; ensemble d'exploitations, regroupées géographiquement, souvent placée sous l'autorité d'un seigneur. |
Pleigne |
Craiboinon |
Du patois, crât, m. : talus, ravin. "Boinon" est sans doute un diminutif de Bernard (Bouènaîd en patois). |
Fahy |
Craie, En |
Dans l'ancien français régional, craie, f. : terrain rocailleux. |
Charmoille |
Craie, La |
Dans l'ancien français régional, craie, f. : terrain rocailleux. |
Chevenez |
Craloup, Le |
Probablement la contraction d'un ancien "crâs aux loups" : le ravin des loups |
Muriaux |
Cran, La |
Diminutif possible du latin creta, f. : craie, par allusion à la présence de roches calcaires. |
Courchapoix |
Cran, Pont de |
En français régional, cran, entaille. Il est possible que le mot désigne, par extension, une combe allongée et resserrée. |
Vicques |
Crans, Les |
Possible diminutif du patois crât, m : ravin. L'endroit est effectivement raviné. Peut-être également un diminutif du latin creta, f. : craie. |
Buix |
Cras Brûlé |
Du patois crât, m : crêt, talus. |
Bassecourt |
Cras du Plainat |
En patois, crât ; m : crêt, talus. Plainat dérive du français régional plain : surface plane. |
Le Bémont |
Cras Parrat |
Du patois crât, m : crêt, talus. Parrat est un patronyme jurassien. |
Courgenay |
Cras rière la Ville |
Du patois, crât, m. : talus, ravin. La ville, du latin villa, f., désigne ici le village ancien. |
Coeuve |
Cras, Côte entre les deux |
Sens évident. En patois, crât, m. : crêt, talus. |
Muriaux |
Cras, Derrière le |
Du patois crât, m. : crêt, talus. |
Muriaux |
Cras, Derrière les |
Du patois crât, m. : crêt, talus. |
Courroux |
Cras, Grand |
Du patois, crât, m. : talus, ravin. |
Chevenez |
Cras, Haut des |
Du patois crât, m. : crêt, talus. |
Rossemaison |
Cras, Le |
Du patois, crât, m : crêt, talus, ravin. |
Soubey |
Cras, Le |
Du patois crât, m. : talus, ravin. |
Courtemaîche |
Cras, Les |
Du patois, crât, m. : talus, ravin. |
Develier |
Cras, Les |
Du patois, crât m : crêt, ravin. |
Les Genevez |
Cras, Pâturage du Long |
Sens évident. En patois crât, m. : crêt, talus. |
Delémont |
Cras, Peut |
Du patois peut, e : vilain et crât, m. : crêt, talus. |
Saulcy |
Cras, Sur le |
Du patois crât, m. : crêt, talus. |
Vicques |
Cras, Sur les |
Du patois crât, m. : crêt, talus. |
Glovelier |
Crât, Peut |
Du patois, crât, talus, ravin et peut, e, adj. : vilain. |
Châtillon |
Crâtan |
Diminutif du patois crât, m. : crêt, talus, ravin. |
Les Pommerats |
Cratan, Le |
Diminutif du patois crâs, m. : crêt, talus, ravin. |
La Chaux-des-Breuleux |
Cratan, Sur le |
Diminutif du patois crât, m. : crêt, talus, ravin. |
Saignelégier |
Cratat |
Du patois crât, m. : crêt, talus, ravin. |
Réclère |
Crâtat Loviat |
Crâtat : dérivé patois de crât, m. : crêt, talus. Loviat et un patronyme franc-montagnard. |
Muriaux |
Cratat, Au |
Du patois, crâs, m. : talus, ravin. |
Courtételle |
Crâte, La |
Dérivé possible du patois crâs, m. : crêt, talus. |
Soubey |
Crats, Côte aux |
Du patois crat, m : corneille. |
Les Pommerats |
Crâts, Derrière les |
Du patois, crât, m, talus, ravin. |
Les Bois |
Craux, Sous les |
En patois, crât, m. : crêt, talus, pente. |
Le Noirmont |
Craux, Sur les |
Craux est ici vraisemblablement une variante du patois crât, m. : crêt, talus. |
Saignelégier |
Creppes, Les |
D'après BOSSARD et CHAVAN, dérivé du prélatin crepp, rocher. |
Buix |
Cresson, Le |
Renvoi probable au cresson, variété de salade qui croît dans les endroits humides. |
Courgenay |
Crêt Brûlé |
Sens évident, peut-être aussi en référence à l'aridité des lieux. |
Les Bois |
Crêt, Côte du |
Sens évident. |
Glovelier |
Crêt, Grand |
Sens évident. |
Develier |
Crêt, Gros |
Sens évident. |
Les Breuleux |
Crêt, Le |
Sens évident. |
Glovelier |
Crêt, Pâture sur le |
Sens évident. |
Saignelégier |
Crêt, Petit |
Sens évident. |
Les Breuleux |
Crêt, Sur |
Sens évident. |
Develier |
Crêts, Les |
Sens évident. |
Courtételle |
Creusaine, La |
Dérivé du substantif creux : trou, dépression. |
Boécourt |
Creuse, Lai |
Dérivé patoisé d'un substantif proche du français creux. Le terme "creux" revient fréquemment dans les toponymes jurassiens. |
Lajoux |
Creux au Loup, Le |
Sens évident. |
Les Genevez |
Creux de la Pâle, Sur le |
Du vieux français pal, pieu, m. : palissade. |
Bonfol |
Creux de Marne |
Sens évident. La marne servait autrefois d'engrais. |
Bonfol |
Creux Genat |
L'allusion souvent revendiquée au patois dgenâtche, f. : sorcière, n'est pas très convaincante. On retrouve cette problématique à Boncourt, Montgénaux. Genat peut renvoyer à un anthroponyme germanique.Genat/Dgenat/Dgenez/Dgenai, que l'on retrouve dans les toponymes "Courgenay/Coèrdgenaie" et "Prés-Dgenez", entre Alle et Courgenay, renvoie plutôt à un anthroponyme ancien. |
Chevenez |
Creux Sale, Le |
Sens évident, encore que l'adjectif "sale" soit ici suspect. |
La Chaux-des-Breuleux |
Creux-des-Biches, Le |
Sens évident. |
Le Noirmont |
Creux, Champ du |
Sens évident. |
Grandfontaine |
Creux, Le |
Sens évident dans ce lieu-dit situé dans une dépression du terrain. |
Asuel |
Creux, Le |
Sens évident. |
Le Noirmont |
Creux, Le |
Sens évident. |
Montfaucon |
Creux, Le |
Sens évident. |
Vermes |
Creux, Le |
Sens évident. |
Saint-Brais |
Creux, Le Grand |
Sens évident. |
Le Bémont |
Creux, Les |
Sens évident dans un paysage où dolines et emposieux sont nombreux. |
Le Peuchapatte |
Creux, Les |
Sens évident. |
La Chaux-des-Breuleux |
Creux, Les |
Sens évident qui renvoie peut-être aux anciennes mines de fer à ciel ouvert médiévales. |
Develier |
Creux, Roche du |
Sens évident. |
Vermes |
Creux, Sur les |
Sens évident. |
Bonfol |
Crines, Sur les |
Sens inconnu, sauf à y voir une référence au crin de cheval, et donc à la présence de ces animaux sur une pâture. |
Les Pommerats |
Croisée, La |
Sens évident, qui fait référence à d'anciens chemins. |
Delémont |
Croisées, Les |
Allusion probable à une croisée de chemins. |
Bassecourt |
Croix de Damphreux, La |
Sens évident. Cette croix se trouvait probablement sur la route menant de Bonfol à Damphreux. |
Bonfol |
Croix, A la |
Sens évident. |
Les Pommerats |
Croix, A la |
Sens évident. |
Courtételle |
Croix, Bois de la |
Sens évident. |
Alle |
Croix, La |
Sens évident. |
Pleigne |
Croix, La |
Sens évident. |
Grandfontaine |
Croix, La |
Sens évident. |
Le Noirmont |
Croix, La |
Sens évident. |
Le Bémont |
Croix, Sur la |
Sens évident. Sommet du col de ce nom qui relie l'Ajoie au Clos du Doubs. La croix de pierre plantée en cet endroit date du début du XVIIe siècle. |
Montmelon |
Croix, Sur la |
Sens évident. |
Les Bois |
Croix, Sur la Haute |
Sens évident. |
Fahy |
Cufattes, Les |
Le sens de ce diminutif patois reste inconnu. |
Le Bémont |
Cugny, Château |
Toponyme curieux, l'endroit n'ayant jamais été fortifié. Cugny, toponyme apparemment gallo-romain en -acum, renvoie à un nom de personne. |
Goumois |
Cuisins, Les |
Du patois tiusïn, m. : cousin. A rapprocher des lieux-dits "Les Beusses" à Lajoux et Saulcy. |
Epauvillers |
Culat, Au |
Diminutif patoisé de cul, à comprendre ici dans le sens de fond, cuvette, extrémité. |
Saignelégier |
Culat, Prés du |
Diminutif patoisé de cul, à comprendre ici dans le sens de fond, cuvette, extrémité. |
Les Pommerats |
Cumenne, Grand |
Du patois tieumènnes, m. pl. : pâturage communal. |
Soubey |
Curtils, Derrière les |
En vieux français courtil, m : jardin. |
Muriaux |
Damphreux |
Composé du latin dominus, m. ( ici pour saint) et du prénom roman Ferreolus, patron de l'église du lieu avec saint Ferjeux ; tous les deux sont des martyrs bisontins du IIIe siècle. |
Damphreux |
Damphreux, Les Vies de |
En patois, vie, f. : chemin. |
Courtemaîche |
Damvant |
Dérivé probable du latin dominus, ici dans le sens de saint, et d'un prénom non identifié. |
Damvant |
Delémont |
Delémont est vraisemblablement composé d'un anthroponyme germanique Tallo/Tello et du substantif roman "mont" : mont. |
Delémont |
Dérable, Dô le |
En patois, dérabye, m. : éboulement. |
Ocourt |
Déridez |
Interprétation difficile. Hypothèse : du francique rîdan, tourner, vieux français ridel (pron. ridé) : rideau au sens large, repli de terrain, série de collines, petite élévation entre deux pièces de terre, palissade de charmille, arbres plantés en haie, etc. |
Boncourt |
Désir, Mon |
Toponyme typique du XXe siècle (résidences secondaires, etc.). |
Le Bémont |
Deute, La |
Du patois deûte, f. : dot ecclésiale (terres dont les revenus finançaient une partie des charges paroissiales). |
Delémont |
Deute, La |
Du patois deûte, f. : dot ecclésiale (terres dont les revenus finançaient une partie des charges paroissiales). |
Les Breuleux |
Deute, La |
Du patois deûte, f. : dot, notamment ecclésiale (terres dont les revenus finançaient une partie des charges paroissiales). |
Saignelégier |
Deute, La |
Du patois deute, f. : dot. Autrefois, terres dont le revenu était affecté à l'entretien de l'église paroissiale. |
Montfaucon |
Deutes, Les |
Du patois deûte, f. ; dalle nacré : ; ces pierres servaient autrefois à paver les maisons. Le pluriel opine à pencher sur cette racine plutôt que sur celle du patois deute, f. : dot ecclésiale. |
Boécourt |
Develier |
Ce toponyme est composé d'un anthroponyme germanique Dîdo/Dieto/Deodo et du suffixe roman villare, domaine agricole. |
Develier |
Develier-Dessus |
Le village de Develier est constitué de deux localités : la principale, aujourd'hui simplement appelée "Develier" et la secondaire, appelée "Develier-Dessus", sur la route conduisant à Bourrignon. Develier : de Theudo, anthroponyme germanique, et de villare, grand domaine. Voir "Tivila". |
Develier |
Dgenâvres, Dô les |
Du patois dôs : sous et dgenâvre ; m. : genièvre. |
Courtedoux |
Diable, Combe au |
Sens évident. |
Pleigne |
Dô, La |
Allusion possible à la dote ecclésiale, soit le domaine affecté à l'entretien de l'église depuis l'époque carolingienne. Eventuellement tiré du patois "li'd'dôs" : là-dessous. |
Damphreux |
Dolaise, Le Pré de lai |
Sens évident. Du patois dolaije, m : porte dans la barrière d'un pâturage, d'un enclos. |
Lajoux |
Dôlaise, Prè lai |
En patois, prè, m. : pré ; dolaîge, f. : porte d'enclos. |
Montfaucon |
Domont |
Du patois dôs, sous ; "sous le mont". |
Soulce |
Domont |
Du patois dôs, sous, "Sous le Mont". |
Delémont |
Domont, Côte |
En patois, dôs mont : sous le mont. |
Alle |
Domont, Sur la Côte |
Sens évident. En patois, "dôs mont" : sous le mont. |
Alle |
Dôs chez Jean Lachausse |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. En patois, dôs : sous. Lachausse est un patronyme régional. |
Lajoux |
Dos Val |
En patois francisé : "Sous le val". |
Grandfontaine |
Dot, Pesses de la |
La dot ou dote (dans le Jura "deute") était un domaine agricole affecté à l'entretien de l'église paroissiale. Pesse, f. : du vieux français paisse, f. : pâture. |
Fontenais |
Dou, La |
Du patois dou, f. : source de fontaine ; bassin situé près d'une fontaine, d'une source. |
Courchapoix |
Doubs, Champs du |
Sens apparemment évident, mais ces champs ne sont pas au bords du Doubs... |
Seleute |
Doubs, Le |
Nom de rivière. Du celtique dubî, adj., noir. |
Soubey |
Doux, Sur la |
Du patois dou, f. : source de fontaine ; bassin situé près d'une fontaine, d'une source. |
Corban |
Dozière |
Diminutif probable du patois doze, douze. Référence probable à une dîme levée ici à la douzième gerbe ou à une redevance de douze unité monétaire ou de contenance. |
Delémont |
Dracourt |
Toponyme typique de l'époque mérovingienne (500-750). Juxtaposition d'un anthroponyme germanique, peut-être Drogo, Droga, et du terme roman corte : domaine. "Le domaine de Drogo ou Droga". |
Grandfontaine |
Drézeules, Les |
Peut-être un dérivé du préroman drausa : aulne de montagne |
Réclère |
Droit des Combes |
En français régional, droit a le sens d'adret, pente exposée au sud. |
Lajoux |
Droit, Côte du |
Dans le Jura, on appelle droit l'ubac, soit les pentes exposées au midi. |
Undervelier |
Droit, Forêt du |
En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud. |
Vermes |
Droit, Haut du |
En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud. |
Soulce |
Droit, Le |
En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud. |
Courfaivre |
Droit, Le |
En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud. |
Le Bémont |
Droit, Pâturage du |
En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud. |
Glovelier |
Droit, Pâturage du |
Sens évident. Dans le Jura, on appelle droit l'ubac, soit les pentes exposées au midi. |
Undervelier |
Droit, Pâurage du |
En français régional, droit signifie adret, pente exposée au midi. |
Soubey |
Eau, La Rouge |
Ruisseau descendant des anciens "Lavoirs" où l'on nettoyait le minerai de fer, ce qui rendait l'eau trouble, rouge et brune. |
Bassecourt |
Eaux, Le Pré des |
Sens évident |
Courchapoix |
Ecapins, Les |
Sens inconnu. |
Glovelier |
Ecarres, Les |
Contraction probable et francisée du patois Es Câres, "Dans les Angles" (voir sous "Coires"). |
Muriaux |
Echamés, Les Echaimés |
Dérivé possible du latin calamus, i, m. : roseau. La référence à un ancien vocable patois "ès çhaimes", aux flammes, est également possible. |
Delémont |
Echaux |
Dérivé probable du patois échie, m. : essart. Peut-être également "Es çhiôs" : aux vergers, aux clos. |
Bressaucourt |
Eché Laimbére |
Formule patoisée d'"essert Lambert". Essert : essart, parcelle défrichée, essartée. Lambert est un ancien prénom. |
Soulce |
Echies Basué, Les |
Du patois échie, m. : essert, défrichement. Basuel est un ancien nom de famille jurassien que l'on retrouve dans le Clos du Doubs : Chez Basuel. |
Courtedoux |
Echies, Les |
En patois, échie, m. : essart, défrichement. |
Courtedoux |
Echiouse, Grande |
Du patois éçhuje, éçhyuje, f. : écluse. |
Courtemaîche |
Echiouse, Petite |
Du patois éçhuje, éçhyuj, f. : écluse. |
Courtemaîche |
Eclos, Sur les |
Renvoi possible au patois "ès çhiôs": aux clos, aux vergers. |
Courchapoix |
Ecorchevez |
En patois, écoèrtche vé, littéralement "écorche veaux". Dans le Jura vaudois, nom familier d'un vent froid du nord-ouest ; par extension, nom de nombreux lieux-dits exposés à un vent glacial. |
Vendlincourt |
Ecos, Les |
Renvoi possible au français "écho" que l'on retrouve, en patois, à Seleute avec le lieu-dit "Raiton". |
Courgenay |
Ecouais, Les |
Dérivé possible, mais problématique, du patois écoûeche, f. : écorce. |
Asuel |
Ecré |
Probablement, en patois "Es Cras". Du patois, crât, m. : talus, ravin. "Au Crêt". |
Cornol |
Ederswiler |
Du nom de personne germanique Ether et du suffixe wilari, dérivé du bas latin villare, n : domaine agricole. Ederswiler est la seule commune germanophone du canton du Jura. |
Ederswiler |
Effondrais, Saignes des |
Effondrais : du patois fondrayîe, f. : bourbier, mare. Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Saignelégier |
Eglise, Derrière la Vieille |
Allusion probable à la présence, sur une butte, de l'ancienne église paroissiale, actuellement chapelle de Lourdes. La nouvelle église, construite en 1936 au centre du village |
Soyhières |
Eglise, Vers la Vieille |
Sens évident, qui renvoie à la présence de l'ancienne église Saint-Barthélemy de Courrendlin dans ce secteur. |
Courrendlin |
Embreux, Derrière les |
Dérivé possible du patois ambre, f. : framboise. |
Lajoux |
Embreux, Les |
Dérivé possible du patois ambre, f. : framboise. |
Les Genevez |
Emetteneux, Les |
Probablement : lieu où l'on frappait sur les éponges de fer issues des bas fourneaux pour mater le fer, assurer une cohésion. |
Vicques |
Emibois, Les |
Emibois : en patois emmey les bôs, "Au Milieu des Bois". |
Muriaux |
Enfers, Les |
Référence possible au terme "enfer" dans le sens d'endroit encaissé, de terrain bas. Mais l'allusion à des défrichements par brûlis ne peut être totalement écartée. |
Les Enfers |
Enseignes, Grosses |
Du vieux français régional enseigne, f : borne armoriée. |
Vendlincourt |
Entre Douvelie |
En patois, vélié, m. : parc à veaux. Contraction d'"Entre dou vélie", en français : entre deux parcs à veaux. |
Vellerat |
Envelier |
Hameau relevant de la commune de Vermes. Ce toponyme est une contraction de l'anthroponyme germanique Emmo ou Enno et du latin villare, grand domaine foncier. |
Vermes |
Envers-Mont, L' |
Sens évident. Dans le Jura, le terme envers signifie ubac, pente tournée vers le nord. |
Corban |
Envers, A l' |
Dans le Jura, envers a le sens d'ubac, pente exposée au nord. |
Les Pommerats |
Envers, Bois des |
Dans le parler jurassien, envers signifie ubac, pente exposée au nord. |
Boécourt |
Envers, Côte de l' |
En français régional, "envers" signifie ubac, pente exposée au nord. |
Ocourt |
Envers, Côte de l' |
En patois, côte a parfois le sens de forêt. Envers, en français régional, est synonyme d'ubac, pente exposée au nord. |
Courchapoix |
Envers, L' |
Dans le Jura, l'envers est synonyme d'ubac, pente exposée au nord. |
Vermes |
Envers, La Côte des |
En français régional, "envers" signifie ubac. |
Ocourt |
Envers, Les |
En parler jurassien, envers : terrains situés à l'ubac, c'est-à-dire au nord. |
Les Breuleux |
Envers, Les |
Terrains situés à l'ubac, au nord, en français régional. |
Courchavon |
Envers, Les |
Dans le Jura, on utilise le terme envers pour désigner l'ubac, soit une pente exposée au nord. |
Saint-Ursanne |
Envers, Les |
En français régional, l'envers est synonyme d'ubac, pente exposée au nord. |
Mervelier |
Envers, Pâturage de l' |
Sens évident. Dans le Jura, envers est synonyme d'ubac. |
Courroux |
Envers, Pâturage de l' |
Envers : en parler jurassien, ubac, pente exposée au nord. |
Soulce |
Epasses, Les |
Dérivé possible du vieux français espesche, f . : terre ou pré dépouillé où l'on mène paître les troupeaux. |
Grandfontaine |
Epauvillers |
Jusqu'au XVIe siècle, le village d'Epauvillers s'appelle simplement "Villers". Du bas latin villare, n. : domaine agricole. "Peu" est un dérivé probable du latin puteus, i, m. : trou, puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. |
Epauvillers |
Epenatte, Sur l' |
Dérivé probable du substantif épine. On appelait autrefois "épine" un buisson d'épineux, notamment la prunelle ou épine noire. |
Fahy |
Epine, L' |
On appelait autrefois "épine" un buisson d'épineux, notamment la prunelle ou épine noire. |
Coeuve |
Epiquerez |
Originellement, "Es Piquerez" : chez les Piquerez, patronyme régional. |
Epiquerez |
Epral, Creux de l' |
Le sens d'Epral ne se laisse pas deviner. |
Le Noirmont |
Erbépines, Les |
Dérivé probable du français aubépine. |
Montignez |
Erguël, Borne d' |
Sens évident sur cette crête rocheuse qui sépare l'Erguël de la Franche Montagne. |
Les Bois |
Ermont, Bas d' |
Ermont : dérivé de l'anthroponyme germanique Harimund et du roman corte : le domaine. On retrouve ce toponyme à Courgenay et à Porrentruy, "Cras d'Hermont" et en France voisine à Hérimoncourt. |
Chevenez |
Errauts, Les |
Variante possible d'aireille, f. : dans le Haut-Jura, terre labourée (du latin arare, labourer). |
Saint-Brais |
Errauts, Sous les |
Variante possible d'aireille, f. : dans le Haut-Jura, terre labourée (du latin arare, labourer). |
Saint-Brais |
Erreuilles, Es |
Variante possible d'aireille, f. : dans le Haut-Jura, terre labourée (du latin arare, labourer). La référence aux airelles, fruits sauvages autrefois communs, n'est pas à exclure. |
Lajoux |
Essapeux, Les |
Du patois essapaie : défricher. |
Coeuve |
Essert Angellin |
Essert, m. : essart, endroit essarté, défriché. Angellin est probablement le nom d'un tenancier de cet essart. |
Charmoille |
Essert Beurquet |
Essart, m. : endroit défricher, action de défricher d'essarter. Beurquet est ici sans doute un nom de famille, voire un prénom médiéval (diminutif de Bourquin). |
Courroux |
Essert Derrière. |
Essert, m. : essart, endroit essarté, défriché. |
Fregiécourt |
Essert Dessus, L' |
Essert : essart, terre défrichée. |
Courtételle |
Essert Jacques |
Essert, m. : essart, endroit défriché, action de défricher d'essarter. |
Bassecourt |
Essert Plata |
Essert : essart, terre défrichée, essartée. Plata renvoie probablement au caractère plat du secteur plutôt qu'à un patronyme. |
Courtételle |
Essert Prenat |
Essert : essart, endroit essarté, défriché. Prenat est un ancien patronyme régional. |
Pleigne |
Essert Valtet |
Essert, m. : essart, endroit essarté, défriché ; Valtet est probablement le nom d'un ancien tenancier de cet essart. |
Fregiécourt |
Essert Varé, Forêt de l' |
Sens évident. Essert, m. : essart, endroit essarté, défriché. Varé est un patronyme ajoulot. |
Courgenay |
Essert, Bois de l' |
Essert, m. : essart, lieu défriché, essarté. |
Bonfol |
Essert, L' |
Essert : essart, terre essartée, défrichée. |
Pleigne |
Essert, L' |
Essart : essart, terre défrichée, essartée. |
Courtételle |
Essertalin |
Essert : en français, essart, endroit défriché, essarté. Talin renvoie ici probablement à un ancien pytronyme ou à un sobriquet. |
Vermes |
Esserteux, Les |
Dérivé d'essert, m. : essart, endroit défriché, essarté. |
Courrendlin |
Essertfallon |
Contraction du substantif essart : défrichement, et d'un anthroponyme masculin mentionné au XIVe siècle, Phalonus, Falonus. |
Epiquerez |
Essertiau |
Diminutif du français régional essert, m. : essart, endroit essarté, défriché. |
Alle |
Essertlats, Les |
Diminutif du français régional essert, m. : essart, endroit défriché, essarté. |
Courrendlin |
Esserts Jeannerin |
Essert : essart, endroit essarté, défriché. Jeannerin renvoie à un ancien patroynme ou à un sobriquet. |
Montsevelier |
Esserts-Belat |
Essert, m. : en français essart, endroit défriché, action de défricher, d'essarter. Belat est probablement un patronyme ou un sobriquet. |
Muriaux |
Esserts-Belat, Aux |
Essert : essart, m., endroit défriché, essarté. Belat renvoie probablement à un ancien patronyme. |
Saignelégier |
Esserts, Aux |
Esserts : en français, essarts, terres défrichées, essartées. |
Rebeuvelier |
Esserts, Fin des |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'un village. Essert : en français, essart, terre essartée. défrichée. |
Les Enfers |
Esserts, Le |
En français, essart, m : endroit essarté, défriché. |
Miécourt |
Esserts, Les |
En français, essart, m. : endroit défricher, action de défricher d'essarter. |
Boécourt |
Esserts, Les |
Essert : essart, terre défrichée, essartée. |
Soulce |
Esserts, Les |
Essert : terre essartée, défrichée. |
Corban |
Esserts, Les |
Essart, m. : endroit défricher, action de défricher d'essarter. |
Courroux |
Esserts, Les |
Essart, m. : endroit défricher, action de défricher d'essarter. |
Goumois |
Esserts, Les |
Essart, m. : endroit défricher, action de défricher d'essarter. |
Le Noirmont |
Esserts, Les |
En français, essart, m. : endroit essarté, défriché. |
Courgenay |
Esserts, Les |
En français : essart, endroit essarté, défriché. |
Courfaivre |
Esserts, Les |
Essert : essart, terre défrichée, essartée. |
Soulce |
Esserts, Sur les |
Essert, m. : essart, endroit défriché, action de défricher, d'essarter. |
Fahy |
Esserts, Sur les |
Essert : essart, terre défrichée, essartée. |
Soulce |
Etang du Milieu et Neuf Etang |
Sens évident. Celui appelé "du Milieu" l'était avant le début du XXe siècle par rapport à un grand étang situé à l'ouest, asséché depuis lors, et au Neuf Etang situé à l'est. |
Bonfol |
Etang, L' |
Sens évident. |
Porrentruy |
Etang, L' |
Sens évident. |
Porrentruy |
Etaye, L' |
Du vieux français estal, estel, estail, m. : pieu, poteau. |
Bonfol |
Etelles, Combe des |
Du patois étèlle, f. ; copeau, probablement par allusion à des coupes de bois. |
Saint-Ursanne |
Etoile, La Belle |
Sens poétique évident d'un toponyme typique des XVIIIe-XIXe siècles. |
Undervelier |
Etroits, Combe des |
Sens évident (défilé)au vu de la configuration des lieux, très resserrés. |
Montfaucon |
Eve, Sur l' |
Dérivé du patois âve, m. : eau. |
Soulce |
Eyesse, L' |
Du patois aidiaice, f. : pie. |
Movelier |
Fâ, A |
En patois : "Au faux", faux étant ici masculin. Probable allusion à la présence d'un fou, fô, fol, m. : hêtre. Du latin fagus, i. m : hêtre. |
Bure |
Fâde, La |
Du vieux français faude, f. : bergerie. |
Courtételle |
Fahy |
Dérivé du latin fagus, i, m : hêtre. Le suffixe latin -etum signifie : lieu planté de..., en l'occurrence de hêtres, de "foyards". |
Fahy |
Fahy, Côte du |
Fahy : du latin fagus, i, m : hêtre, bois de hêtre, de foyard. |
Soubey |
Fahy, Devant le |
Fahy : du latin fagus, i, m. hêtre. Dans le Jura, forêt de hêtres. |
Courtedoux |
Fahy, Devant le |
Fahy : autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres (du latin fagus, hêtre, "foyard" en français régional) |
Porrentruy |
Fahy, Grand |
Fahy : autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres (du latin fagus, hêtre, "foyard" en français régional). La toponymie locale distingue un Grand et un Petit Fahy. |
Porrentruy |
Fahy, Le |
Autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres, de "foyards" (du latin fagus, m. : hêtre). |
Réclère |
Fahy, Le |
Autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres. |
Bonfol |
Fahy, Le |
Forêt de hêtre (en français régional, foyard, du latin fagus, i, m. : hêtre) |
Bonfol |
Fahy, Le Petit |
Fahy : autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres (du latin fagus, hêtre, "foyard" en français régional). La toponymie locale distingue un Grand et un Petit Fahy. |
Porrentruy |
Fahy, Rière le |
Fahy : du latin fagus, i, m. : hêtre. En vieux françaix régional, forêt de hêtres de foyards. |
Miécourt |
Fahy, Sous le |
Fahy : autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres (du latin fagus, hêtre, "foyard" en français régional). |
Porrentruy |
Faignets, Les |
Dérivé probable du substantif faîne, f : fruit du hêtre, qui, pressé, servait autrefois à produire de l'huile |
Le Noirmont |
Faignets, Les |
Dérivés du français faîne, f : fruit du hêtre, dont on tirait autrefois de l'huile. |
Epauvillers |
Failat, Le |
Dérivé possible du patois fâle, adj. : jaune clair. Fallat, m. : boeuf jaune clair. |
Damvant |
Faivelies, Les |
Du patois faive, faivatte, faiviôle, f. : fève, haricot. Champ ensemencé de fèves. |
Corban |
Faivry |
Diminutif possible de faivre, m. : le forgeron, l'ouvrier qui travaille le fer. |
Grandfontaine |
Falat, Le |
En patois, fâle, adj. : fauve, qui tire sur le roux ; fallat, m : boeuf de poil jaune-clair. |
Bure |
Falat, Le |
D'après le patoisant Biétrix, falat, e adj. : de couleur fauve ; subst. masc. boeuf de couleur fauve (BIETRIX, 113). |
Seleute |
Fallat, Côte du |
En patois, fallat, m : boeuf de couleur jaune-clair. |
Ocourt |
Faratte, Dos |
En patois, dos : sous ; faratte : diminutif probable d'un terme ancien proche de ferrier, atelier de traitement du minerai de fer, autrefois très nombreux à Courroux. |
Courroux |
Fâtre Dessous, Le |
Sens inconnu. |
Cornol |
Fâtre Dessus, Le |
Sens inconnu. |
Cornol |
Faubourg, Le |
Sens évident, même dans un village, du fait de la présence ici de l'ancien château de Châtelvouhay. "Faubourg" s'entendait probablement par rapport à ce complexe castral et aux maisons situées immédiatement sous ses murs. |
Courchavon |
Faux d'Enson, La |
Dans l'espace jurassien, une "faux" équivaut à environ un tiers d'hectare. En patois, enson : sur. |
Roche d'Or |
Favoirgeatte, La |
Diminutif patois du vieux français faverge, f. : forge, bas fourneau. Les bas-foruneaux sont courants dans cette région jusqu'à la fin du Moyen Age : Cf. Montfavergier, tout proche. |
Saint-Brais |
Favoirgeattes |
Du patois favoirdgie, m. : forgeron. Ici, référence probable à d'anciens bas fourneaux sidérurgiques. |
Pleigne |
Fédeloi, Sur |
Toponyme d'origine inconnue, peut-être d'origine germanique. |
Vermes |
Feignes, Les |
Dérivé probable du français faîne, f : fruit du hêtre, dont on tirait autrefois de l'huile. |
Asuel |
Fenatte |
Diminutif du patois fïn, f. : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés), par opposition aux pâturages communaux et aux forêts. |
Alle |
Fenatte, La |
Diminutif du patois fïn, f : finage, ensemble des terres cultivées. |
Châtillon |
Fenatte, La |
Diminutif du patois fïn, f : finage, ensemble des terres cultivées. |
Lajoux |
Fenatte, La |
Diminutif du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. |
Delémont |
Fenatte, Sous la |
Dérivé du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées. |
Epauvillers |
Fer à Cheval |
Allusion à la forme du tracé de la route Porrentruy-Delémont à cet endroit de la montagne. |
Develier |
Fer à Cheval |
Allusion possible à la courbure du chemin. |
Damvant |
Férouse, La |
Dérivé de fer, ferreux. Allusion possible à un ancien bas fourneau ou à un ancien gisement de minerai de fer. |
Grandfontaine |
Feuilleresse |
Dérivé de "feuille", peut-être par référence au caractère verdoyant des frondaisons de cette forêt. |
Delémont |
Fiatte, La |
Du patois fiatte, fuatte, f. : épicéa. |
Fahy |
Fief, Le |
Ici, fief a le sens de tenure, terre amodiée en contrepartie de redevances seigneuriales. |
Le Bémont |
Fief, Le |
Ici, fief a le sens de tenure, terre amodiée en contrepartie de redevances seigneuriales. |
Les Pommerats |
Fief, Petit |
Du bas-latin feodum, n : fief, tenure amodiée à cens. Ici, censive, domaine amodiée en échange de redevances diverses par le seigneur du "fief". |
Lajoux |
Fin de la Madeleine |
En patois, fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté. Madeleine est la patronne de la paroisse des Genevez et la première église fut construite dans cette combe humide. Elle fut détruite en 1620. |
Les Genevez |
Fin de Val |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. |
Vicques |
Fin Dinie |
En patois fïn : finage, ensemble des terres exploitées d'un village. Le sens de "dinie" est inconnu. |
Seleute |
Fin sous le Village |
Sens évident. Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. |
Vermes |
Fin sur le Village |
Fin : du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. |
Vermes |
Fin, Bas de la |
Sens évident. Fin : du patois fïn, f. : ensemble des terres exploitées d'une communauté. |
Le Bémont |
Fin, Enson la |
Enson : en patois, sur. Fïn, f. : en patois, finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. |
Saint-Brais |
Fin, Grand' |
En patois fïn, f. : le finage, ensemble des terres cultivées. |
Courtedoux |
Fin, Grand' |
Du patois fïn, f. : le finage, ensemble des terres cultivées. |
Porrentruy |
Fin, Grosse |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'un village. |
Montfavergier |
Fin, Grosse |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté. |
Epauvillers |
Fin, Grosse |
Du patois fïn, f : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté |
Courrendlin |
Fin, Haut la |
Du patois fïn, f. : le finage, les terres exploitées. |
Le Noirmont |
Fin, La |
Du patois fïn, f : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés), par opposition aux pâturages communaux et aux forêts. |
Develier |
Fin, La |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés), par opposition aux pâturages communaux et aux forêts. |
Vellerat |
Fin, La |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées. |
Saulcy |
Fin, La Grosse |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble de terres cultivées. |
Soyhières |
Fin, La Haute |
Du patois fïn, f. : le finage, ensemble des terre cultivées. |
Porrentruy |
Fin, La Petite |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté. |
Saignelégier |
Fin, Le Milieu de la |
Du patois fïn ; f, : finage, terrains cultivés. |
Goumois |
Fin, Neuve |
Du patois fïn, m : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal. |
Courtételle |
Fin, Petite |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté. |
Les Enfers |
Fin, Petite |
Du patois fïn, f : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté |
Courrendlin |
Finage des Vacheries |
Sens évident. Le finage est l'ensemble des terres exploitées d'une communauté. Une vacherie était autrefois un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Les Breuleux |
Finage du Coinay |
Le finage est l'ensemble des terres exploitées d'une communauté rurale. Coinay renvoie au patois coénat, m. : petit coin. |
Les Breuleux |
Finage, Grand |
Autrefois, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés). |
Soubey |
Finage, Petit |
Autrefois, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés). |
Soubey |
Finet, Le |
Diminutif du patois fïn, f : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté. |
Saulcy |
Fiolets, Les |
Sens inconnu. |
Saint-Brais |
Fischerboden |
En allemand, "Terrain des pêcheurs", probablement par allusion à la Lucelle située en contrebas. |
Pleigne |
Flos, Le |
Référence tout juste possible au français "flot", par allusion à la présence de plusieurs ruisseaux en cet endroit. |
Vermes |
Foigeret |
Du patois fouedgiere, f. : fougère. |
Chevenez |
Foigeret, Devant |
Du patois fouedgiere, f. : fougère. |
Chevenez |
Foigière, La |
Du patois foidgiere, f. : fougère. |
Montignez |
Foinelats, Les |
Dérivé patoisé de foin : les petits foins, allusion probable au faible rendement en fourrage de ce talus. |
Réclère |
Fol, Blanc |
Du vieux français fou, fol, m. ; hêtre. |
Goumois |
Fol, Champ du |
Le fol (prononcer fô) est ici un hêtre, en vieux français fau. |
Chevenez |
Folpotat, Droit de |
En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud. Folpotat : la première partie de ce toponyme renvoie à l'ancien français fol, m. : hêtre. La référence au patois potat, m. : pot est ici douteuse. |
Soulce |
Folpotat, Envers de |
En français régional, envers à le sens d'adret, pente exposée au midi. Folpotat : la première partie de ce toponyme renvoie à l'ancien français fol, m. : hêtre. La référence au patois potat, m. : pot est ici douteuse. |
Soulce |
Folpotat, Métairie de |
Folpotat : la première partie de ce toponyme renvoie à l'ancien français fol, m. : hêtre. La référence au patois potat, m. : pot est ici douteuse. |
Soulce |
Folpotat, Métairie de |
Folpotat : la première partie de ce toponyme renvoie à l'ancien français fol, m. : hêtre. La référence au patois potat, m. : pot est ici douteuse. |
|
Fondeval, Le |
Sens évident : " le fond du val". |
Saint-Brais |
Fondras, Le |
Dérivé du patois fondrayie, f. : mare. |
Les Genevez |
Fondras, Les |
Dérivé du patois fondrayie, f. : mare. |
Seleute |
Fonge, La |
Dérivé possible de l'adjectif ancien français fongieux, spongieux. |
Soubey |
Fonge, La |
Dérivé possible de l'adjectif ancien français fongieux, spongieux. |
Muriaux |
Fonges, Craux des |
Craux est ici vraisemblablement une variante du patois crât, m. : crêt, talus. Fonge : dérivé possible de l'adjectif ancien français fongieux, spongieux. |
Saignelégier |
Fonges, Le |
Dérivé possible de l'adjectif ancien français fongieux qui signifiait spongieux. |
Les Breuleux |
Fonges, Les |
Dérivé possible de l'adjectif ancien français fongieux, spongieux. |
Les Bois |
Fonnes, Cras des |
Du patois crât, m. : crêt, talus. Fonnes renvoie soit au patois fanne, m. : femme, ou alors au français faîne, fruit du hêtre. |
Boécourt |
Fontaine |
Sens évident. Fontaine a parfois le sens de source. |
Charmoille |
Fontaine |
Sens évident. |
Bure |
Fontaine |
Sens évident, qui peut également s'appliquer à une source. |
Cornol |
Fontaine, Blanches |
Sens évident. Allusion à la présence de barrages, de canaux, de bassins, etc. construits dans le contexte de l'industrie sidérurgique implantée à Undervelier dès 1598. |
Undervelier |
Fontaine, La |
Sens évident. |
Lajoux |
Fontaine, Sainte |
Sens évident. Fontaine a parfois le sens de source (latin fons). |
Courtételle |
Fontenais |
Dérivé du bas latin fontana : fontaine, source. |
Fontenais |
Fontenattes, Les |
En patois : "Les petites fontaines, les petites sources". |
Montignez |
Fontenettes, Les |
Diminutif de fontaine, qui signifiait autrefois souvent "source". |
Rocourt |
Foradrai |
En ancien français, for signifie en dehors. Est-il possible qu'"adrai" dérive du patois â droit, "à l'endroit" en français régional, c'est-à-dire à l'adret, pente exposée au midi ? |
Glovelier |
Forêt des Pic |
Pic est un patronyme de Courfaivre. |
Courfaivre |
Forges. Les |
Sens évident. A Undervelier, le prince-évêque Jacques-Christophe Blarer de Wartensee fit construire des "forges" en 1598. |
Undervelier |
Forme |
Peut-être de l'ancien français forme, m : piège de chasse contenant un oiseau empaillé. |
Pleigne |
Fornés, Les |
Diminutif probable du patois foénat, m :, four, fourneau, par allusion à un ancien bas fourneau et à un four verrier. |
Mervelier |
Fornet-Dessus |
Du latin furnus, i, m. : four. Le four en question est probablement un bas fourneau médiéval. On y fondait du minerai de fer. |
Lajoux |
Fortaine, La |
Dérivé probable de fort, dans le sens d'endroit fortifié. |
Courroux |
Fosse, Sur |
En patois, fosse, f. : la tombe. Allusion possible à un ancien cimetière ou à des trous du genre emposieux. |
Chevenez |
Fosses, Ban des |
Ban a ici le sens de finage. En patois fôsse, f. : tombe, fosse. |
Fontenais |
Fosses, Forêt des |
Du patois fosse, f. : tombe. Ce terme peut également renvoyer à des trous creusés pour déterrer de la marne, de l'argile, etc. |
Courtételle |
Fosses, Les |
Du patois, fôsse, f. : tombe. Le mot peut aussi s'appliquer à de simples fosses creusées pour des raisons diverses, par exemple la recherche de minerai de fer, de tuf, de pierres, etc. |
Ocourt |
Fosses, Les |
Le patois donne au sens de fôsse, f. celui de tombe. Possible allusion à un ancien cimetière ou à des pièges creusés pour capturer les animaux sauvages. |
Montignez |
Fosses, Les |
Du patois, fôsse, f. : tombe. Allusion possible à un ancien cimetière. Le mot peut aussi s'appliquer à de simples fosses creusées pour des raisons diverses, par exemple la recherche de minerai de fer, de tuf, de pierres, etc. |
Grandfontaine |
Fosses, Les |
Du patois, fôsse, f. : tombe. Le mot peut aussi s'appliquer à de simples fosses creusées pour des raisons diverses, par exemple la recherche de minerai de fer, de tuf, de pierres, etc. |
Bressaucourt |
Fosses, Les |
Du patois, fôsse, f. : tombe. Le mot peut aussi s'appliquer à de simples fosses creusées pour des raisons diverses, par exemple la recherche de minerai de fer, de tuf, de pierres, etc. |
Ocourt |
Fotelas, Les |
Diminutif du vieux français fou, fô, m. : hêtre, foyard. Petits bois de hêtre. |
Courtemaîche |
Fouchard, Champs |
Fouchard est ici sans doute un nom de famille. |
Bure |
Foudres, Les |
La référence aux ravages de la foudre est possible, sans être évidente. |
Epiquerez |
Foulat, Combe |
Foulat renvoie probablement à un patronyme ancien ou à un sobriquet. |
Seleute (Enclave) |
Fourneaux, Cras des |
En patois, crât, m. : crêt, talus. Les fourneaux sont ici les bas fourneaux dont on tirait du fer jusqu'à la fin du Moyen Age. |
Develier |
Franc, Mont |
Ici, l'étymologie du terme Franc n'est pas claire |
Bressaucourt |
Franquemont, Ruines de |
Franque- renvoie sans doute à l'adjectif franc, que : libre. Ce toponyme médiéval s'explique par la présence d'un château fortifié construit au début du XIVe siècle. Cette forteresse sut détruite en 1677. |
Goumois |
Frécheux, Les |
Dérivé possible de l'adjectif frais, fraîche. |
Le Noirmont |
Fregiécourt |
Composition d'un anthroponyme germanique du type "frîja" (libre) et du substantif roman corte : domaine agricole. |
Fregiécourt |
Frêne, Côte du |
Sens évident. |
Ocourt |
Frêne, Côte du |
Sens évident. |
Asuel |
Frênes, Crâtat des |
Sens évident. Crâtat : dérivé patois de crât, m. : crêt, talus. |
Muriaux |
Frénois |
Dérivé de frêne, arbre courant dans les forêts jurassiennes. |
Undervelier |
Frénois, Côte de |
Sens évident. Frénois : dérivé de frêne, arbre commun dans les forêts jurassiennes. |
Bassecourt |
Fréteux |
En patois, fréte, m. : faîte. Du germanique first : faîte. L'endroit ne se trouve pourtant pas au sommet d'une colline. |
Fontenais |
Fréteux, Le |
Du patois fréte, m. : faîte. Mais cette étymologie ne correspond guère à la position de ce lieu-dit |
Courchavon |
Froideval |
Sens évident |
Boécourt |
Froideval |
Sens évident. |
Montavon |
Froidevaux |
Sens évident : froides vallées. |
Soubey |
Froidevaux |
Sens évident : vallée froide. |
Montfaucon |
Fromont |
Fromund est probablement un ancien prénom d'origine germanique, que l'on retrouve à Bonfol, en Ajoie. |
Les Bois |
Fromont, Côte de |
Sens évident. Frodimund est un ancien prénom germanique que l'on retrouve à Bonfol, en Ajoie. |
Les Bois |
Froquenats, Les |
Diminutif patois dont le sens ne se laisse pas deviner. |
Movelier |
Fuattes, Les |
En patois fuatte, f. : épicéa. |
Mervelier |
Futchies, Aux |
La référence au patois fortchie, f. : fourchée est ici problématique. |
Courtételle |
Gâbes, Les |
De l'allemand Gabe, don, ration. Terme jurassien signifiant affouage, c'est-à-dire droit de prendre du bois de chauffage dans la forêt communale. |
Coeuve |
Gâbes, Les |
De l'allemand Gabe, f. : don, ration. Terme jurassien renvoyant à l'affouage, c'est-à-dire au droit, pour les gens du lieu, de prendre du bois de chauffage dans la forêt communale. |
Beurnevésin |
Gabiare, La |
Nom de rivière du Val Terbi, dont l'étymologie reste obscure. |
|
Gainaiche, La |
Dérivé probable du verbe "gagner", compris ici dans le sens de terres gagnées sur la forêt, défrichées. |
Saint-Brais |
Garde Fou |
Sens évident au bord d'une route tracée dans une pente escarpée. |
Saint-Ursanne |
Gaubes, Les |
Dans le Jura, les gaubes ( de l'allemand Gabe, f : don) étaient des donations de bois attribuées aux bourgeois d'une communauté. |
Asuel |
Gaubes, Les Vieilles |
Dans le Jura, les gaubes ( de l'allemand Gabe, f : don) étaient des donations de bois attribuées aux bourgeois d'une communauté. |
Charmoille |
Geai, Bois du |
Sens apparemment évident, mais plusieurs autres toponymes en "gez" interdisent de s'en référer sans autre à l'oiseau de ce nom. Le toponyme Gez, que l'on retrouve au Bémont, au Peuchapatte et à Fontenais, est inconnu. |
Montfaucon |
Géline, Creux de la |
Du vieux français géline, f. : poule. Référence possible à la poule du tétras ou d'un autre volatile sauvage. |
Soulce |
Genavrats, Les |
Dérivé du patois dgenâvre, m. : genièvre, plante autrefois commune dans les pâturages. |
Damvant |
Genavrats, Les |
Dérivé du patois dgenâvrie, m. : genévrier. |
Alle |
Genavrires, Les |
En patois, dgenavrie, m. : genévrier. |
Lugnez |
Genevez, Les |
La question de savoir si ce toponyme renvoie à celui de Genève (ou du Genevois) ou au mot genièvre/genévrier reste posée, aucune des deux options ne satisfaisant les linguistes et les historiens. |
Les Genevez |
Genevret |
Du patois dgenâvrie, m : genévrier. |
Soubey |
Genevret, Sur |
Du patois dgenâvrie : m. : genévrier. |
Vicques |
Genevroye, La |
Dérivé de genévrier ; endroit où ces plantes étaient communes. |
Chevenez |
Genez, Pré |
Sens inconnu, mais peut-être en rapport avec le toponyme "Courgenay". |
Alle |
Genièvres, Les |
Sens évident. |
Roche d'Or |
Genièvres, Les Champs des |
Sens évident. |
Courchavon |
Genoux, Prés |
Genoux est peut-être un patronyme ancien ou le sobriquet du tenancier de ces prés. |
Montmelon (Enclave) |
Gentilpran |
Le préfixe "gentil" signifie peut-être agréable. Pran est un érivé du latin pratum, i, n : pré. |
Delémont |
Gentilpran, Droit de |
Le préfixe "gentil" signifie peut-être agréable. "Pran" est un érivé du latin pratum, i, n : pré. Le "droit" est le nom régional de l'adret, pente exposée au midi. |
Delémont |
Gerstel |
Diminutif probable de l'allemand Gerste, f. : orge. |
Pleigne |
Geugie, La |
Sens inconnu. |
Courfaivre |
Gez, Cerneux des |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Le toponyme Gez, que l'on retrouve au Peuchapatte et à Fontenais, est inconnu. |
Le Peuchapatte |
Gez, Les |
Sens inconnu. On retrouve ce toponyme Au Noirmont et au Peuchapatte. |
Fontenais |
Gez, Sur le |
Sens inconu. On retrouve ce toponyme au Peuchapatte et à Fontenais. |
Le Noirmont |
Gez, Sur le |
Le toponyme Gez, que l'on retrouve au Bémont, au Peuchapatte et à Fontenais, est inconnu. |
Le Bémont |
Gilet, Pré |
Gilet renvoie peut-être à un anthroponyme ancien. |
Fontenais |
Gipou, Gros |
Sens inconnu, à rapprocher du lieu-dit voisin : Roche Gipois |
Le Noirmont |
Giros, Les Champs |
Giros renvoie certainement à un anthroponyme |
Courtedoux |
Gitzi |
Du dialecte alémanique Gitz, m. : chèvre, mais également sommet d'un arbre. |
Rebeuvelier |
Glacenal |
Microtoponyme dérivé de "glace", sans doute pour désigner un endroit humide longtemps couvert de glace à la mauvaise saison. |
Glovelier |
Gléresse, Bois de |
Bois ayant probablement appartenu à la famille de Gléresse, au service du prince-évêque de Bâle au XVIIIe siècle. |
Courchavon |
Glovelier |
Toponyme composé d'un nom germanique tel que Liubold/Liuthold et du suffixe roman villare : domaine agricole. |
Glovelier |
Gobé, Combe |
"Gobé" renvoie peut-être à un diminutif du patois gâbe, f. : "gaube", soit allocation en bois ou en argent attribuée autrefois aux "bourgeois" d'une communauté. |
Saint-Ursanne |
Gobes, Les |
De l'allemand Gabe, f. :, don, ration. Terme jurassien renvoyant au droit, pour le "bourgeois" d'une localité, d'obtenir du bois de chauffage dans la forêt communale. |
Rocourt |
Golat, Le |
Du latin gula, f. : gueule. Par analogie, défilé étroit. |
Undervelier |
Golate, La |
Dérivé du patois goulatte, f. : goulotte, petit ruisseau de drainage. |
Delémont |
Golatte, La |
Ruisseau. Du patois goulatte, f. : goulotte, petit ruisseau de drainage. |
Develier |
Gotte, La |
Du patois gotte, f. : goutte, sans doute par allusion au caractère humide des lieux. |
Movelier |
Goule, Combe de |
Du latin gula, e, f. : gueule. Par analogie, défilé étroit. |
Chevenez |
Goule, Côte de |
Du latin gula, e, f. : gueule. Par analogie, défilé étroit. |
Courgenay |
Goule, La |
Du latin gula, e, f. : gueule. Par analogie, défilé étroit. |
Le Noirmont |
Goumois |
Dérivé probable du nom germanique Gomoin, Comowin. |
Goumois |
Gour aux Oies, Le |
En ancien français go, gour : bas-fond du lit d'une rivière, d'une mare. En patois, go, goé, flaque d'eau. |
Courroux |
Goutte Boinay, La |
La Goutte renvoie à l'existence d'un petit ruisseau, d'un terrain marécageux. Boinay est un nom de famille bien connu à Vendlincourt. |
Vendlincourt |
Goutte, La Peutte |
Du patois peut, te, adj : vilain. Ici, le vilain ruisseau, le vilain terrain marécageux. |
Vendlincourt |
Gouttes, Les |
Allusion probable au caractère humide de ces lieux. |
Develier |
Grabe, La |
De l'allemand Grab, n. : tombe. A rapprocher du patois fôsse, f. : tombe. La question de savoir si ces toponymes renvoient à la présence de tombes ou de simples tranchées reste posée. |
Bourrignon |
Graindgeattes, Les |
En patois, "Les Grangettes". |
Bourrignon |
Grains, Champs |
Sens évident ; allusion probable à la fertilité de l'endroit. |
Courgenay |
Graitery |
D'après PIERREHUMBERT, "sans doute ... terrains maigres, stériles". Cette hypothèse semble bien fragile, même si ce microtoponyme est courant dans les montagnes de l'arc jurassien. |
Soulce |
Graitery |
D'après PIERREHUMBERT, "sans doute ... terrains maigres, stériles". Cette hypothèse semble bien fragile, même si ce microtoponyme est courant dans les montagnes de l'arc jurassien. |
Saint-Brais |
Graiverats, Les |
Allusion à la présence de bancs de graviers, en patois graivie, m. |
Courtemaîche |
Graiveratte, La |
Diminutif du patois graivie, m. : gravier. |
Courfaivre |
Grand Rossat |
L'allusion à la couleur rousse renvoie peut-être à la présence de nombreux feuillus dont les frondaisons prennent cette couleur en automne. |
Glovelier |
Grande Combe, La |
Sens évident. |
Boncourt |
Grandfontaine |
Toponyme roman récent du XIe siècle. dont le sens est évident. |
Grandfontaine |
Grandgour |
Du patois go, goué, m. : flaque d'eau, trou d'eau. On retrouve ce terme à Grandgourt (Montignez). |
Grandfontaine |
Grandgourt |
En patois go, goé, m. : flaque d'eau, trou d'eau dans une rivière. Le prieuré de Grandgourt, qui relève de la commune de Montignez, est mentionné depuis 1182 (Grantgour). Il relève de l'abbaye de Bellelay. |
Montignez |
Grands Bois |
Signification évidente. |
Boncourt |
Grands Bois, Pâturage des |
Sens évident. |
Courtemaîche |
Grangeatte, Sous la |
Diminutif du patois graindge, f. : grange. |
Rebeuvelier |
Grangettes, Les |
Sens évident. |
Asuel |
Grangiéron |
Autrefois "Grange Gilliéron". Gilliéron était un patronyme régional. |
Asuel |
Gravière, Côte de la |
Sens évident. |
Ocourt |
Gravière, Côte de la |
Sens évident. |
Seleute |
Graviers, Fin des |
Sens évident. Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées. |
Montmelon |
Grégeat, Combe |
Grégeat renvoie peut-être un anthroponyme inconnu. |
Porrentruy |
Grégoire, La |
Renvoi probable au prénom d'un ancien propriétaire de ce domaine. |
Saignelégier |
Greierlet, Le |
Microtoponyme germanique superficiellement francisé dont le sens est inconnu. Montsevelier est situé à la frontière des langues. |
Montsevelier |
Grenier, Le |
Sens évident. |
Montmelon |
Grètchatte, Tschu lai |
Du patois tchu : sur et grétche, f, : rampe raide. |
Ocourt |
Grètche. Lai |
Du patois grètche, f. : pente raide. |
Ocourt |
Grevez |
Diminutif probable du latin grava, e, f. : gravier. |
Lugnez |
Grille, La |
Variante régionale du français "craie" (voir ce mot). Ce terme s'applique souvent à des endroits dont le sous-sol est très calcaire. |
Corban |
Grillons, Les |
Sens évident. |
Undervelier |
Gripons, Les |
D'après BOSSARD et CHAVAN, dérivé du prélatin crepp, rocher. |
Saint-Ursanne |
Grisattes, Les |
Allusion probable à la couleur de la terre de l'endroit. |
Vendlincourt |
Gros Bois Derrière |
Sens évident. |
Montfaucon |
Gros Fief |
Du bas-latin feodum, n. : fief, tenure amodiée à cens. Ici, censive, domaine amodié en échange de redevances diverses par le seigneur du "fief". |
Lajoux |
Grossfeld |
En allemand, "Grand champ". Pleigne est à la frontière des langues. |
Pleigne |
Grosswald |
En allemand, "Grande forêt". |
Pleigne |
Gruère, Etang de la |
Gruère : du vieux français gruier, m. : garde- forestie ; gruerie : juridiction d'un garde-forestier. |
Saignelégier |
Gruère, Moulin de la |
Gruère : du vieux français gruier m. : garde- forestier ; gruerie : juridiction d'un garde-forestier.. : |
Saignelégier |
Guébin, Le |
Sens inconnu, probablement avec une terminaison patoise en -bïn, - bien, propriété. |
Courroux |
Guiguerez, En |
Peut-être dérivé du patois tçhitçheré, m : moustique. |
Courroux |
Gy, Le |
La référence au latin gypsum i, n. : plâtre est possible, mais une autre racine ancienne n'est pas à exclure. |
Asuel |
Gypsière, La |
Sens évident. La présence d'une carrière de gypse est attestée au XVIIIe siècle. |
Cornol |
Habschälle |
En dialecte bâlois, Schälle, f : cloche de vache, clochette. |
Ederswiler |
Hade, La |
Dérivé du germanique halda, versant en pente douce d'une colline. |
Montignez |
Hade, La |
Dérivé du germanique halda, versant en pente douce d'une colline. |
Damphreux |
Haegli et Mécolis |
Diminutif dialectal de l'allemand Haag, haie. Pleigne se trouve à la frontière des langues. L'origine du terme Mécolis est inconnue. |
Pleigne |
Hagenmatt |
En allemand, "le pré (entouré) de haies". |
Ederswiler |
Hallen |
En allemand, Halle, f. : atelier, hangar. |
Ederswiler |
Hasenburg |
Exonyme allemand d'Asuel. Allusion possible à une terre dépendant des sires d'Asuel, en Ajoie. |
Courroux |
Hasenschell |
En allemand, "Clochette des Lièvres". Movelier se trouve à la frontière des langues. |
Movelier |
Haut du Ban |
"Ban" a ici le sens, régional, de territoire communal. |
Bonfol |
Haut du Mont |
Sens évident. |
Bure |
Haut du Mont |
Sens évident. |
Montignez |
Herbe, La Verte |
Sens évident |
Goumois |
Herbues, Les |
Parcelles et prairies productrices d'herbes |
Beurnevésin |
Héres, Les |
Dérivé possible du vieux français herre, ierre, m. : route, chemin. |
Mervelier |
Hermont, Bas d' |
Hermont : Harimund, anthroponyme germanique qu'on retrouve dans le toponyme "Hérimoncourt", près de Montbéliard. |
Courgenay |
Hermont, Cras d' |
Du patois, crât, m. : talus, ravin. Hermont : Harimund, anthroponyme germanique qu'on retrouve dans le toponyme "Hérimoncourt", près de Montbéliard. |
Courgenay |
Hermont, Cras d' |
Du patois crât, m. : crêt, talus. Hermont renvoie à l'anthroponyme germanique Harimund que l'on retrouve é Chevenez, "Bas d'Ermont" et dans le toponyme Hérimoncourt, en France voisine. |
Porrentruy |
Heuttatte, La |
Diminutif patoisé de hutte : petite cabane, La référence à un atelier de verrerie ne peut être écartée, des verriers étant actifs à Lobchez au XVIIe siècle. |
Soubey |
Hinter Rohrberg |
En allemand, "Derrière la Montagne des Roseaux". Courroux est à la frontière des langues. |
Courroux |
Hinter Wältschimatt |
En allemand, "Derrière le Pré des Welches". On appelait welsch, dans le monde germanique Wältschi, en dialecte alémanique un allophone d'origine gauloise ou simplement romanophone. |
Ederswiler |
Hires, Les |
Rérivé possible du vieux français hiere, f. : héronnière. |
Coeuve |
Honne, Côte de l' |
Peut-être du patois hanne, m. : homme. |
Chevenez |
Horniberg |
En dialecte bâlois : Montagne de la cime, ou du cor. Frontière cantonale en forme de corne. |
Courroux |
Îles, Les Esserts d' |
Essert, m : essart, terre défrichée. Les îles se trouvaient autrefois probablement sur le plan d'eau constitué par le Doubs à cet endroit. |
Les Bois |
Jabon |
Terme inconnu. |
Beurnevésin |
Jacoterie, La |
Vocable récent qui fait certainement à un dérivé du prénom Jacques, sans doute l'exploitant de ce coin de terre. |
Bassecourt |
Jenquille, La |
La référence aux "jonquilles" est ici peu probable, surtout au singulier. |
Montsevelier |
Jetti |
En dialecte bâlois, "jätten" : enlever les mauvaises herbes. |
Soyhières |
Jolimont |
Toponyme typique des XIXe-XXe siècles |
Glovelier |
Joratte, La |
Du gaulois jou : sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, etc. Joratte est ici un diminutif patois de djoux (joux). |
Seleute |
Jouèré, Le |
Dérivé possible du terme joux : en français régional, forêt épaisse, parfois partiellement transformée en pâture. |
Le Noirmont |
Journaux, Les Huit |
Sens évident. Dans le Jura, le journal est une ancienne mesure de surface valant 32 ares. |
Miécourt |
Journaux, Les Quatre |
Le journal est une unité de mesure de surface valant 32 ares en Ajoie. |
Rocourt |
Journée, La Belle |
"Journée" renvoie ici à "journal", mesure de superficie foncière, plutôt qu'à la durée d'un jour. On retrouve ce même vocable aux Bois : La Large Journée. |
Rebeuvelier |
Joux Chaupe |
Joux : dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. Dérivé du gaulois jou, juris : sombre forêt, racine que l'on retrouve dans Jura, Jorat, Joran, etc. Chaupe est le nom d'une famille de Saint-Ursanne à la fin du Moyen Age. |
Saint-Ursanne |
Joux Derrière, Les |
Joux : terme d'origine celtique (jou, juris) désignant une forêt épaisse. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. |
Les Genevez |
Joux l'Amour, La |
Joux : du gaulois, jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. "L'Amour" est probablement un terme poétique que l'on retrouve à Alle : "Buisson Galant". |
Pleigne |
Joux, Champ de la |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. A la fin de l'Ancien Régime, ces forêts relevaient souvent de la compétence du prince-évêque de Bâle. |
Vellerat |
Joux, Clôsure des |
Joux : du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, joran, etc, Une clôsure est un domaine enclos, non soumis à la vaine pâture du bétail communal. |
Lajoux |
Joux, Haute |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. |
Courtételle |
Joux, La |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. |
Movelier |
Joux, La |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. A la fin de l'Ancien Régime, ces forêts relevaient souvent de la compétence du prince-évêque de Bâle. |
Montmelon |
Joux, La |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. A la fin de l'Ancien Régime, ces forêts relevaient souvent de la compétence du prince-évêque de Bâle. |
Mettembert |
Joux, La |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. |
Soyhières |
Joux, La |
En français régional, pâturage boisé, du gaulois jou, juris : sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jotat, Joran, etc. |
Soubey |
Joux, La |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. |
Montmelon |
Joux, La Haute |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. A la fin de l'Ancien Régime, ces forêts relevaient souvent de la compétence du prince-évêque de Bâle. |
Movelier |
Joux, Les |
Joux, f : terme régionale d'origine gauloise (jou, juris) signifiant "grande forêt". Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. |
Les Genevez |
Joux, Pré de |
Joux : dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. Joux : du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. |
Undervelier |
Joux, Prés de la |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude ; pâturage boisé. |
Movelier |
Juifs, Combe aux |
La tradition dit que les marchands de bestiaux juifs parquaient leurs bestiaux à la veille des foires dans les combes ainsi désignées. |
Porrentruy |
Juifs, Cras aux |
Sens évident. Il est possible que, comme à Porrentruy, les marchands de bestiaux juifs passaient autrefois la nuit en ces endroits lorsqu'ils se rendaient à des foires. |
Asuel |
Jura |
Du gaulois jou, juris, forêt montagneuse. Le mot est latinisé dès l'époque du César, au Ier siècle avant J.-C dans le sens d'"arc jurassien, montagnes du Jura". Le mot "joux", terme régional signifiant forêt de résineux, est issu de la même racine. Il en va de même pour la montagne du "Jorat", dans le canton de Vaud. |
|
Kohlberg |
En allemand "La Montagne du Charbon". Allusion probable à l'ancienne présence de charbonniers. Vermes est situé à la frontière des langues. |
Vermes |
Kohlberg, La |
En allemand "La Montagne du Charbon". Allusion probable à l'ancienne présence de charbonniers. Vermes est situé à la frontière des langues. |
Vermes |
Kohlholz |
Littéralement "Le Bois du Charbon". Allusion probable à la présence de charbonniers (voir également "Kohlberg" à Vermes). |
Delémont |
L'Enclos |
Sens évident. |
Bure |
La Chaux-des-Breuleux |
Chaux : de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. Breuleux : dérivé du patois breûlaie, brûler. Ici, terrains défrichés par le feu. |
La Chaux-des-Breuleux |
La Clef |
Du gaulois cleta, claie, porte à claire-voie. |
Coeuve |
La Clef |
Du gaulois cleta, la claie : barrière mobile. |
Réclère |
La May |
Du patois, mè, maie, pétrin. Allusion probable à la géomorphologie des lieux. |
Saint-Ursanne |
Lâche, La |
Dérivé probable du patois lâtche, f. : carex, laîche, plante poussant dans les lieux humides. |
Bure |
Laises, Les |
Sens inconnu. |
Le Noirmont |
Laisières, Les |
Dérivé possible du gaulois laive, f. : dalle nacrée, pierre plate.. |
Muriaux |
Laives, Dôs les |
Du patois dôs, sous et laive, f. : grosse pierre, dalle nacrée typique du sous-sol calcaire de la région. |
Lajoux |
Laives, Les |
Laive, f. : en patois, grandes pierres plates, naturelles ou taillées ; dalle nacrée. |
Bressaucourt |
Laives, Pâturage des |
En français régional, lave, laive, grandes pierres plates de calcaire, naturelles ou travaillées. |
Soubey |
Laives, Sous les |
En français régional, lave, laive, f. :, grande pierres plate de calcaire, naturelle ou travaillée ; dalle nacrée.. |
Bressaucourt |
Lajoux |
Dérivé d'un mot gaulois jou, juris, signifiant "sombre forêt, grande forêt". On retrouve cette racine dans Jura, Joran, Jorat, joux, etc. |
Lajoux |
Landei |
Sens inconnu, dérivé de Land, n. : terre, pays. |
Ederswiler |
Large Journée, La |
Francisation probable du patois lo laîrdge joénâ, "Le Grand Journal", toponyme donné à une parcelle de terre. Le journal est une mesure de superficie d'environ un tiers d'hectare. |
Les Bois |
Largin, Le |
Terme tiré du nom de la rivière qui marque la frontière franco-suisse, la Largue. Larga est une localité déjà connue à l'époque romaine. |
Bonfol |
Lâtchiere, Bô Le |
Du patois bô, m, : bois et laîtche, f. : laiche (carex), plante qui croît dans les zones marécageuses. |
Courtdoux |
Lâtchiere, Tchu |
Du patois tchu : sur, et laîtche, f. : laiche (carex), plante qui croît dans les zones marécageuses. |
Courtedoux |
Lavoirs, Les |
Référence aux installations de lavage du minerai de fer extrait jusqu'au XIXe siècle dans ce secteur de l'arc jurassien. |
Boécourt |
Le Bémont |
Du vieux français bel, belle, adj. : beau et du substantif mont. |
Le Bémont |
Le Péché |
Dérivé possible de l'ancien français régional pacheu, pachau, passage aménagé dans une clôture. Ce microtoponyme est à mettre en relation avec celui de "Sur Pacheux", à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186). |
Montfaucon |
Le Peuchapatte |
Peu : dérivé probable du latin puteus, m. : puits Chapatte est un patronyme franc-montagnard. |
|
Le Seu |
Dérivé possible du gaulois suteg : abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Trou de la Sot" à Delémont). La référence au vieux français seu, m. : sureau est également envisageable. (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7 - 405). |
Coeuve |
Le Theusseret |
Ce diminutif d'un étymon du genre teus, teusse, theusse, thusse, résiste à l'analyse. Le renvoi à tuf, en patois tou, ( féminin) est improbable. En patois, un carrière de tuf est une toulîere. |
Goumois |
Lémont, Le |
Dérivé de mons, tis, m. : montagne, colline, avec un préfixe latin inconnu. |
Bassecourt |
Les Fondrins |
Terme dérivé du patois fondrayie, f. : mare. |
Bonfol |
Les Goulattes |
Du latin gula, f. : gueule. Par analogie, défilé étroit. |
Boncourt |
Les Platures |
En ancien français régional, plature, f. : terrain plat. |
Les Pommerats |
Leuchu, Clos |
Du patois leuchu : là-dessus, là-haut |
Rossemaison |
Liavas, Prés |
Sans doute "près li aivâ", en patois : prés là en aval. |
Bassecourt |
Libécourt |
De l'anthroponyme germanique Leobald et du roman corte : domaine agricole. On retrouve presque le même toponyme à Liebvillers, village du Doubs, en France voisine. |
Chevenez |
Lieu Beugnat |
Diminutif possible du patois, bené, m. : petite fontaine. |
Courroux |
Lieu Galet |
La transcription largement francisée de ce microtoponyme cache le véritable nom patois de ce lieu-dit. |
Develier |
Lieu Peter |
Peter est un prénom ou un patronyme. Lieu renvoie sans doute à : parcelle de... |
Corban |
Lieu, Le |
Sens exact inconnu malgré l'évidence. |
Vermes |
Ligne, La |
Sens évident, mais il est impossible de savoir à quelle ligne ce toponyme renvoie. |
Miécourt |
Limaces, Les |
Sens évident. |
Courtételle |
Liotons, Champs |
Liotons renvoie probablement à un patronyme ou à un sobriquet. |
Bourrignon |
Lob |
Dérivé possible de l'allemand Laub, n. : feuillage, frondaison. |
Ederswiler |
Lobchez |
Contraction possible du diminutif bissel. petit bief, petit ruisseau. |
Soubey |
Lobchez, Pâturages de |
Sens évident. Contraction possible du diminutif bissel. petit bief, petit ruisseau. |
Soubey |
Lods, Prés du |
Sens inconnu. Allusion possible à des rapides du Doubs (lains). |
Soubey |
Lomenne, La |
Le sens de ce vocable lié aux cours d'eau, pourtant courant, n'est pas connu. On le retrouve à Soubey. |
Saint-Ursanne |
Lomont, Le |
Du latin longus mons : le long mont. |
Damvant |
Longeat, Dos |
En patois "Sous le Longeat" : allusion probable à des champs de forme allongée. |
Coeuve |
Longennes, Les |
En ancien français régional, parcelles allongées. |
Courgenay |
Longennes, Les |
En ancien français régional, parcelles allongées. |
Beurnevésin |
Longennes, Les |
Terme patois faisant allusion à la longueur de certaines parcelles. |
Fontenais |
Longennes, Les |
Allusion à la longueur des parcelles dans cette partie du finage. |
Cornol |
Longennes, Les |
En ancien français régional, parcelles allongées. |
Boécourt |
Longines, Les |
Parcelles allongées. |
Boncourt |
Longues Raies |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Réclère |
Longues Raies, Les |
Roie, f. : en vieux français : sillon. |
Montignez |
Lorette |
Chapelle de Notre-Dame de Lorette. Cette chapelle a été édifiée à Porrentruy en 1657. |
Porrentruy |
Lorette |
Chapelle consacrée à Notre-Dame de Lorette, édifiée au début en 1711. |
Saint-Ursanne |
Loup, Queue au |
Terme renvoyant à la forme de ce saillant enfoncé entre deux forêts. On retrouve le même lieu-dit à Boncourt. |
Grandfontaine |
Louvière, La |
Autrefois, endroit où séjournaient volontiers les loups. |
Chevenez |
Louvière, La |
Endroit, autrefois fréquenté par les loups. |
Undervelier |
Louvière, La |
Endroit où se réunissaient autrefois les loups. |
Mervelier |
Louvière, Sur la |
Sens évident. L'endroit abritait autrefois des loups. |
Develier |
Lovère, La |
Dérivé du français louvière, endroit où se réunissaient les loups. |
Bassecourt |
Löwenburg |
En allemand "Le château des lions", du nom des seigneurs qui l'édifièrent au XIIIe siècle. Ce castel fut acquis par l'abbaye de Lucelle en 1526 et devint alors un prieuré cistercien jusqu'à la Révolution. Actuellement, le Löwenburg, ancienne commune du XIXe siècle, est un hameau germanophone relevant de la commune de Pleigne. |
Pleigne |
Lucelle |
Nom d'une ancienne abbaye cistercienne du XIIe siècle. Etymologie incertaine, germanique ou romane, hydronymique ou toponymique. |
Charmoille |
Lucelle |
Nom d'une rivière qui prend sa source à Bourrignon et qui se jette dans la Birse à Laufon. L'étymologie de cet hydronyme, qui est également un toponyme, est incertaine. Le terme a son équivalent en allemand : Lützel. |
Bourrignon |
Lucelle, Lac de |
Le lac en question est artificiel. Lucelle : nom d'une ancienne abbaye cistercienne du XIIe siècle. Etymologie incertaine, germanique ou romane, hydronymique ou toponymique. |
Pleigne |
Lucelle, Mont |
Sens évident. Lucelle : étymologie incertaine, germanique ou romane, hydronymique ou toponymique. |
Charmoille |
Lucelle, Prés de |
Sens évident. Lucelle : étymologie incertaine, germanique ou romane, hydronymique ou toponymique. |
Charmoille |
Lugnez |
Composé probable d'un nom de personne latin, peut-être Lunius, et d'un suffixe toponymique celtique en -akos/-acum. |
Lugnez |
Mai, Côte de |
Renvoi possible au patois mè, maie, f : pétrin, par référence à la forme régulière et allongée de la combe |
Bourrignon |
Mai, Côte de la |
Du patois, mè, maie, pétrin. Allusion probable à la géomorphologie des lieux. |
Châtillon |
Maicheratte, La |
Dérivé du patois maîtchiere, f. : pré marécageux |
Corban |
Maichières, les |
Dérivé du patois maîtchiere, f. : pré marécageux |
Courrendlin |
Maichières, Les |
Dérivé du patois maîtchiere, f. : pré marécageux |
Rebeuvelier |
Maillebois, Prés |
Peut-être un dérivé du patois "prés emmey bôs" : prés au milieu des bois. |
Le Bémont |
Maillis, Champs |
Du vieux français maillie, f : champ ne rapportant qu'une maille, de peu de valeur. La maille est une pièce de monnaie de peu de valeur. Maillis est peut-être également dérivé de Marie, Mairie, Mayie, prénom féminin. |
Vendlincourt |
Maira, Es Vies di |
En patois : Aux chemin du Maira". |
Bure |
Maira, Le |
Diminutif probable de mare. On retouve ce toponyme à Vendlincourt, "Le Merras". Le Maira est un hameau relevant de la commune de Buix. |
Buix |
Maire, Pré au |
Sens évident |
Develier |
Maison Neuve, La |
Sens évident. |
La Chaux-des-Breuleux |
Maison Noire |
Sens évident. |
Porrentruy |
Maison Rouge |
Sens évident. Autrefois, on peignait certaines maisons en rouge en mélangeant de la chaux avec du sang de boeuf. |
Les Bois |
Maison, Blanche La |
Sens évident. |
Undervelier |
Maison, La Noire |
Sens évident. |
Les Pommerats |
Maison, Rogne |
Le sens de "rogne" reste inconnu. |
Develier |
Maisonnettes, Les |
Sens évident. |
Bassecourt |
Maiteneux, La |
D'après certaines hypothèses, amatenne pourrait signifier "lieu où l'on battait la loupe de métal sorti du bas-fourneau afin d'en éliminer les scories". Cette version renvoie à l'existence des activités sidérurgiques dans l'arc jurassien, notamment dans la Vallée de Delémont. |
Bassecourt |
Maitie |
Sens inconnu. |
Bonfol |
Malatière, La |
Autrefois, une maladière (dans le Jura "maletière") était un hospice réservé aux malades (en patois : "malettes") et notamment aux lépreux. Il est également possible que le loyer des parcelles de ce lieu-dit finançait l'entretien d'une maladière, probablement celle située "Aux Malettes", près des Rangiers. |
Fregiécourt |
Malcôte, La |
Sens évident. En patois, côte, f. a parfois le sens de forêt. |
Asuel |
Malcôte, La |
Sens évident : "la mauvaise côte". |
Montmelon (Enclave) |
Malcroissant |
Allusion probable à l'aridité relative du terroir de ce lieu-dit plutôt qu'à la forme de ses parcelles. |
Fahy |
Malé, Le |
Dérivé probable du latin tardif melum, i, n. : pommier sauvage. |
Bassecourt |
Malettes, Les |
En patois, malait, adj. : malade. A la fin du Moyen Age, un hospice de lépreux se trouvait aux Rangiers, sur la route romaine menant de Pierre-Pertuis à Mandeure. |
Asuel |
Malie, Forêt de |
Du vieux français maillie, f : champ de peu de valeur ; dérivé de maille, monnaie de peu de valeur. Ici, le qualificatif s'applique à la forêt et non pas à un champ. |
Courtemaîche |
Malmaison, La |
"La Mauvaise Maison". |
Saint-Brais |
Malnuit |
En français moderne, "La Mauvaise Nuit". |
Les Pommerats |
Manche (Champs de...) |
Sens inconnu. |
Bonfol |
Manche, Bois de la |
Sens inconnu. |
Fahy |
Maran, Le |
Du patois mâ, adj : mauvais, et ran, m : crêt, butte, monticule, talus. "Mauvais talus". |
Montmelon |
Mâran, Le |
En patois, ran, m. : talus. Ici : "le mauvais talus". |
Bonfol |
Marne, Creux de |
Sens évident. Autrefois, la marne servait à amender les sols cultivés. |
Courroux |
Martinet, Le |
Référence à la présence ancienne d'un martinet pour battre le fer. |
Courgenay |
Masesselin |
Au XIVe siècle, "Maison Henselin", prénom dérivé de l'allemand dialectal Hanselin, "Petit Jean". |
Soubey |
Massonnère, La |
Dérivé possible de "moisson". Terroir propice aux emblavures. |
Bure |
Mavalau, Bois de |
Mavalau : diminutif probable de "La mauvaise Vallée". Du patois mâ. adj. : mal, et vâ, m. : val. |
Porrentruy |
Mavalau. |
Diminutif probable de "La mauvaise Vallée". Du patois mâ. adj. : mal et vâ, m. : val. |
Bressaucourt |
Mé, Devant la |
Du patois, mè, f. : maie f. :, pétrin. Allusion probable à la géomorphologie des lieux. |
Vermes |
Mébôs |
Du patois emmé (les) bôs, "au milieu des bois". Voir "Les Emibois" à Muriaux. |
Les Pommerats |
Méchieles, Les |
Dérivé du patois maîtchiere, f. : pré marécageux. |
Bassecourt |
Méchielles, Courtes |
Dérivé du patois maîtchiere, f. : pré marécageux |
Courfaivre |
Méchîles, Les |
Du patois maîtchiere, f. : pré marécageux. |
Damphreux |
Mécolis, Le |
Sens inconnu. |
Pleigne |
Meillire, La |
Du vieux français maillière, f. : terre de peu de rendement (allusion à maille, petite monnaie) ; également : marnière. |
Coeuve |
Melïn dos le Crât |
En patois : "moulin sous le crêt". |
Lajoux |
Melnats, Les |
Diminutif possible du patois melîn, m. : moulin. |
Bassecourt |
Ménagies, Les |
Du patois ménaidge, m. ménage. Allusion probable à la présence ancienne de jardins potagers que la commune accordait aux ménages nécessiteux au XIXe siècle. |
Buix |
Mermets Dessous, Les |
En ancien français, mermet, petit. Par extension, le mot est devenu un sobriquet et un patronyme. |
Bourrignon |
Mermets Dessus, Les |
En ancien français, mermet, petit. Par extension, le mot est devenu un sobriquet et un patronyme. |
Bourrignon |
Merras, Le |
Diminutif régional de mare. On retouve ce toponyme à Buix, au hameau du Maira. |
Vendlincourt |
Mertenant, Sur |
Probablement un diminutif du prénom Martin, en patois Maîtchïn. On retrouve ce terme dans le toponyme jurassien "La Joux Mertenat", ancien nom de Lajoux. |
Bonfol |
Mervelier |
Composé d'un nom germanique, sans doute Modheri, et du terme roman villare, domaine agricole. Cette étymologie est la même que celle de Movelier. |
Mervelier |
Met, La |
Du patois, mè, maie, f. : pétrin. Allusion possible à la géomorphologie des lieux. |
Courrendlin |
Métchaimé |
Sens inconnu, à rapprocher du toponyme "Echaimé", présent à Delémont. |
Saint-Ursanne |
Mettembert |
Il est impossible de trancher dans l'explication de ce toponyme entre le "Mont du Milieu" et le "Mont de Matto", nom de personne germanique. |
Mettembert |
Mettembert, Forêt de |
Sens évident, cette forêt étant située entre les communes de Mettembert et de Delémont. |
Mettembert |
Mettembert, Forêt de |
Sens évident qui renvoie à la proximité du village de Mettembert. |
Delémont |
Metteneux, La |
Ce lieu-dit pourrait renvoyer au vocable ès matenne/mètenne : "lieu où l'on battait la loupe de métal sorti du bas-fourneau afin d'en éliminer les scories, lieu où l'on travaille la gueuse de fonte pour la mater, l'homogènéiser". Cette hypothèse renvoie à l'existence des activités sidérurgiques dans l'arc jurassien, notamment dans la Vallée de Delémont. |
Undervelier |
Metteneux, La |
Ce lieu-dit pourrait renvoyer à ès matenne/mètenne : lieu où l'on battait la loupe de métal sorti du bas-fourneau afin d'en éliminer les scories, lieu où l'on travaille la gueuse de fonte pour la mater, l'homogènéiser. Cette hypothèse renvoie à l'existence des activités sidérurgiques dans l'arc jurassien, notamment dans la Vallée de Delémont. |
Châtillon |
Meules, Aux |
Sens évident, renvoyant à l'ancienne présence de meules de foin ou de paille. |
Montsevelier |
Meurgis, Gros |
En patois, meûrdgie, m. : tas de pierres situé au bout d'un champ épierré. |
Lajoux |
Meusas, Les |
Dérivé possible du patois meûsi, v. : moisir, par allusion à l'humidité des lieux. |
Montsevelier |
Mexique, Le |
Lieu-dit donné en référence à l'eldorado supposé que constituait le Mexique au milieu du XIXe siècle |
Delémont |
Meyri |
Diminutif possible du vieux français maillie, f : champ de peu de valeur ; dérivé de maille, monnaie de peu de valeur. |
Ocourt |
Miécourt |
L'anthroponyme germanique Miezo/Mieto précède ici le roman corte. : domaine agricole. |
Miécourt |
Miéry, Le |
Ruisseau affluent de la Sorne. Sens inconnu, Ordinairement, les ruisseaux et les petites rivières n'avaient pas de nom. |
Undervelier |
Milandre |
L'étymologie de ce toponyme est inconnue. Vestiges (tour) de l'ancien château et seigneurie de ce nom, mentionné dès le XIIIe siècle. |
Boncourt |
Minoux, Les |
En patois, minou, m . : mineur. Cette étymologie renverrait à une ancienne présence de mines de fer. |
Porrentruy |
Miserez-Dessous |
Miserez est un hameau proche de Miécourt. En patois de la Baroche Méjiré, en allemand Miserach. De l'anthroponyme latin Mecerius et du suffixe -acum, "propriété de Micerius". Ce hameau relève de la commune de Charmoille. Au Moyen Age, l'église aujourd'hui transformée en chapelle de ce qui était alors le village de Miserez était un prieuré de chanoines augustins. |
Miécourt |
Miserez-Dessus |
Sens évident. En patois de la Baroche Méjiré, en allemand Miserach. De l'anthroponyme latin Mecerius et du suffixe -acum, "propriété de Micerius". Ce hameau relève de la commune de Charmoille. Au Moyen Age, l'église aujourd'hui transformée en chapelle de ce qui était alors le village de Miserez était un prieuré de chanoines augustins. |
Charmoille |
Miserez, Mont de |
Sens évident. Miserez est le nom d'un hameau relevant actuellement de la commune de Charmoille. En patois de la Baroche Méjiré, en allemand Miserach. De l'anthroponyme latin Mecerius et du suffixe -acum, "propriété de Micerius". Ce hameau relève de la commune de Charmoille. Au Moyen Age, l'église aujourd'hui transformée en chapelle de ce qui était alors le village de Miserez était un prieuré de chanoines augustins. |
Miécourt |
Miserez, Mont de |
Sens évident. En patois de la Baroche Méjiré, en allemand Miserach. De l'anthroponyme latin Mecerius et du suffixe -acum, "propriété de Micerius". Ce hameau relève de la commune de Charmoille. Au Moyen Age, l'église aujourd'hui transformée en chapelle de ce qui était alors le village de Miserez était un prieuré de chanoines augustins. |
Charmoille |
Mocherde, La |
Dérivé possible du patois moûechon, f. : moisson, ou de moché, m. : morceau, que l'on retrouve dans d'autres lieux-dits. |
Mervelier |
Moébrai |
Dérivé possible du patois mô, ve, adj. mouillé, humide, et bré, m. : berceau, par référence à la situation de cette combe humide (voir "Dos le Brai" à Glovelier). |
Glovelier |
Mohé |
Dérivé possible de l'adjectif patois, mô, ve : mouillé(e) ; par extension, terrain marécageux. |
Damphreux |
Mon Désir |
Microtoponyme typique du XIXe et du XXe siècle. |
Rebeuvelier |
Moncé |
Du patois moncé, m. : monceau ; allusion possible avec la fertilité des lieux. |
Mervelier |
Moncevi |
Du latin mons, tis, m. : montagne, et d'un désinence indéterminée renvoyant peut-être à un anthroponyme. |
Bonfol |
Monin |
Allusion probable à la présence d'un meunier, en patois monnie. m., ou alors à celle d'une famille de ce nom. |
Corban |
Monin, Devant |
Monin peut renvoyer à la personne d'un "meunier" ou à ce patronyme courant dans l'espace français. |
Chevenez |
Monnat |
Mot dérivé du patois monnie, m. : : meunier. Monnat est cependant également un patronyme régional. |
Seleute |
Monnat, Le |
Terme dérivé du patois monie, m. : meunier. Monnat est cependant également un patronyme. |
Vermes |
Monnat, Plainmont de |
Du français régional plain, m : terrain plat, petit plateau. En patois, monnie, m : meunier. |
Seleute |
Monsieur, Le Fahy |
Fahy : du latin fagus, i, m. : hêtre. En vieux français régional : forêt de hêtres de foyards. "Monsieur" est un terme qui s'appliquait autrefois aux personnages importants : ecclésiastiques, nobles, princes. |
Miécourt |
Monsieur, Pré |
Le terme "Monsieur" désigne autrefois des personnages honorés : ecclésiastiques, seigneurs, nobles, voire princes. |
Alle |
Mont |
Sens évident. |
Bourrignon |
Mont Choisi |
Toponyme typique des XVIIIe-XIXe siècles, comme Bellevue, Beauregard, etc. |
Bassecourt |
Mont Dedos |
En patois, dedôs : dessous. |
Undervelier |
Mont Dessous |
Sens évident. |
Courtételle |
Mont Dessus |
Sens évident. |
Courtételle |
Mont Renaud |
Colline où un seigneur local du XVe siècle, Renaud de Boncourt, dit d'Asuel, était certainement possessionné. |
Boncourt |
Mont Russelin |
"Russelin" est probablement le diminutif d'un anthroponyme médiéval. Diminutif possible du français roux, rousse. |
Boécourt |
Mont Teri |
Ferme. Du latin mons, montagne, et de l'anthroponyme germanique Hari. On retrouve cet anthroponyme dans "Courtari", nom d'un village disparu qui se trouvait près de la chapelle de Saint-Gilles, au pied du Mont-Terri. |
Cornol |
Mont Terri, Derrière |
Lieu-dit en pâturage. Du latin mons, montagne, et de l'anthroponyme germanique Hari. On retrouve cet anthroponyme dans "Courtari", nom d'un village disparu qui se trouvait près de la chapelle de Saint-Gilles, au pied du Mont-Terri. |
Cornol |
Mont-Terri |
Du latin mons, montagne, et de l'anthroponyme germanique Hari. On retrouve cet anthroponyme dans "Courtari", nom d'un village disparu qui se trouvait près de la chapelle de Saint-Gilles, au pied du Mont-Terri. Le Mont-Terri ne désigne, en fait, que le piton de ce nom et non pas la chaîne dite parfois "du Mont-Terri", qui est en fait celle du Lomont. L'appellation "Mont-Terrible", donnée en 1793 au Département de ce nom, est un néologisme usité jusqu'au début du XXe siècle. |
Cornol |
Mont-Terri, Derrière |
Probablement "Montagne de Terri ou Tarri", antroponyme germanique. On retrouve ce terme dans "Courtary", nom d'un village disparu qui se trouvait près de la chapelle de Saint-Gilles, au pied du Mont-Terri. Le Mont-Terri ne désigne, en fait, que le piton de ce nom et non pas la chaîne dite parfois "du Mont-Terri" qui est en fait celle du Lomont. L'appellation "Mont-Terrible", donnée en 1793 au nouveau Département, est un néologisme. |
Courgenay |
Mont, Droit |
Mont exposé au droit, c'est-à-dire, en français, à l'adret. |
Bourrignon |
Mont, Grand |
Sens évident. |
Mervelier |
Mont, Haut le |
Sens évident. |
Fontenais |
Mont, Le |
Sens évident. |
Lugnez |
Mont, Le |
Sens évident. |
Undervelier |
Mont, Le |
Sens évident. |
Miécourt |
Mont, Le |
Sens évident. |
Saint-Brais |
Mont, Lirdge |
Dérivé possible du patois laîrdge, adj. : large. |
Montsevelier |
Mont, Sous le |
Sens évident. |
Les Bois |
Mont, Sous le |
Sens évident. |
Charmoille |
Mont, Sur le |
Sens évident. |
Coeuve |
Mont, Sur le |
Sens évident. |
Les Bois |
Montagne d'Alle |
Sens évident. Cette forêt appartient à la communauté d'Alle après un duel judiciaire de plusieurs siècles avec celle de Courgenay. |
Courgenay |
Montagne, Haut de la |
Sens évident. |
Boécourt |
Montagne, La |
Sens évident. |
Réclère |
Montagne, La |
Sens évident. |
Châtillon |
Montagne, La |
Sens évident. |
Vicques |
Montagne, La |
Sens évident, malgré l'erreur d'orthographe : " La Montage"... |
Cornol |
Montagne, La |
Sens évident. |
Develier |
Montagne, La |
Sens évident |
Glovelier |
Montagne, La |
Sens évident. |
Vellerat |
Montagne, Pâturage sur la |
Sens évident. |
Movelier |
Montagne, Pâturage sur la |
Sens évident. |
Soulce |
Montagne, Plain de la |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Delémont |
Montagne, Sous la |
Sens évident. |
Ocourt |
Montagne, Sur la |
Sens évident. |
Boécourt |
Montaigre, Bois de |
Du latin mons, tis, m. : montagne et de l'adjectif acer : acéré, pointu.. Ici, allusion à la raideur de la pente. |
Courtedoux |
Montaigu |
"Le Mont de l'Aiguille", c'est-à-dire très pointu. |
Vermes |
Montaigu |
Du vieux français agu, e, adj. : pointu, fin. Toponyme désignant couramment les arêtes rocheuses acérées. |
Chevenez |
Montaigu |
Du vieux français agu, e, adj. : pointu, fin. Toponyme désignant couramment les arêtes rocheuses acérées. |
Soulce |
Montaigu, Sur |
Du vieux français agu, e, adj. : pointu, fin. Toponyme désignant couramment les arêtes rocheuses acérées. |
Soulce |
Montavon |
Du latin mons, tis, m., montagne, et de Tado, anthroponyme germanique. Dans le cas présent, il s'agit peut-être d'un microtoponyme qui fait référence au nom de famille Montavon, courant dans le Jura. Les familles Montavon sont originaires du hameau de ce nom, dans la commune de Boécourt (voir "Montavon" sous Boécourt). |
Réclère |
Montavon |
Du latin mons, tis, m. : montagne, et de Tado, anthroponyme germanique. Hameau relevant de la commune de Boécourt. La référence à la vallée autrichienne de Montafon dont seraient originaires les premiers habitants du lieu est fantaisiste. Ce toponyme jurassien (Montaon) existait déjà au Moyen Age. |
Boécourt |
Montbeauchon, Dô |
En patois, dôs : sous. Le sens de "beauchon" est inconnu ; il renvoie peut-être à un anthroponyme ancien. |
Lajoux |
Montbion |
Du latin mons, tis, m : montagne et peut-être d'un anthroponyme ancien inconnu. |
Epiquerez |
Montbion |
Si le sens de Mont est évident, celui de sa désinence en -bion reste inconnu : renvoi à une caractéristique orographique ? à un anthroponyme ? |
Bure |
Montbion, Côte de |
Côte : sens évident. Montbion : du latin mons, tis, m. : montagne et d'un anthroponyme ancien inconnu. |
Epiquerez |
Montbovats Dessous, Les |
La référence aux bovins est ici évidente dans ce microtoponyme déjà mentionné en 1210. |
Montfaucon |
Montbovats Dessus, Les |
La référence aux bovins est ici évidente dans ce microtoponyme déjà mentionné en 1210. |
Montfaucon |
Montbovats, Les |
La référence aux bovins est ici évidente dans ce microtoponyme déjà mentionné en 1210. |
Montfaucon |
Montbréji |
Dérivé possible du patois braisie, m, : brasier, par allusion à d'anciens défrichements par brûlis. |
Asuel |
Montbreux |
En patois, "Montebreû" : dérivé probable du latin mons, montagne, et d'un anthroponyme difficilement identifiable. |
Charmoille |
Montcenez, Gros |
Montcenez. Diminutif probable du patois senneu, "cernie".Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défricher. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Montfaucon |
Montcenez, Petit |
Montcenez. Diminutif probable du patois senneu, "cernie".Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défricher. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Montfaucon |
Montchaibeux |
Du latin mons, montagne et probablement d'un anthroponyme germanique non identifié, comme dans le cas de "Montfréboeuf" à Grandfontaine |
Rossemaison |
Montchaibeux |
Du latin mons, tis, montagne, et probablement d'un anthroponyme germanique non identifié. |
Courrendlin |
Montchaibeux |
Ici, ferme au pied de la colline du même nom. Du latin mons, tis, montagne, et certainement d'un anthroponyme germanique non identifié. |
Courrendlin |
Montchaverin |
Mont : sens évident. Chaverin semble un dérivé du latin calvus, a, um, adj. : chauve. |
Rocourt |
Montchemin |
Allusion possible à l'existence ancienne d'un chemin dans ce massif. |
Courrendlin |
Montchemin, Sur |
Allusion possible à la présence d'un chemin près de cette colline. |
Rebeuvelier |
Montcovets, Les |
Sens évident pour cette colline qui se trouve entre Coeuve et Courtemaîche. |
Courtemaîche |
Montée, Haut de la |
Sens évident. |
Les Bois |
Montenol |
On retrouve ce toponyme dans le village de Montenol. Du latin mons, tis, m. : montagne, et de l'anthroponyme germanique Hanolt/Hunold. |
Courtételle |
Montenol |
Du nom germanique Hunold/Hanolt et du préfixe latin mons, tis : montagne. |
Montenol |
Montépoirgeat |
Probablement un ancien "mont ès poirgeat" : mont aux poiriers. Le poirier est autrefois un arbre fruitier très commun dans les campagnes. |
Undervelier |
Montes, Côte des |
Double sens probable, les côtes étant par définition en pente. |
Soubey |
Montes, Les |
Allusion possible à la configuration pentue de cette combe. |
Courtemaîche |
Montes, Vieilles |
Allusion probable à la nature pentue de ce lieu-dit. |
Courchavon |
Montevie |
Du patois vie, f. : chemin. Allusion au caractère escarpé de ce chemin qui relie Charmoille à Lucelle. |
Charmoille |
Montfaucon |
Composé du nom commun mont et du français faucon, mais peut-être aussi d'un nom de personne comme Falco, attesté ailleurs. |
Montfaucon |
Montfavergier |
Composé du substantif mont et du terme faverge, f : en vieux français, forge, bas fourneau. Référence aux bas fourneaux dans lesquels on fondait le minerai de fer de la région. |
Montfavergier |
Montfréboeuf |
Fréboeuf" est un anthroponyme d'origine germanique, probablement Fredebold. La structure de ce toponyme rappelle celle de "Corminboeuf", nom d'un village du canton de Fribourg et du quartier de "Saint-Maimboeuf", à Montbéliard. |
Grandfontaine |
Montfrégy |
Le Mont de Frégy. Frégy est probableme l'anthroponyme germanique Frigis, Frigila, que l'on retrouve dans le toponyme Fregiécourt. |
Buix |
Montgénaux |
Le renvoi au patois dgenâtche, f. : sorcière est possible, mais pas certain. "Génaux" peut également renvoyer à un anthroponyme d'origine germanique, comme dans le cas voisin du Mont Renaud. |
Boncourt |
Montgremay |
Du latin mons, montagne, et de Grimhardus, anthroponyme germanique. |
Asuel |
Montignez |
Composé du nom de personne latin Montanius et du suffixe toponymique celtique - akos/acum. |
Montignez |
Montillat, Le |
Du patois tyat, m. : tilleul. En français, "Mont des tilleuls". |
Fregiécourt |
Montjean, Combe |
Sens évident. Montjean est un toponyme tardif, le prénom Jean ne se répand ici qu'à partir du XIIIe siècle. |
Saulcy |
Montmelon |
Du latin mons, tis, m. : montagne et de l'anthroponyme germanique Melo/Milo. |
Montmelon |
Montni, Sur |
Dérivé de "mont", dont la désinence est inconnue (qualificatif ou anthroponyme). |
Courtemaîche |
Montoie, La |
Dérivé du français mont, montagne. Le lieu-dit n'est pas pentu. |
Cornol |
Montois, Le |
Dérivé du français mont. |
Undervelier |
Montorbé |
Sens dérivé de Mont, avec un qualificatif ou un anthroponyme. En vieux français orbe, adj. : sombre. |
Coeuve |
Montoyes, Les |
Dérivé du français mont, montagne. |
Boécourt |
Montpalais |
Probablement, à l'origine, "Le Mont Pelé", déboisé. |
Ocourt |
Montrallat |
La désinence "rallat" renvoie peut-être à un ancien patronyme. |
Boécourt |
Montsevelier |
Dérivé de l anthroponyme germanique Muozo et du bas latin villare, domaine foncier. En allemand Müntzwiler |
Montsevelier |
Monturban |
Urban est une variante romane prénom romain Urbanus, rarissime dans l'espace jurassien au Moyen Age. |
Ocourt |
Montvoie |
En latin Mons Advocati, "Montagne de l'Avoué". Ce toponyme renvoie à la présence d'une ancienne forteresse, sans doute celle d'un premier avoué de l'église de Saint-Ursanne. On retrouve une étymologie comparable à Courchavon avec le microtoponyme Châtelvouhay. Jusqu'à sa réunion à la commune d'Ocourt en 1882, Montvoie constituait une commune de plein droit. |
Ocourt |
Montvoie, Ruines du Château de |
Sens évident. En latin Mons Advocati, "Montagne de l'Avoué". Ce toponyme renvoie à la présence d'une ancienne forteresse, sans doute celle d'un premier avoué de l'église de Saint-Ursanne. On retrouve une étymologie comparable à Courchavon avec le microtoponyme Châtelvouhay. |
Ocourt |
Morbez |
Sens inconnu. Peut-être Mort-Bief : le ruisseau mort, asséché, (prise d'eau pour un moulin, au-dessus). |
Corban |
Morcelas, Sur les |
Diminutif de morceau, en patois moché, m. Allusion probable à l'exiguïté des lieux. |
Courchapoix |
Morcés, Les |
Dérivés probable du patois moché, m. : morceau, ( ici de terre). |
Courtételle |
Morcès, Les |
Diminutif possible du patois moché, m. : morceau, mais cette acception reste problématique. |
Courfaivre |
Moré, Le |
Du vieux français morel, adj : brun foncé, noir. |
Courfaivre |
Morée, La |
Dérivé possible du vieux français morel, moreau, adj. : brun foncé. |
Glovelier |
Morée, Petite |
Dérivé possible du vieux français morel, moreau, adj. : brun foncé. |
Glovelier |
Morel, Champs |
Morel est probablement le patronyme d'un ancien tenancier de ce champ. |
Courgenay |
Morlat, Sous les Champs |
Morlat renvoie probablement à un anthroponyme. |
Bressaucourt |
Morlatte, La |
Dérivé du patois morlatte, f. : poutre, madrier, planche (de l'allemand Mauerlatte). Ce toponyme est peut-être un doublet de "planche" dans le sens de parcelle de forme allongée. |
Pleigne |
Mormont |
Mormont. "Le Mont de Mor". De Maurus, anthroponyme germanique, et du latin mons, tis, m. : montagne. Ce toponyme se rapproche de celui d'un château-fort érigé dans la proche Alsace : Morimont / Mörisberg /Mörsberg. |
Courchavon |
Moron, Sur |
Du latin mons rotundus, colline arrondie à son sommet. |
Courgenay |
Moron, Sur |
Du latin mons rotundus, colline arrondie à son sommet. Ce toponyme est connu au XIIIe siècle déjà. |
Saint-Brais |
Mort, Echelle de la |
Allusion à un passage étroit et dangereux. |
Bressaucourt |
Mort, Ruines du Moulin de la |
Le Moulin de la Mort, sur le Doubs, était appelé ainsi par le fait qu'il était dangereux d'y accéder depuis le plateau franc-montagnard et celui de Maîche, de l'autre côté de la rivière, par les échelles également dites "de la Mort". |
Les Bois |
Morteau |
Eau stagnante, morte : allusion à un petit marais. |
Damphreux |
Mossenière, La |
Dérivé probable du français mousse, et non pas du patois moûechon, f. moisson puisque ce lieu-dit est celui d'une forêt. |
Miécourt |
Môtie, Planche devant le |
Planche : parcelle de terre allongée, en forme de planche. Môtie, m : mot patois signifiant église. |
Glovelier |
Motiefroid, Bois de |
Du latin mons, tis, m. : montagne, et de l'anthroponyme germanique Theodfrid. Il est plus que douteux que ce microtoponyme soit un terme composé avec les mots patois môtie, église, et du patois fraid/froid, froid. |
Courtemaîche |
Moton |
En patois, moton, m. : mouton ; allusion possible à un ancien pâturage pour les moutons. Ce terme peut également être un composé du latin mons, tis, montagne, et d'un suffixe difficile à deviner. |
Vicques |
Moton, Sur |
En patois, moton, m. : mouton ; allusion possible à un ancien pâturage pour les moutons. |
Vicques |
Moton, Sur |
En patois, moton, m. : mouton ; allusion possible à un ancien pâturage pour les moutons. Ce terme peut également être un composé du latin mons, montagne, et d'un suffixe difficile à deviner. |
Rebeuvelier |
Motte, La |
Motte : colline naturelle ou artificielle fortifiée entre le IXe et le XIe siècle avec des palissades, au début de l'époque féodale. |
Ocourt |
Mottes, Cras des |
Renvoi possible à la présence de petits monticules dans ce ravin. |
Saulcy |
Mottes, Les |
Il est probable que ce microtoponyme fasse ici référence à de simples mottes de terre plutôt qu'à des fortifications médiévales. |
Montfaucon |
Mouillet |
Dérivé de l'adjectif mouillé, e, qui renvoie à l'humidité du terrain- |
Goumois |
Moulin |
Sens évident. |
Vermes |
Moulin Jeannotat |
Sens évident, Jeannotat est un patronyme franc-montagnard |
Les Pommerats |
Moulin Jeannottat, Le |
Sens évident. Jeannotat est un patronyme franc-montagnard. |
Les Pommerats |
Moulin Neuf |
Sens évident. |
Pleigne |
Moulin, Champ du |
Sens évident. |
Bressaucourt |
Moulin, Devant le |
Sens évident. |
Courroux |
Moulin, Le |
Sens évident. |
Bourrignon |
Moulin, Le |
Sens évident. |
Boécourt |
Moulin, Le |
Sens évident. |
Montsevelier |
Moulin, Prés du |
Sens évident. |
Rebeuvelier |
Moulin, Sous le |
Sens évident |
Courroux |
Moulin, Sur le |
Sens évident. |
Fregiécourt |
Moulin, Vers le |
Sens évident. |
Ocourt |
Moulins, Les |
Sens évident. |
Soubey |
Movelier |
Movelier est un toponyme de l'époque carolingienne (VIIIe-Xe siècle) constitué d'un anthroponyme germanique, Modhari, et du roman tardif villare, grand domaine. La même étymologie s'applique du reste à Mervelier... |
Movelier |
Muriaude, La |
Allusion possible à un propriétaire possessionné dans ce lieu-dit qui serait originaire de Muriaux, village franc-montagnard. Le référence au substantif "mûre" est peu probable. |
La Chaux-des-Breuleux |
Muriaux |
Dérivé de l ancien français, mirer, regarder, se refléter. On retrouve cette racine dans le patois mirou, m. : miroir, mais également dans la version allemande de ce toponyme, Spiegelberg (Montagne du Miroir). De fait, l'étymologie de ce toponyme n'est pas certaine. |
Muriaux |
Murs, Les |
Sens évident, même si les murs de pierres sèches ne remontent pas au-delà des XVII-XVIIIe siècles. |
Les Bois |
Nabelin, En |
Sens inconnu. Diminutif possible du patois nô, m : abreuvoir, et de belïn, m. : bélier. |
Courfaivre |
Nais, Les Prés |
Sens inconnu. |
Courroux |
Nalé |
Dérivé possible du vieux français nielle, nelle, etc. f. : nielle (plante qui croît dans les blés semés dans des champs humides. Vénéneuse, elle rend mortelle la consommation de pain à base de farine "niellée".) |
Bure |
Nalé, Combe de |
Dérivé possible du vieux français nielle, nelle, etc. f. : nielle (plante qui croît dans les blés semés dans des champs humides. Vénéneuse, elle rend mortelle la consommation de pain à base de farine "niellée".) |
Chevenez |
Neige, Creux de la |
Sens évident. |
Les Bois |
Nesselhof |
En allemand : La Cour des Orties. A rapprocher du lieux-dit voisin : Les Orties. |
Courroux |
Nesserts, Les |
Dérivé probable du mot "essart", mal retranscrit au fil des variations malheureuses des microtoponymes depuis les années 1840. |
Courroux |
Neuf Cul |
Le sens exact de ce microtoponyme facétieux ne se laisse pas deviner. |
Delémont |
Neuve Côte |
Sens évident, qui renvoie peut-être à une mise en valeur tardive. |
Epiquerez |
Neuve Velle, La |
En ancien français, velle, f :, ville, mais également village, hameau. |
Le Bémont |
Neuve Velle, Pâturage de la |
En ancien français, velle, f. :, ville, mais également village, hameau. |
Le Bémont |
Nierlet Moulin |
La référence à l'allemand Niere, f. rein, rognon est ici peu probable, même sous forme de diminutif. Mais « près du Moulin » |
Vermes |
Nirveux |
Déformation possible de "noir val". |
Saulcy |
Noblat, Esserts |
Les "esserts" sont des essarts : endroits récemment essartés, défrichés. Noblat est un nom de famille bien connu de Courtavon, village situé à côté de Vendlincourt. |
Vendlincourt |
Nods, Combe du |
En patois, nô, m. : bassin de fontaine, abreuvoir. |
Les Bois |
Noies, Les |
Dérivé probable du patois nô. m : abreuvoir, fontaine. |
Soulce |
Noirmont, Le |
Sens évident. Toponyme typique des XIe-XIVe siècles, avec un article Le, La Les. |
Le Noirmont |
Noirval |
Sens évident. |
Pleigne |
Noirval, Finage de |
Sens évident. Finage, m : ensemble des terres exploitées d'une communauté |
Seleute |
Nou |
Du pré-latin nauda, marécage. Ce microtoponyme est apparenté aux nombreux "Noz" et autres "Nods" courants dans l'espace jurassien. |
Mervelier |
Nova, Enson |
Du patois enson : sur et nova, f. : novale, autrefois terre récemment défrichées. |
Courtedoux |
Noye, La |
Du patois nô, m. : bassin de fontaine, abreuvoir. Parfois également, terrain marécageux. |
Bressaucourt |
Noz, Combe des |
En patois, nô, m. : abreuvoir, bassin de fontaine. |
Fontenais |
Obeisses, Les |
Sens inconnu. |
Saint-Brais |
Oberfeld |
En allemand, "le pré du haut". |
Ederswiler |
Ocourt |
Composé d'un nom germanique de forme incertaine et du suffixe roman corte, domaine agricole. |
Ocourt |
Oeuches, Les |
Du patois eutche, f : ouche, terrain bien engraissé affecté à la culture des légumineuses. |
Montmelon |
Oiselier, L' |
Sens évident. |
Porrentruy |
Oiselier, L' |
Allusion poétique probable à la présence d'oiseaux. |
Porrentruy |
Oisontaine |
En français moderne : "La fontaine des petites oies". |
Saint-Ursanne |
Omène, Côte de l' |
Sens inconnu. Normalement ; côte de lomène. On retrouve ce toponyme à Saint-Ursanne. |
Soubey |
Ordon Noé, L' |
Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux équipes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. Le terme s'est appliqué, par extension, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. Ici, Noé est soit un surnom, soit un substantif déformé |
Vellerat |
Ordon, L' |
Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux équipes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. Le terme s'est appliqué, par extension, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. |
Boécourt |
Ordon, L' |
Du patois odjon, ouédjon, m., équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux groupes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. De fait, le terme s'est appliqué, par dérivation, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. |
Mettembert |
Ordons, Dos les |
En patois dos : sous ; odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux équipes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. Le terme s'est appliqué, par extension, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. |
Soulce |
Ordons, Forêt des |
Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux groupes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. De fait, le terme s'est appliqué, par dérivation, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. |
Bourrignon |
Ordons, Les |
Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux groupes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. De fait, le terme s'est appliqué, par extension, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. |
Rebeuvelier |
Ordons, Les |
Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux groupes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. De fait, le terme s'est appliqué, par dérivation, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. |
Bourrignon |
Ordons, Les |
Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux équipes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. Le terme s'est appliqué, par extension, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. |
Boécourt |
Origières, Les |
En ancien français, orgière, f. : champ d'orge. |
Ocourt |
Ormets, Les |
Allusion probable à une forêt d'ormeaux (du latin ulmus, orme). |
Soubey |
Orties, Forêt des |
Sens évident. |
Courroux |
Orties, Les |
Sens évident, à rapprocher du toponyme "Nesselhof", également à Courroux. |
Courroux |
Ôta, Tchu l' |
En patois, tchu : sur ; hôta, m. : demeure. |
Ocourt |
Otat, Sur l' |
En patois hôta, m. : demeure, maison. |
Seleute |
Oués, Les |
Du patois ouét, m : ours. |
Courtételle |
Outremont |
Littéralement, "De l'autre côté de la Montagne" |
Montmelon (Enclave) |
Oye, Côte d' |
Dérivé possible du patois oûeye, oéye, f : oie. |
Lajoux |
Paicheux, Sur |
Dérivé possible de l'ancien français régional passiau, pachau, passage aménagé dans une clôture. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186). |
Bassecourt |
Paigre, Le |
Du patois, paigre, m : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré. |
Lajoux |
Paigre, Le |
Du patois, paigre, m. : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré. |
Courchapoix |
Paigre, Le |
En patois, paigre, m : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré. |
Charmoille |
Paigre, Planche du |
Planche : autrefois, parcelle allongée, en forme de planche. En patois, paigre, m : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré. |
Charmoille |
Paigres, Côte des |
Paigre, m. : en patois enclos pour les porcs, petit parc. |
Epauvillers |
Paigres, Les |
En patois, paigre, m. : pâturage ; enclos destiné aux porcs. |
Beurnevésin |
Paigres, Les |
Du patois, paigre, m. : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré. |
Le Peuchapatte |
Paigres, Les |
Du patois, paigre, m. : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré. |
Les Breuleux |
Palastre, Le |
Dérivé possible du latin pala, e. f. : pelle. La référence au palastre français, soit la boîte métallique qui contient le mécanisme d'une serrure est ici caduque. |
Delémont |
Pâle, La |
En patois, pâle, m. : le piquet, le pieu. Allusion à une palissade, une enceinte de pieux. |
Boécourt |
Pâle, La |
En patois, pâle, m. : le piquet, le pieu. Allusion à une palissade, une enceinte de pieux. |
Miécourt |
Pâles, Les |
En patois, pâle, m. : piquet, pieu. Allusion à une palissade, une enceinte de pieux. |
Montignez |
Pâles, Les |
En patois, pâle, m. : le piquet, le pieu. Allusion à une palissade, une enceinte de pieux. |
Chevenez |
Paplemont |
Ici, "Pape" renvoie probablement à un anthroponyme ancien. |
Courgenay |
Pâquoille |
En ancien français régional, péqui, pédal, etc. : pâturage, souvent communal. "Oille" renvoie peut-être à oies : " la pâture aux oies". |
Saint-Ursanne |
Paradis, Le |
Microtoponyme sans doute assez récent d'une ferme bien située. |
Bure |
Paradis, Le |
Sens évident, renvoyant à un lieu-dit du XIXe ou XXe siècle. |
Le Bémont |
Paroisse, Enson |
En patois, enson : sur. |
Epiquerez |
Parterre, Le |
Sens évident, équivalent de plain. |
Saint-Ursanne |
Parties, Cras des |
Crât, m. : en patois, crêt, talus. Le sens de "Parties" reste inconnu. |
Saint-Brais |
Pas, La Combatte du |
Si combatte est un dérivé patois du substantif "combe", l'étymologie du terme "pas" dérive peut-être du latin passus, m. : passage. |
Les Bois |
Pas, La Combatte du |
Si combatte est un dérivé patois du substantif "combe, l'étymologie du terme "pas" dérive peut-être du latin passus, m. : passage. |
Le Noirmont |
Patai, Sur le |
D'après BOSSARD et CHAVAN, dérivé de l'illyrien palta, boue (voir "Les Pâtets" à Bure). Cette étymologie est cependant fragile. |
Rocourt |
Patalour |
Contraction de "Patte à l'Ours". Un des derniers ours tué dans les côtes du Doubs l'a été à Goumois en 1761. |
Les Enfers |
Patenôtre |
Du latin Pater Noster, premiers mots du Notre-Père. Allusion à un possible pélerinage local. |
Chevenez |
Patets, Les |
D'après BOSSARD et CHAVAN, dérivé de l'illyrien palta, boue (voir "Sur le Patai" à Rocourt). Cette étymologie reste cependant obscure. |
Bure |
Pâturage Communal |
Sens évident d'un microtoponyme contemporain. |
Les Breuleux |
Pâturage communal |
Sens évident. |
Le Peuchapatte |
Pâturage communal |
Sens évident. |
Saignelégier |
Pâturage de Bavelier |
Sens évident. Bavelier est un toponyme d'époque carolingienne constitué sur la base d'un nom de personne germanique inconnu et du suffixe roman villare, domaine agricole. |
Movelier |
Pâturage du Bas |
Sens évident. |
Les Genevez |
Pâturatte, La |
Dérivé patoisé du français pâture. |
Epauvillers |
Pâturatte, La |
Diminutif patoisé de pâture : petite pâture. |
Montfaucon |
Pâture Chez Tainat |
Sens évident. Tainat est probablement le diminutif d'un prénom (Etienne') du propriétaire de cette pâture. |
Saignelégier |
Pâture d'Amont |
Sens évident. Aimont : en patois, en haut, au sommet. |
Soubey |
Pâture Dessus |
Sens évident. |
Les Pommerats |
Pâture Dessus, La |
Sens évident. |
Saint-Brais |
Pâture, Closure de la |
Closure, f. : terrains enclos, en principe autrefois non soumis au droit de vaine pâture du bétail communal. |
Les Bois |
Pâture, Grande |
Sens évident. |
Montemlon |
Pâture, La |
Sens évident. |
Les Bois |
Pâture, La |
Sens évident. |
Les Bois |
Pâture, La |
Sens évident. |
Lajoux |
Pâture, La |
Sens évident. |
Asuel |
Pâture, La |
Sens évident. |
Bourrignon |
Pau de Fer, Le |
Du patois pâ, m. : pieu. "Le pieu de fer". Ces pieux marquaient souvent des limites importantes, ici celles entre la Franche Montagne et la Courtine de Bellelay. |
Les Genevez |
Pautelle, La |
D'après BOSSARD et CHAVAN, ce microtoponyme peut être un dérivé de palta, boue, et par extension terrain humide. |
Le Noirmont |
Pavillon, Cras de |
En patois, crât, m. ; crêt, talus. Ce lieu-dit associe des termes patois et français. |
Courtételle |
Péca, Le |
En ancien français régional, pécat, péqui m. : pâture. |
Epauvillers |
Pécâ, Le |
Dérivé du vieux français régional péqui, m. : pâturage |
Mervelier |
Pécal, Le |
En ancien français régional, pécal, péqui, m. :, pâture. |
Fregiécourt |
Pécal, Le |
En ancien français régional, pécal, péqui, la pâture. |
Develier |
Pécal, Le Bon |
De l'ancien français régional, pécal, péqui, m. : la pâture. |
Miécourt |
Pécas, Les |
Du français régional péqui, péqua, pâquier, m. : pâturage. |
Courrendlin |
Péchair, Le |
Dérivé possible de l'ancien français régional pacheu, pachau, passage aménagé dans une clôture. Ce microtoponyme est à mettre en relation avec celui de "Sur Pacheux", à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186). |
Les Breuleux |
Péché, Forêt du |
Péché : dérivé possible de l'ancien français régional pacheu, pachau, passage aménagé dans une clôture. Ce microtoponyme est à mettre en relation avec celui de "Sur Pacheux", à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186). |
Le Bémont |
Péché, Prés du |
Péché : dérivé possible de l'ancien français régional pacheu, pachau, passage aménagé dans une clôture. Ce microtoponyme est à mettre en relation avec celui de "Sur Pacheux", à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186). |
Le Bémont |
Péchillard, Le |
Dérivé possible de l'ancien français régional passiau, pachau, passage aménagé dans une clôture. Microtoponyme à mettre en ralation avec "Le Péché" à Montfaucon, et "Sur Paicheux" à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186). |
Montfaucon |
Péchillard, Le |
Dérivé probable de "péché", peut-être de l'ancien français régional pacheu, pachau, passage aménagé dans une clôture. Ce microtoponyme est à mettre en relation avec celui de "Sur Pacheux", à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186). |
Les Enfers |
Peignières, Les |
Peut-être dérivé d patois peingnou, m. : peignoir à chanvre. En ancien français, peignée, f. : quantité de laine, de lin ou de chanvre que l'ouvrier met sur son peigne. |
Montfaucon |
Pélerin, Roche au |
Sens évident. Le terme pélerin renvoie peut-être à la forme des rochers. |
Goumois |
Pendants (Champs) |
Allusion possible à des champs pentus situés sur les flancs d'un coteau. |
Bonfol |
Penesse, Sur la |
Dérivé possible du vieux français penage : droit de mener les porcs paître des glands en certains endroits. |
Courtételle |
Pépinière, La |
Sens évident. |
Boécourt |
Péquerat, Le |
Diminutif du patois péqui, pécat, m. : pâturage communal. |
Chevenez |
Péqui, Le |
En français régional ancien, péqui, pâquis, pécal, m. : pâturage, souvent communal. |
Coeuve |
Péqui, Le |
Du français régional pâquis, péqui, etc. m. : pâturage, souvent communal. |
Fahy |
Péquie, Le |
En ancien français régional, pécal, péqui, m : : pâture. |
Saint-Brais |
Perbonnes, Les |
Si le dérivé du patois pîere, f. : pierre, est possible pour la première partie de ce toponyme, le sens de la seconde "bonnes" reste énigmatique. |
Montsevelier |
Perche, La |
Du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre. |
Porrentruy |
Perche, La Peute |
Du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre. |
Miécourt |
Perches, Champ des |
Sens évidente. Du patois pîertche, f. : hêtre. |
Mettembert |
Perches, Gros Pré des |
Du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre. |
Saulcy |
Perchet, Le |
Du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre. |
Réclère |
Perchet, Le |
Du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre. |
Damvant |
Perrou, Mont |
Du vieux français perroux, adj. : pierreux. |
Charmoille |
Pertuis |
En vieux français, pertuis, m. : trou, ouverture. Dans les lieux-dits, le terme désigne un passage étroit. |
Bonfol |
Pertuis, Rouge |
En vieux français, pertuis, m : passage, trou. |
Undervlelier |
Pertuisat |
Diminutif du patois p'tchus, m. : trou. |
Courrendlin |
Pesses, Champs des |
Pesse : du vieux français paisse, f. : pâture. |
Pleigne |
Pesses, Les Grosses |
Pesse : du vieux français paisse, f. : pâture. |
Ocourt |
Petit Bois Derrière |
Sens évident. |
Montfaucon |
Peu Claude, Le |
Peu est un dérivé probable du latin puteus, m. : puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme. Ici, Claude est un patronyme franc-montagnard. |
Les Bois |
Peu des Vaches, Le |
Dérivé possible du latin puteus, m. ; puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme. |
Le Noirmont |
Peu Girard |
Peu : dérivé probable du latin puteus m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. Girard est un patronyme franc-montagnard. |
Les Breuleux |
Peu Parrat |
Peu : dérivé probable du latin puteus, m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. Parrat est un patronyme franc-montagnard. |
Les Breuleux |
Peu-Péquignot, Le |
Peu est un dérivé probable du latin puteus, m. : puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme. Péquignot est un patronyme franc.montagnard. |
Le Noirmont |
Peu, Le |
Dérivé probable du latin puteus, m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. |
Muriaux |
Peu, Sur le |
Dérivé possible du latin puteus, m. : puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme. |
Le Noirmont |
Peuchapatte, Le |
Dérivé probable du latin puteus, m. : puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. |
Le Peuchapatte |
Peux, Haut des |
Peu est un dérivé probable du latin puteus, m. : puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme |
Le Noirmont |
Peux, Les |
Dérivé probable du latin puteus, m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. |
Muriaux (Enclave) |
Peux, Les |
Peu : dérivé possible du latin puteus, m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. |
Muriaux |
Peux, Prés des |
Peu : dérivé possible du latin puteus, m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. |
Muriaux |
Peux, Sous les |
Peu : dérivé possible du latin puteus, puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. |
Muriaux |
Piaigneux, Le |
Dérivé du français régional "plain". Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Soulce |
Piain des Djoux |
En patois, piain, m : plain, terrain plat. Djoux, f. : en français régional joux, mot d'origine gauloise signifiant sombre forêt que l'on retrouve dans Jura, Jorat, Joran, etc. |
Lajoux |
Piaitennes, Es |
Du patois piait, e, adj. : plat. Référence à un surface plane sur le sommet d'un monticule. |
Les Bois |
Piamont |
Renvoi probable à. plat, plain et à mont. Toponyme proche à Courgenay : Sur : Plainmont |
Corban |
Piamont Steulet |
Renvoi probable à : plat, plain et à mont. Toponyme proche à Courgenay : Sur : Plainmont. Steulet est un patronyme courant dans le Val Terbi. |
Corban |
Pichisson |
Du patois, piçhie, pisser. Par dérision, défilé où coule un ruisseau. |
Bressaucourt |
Pichou, Le |
Du patois piçhie, : pisser, par allusion au ruisseau qui dévale la montagne. |
Courgenay |
Piéneuchelat |
Diminutif de plain, m : terrain plat et du patois eutche, f : : terrain sur lequel on cultive des légumineuses. |
Epauvillers |
Piérion, Pré |
Piérion est ici probablement un diminutif du prénom Pierre, en patois Pierat. |
Montmelon (Enclave) |
Pierque, Le |
Sens inconnu. |
Bourrignon |
Pierre Percée |
Sens évident. Cette pierre est l'ouverture d'un ancien tumulus funéraire érigé 3000 ans avant notre ère. |
Courgenay |
Pierreberg |
Microtoponyme mi-français, mi-alllemand. De l'allemand Berg, montagne. Courroux est situé à la frontière des langues. |
Courrou |
Pierres, Combe des |
Sens évident. |
Bure |
Pierres, Pré des |
Sens évident |
Le Noirmont |
Pierres, Pré des |
Sens évident. |
Saulcy |
Pilay, Le |
Sens inconnu. |
Courtedoux |
Pinchenal |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. L'étymologie de "pin" ne renvoie probablement pas à la présence de résineux de cette espèce. |
Vicques |
Pinfols, Les |
Dérivé du patois pïnfô, m. : houx. |
Mervelier |
Piretaille, Derie |
Dérivé du patois "derrie pîere tayie", soit "derrière pierre taillée", par allusion à la présence d'une pierre servant de limite au bord du Doubs. |
Saint-Ursanne |
Places, Les |
Du vieux français plaisse, f. : haie, enclos. |
Glovelier |
Plache Frochais |
Sens inconnu. |
Glovelier |
Plaignat, Le |
Plaignat est ici un diminutif de "plain". Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. Au Moyen Age, Planey était un hameau qui est à l'origine de la communauté villageoise de Saint-Brais. |
Saint-Brais |
Plaigneux, Les |
Dérivé probable de plain : en français régional, surface plane, petit plateau. |
Lajoux |
Plain d'Evrasse |
Plain, m. : surface plane. Evrasse est le diminutif patois d'un terme inconnu. |
Le Bémont |
Plain de la Cernie, Le |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Lajoux |
Plain Fayen |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. Fayen renvoie ici au vieux français fol, fau, m. : hêtre. On retrouve ce terme dans le français régional foyard, m. : hêtre. |
Courchapoix |
Plain Fayen, Sous |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. Fayen renvoie ici au vieux français fol, fau, m. : hêtre. On retrouve ce terme dans le français régional foyard, m. : hêtre. |
Corban |
Plain sur les Roches, Le |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Les Pommerats |
Plain, Le |
Autrefois, un plain, m. était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Saint-Brais |
Plain, Sur le |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Soulce |
Plainbois, Fin des |
Fin : du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté. Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Les Enfers |
Plainbois, Les |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Bourrignon |
Plainbois, Les |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Les Pommerats |
Plaine, Champ du |
Plaine est ici un dérivé de plain : en français régional, terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Saint-Brais |
Plainmont, Côte de |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Courgenay |
Plainmont, Sous |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Courgenay |
Plainmont, Sur |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Courgenay |
Plains, Les |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Les Genevez |
Plains, Pâture des |
Du français régional plain, m. : terrain plat, parfois situé sur le sommet d'une montagne. |
Epiquerez |
Plan du Noyer |
Sens évident. Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Montmelon |
Planche, Haute |
Planche, f. : autrefois, parcelle en forme de planche. |
Epauvillers |
Planche, La |
Planche : autrefois, parcelle en forme de planche. |
Les Bois |
Planche, La |
Planche : autrefois, parcelle de forme allongée. |
Corban |
Planche, La |
Planche : autrefois, en français régional, parcelle en forme de planche. |
Montenol |
Planches au Rual |
Une planche est un champ ( ou un groupe de champs)étiré en longueur. Du patois ruâle, m : le diable. |
Vendlincourt |
Planches, Haut des |
Planches : autrefois, parcelles allongées, en forme de planches. |
Pleigne |
Planches, Les |
Planche : dans la région, parcelle de forme allongée. |
Buix |
Planches, Les |
Planches : autrefois, parcelles allongées, en forme de planches. |
Soubey |
Planches, Les |
Autrefois, parcelles allongées, en forme de planches. |
Bourrignon |
Planches, Les Grosses |
Planches : autrefois, parcelles allongées, en forme de planches. |
Ocourt |
Planches, Sur les |
Planches : autrefois, parcelles allongées, en forme de planches. |
Ocourt |
Planchis, Sous |
Dérivé de planche, f. : autrefois, dans l'espace jurassien, parcelle allongée, en forme de planche. |
Asuel |
Platat |
Diminutif patoisé de l'adjectif plat, e, par allusion à la configuration du terrain. |
Les Enfers |
Pleigne |
Dérivé du latin planea, f. : petit plateau. |
Pleigne |
Pleujouse |
Dérivé de l'adjectif substantivé latin pluviosa : pluvieuse, qui renvoie à un ruisseau et non pas à la localité édifiée sur ses berges. |
Pleujouse |
Pleujouse, Rière |
Sens évident. |
Pleujouse |
Plisse, La |
Du vieux français plaisse, plessis, m, etc. : enclos formé de haies vives dont les branchages sont entrelacés. |
Fahy |
Pluie, Cerneux de la |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. |
Les Bois |
Point de Vue, Le |
Sens évident. |
Les Breuleux |
Poirchets, Les |
Dérivé possible du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre. |
Soulce |
Poirerat, Le |
En patois, "Le petit poirier". Jusqu'à l'époque moderne, les poiriers sont sans conteste les arbres fruitiers les plus courants dans les campagnes et maints lieux-dits témoignent de cette prééminence (voir "Septenbouche" à Fahy, "Colliard" à Courroux, "Poirerat" à Courchavon, "Poirie Boetchat" à Courtemaîche, " Tchertau" à Bure, etc.). |
Courchavon |
Poirie Boetchat |
En patois, "Le poirier du bosquet" ou "Le bosquet du poirier". Jusqu'à l'époque moderne, les poiriers sont les arbres fruitiers les plus courants dans les campagnes et maints lieux-dits témoignent de cette prééminence (voir "Septenbouche" à Fahy, "Colliard" à Courroux, "Poirerat" à Courchavon, etc.). Boetchat peut également renvoyer à un patronyme. |
Courtemaîche |
Poirier Béni |
Sens évident. Les anciens toponymes font souvent référence à des poiriers plus qu'à d'autres arbres fruitiers. |
Cornol |
Poiveux |
Sens inconnu, malgré sa consonance patoise. |
Saulcy |
Pommerat, Le |
Diminutif du patois pommie, m. : pommier. |
Courtedoux |
Pommerats, Les |
Terme renvoyant à la présence de pommiers, en patois pommie. m. |
Boncourt |
Pommerats, Les |
Diminutif du latin tardif pomarium, n. : pommier. |
Les Pommerats |
Pommeret |
Dérivé du français pomme, ou même pommeraie : verger de pommiers. |
Cornol |
Pommeret, Le |
Dérivé du français pommeraie, f : plantation de pommiers, endroit riche en pommiers. |
Montmelon (Enclave) |
Pommeret, Sur le |
Pommeret : diminutif de pommier |
Courroux |
Pont d'Able, Le |
Le sens du mot Able est inconnu. Il renvoie peut-être à un ancien anthroponyme. |
Porrentruy |
Pontat, Sur le |
Variante possiblede pontin, m. : autrefois, en Romandie, construction faite de madriers juxtaposés permettant de traverser un endroit marécageux. |
Les Pommerats |
Pontenets, Les |
Diminutif de "pontin" : m. : autrefois, en Romandie, construction faite de madriers juxtaposés permettant de traverser un endroit marécageux. |
Saint-Brais |
Pontins, Les |
Pontin, m. : autrefois, en Romandie, construction faite de madriers juxtaposés permettant de traverser un endroit marécageux. |
Montmelon |
Pontins, Ruisseau des |
Pontin, m. : autrefois, en Romandie, construction faite de madriers juxtaposés permettant de traverser un endroit marécageux. |
Movelier |
Pontoye |
Contraction probable du vocable : "Pont aux oies" |
Ocourt |
Ponts, Forêt des Vieux |
Renvoi possible au terme pontin, m. : autrefois, en Romandie, construction faite de madriers juxtaposés permettant de traverser un endroit marécageux. |
Châtillon |
Ponts, Sur les |
Sens évident. |
Pleujouse |
Porc, Roc du |
Allusion possible à la forme de ce rocher. |
Les Bois |
Porcs, Côte des |
Sens évident, qui renvoie à la dépaissance des porcs dans les forêts d'antan. |
Vellerat |
Porpignat, Champs |
Du patois porpie, poérpie, m. : renoncule âpre. Ces terrains sont probablement favorables à la pousse de cette fleure jaune qui répugne au bétail. |
Vendlincourt |
Porrentruy |
Dérivé du latin pons Ragentrudis, pont de Ragentrud. Ragentrud étant un prénom féminin germanique, |
Porrentruy |
Pouche, Combe du |
Du patois pouche, m. : puits. |
Courtedoux |
Pouches, Les |
En patois, pouche, m. : puits |
Mervelier |
Poussin, Pré |
Sens évident qui renvoie à l'ancienne présence de volailles. |
Bourrignon |
Poye, Le |
En patois, poye, m. : chambre principale d'une maison. |
Saint-Brais |
Prâ Saint |
Dérivé possible du latin pratum, i, n. : pré. Le saint pré, peut-être par allusion à une possession paroissiale. |
Muriaux |
Prailats-Dessus, Les |
Le microtoponyme" Prailats" renvoie probablement à un terrain couvert de prêles. Un diminutif patoisé de "pré" n'est pas à exclure complétement. |
Les Bois |
Prailats, Les |
Ce microtoponyme renvoie probablement à un terrain couvert de prêles. Un diminutif de "pré" est également possible. |
Les Bois |
Prairie-Dessous |
Sens évident. |
Buix |
Prairie-Dessus |
Sens évident. |
Buix |
Prairie, La |
Sens évident. |
Châtillon |
Prairie, La |
Sens évident. |
Courrendlin |
Prairie, La |
Sens évident. |
Porrentruy |
Praissalet, Cerneux du |
Sens évident. Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Praissalet : dérivé possible du terme "pré" et d'un terme inconnu, peut-être un patronyme. |
Le Bémont |
Praissalet, Le |
Dérivé possible du terme "pré" et d'un terme inconnu, peut-être un patronyme. |
Le Bémont |
Praissalet, Pâture du |
Sens évident. Praissalet : dérivé possible du terme "pré" et d'un terme inconnu, peut-être un patronyme. |
Le Bémont |
Pran d'Alle, La |
Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura. |
Miécourt |
Pran, La |
Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura. |
Fregiécourt |
Pran, La |
Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura. |
Cornol |
Pran, La |
Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura. |
Delémont |
Pran, La |
Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura. |
Rossemaison |
Pran, Lai |
Dérivé du latin pratum, i, n. : pré. Ensemble de prés. |
Soulce |
Prans, Les |
Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura. |
Saulcy |
Pratchie |
Dérivé possible de pré. |
Damphreux |
Prattes, Es |
Toponyme patois renvoyant peut-être à un diminutif dérivé de prè, m : pré. |
Lajoux |
Pré communal |
Sens évident |
Courchapoix |
Pré de Monnin |
Monin peut renvoyer à la personne d'un "meunier" ou à ce patronyme courant dans l'espace français. |
Chevenez |
Pré Derri |
Renvoi possible au patois derrie : derrière (Pré-Derrière). |
Courgenay |
Pré Derrière |
Sens évident. |
Le Noirmont |
Pré Derrière |
Sens évident. |
Undervelier |
Pré Derrière |
Sens évident. |
Montmelon |
Pré Derrière |
Sens évident. |
Vicques |
Pré Dessus |
Sens évident. |
Saint-Brais |
Pré Erard |
Sens évident. Erard est un patronyme franc-montagnard. Ce fut longtemps également un prénom. |
Muriaux (Enclave) |
Pré Flageolet, Le |
Référence possible à une variété de haricots, les flageolets (en patois flaidjolat). |
Les Genevez |
Pré Garçon |
Sens évident, même si on ignore à quel garçon appartenait ce pré, probablement au XVIIIe ou au XIXe siècle. |
Les Breuleux |
Pré Godat |
Sens évident. Godat est un patronyme jurassien. |
Vicques |
Pré Guenin |
Guenin est ici un patronyme ou un prénom. |
Bressaucourt |
Pré Guenin, Sous |
Guenin est ici un prénom ou un patronyme. |
Bressaucourt |
Pré Martin, Forêt du |
Sens évident. Martin est probablement le prénom de l'ancien propriétaire du ce pré. |
Saint-Ursanne |
Pré Mochel |
"Mochel" semble renvoyer à un patronyme. En patois, moché, m. : morceau. On trouve parfois des toponymes issus de cette racine-là. |
Delémont |
Pré Net |
Pré Net. Peut-être du patois nat, propre ; la référence à un nom propre féminin avec une désinence en -nette ( Jeannette, Annette, etc.) ne peut être exclue. |
Courrendlin |
Pré Pérat |
Le terme Pérat renvoie soit à un nom de famille ou à un anthroponyme, soit à un dérivé du patois pîere, f. : pierre. |
Chevenez |
Pré Petitjean, Le |
Sens évident. |
Montfaucon |
Pré Pétusa, Le |
Dérivé possible du vieux français pertuis, m. : trou. |
Damvant |
Pré Piat, Le |
Piat est probablement un patronyme ancien ou un sobriquet. |
Les Genevez |
Pré Rond |
Sens évident. |
Epauvillers |
Pré Sergent, Le |
"Sergent" renvoie ici au petit fonctionnaire seigneurial du Moyen Age, et non pas au grade militaire des Temps modernes. |
Saint-Brais |
Pré Thiebaud |
Sens évident. Thiébaud est ici un prénom masculin d'origine germanique, courant durant le Moyen Age. |
Mettembert |
Pré Vautier |
Sens évident. Vautier est un ancien patronyme (ou un prénom francisé de Walter). |
Vicques |
Pré Villat |
Sens évident. Villat est un patronyme régional |
Saint-Brais |
Pré Voirmais, Le |
Voirmais est peut-être un ancien patronyme. La référence au patois varméché, m : vermisseau, est peu probable. |
Saulcy |
Pré, Gros |
Sens évident. Terme français dans ce village à la frontière des langues. |
Ederswiler |
Pré, Le grand |
Sens évident. |
Charmoille |
Pré, Le Long |
Sens évident. |
Vermes |
Pré, Rond |
Sens évident. |
Lajoux |
Pré, Sous le |
Sens évident. |
Mettembert |
Pré, Sur le |
Sens évident. |
Mettembert |
Prédame, Le |
"Le pré aux dames". "Dames" était autrefois un terme qui s'appliquait à des femmes de la noblesse ou à des religieuses. |
Les Genevez |
Preigne, Sur |
Dérivé du verre "prendre", qu'on retouve sous la forme de "prise" en Pays neuchâtelois. Preigne, prise a le sens de terre prise en amodiation. |
Epauvillers |
Prêle |
Renvoi probable à un terrain couvert de prêles. |
Miécourt |
Prérat, Rond |
Allusion probable à un petit pré de forme arrondie. |
Bonfol |
Prés Baconat |
Sens évident. Baconat est un patronyme franc-montagnard |
Le Bémont |
Prés Brahier |
Brahier est un patronyme franc-montagnard. |
Les Enfers |
Prés Claclos |
Le terme Claclos renvoie peut-être à un sobriquet, mais la déformation d'un ancien mot patois en çhiôs (clos, verger) n'est pas exclue. |
Les Breuleux |
Prés de Courroux |
Ces prés auraient-il appartenus à des exploitants domiciliés à Courroux, de l'autre côté du Raimeux ? Raumeux ? |
Rebeuvelier |
Prés de Saulcy, Les |
Sens évident. |
Saulcy |
Prés Derrière |
Sens évident. |
Les Bois |
Prés des Auges |
"Auge" est peut-être ici un dérivé du patois aidge, f. : haie, clôture. |
Rebeuvelier |
Prés Dessous |
Sens évident. |
Saint-Brais |
Prés Dessous, Les |
Sens évident. |
Soulce |
Prés Dessus |
Sens évident. |
Goumois |
Prés Dessus, Les |
Sens évident. |
Soulce |
Prés Fleury, Les |
Sens évident : Ici, Fleury renvoie plutôt à l'adjectif fleuri, plus qu'au patronyme Fleury, inconnu dans la Montagne. |
Lajoux |
Prés Goniat |
Goniat est un patronyme franc-montagnard. |
Les Breuleux |
Prés Grebis |
En patois, grebi, à foison. Allusion probable à la verdeur des prairies de ce secteur. |
Delémont |
Prés Maiquet |
Maiquet renvoie sans doute à un ancien patronyme ou à un sobriquet. |
Rebeuvelier |
Prés Martin |
Renvoi probable au prénom ou au patronyme du propriétaire. |
Epiquerez |
Prés Nicolas |
Sens évident. |
Pleigne |
Prés Petits |
Sens évident. |
Lajoux |
Prés Richard |
Sens évident, renvoyant au nom du propriétaire de ces parcelles. |
Le Peuchapatte |
Prés Roses |
"Roses" renvoie au prénom de la propriétaire ou au caractère agréable de l'endroit. |
Delémont |
Prés St-Georges |
Saint-Georges renvoieici à une chapellenie consacrée à ce saint et qui était possessionnée en cet endroit. |
Montsevelier |
Prés, Côte des |
Sens évident. |
Les Enfers |
Prés, Cul des |
Sens évident : le fond des prés. |
Les Bois |
Prés, Entre les |
Sens évident |
Soulce |
Prés, Ferme des |
Sens évident. |
Alle |
Prés, Fonds des |
"Fonds" n'a pas ici le sens de fontaine ou de source, mais plutôt celui de cuvette, de bas d'un finage. |
Ocourt |
Prés, Grands |
Sens évident. |
Courtételle |
Prés, Grands |
Sens évident. |
Muriaux |
Prés, Grands |
Sens évident. |
Les Breuleux |
Prés, Grands |
Sens évident. |
Montmelon (Enclave) |
Prés, Grands |
Sens évident. |
Seleute |
Prés, Grands |
Sens évident. |
Bassecourt |
Prés, Les |
Sens évident |
Glovelier |
Prés, Les |
Sens évident. |
Montenol |
Prés, Les |
Sens évident. |
Glovelier |
Prés, Les Grands |
Sens évident |
Soyhières |
Prés, Les Grands |
Sens évident. |
Lajoux |
Prés, Les Longs |
Sens évident. |
Glovelier |
Prés, Les Neufs |
Sens évident. Neuf renvoie ici à l'adjectif nouveau et non pas au chiffre neuf. |
Montfaucon |
Prés, Peuts |
Du patois peut, e, adj. : vilain. |
Bressaucourt |
Prés, Ronds |
Sens évident. |
Pleigne |
Prîere, Sur la |
Du patois, prîere, f. : carrière de pierres. |
Movelier |
Prières, Chu les |
Du patois, prîere, carrière de pierres. "Sur les carrières". |
Lajoux |
Prières, Les |
Francisation du patois prîere, f. : carrière de pierre. |
Chevenez |
Prince, Pré au |
Sens évident, qui désigne ici le prince-évêque de Bâle, résidant à Porrentruy depuis 1728. |
Alle |
Prince, Pré au |
Sens évident, qui renvoie à l'époque des princes-évêques de Bâle. |
Fregiécourt |
Prîre, La |
En patois, prîere, f. : carrière de pierres. |
Bourrignon |
Prîre, Lai |
En patois, prîere, f. : carrière de pierres. |
Courtételle |
Prîrre, Lai |
Du patois, prîere, f. : carrière de pierres. |
Pleigne |
Prises, Les |
Prise : dérivé du verbe prendre ; terrain donné en amodiation. Ce toponyme, fréquent au pied du Jura, est rare dans les vallées jurassiennes. |
Goumois |
Prospère, La |
Sens évident. Toponyme typique des XIXe-XXe siècles |
Corban |
Proux, Les |
Du patois proûe, f. : troupeau. |
La Chaux-des-Breuleux |
Providence, La |
Sens évident. Microtoponyme typique du XIXe siècle. |
Corban |
Pucin, La Côte au |
Sens évident. Du patois pucïn, m. : poussin. |
Glovelier |
Purgatoire, Le |
Microtoponyme moderne, sans doute créé par allusion à la ferme du "Paradis" |
Bure |
Pusnat |
Du patois pussenat, m. : petit poussin .Allusion probable à la modestie de cette colline. |
Beurnevésin |
Pussin, Côte |
Du patois pussïn, m. : poussin. |
Alle |
Quenet, Le |
D'après BOSSARD et CHAVAN, dérivé du latin cuneus, coin ; par extension, petite parcelle de terre, angle. Ce microtoponyme serait ainsi à rapprocher du patois coènat, petit coin, petite parcelle. |
Courroux |
Questre (Kechtre), Sur le |
Dérivé probable d'un terme allemand inconnu. |
Soyhières |
Queue au Loup |
Terme renvoyant à la forme de ce saillant enfoncé dans le territoire de Lebetain (France). |
Boncourt |
Queue, Courte |
Sens évident, qui renvoie à la forme du finage dans ce lieu-dit. |
Boécourt |
Racine, La |
Hameau relevant de la commune de Saulcy. Sens évident. |
Saulcy |
Raies, Courtes |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Courgenay |
Raimeux, Sous |
En ancien français, ramier, m. :, terre inculte et pleine de broussailles. |
Rebeuvelier |
Raisin, Pré |
L'allusion renvoie peut-être à la présence ancienne d'une vigne ? |
Cornol |
Raiton, Le |
Peut-être un dérivé du patois, réton, m : écho. |
Seleute |
Rambode, Le Gros |
Francisation probable de l'allemand Rainboden ; de Rain, en allemand moderne, limite, lisière, borne, et Boden, sol, terrain. Vermes est situé à la frontière des langues. |
Vermes |
Rambode, Le Petit |
Francisation probable de l'allemand Rainboden ; de Rain, m : en allemand, limite, lisière, borne, et Boden, m. : sol, terrain. Vermes est situé à la frontière des langues. |
Vermes |
Ranchat, La |
Du patois rantchat, m. : ornière. D'après le patoisant Biétrix, rantchat, petit tertre (BIETRIX, 268). |
Les Breuleux |
Rang, Sur le |
En patois, ran, m. : talus. |
Goumois |
Rang, Sur le |
En patois, ran, m. : talus. |
Buix |
Rang, Sur le |
En patois, ran, m. : talus. |
Saint-Brais |
Rangiers, Les |
Du patois randgie, raindgie, m. : haie vive, rangée. D'après le patoisant Biétrix, reindgie, lisière de forêt (BIETRIX, 276). |
Asuel |
Rangs, Pâturage sur les |
En patois, ran, m. : talus. |
Soulce |
Rangs, Sous les |
En patois, ran, m. : talus. |
Les Bois |
Rangs, Sur les |
En patois, ran, m. : talus. |
Coeuve |
Rangs, Sur les |
Du patois ran, m, : talus, pente. |
Epiquerez |
Rangs, Sur les |
Du patois ran, m : talus, butte, monticule. Terme fréquent dans les microtoponymes jurassiens. |
Lajoux |
Rasse, La |
Du patois raîsse, f. : scie. |
Porrentruy |
Ravières, Forêt des |
Ravière : autrefois, parcelle ensemencée de raves. |
Boécourt |
Ravières, Les |
Autrefois, parcelles ensemencées de raves. |
Boécourt |
Ravières, Les |
Ravière : parcelle ensemencée de raves. |
Les Breuleux |
Ravières, Les |
Parcelles consacrées à la culture des raves. |
Vendlincourt |
Ravières, Sur les |
Ravière : champs où l'on cultivait des raves. |
Undervelier |
Ravines |
Dérivé de ravin. Hameau relevant de la commune de Montmelon. |
Montmelon |
Raymontpierre, Château de |
Ce toponyme est une traduction littérale du toponyme allemand Remontstein. Ces deux versions ont été créées en 1596, lorsque la famille Hugué, récemment anoblie, fit construire un château en cet endroit. Remontstein renvoie à l'anthroponyme germanique Ragimund et au substantif allemand Stein, pierre, rocher. Vermes est situé à la frontière des langues. |
Vermes |
Rebeuvelier |
Composé du nom germanique Rihbald/Rihbold et du substantif roman villare : domaine agricole. |
Rebeuvelier |
Rebévelier, Côte de |
Sens évident. Rebévelier ; du nom germanique Rodbert et de la postposition latine villare, n. : domaine agricole. |
Undervelier |
Recet, Le |
Dérivé possible du verbe latin recipere, recevoir ; le substantif roman recet, receit, m. signifie refuge, asile, lieu où l'on se refugie. |
Buix |
Réchennes, Les |
Dérivé possible du patois rétchaince, richesse, sans doute par allusion à la fertilité de ces terroirs. |
Courchavon |
Réchennes, Les |
Dérivé possible du patois rétchaince, f. : richesse, par référence à la fertilité de ces terroirs. Plus probable encore : dérivé du vieux francique rubisk : rude, rêche. En patois, réetche, adj. : rêche. Particularité d'une terre ingrate. |
Montignez |
Réchesat |
Ce microtoponyme a peut-être un rapport avec le toponyme Réchésy, en France voisine (biens de cette église paroissiale à Boncourt, etc. ). |
Boncourt |
Réchesse, La |
En patois, lai rétchaince, "la richesse" : allusion à la fortune présumée des anciens tenanciers de cette ferme. |
Epiquerez |
Rechille, Sur la |
Allusion possible à la présence de roches ou de gravillons dans ce terroir. |
Montsevelier |
Réclère |
L'étymologie de ce toponyme renverrait au patois çhiériere, f. : clairière. |
Réclère |
Recolaine |
Dérivé de Rikelinus, anthroponyme germanique que l'on retouve à Reconvilier. Le hameau de Recolaine relève du village de Vicques. |
Vicques |
Recourbe, Le |
Allusion probable à la courbure marquée du chemin à cet endroit. |
Les Pommerats |
Rempart |
Allusion possible à la forme de la barre montagneuse en cet endroit. |
Vermes |
Réselle de Movelier, La |
Dérivé possible du patois raîsaie, raser ; par extension, brouter à ras de terre. Dans le patois de Châtenois, résille, rézille, terrain pierreux. A Movelier comme à Soyhières, ces lieux-dits concernent des pâturages situés sur l'adret d'un plissement. |
Movelier |
Réselle de Soyhières, La |
Dérivé possible du patois raîsaie, raser ; par extension, brouter à ras de terre. Dans le patois de Châtenois, résille, rézille, terrain pierreux. A Movelier comme à Soyhières, ces lieux-dits concernent des pâturages situés sur l'adret d'un plissement. |
Soyhières |
Retemberg |
De l'allemand Berg, montagne et probablement de l'anthroponyme germanique Resto. Vicques est situé sur la frontière des langues. |
Vicques |
Retenue, Pré de la |
Retenue a ici le sens de barrage pour retenir l'eau, probablement pour alimenter une mare en amont d'un moulin. |
Les Pommerats |
Retenue, Sur la |
Retneue, f. : autrefois, barrage de rétention érigé sur un ruisseau pour créer un étang destiné à alimenter la roue à aubes d'un moulin, etc. |
Grandfontaine |
Riedes-Dessus |
De l'allemand ried, n. : marais. |
Soyhières |
Rière Buchwalder |
Sens évident. Buchwalder est un patronyme fréquent dans la région delémontaine. |
Vermes |
Riesel |
En dialecte bâlois, "le chiendent". |
Ederswiler |
Rintche, La |
Dérivé probable du patois rantche, f. : crèche, mais également rangée. |
Develier |
Rise, Côte de la |
En patois, rise, f. : chéneau pour faire glisser le bois sur une pente. |
Bassecourt |
Rises, Les |
Du patois rise, f : sorte de chéneau pour glisser le bois sur une pente. |
Rebeuvelier |
Rivières, Entre les |
Sens évident. |
Vendlincourt |
Robe, Pâturage de |
Le sens de "Robe" reste inconnu. |
Courfaivre |
Robert, Sur Combe |
Sens évident, Robert étant un anthroponyme. |
Grandfontaine |
Roc Montès |
Microtoponyme moderne (XXe siècle) voulant se donner une consonance méditerranéenne. Un hospice pour les malades y a été fondé en 1907. |
Le Noirmont |
Rochatte, La |
Diminutif patois de roche, rochette. |
Courroux |
Rochattes, Les |
En patois, "Les petits rochers". |
Fahy |
Rochattes, Les |
Diminutif patois de roche. |
Fontenais |
Rochattes, Les |
Diminutif patoisé de "rochettes". |
Charmoille |
Roche au Cerf |
Sens évident. |
Asuel |
Roche Brisée |
Sens évident. |
Soubey |
Roche d Or |
Toponyme au sens poétique, en français, relativement récent (XIIIe-XIVe siècle). |
Roche d'Or |
Roche de Mars, Sur |
La "Roche de Mars" est peut-être un toponyme gallo-romain qui renvoie au dieu Mars. Elle surplombe l'ancienne voie romaine qui menait de Pierre-Pertuis à Mandeure. |
Porrentruy |
Roche du Creux, La |
Sens évident. |
Vermes |
Roche Palouse |
En patois, palou, se, adj. : pelé. Littéralement : la roche pelée. |
Ocourt |
Roche, Gipois |
Sens inconnu. La référence au gypse est ici peu probable, aucune activité de ce genre n'étant signalée dans les archives. |
Le Noirmont |
Roche, Grande |
Sens évident. |
Asuel |
Roche, La |
Sens évident. |
Glovelier |
Roche, Longue |
Sens évident. |
Goumois |
Roche, Sous la |
Sens évident. |
Les Pommerats |
Roche, Sous la |
Sens évident |
Goumois |
Roche, Sur la peute |
En patois peut, e adj. : vilain. |
Vellerat |
Rochelles, Les |
Dérivé du substantif français roche. |
Epauvillers |
Rocher, Le Blanc |
Sens évident |
Châtillon |
Roches de Saint-Nicolas |
Sens évident. Nicolas est l'un des saints les plus populaires des XIIIe-XIVe siècles. |
Courgenay |
Roches, Côte des |
Sens évident. |
Vermes |
Roches, Derrière les |
Sens évident. |
Les Enfers |
Roches, Grandes |
Sens évident. |
Bourrignon |
Roches, Les |
Sens évident. |
Saint-Brais |
Roches, Moulin des |
Sens évident. |
Courrendlin |
Roches, Rouges |
Sens évident. |
Soubey |
Roches, Rouges |
Sens évident. |
Les Enfers |
Roches, Sous les |
Sens évident. |
Damvant |
Roches, Sous les |
Sens évident. |
Bressaucourt |
Roches, Sous les |
Sens évident. |
Damvant |
Roches, Sous les |
Sens évident. |
Réclère |
Roches, Sous les |
Sens évident. |
Chevenez |
Roches, Sous les |
Sens évident. |
Saulcy |
Roches, Sous les |
Sens évident. |
Epauvillers |
Roches, Sous les |
Sens évident. |
Cornol |
Roches, Sur les |
Sens évident. |
Lajoux |
Roches, Sur les |
Sens évident. |
Damvant |
Roches, Sur les |
Sens évident. |
Chevenez |
Roches, Sur les |
Sens évident. |
Saint-Ursanne |
Roches, Sur les |
Sens évident. |
Soulce |
Rochet, Sous le |
Sens évident. |
Undervelier |
Rochet, Sous le |
Sens évident. |
Vellerat |
Rochets, Sur les |
Sens évident. |
Fontenais |
Rochette, Combe de la |
Sens évident |
Muriaux |
Rochette, La |
Référence à un endroit rocheux. |
Boncourt |
Rochette, La |
Sens évident. |
Glovelier |
Rocourt |
Composé d'un nom germanique Rocco et du substantif roman corte, domaine agricole. |
Rocourt |
Roétchattes, Dôs les |
En patois, dôs : sous. Roétchattes, m. pl. : petites roches. |
Ocourt |
Roggenburg, Vies de |
En patois, vie, f. : chemin. Roggenburg : village germanophone voisin de Movelier, autrefois Roggenberg. De l'anthroponyme germanique Rocco et du substantif berg, montagne. |
Movelier |
Rohrberg, Hinterer |
En allemand : Derrière la Montagne des Roseaux". |
Courroux |
Roi, Esserts du |
Essart, m. : endroit défriché, action de défricher d'essarter. Le terme Roi renvoie probablement à un sobriquet plutôt qu'à un patronyme. |
Epiquerez |
Roi, La Vie du |
Du patois vie, f. : chemin. Cette route a relié, depuis l'époque romaine jusqu'à la fin du XIXe siècle, Porrentruy à Bâle via Ferrette. |
Miécourt |
Roies, Les |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Goumois |
Roies, Longues |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Bonfol |
Roies, Longues |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Saulcy |
Rollie |
Sens inconnu. |
Beurnevésin |
Romay, Pont |
Renvoi probable à l'adjectif "romain", entendu dans le sens d'ancien, voire de "royal". Cf : "La vie du Roi" à Alle ; indice probable de l'ancienneté de ce tracé. |
Vicques |
Rome, Sur |
L'allusion à Rome renvoie à un terme inconnu. |
Corban |
Romont, Prés |
Romont, toponyme courant, dérivé du latin rotundus mons, "Montagne arrondie". |
Mervelier |
Rond Rochet |
Sens évident, rochet étant ici l'équivalent de "rocher". |
Les Breuleux |
Rondat, Derrière le |
Dérivé du latin rotundus, rond, sans doute par allusion à la forme des parcelles ou à la géomorphologie des lieux. |
Bure |
Rondat, Le |
Dérivé du latin rotundus, rond, sans soute par allusion à la forme des parcelles ou à la géomorphologie des lieux. |
Bure |
Rondbois, Le |
Sens évident. |
Boncourt |
Rondbois, Le |
Sens évident. |
Boncourt |
Rondevert |
Allusion probable à la forme des parcelles et à leur verdeur. |
Courtételle |
Rondez, Fin des |
Du patois fïn, f. : finage, terres exploitées d'une communauté. Rondez est ici une allusion probable à la forme arrondie de certaines parcelles, |
Les Enfers |
Rondez, Les |
Dérivé du latin rotundus, rond, sans soute par allusion à la forme des parcelles. |
Delémont |
Rondins, Les |
Dérivé de l'adjectif latin rotundus, a, um : rond, qu'on retrouve dans le microtoponyme "Rondez". Le qualificatif concerne soit la forme des parcelles, soit celle d'une colline, comme d'est le cas ici. |
Asuel |
Rosé, Forêt de |
Dans le français régional, rosée avait le sens de "fruits annuels de la terre", de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". La référence à d'éventuelles roselières ne peut cependant pas être écartée. |
Vicques |
Rosé, Sous |
Dans le français régional, rosée avait le sens de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". La référence à d'éventuelles roselières ne peut cependant pas être écartée. |
Courroux |
Rosé, Sur |
Dans le français régional, rosée avait le sens de "fruits annuels de la terre", de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". La référence à d'éventuelles roselières ne peut cependant pas être écartée. |
Vicques |
Rosées Les |
Dans le français régional, rosée avait le sens de récolte. Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". |
Les Bois |
Rosées-Dessous |
Dans le français régional, rosée avait le sens de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". |
Les Bois |
Rosées, Côte des |
"Rosées" fait ici probablement référence à la présence de roseaux. |
Saint-Brais |
Rosées, Les |
"Rosées" fait ici probablement référence à la présence de roseaux. |
Saint-Brais |
Roselet, Le |
Dans le français régional, rosée avait le sens de "fruits annuels de la terre", de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". |
Muriaux. |
Roselet, Le |
Dans le français régional, rosée avait le sens de "fruits annuels de la terre", de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". |
La Chaux-des-Breuleux |
Roselet, Saignes du |
Saigne, seigne, sagne : en français régional, prairie marécageuse. Roselet : dans le français régional, rosé avait le sens de "fruits annuels de la terre", de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". |
Muriaux |
Rosireux, Le |
Dérivé du latin rosa, e, f. : rose, ici sans doute églantine. |
Bassecourt |
Rossat, Mont |
Dérivé de l'adjectif rouge, roux, allusion probable à la couleur des terres ou à leur aridité due au manque d'eau. |
Epiquerez |
Rossemaison |
L'exonyme allemand "Rottmund" semble indiquer que ce toponyme dérive du latin russea, adj., rouge et mons, tis, colline. La montagne rouge et non pas "la maison rouge". |
Rossemaison |
Rossmatte, La |
En allemanl, "La Prairie aux Chevaux". Vermes est situé à la frontière des langues. |
Vermes |
Rotchets, Hâts |
Termes patois signifiant "hauts rochers". |
Courgenay |
Roté, Sur |
Sens inconnu. |
Alle |
Rotte, La |
En patois, rotte, f. : bande, compagnie, groupe. Ici, ce sens est difficile à admettre. |
Fahy |
Rottes Dessus, Les |
Dérivé possible du patois rotte, f. : équipe, bande (sous entendu, de défricheurs). |
Saint-Brais |
Rottes Dessus, Les |
Dérivé possible du patois rotte, f. : équipe, bande (sous entendu, de défricheurs). |
Saint-Brais |
Rottes, Les |
Du patois rotte, f. : équipe, bande (sous entendu, de défricheurs). |
Saint-Brais |
Rottes, Les |
Du patois rotte, f. : équipe, bande. Sens difficile à admettre ici. |
Roche d'Or |
Rottes, Sur les |
La référence au patois rotte, f. : équipe (sous-entendu, de défricheurs) est possible. |
Saint-Brais |
Roudgeolaine, Fin de |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. Roudgeolaine est un dérivé du patois roudge, adj. : rouge, sans doute par allusion à la couleur des terres en cet endroit. |
Soulce |
Roue, Lai Londge |
En patois, long, dge, adj. : long. Roue, f. : raie, sillon. |
Ocourt |
Rougeat, Etangs |
Rougeat : diminutif de rouge, qui fait peut-être référence à la couleur de la terre de ce lieu-dit. A Bonfol, les étangs ont été créés par les princes à la fin du Moyen-Age. |
Bonfol |
Rouges Terres |
Signification évidente. Ces terrains contiennent sans doute des argiles. Il est également possible que ce toponyme renvoie aux déchets de minerai d'une activité sidérurgique ancienne. |
Boncourt |
Rouges Terres |
Sens évident, qui renvoie à la présence d'argiles ou de déchets d'activités sidérurgiques. |
Lugnez |
Rouges Terres, Les |
Allusion à la couleur rougeâtre de l'humus. Hameau relevant de la commune du Bémont. |
Le Bémont |
Rougeules ; Les |
Allusion probable à la couleur des terres en cet endroit. |
Courchavon |
Rougeux |
De couleur rouge, allusion à la couleur rougeâtre des terres du lieu. Voir également "Rudge", à Courgenay, et "Rouges-Terres" au Bémont. |
Réclère |
Rougin, Côte |
Rougin renvoie peut-être à un surnom ou un patronyme, ou alors à la couleur des terres de ce secteur. Voir un peu à côté : Mont Rossat. |
Epiquerez |
Rougin, Côte du |
Diminutif de "rouge" que l'on retrouve plus loin dans "Mont Russelin". |
Glovelier |
Royes, Les |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Le Bémont |
Royes, Longues |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Chevenez |
Royes, Longues |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Bassecourt |
Royes, Longues |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Bassecourt |
Rudje |
Dérivé probable du patois roudge, adj. : rouge, par allusion à la couleur de la terre dans ce secteur. |
Courgenay |
Rues, Bief des |
En français régional, bief, m. est synonyme de ruisseau. En patois, rue, f. : roue ; ici roue de moulin ou d'appareil actionné par la force hydraulique. |
Vermes |
Ruines du Château de Soyhières |
Sens évident, même si ce lieu-dit se trouve sur le territoire de la commune de Courroux. |
Courroux |
Russelin, Mont |
Russelin renvoie à un patronyme inconnu. Diminutif possible du français roux, rousse. |
Montmelon |
S'lesie, Cabane derrière le |
Du patois ç'léjie. m. : cerisier. |
Montfaucon |
Sablonnière, La |
Sens évident |
Montmelon |
Sablonnière, La |
Renvoi évident à la présence d'une ancienne sablière. |
Saint-Ursanne |
Sablonnière, La |
Sens évident. |
Courgenay |
Sacé, En |
Du vieux français saussaie, f. : bois de saules. En patois, lai sâce, f. : le saule, l'osier. |
Bonfol |
Sacenet, Le |
Du vieux français saussaie, f. : forêts de saules. |
Rocourt |
Sâces, Bief des |
Dans le Jura, bief a le sens de ruisseau. Sâce, f. : en patois, saule, osier. |
Les Pommerats |
Sâces, Es |
Du patois, sâce, f. : osier, saule. |
Lajoux |
Sâces, Les |
Dérivé du patois sâsse, f. : saule. |
Mervelier |
Sacy |
Dérivé du patois sâcie, m. : saule. |
Courgenay |
Sacy, Pâturage de |
Du patois sâce, f. : saule ; en vieux français saussaie, f : forêt de saules. |
Courtételle |
Sagne à Droz, La |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. Droz est un patronyme fréquent dans l'arc jurassien. |
Les Genevez |
Sagneules, Les |
Dérivé du français régional seigne, sagne f. : terrain marécageux. |
Epiquerez |
Saignatte, La |
Diminutif patois de saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Les Pommerats |
Saignattes, Les |
Dérivé patoisé de saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Saint-Brais |
Saignattes, Sous les |
Diminutif patois du substantif saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Saignelégier |
Saigne aux Femmes, La |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Le Noirmont |
Saigne Dessous, La |
Saigne, seigne, sagne : en français régional, prairie marécageuse. |
Montmelon |
Saigne Dessus, La |
Saigne, seigne, sagne : en français régional, prairie marécageuse. |
Montemlon |
Saigne du Milieu, La |
Saigne, seigne, sagne : en français régional, prairie marécageuse. |
Montmelon |
Saigne Jeanné |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. Jeanné renvoie probablement à un diminutif des prénoms Jean ou Jeanne. |
Le Bémont |
Saigne, La |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Les Pommerats |
Saigne, La |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Lajoux |
Saigne, La |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Le Noirmont |
Saigne, La |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Les Pommerats |
Saigne, Outre la |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Le Noirmont |
Saigne, Plain de |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. Saigne, seigne : en français régional, prairie marécageuse. |
Montfaucon |
Saigne, Sur la |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Montfavergier |
Saignelégier |
Association du substantif saigne, seigne, sagne f. : en français régional, prairie marécageuse, et du prénom médiéval Léger. |
Saignelégier |
Saigneroux |
Dimutif de saigne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Saint-Brais |
Saignes, Les |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Muriaux |
Saignes, Les |
Saigne, seigne, sagne f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Les Breuleux |
Saignes, Pâturage des |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Les Enfers |
Saignes, Sur les |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. Saigne, seigne, sagne : en français régional, prairie marécageuse. |
Lajoux |
Saint-Brais |
Le village a simplement repris de nom de son saint patron, Brictius, évêque de Tours (+491). |
Saint-Brais |
Saint-Fromont |
De Frodimund, anthroponyme germanique. Chapelle où, selon la tradition, saint Fromont, ermite du Haut Moyen Age, vivait près de Bonfol. |
Bonfol |
Saint-Gilles |
Chapelle consacrée à saint Julien au XIIe siècle. Au fil des siècles, "Julien" devint Gellin, puis Gilles. |
Cornol |
Saint-Jean |
Terres relevant probablement, autrefois, d'un autel ou d'une chapellenie vouée à saint Jean. |
Mervelier |
Saint-Nicolas, Fontaine |
Sens évident. Fontaine a parfois le sens de source. |
Porrentruy |
Saint-Ursanne |
Ursanne est un dérivé du prénom antique Ursicinus qui était celui de l'ermite qui s'est établi sur les bords du Doubs au début du VIIe siècle. |
Saint-Ursanne |
Sainte-Colombe, Grotte de |
La légende veut qu'une sainte femme originaire d'Espagne, du nom de Colombe, ait vécu en ermite dans cette grotte. Celle-ci fait l'objet d'un pèlerinage annuel. |
Undervelier |
Sainte-Croix |
Une chapelle de ce nom a été construite en cet endroit au milieu du XVe siècle après la découverte, en cet endroit, d'une relique de la "vraie croix" |
Fontenais |
Saipelets, Les |
Diminutif de sapelot, m, petit sapin. Dans le Jura, on appelle sapin les résineux qui sont en fait souvent des épicéas. |
Goumois |
Saipois |
Dérivé d'essert, m. : essart, endroit défriché, essarté. On retrouve cette racine dans Essapeux., à Coeuve. |
Bure |
Sairains-Dessus, Les |
Du latin Duo Sorores, "Les Deux Soeurs". Nom de ce hameau au Moyen Age. |
Montfavergier |
Sairains, Les |
Du latin Duo Sorores, "Les Deux Soeurs". Nom de ce hameau au Moyen Age. |
Montfavergier. |
Sâle, Rière |
Dérivé possible du germanique sal, m. : maison à une pièce. |
Corban |
Salins, Les |
Renvoi possible au terme français "salin, m." : cendre de hêtre ou de fougère utilisée comme fondant dans la fabrication du verre. |
Courgenay |
Sapelots, Sous les |
Sens évident. |
Coeuve |
Sapin, Au |
Sens évident. |
Fontenais |
Sapin, En |
Sens évident. |
Vendlincourt |
Sapin, Le |
Sens évident. Dans le Jura, sapin a souvent le sens d'épicéa. |
Les Pommerats |
Sapins, Bois de |
Sens évident. |
Courchavon |
Sapins, Côte des |
Sens évident. |
Ocourt |
Saprais, Dos |
En patois, dôs : sous. Saprais est probablement une contraction de "sats près" : prés secs en patois. |
Epauvillers |
Saprés |
En patois, sa, satche, adj. : sec." Les prés secs". |
Buix |
Saradin |
Sens inconnu. |
Miécourt |
Sarasine, La |
Au Moyen Age, le terme "Sarasin" désigne les musulmans opposés aux chrétiens en Méditerranée puis, par analogie, des personnes aux moeurs guerrières ou aux croyances suspectes. |
Rebeuvelier |
Sarmère, Combe |
Le sens du terme "sarmère" est inconnu. |
Porrentruy |
Sarrasins, Combe des |
La référence aux Sarrasins, envahisseurs musulmans du Xe siècle, est ici purement fictive. |
Les Bois |
Sassattes, Les |
Dérivé du patois sâce, m. : saule. |
Cornol |
Sassey |
Autrefois, saussaie : forêts de saules. |
Ocourt |
Sauces, Côte des |
Du patois sâcie, f. : saule, osier. |
Soubey |
Sauces, Les |
Autrefois, saussaie : forêts de saules. |
Les Bois |
Saucy, Côte de |
Saucy : du vieux français saussaie, f. : endroit planté de saules. |
Goumois |
Saucy, Le |
Autrefois, saussaie, f. : forêt de saules. |
Chevenez |
Saulcy |
Dérivé du patois sâcie, f : : saule. En latin salix, cis.f : saule, osier. |
Saulcy |
Sauvage, Cras du |
En patois, crât, m : crêt, talus. Sauvage renvoie peut-être au caractère isolé des lieux. |
Les Genevez |
Sceut Dessous |
Dérivé probable du latin saxum, i, n. : pierre, rocher. Hameau relevant de la commune de Glovelier. |
Glovelier |
Sceut Dessus |
Dérivé probable du latin saxum, i, n. : pierre, rocher. Hameau relevant de la commune de Glovelier. |
Glovelier |
Sceut, Combe de |
Sens évident. Sceut est un hameau relevant de la commune de Glovelier. |
Glovelier |
Sceut, Sur la Montagne de |
Dérivé possible du gaulois suteg, abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Seu", à Coeuve). |
Glovelier |
Scheulte, La |
Nom de rivière, qui s'est transmis à une localité située non loin de sa source : Schelten. L'étymologie de ce mot ne se laisse pas deviner. |
Mervelier |
Schlag, Le |
Terme allemand renvoyant peut-être à une coupe de bois (Holzschlag), |
Vermes |
Schlössli |
En dialecte bâlois : petit château. Allusion possible à l'existence d'un ancien lieu fortifié. |
Courroux |
Scholis |
Terme germanique d'origine inconnue. Charmoille se trouve sur la frontière des langues. |
Charmoille |
Schönenberg |
Schönenberg : en allemand "Belle Montagne". Vermes se trouve sur la frontière des langues. |
Vermes |
Schônenberg, La Grande |
Schönenberg : en allemand "Belle Montagne". Vermes se trouve sur la frontière des langues. |
Vermes |
Schönenberg, La Petite |
Schönenberg : en allemand "Belle Montagne". Vermes se trouve sur la frontière des langues. |
Vermes |
Schwand |
Terme germanique désignant un arbre debout, mais desséché à la suite d'une saignée opérée à la base de son tronc. Cette méthode consistant à effectuer des cernes autour des troncs pour faciliter les défrichements est peut-être liée au lieu-dit roman "cerneux". |
Vermes |
Scie, La |
Sens évident. |
Bourrignon |
Scie, La |
Sens évident. |
Bourrignon |
Sciet, Côte di |
Sciet : dérivé possible du latin secare, couper, scier et par suite, arête aiguisée. |
Les Pommerats |
Scieutche, En lai |
En patois : "A la cloche". Allusion difficile à saisir. |
Bure |
Sècheval |
Sens évident. |
Soulce |
Secroux, Combe de |
Le sens de "secroux" est inconnu. |
Fontenais |
Seignolet, Combe du |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. Seignolet, diminutif de seigne. |
Les Pommerats |
Seineu, Le |
Diminutif probable de seigneur. Allusion possible à un bois seigneurial. La référence au français régional cerneux, endroit à défricher, est peu probable dans cette forêt. |
Buix |
Seleute |
L'origine de ce toponyme reste obscure. |
Seleute |
Selle au Roi |
Du patois, selle, f. : chaise. Allusion à la tenue en ces lieux des séances de justice d'un ancien tribunal royal. En allemand, "Richterstühl". |
Pleigne |
Semancé |
Allusion possible à des champs ensemencés. Renvoi possible au patois "ché moncés", "six monceaux" de fourrage.. |
Damphreux |
Senneut, Le |
Dérivé probable de cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défricher. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Saint-Brais |
Sentier, Champ du |
Sens évident. |
Courtemaîche |
Séprais |
Hameau relevant de la commune de Boécourt. Nom composé qui dérive peut-être su patois "sats prés" : les prés secs. |
Boécourt |
Séprais, Finage de |
Le finage est l'ensemble des terres cultivées d'une communauté rurale. Séprais est un hameau relevant de la commune de Boécourt. |
Boécourt. |
Septenbouche |
Nom d'une variété de poires presque sauvages, autrefois commune dans les pâturages. Jusqu'à l'époque moderne, les poiriers sont les arbres fruitiers les plus courants dans les campagnes et maints lieux-dits témoignent de cette prééminence (voir "Colliard" à Courroux, "Poirerat" à Courchavon, "Poirie Boetchat" à Courtemaîche, etc.). |
Fahy |
Sereuille, Le |
Dérivé possible du verbe latin serare, enfermer, par allusion au caractère resserré de l'endroit. On retrouve le même toponyme à Courgenay. La référence au patois s'raye, m. : soleil est peu probable. |
Miécourt |
Serroye, Sur |
Dérivé possible du verbe latin serare, enfermer, par allusion au caractère resserré de l'endroit. |
Courgenay |
Seu, Pré du |
Dérivé possible du gaulois suteg, abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Trou de la Sot" à Delémont). Ici, la référence au vieux français seu, m. : sureau est plus probable : (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7- 405). |
Fontenais |
Seuillet, Le |
Dérivé possible du gaulois suteg : abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Trou de la Sot" à Delémont). La référence au vieux français seu, m. : sureau est également envisageable : (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7 - 405). |
Fahy |
Seut, Le |
Dérivé possible du gaulois suteg : abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Seu", à Coeuve). La référence au vieux français seu, m. : sureau est également envisageable : (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7 - 405). |
Vermes |
Sévai |
Dérivé possible du vieux français saiweux, m : évier, par allusion à la configuration des lieux. |
Montmelon (Enclave) |
Sévai |
Dérivé possible du vieux français saiweux, m : évier, par allusion à la configuration des lieux. |
Montmelon (Enclave) |
Silberloch |
En allemand, "Trou d'argent", formule plus poétique que géologique. |
Pleigne |
Sin, Combe le |
Si le sens de combe est bien connu, celui de "Sin" ne se laisse pas deviner. |
Bure |
Singe, Rocher du |
Appellation donnée à ce rocher parce qu'il rappelle le profit d'un singe. |
Goumois |
Sir Remai |
Transcription hypothétique du mot "sire" suivi d'un nom difficile à déterminer. |
Mervelier |
Solé, En |
Dérivé probable du patois solie, m. : grenier à foin, fenil. |
Courrendlin |
Soleil, Au |
Sens évident. |
Chevenez |
Solier |
Du patois solie, m. : fenil, grenier à foin. |
Porrentruy |
Sollery |
Peut-être un diminutif du français régional solier, m. (en patois sôl'rat, m.). Le solier est, entre autres choses, un grenier à foin. |
Buix |
Solvat |
Dérivé probable du patois solie, m. : "solier", en français régional, fenil, grenier à foin. |
Courroux |
Somêtres, Arête des |
Du latin summa terra, le sommet de la terre. |
Le Noirmont |
Somêtres, Les |
Du latin summa terra, le sommet de la terre. |
Le Noirmont |
Sommettes, Les |
Diminutif de "sommet". |
Les Breuleux |
Sonnenberg, La |
En allemand "Montagne du Soleil". Vermes se trouve sur la frontière des langues. |
Vermes |
Sormont |
Sens inconnu. Le contraction "sur le mont" est peu probable. |
Soulce |
Sorne, La |
Nom de rivière. De la racine indo-européenne ser-/sor-, couler. Elle prend sa source aux Genevez et se jette dans la Birse à Delémont. |
Les Genevez |
Sot, Combe de la |
Dérivé possible du gaulois suteg, abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Seu", à Coeuve). La référence au vieux français seu, m. : sureau, est également envisageable (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7 - 405). |
Delémont |
Sot, Trou de la |
Dérivé possible du gaulois suteg, abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Seu", à Coeuve). La référence au vieux français seu, m. : sureau, est également envisageable (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7 - 405). |
Delémont |
Soubey |
Origine inconnue, mais sans rapport, malgré les apparences, avec le mot bief, m : ruisseau. |
Soubey |
Souboz, Champ de |
Souboz est probablement une contraction de "sous le bois". En patois, bô, m. : bois. |
Montmelon |
Soulce |
Dérivé du substantif germanique sulza : source salée ; ces sources ont disparu. |
Soulce |
Soulce, Sur |
Du germanique sulza, eau salée. |
Vermes |
Soyhières |
Soyhières : dérivé probable du latin salicaria, f. : lieu planté de saules |
Soyhières |
St-Maitchin, La Combe |
Du patois Maitchïn : Martin. Saint Martin est le patron de l'église de Courtedoux. |
Courtedoux |
Stales, Sous les |
Peut-être un dérivé du patois "dôs l'étâle" : sous l'étable, l'écurie. |
Le Noirmont |
Stierholz |
En allemand, "Le bois des taureaux". A rapprocher des lieux-dits qui font allusion à des taureaux, comme Toré, etc. |
Soyhières |
Stockweid |
En allemand, "La prairie des souches". Bourrignon ne se trouve pas loin de la frontière des langues.. |
Bourrignon |
Strayat, Prés |
"Strayat" est un terme peut-être dérivé du patois étrain, m. : paille, ou d'un terme allemand inconnu. Movelier est situé à la frontière des langues. |
Movelier |
Sylleux, Le Bois le |
Le sens du terme Sylleux rester inconnu. |
Courtedoux |
Tabeillon, Combe |
Tabeillon : ancien agent seigneurial exerçant des charges notariales. |
Glovelier |
Tabeillon, Fermes de la Combe |
Tabeillon : ancien agent seigneurial exerçant des charges notariales. |
Glovelier |
Tabeillon, Haut de la Combe |
Tabeillon : ancien agent seigneurial exerçant des charges notariales. |
Saulcy |
Table, La |
Allusion probable à un monument, naturel ou construit en pierre, de type dolmen. |
Bure |
Tâfon, Le |
Sens inconnu. |
Montignez |
Tâfon, Le |
Sens inconnu. |
Lugnez |
Taiche, La |
Sens inconnu. |
Saint-Brais |
Tairéche |
Microtoponyme apparenté à "Tariche", à Saint-Brais. En patois de Châtenois (Territoire de Belfort), tarèche, lierre. En patois jurassien, lierre se dit tèrrétre, m. |
Rebeuvelier |
Tairèche |
Microtoponyme apparenté à "Tariche", à Saint-Brais. En patois de Châtenois (Territoire de Belfort), tarèche, lierre. En patois jurassien, lierre se dit tèrrétr, m. |
Delémont |
Tanné, Sur le |
Le substantif "tanne" renvoie plus probablement au français régional tanne, f. : trou, grotte, terrier, tanière, voire emposieux. |
Les Pommerats |
Tariche |
Microtoponyme apparenté à "Tairèche", à Delémont. En patois de Châtenois (Territoire de Belfort), tarèche, lierre. En patois jurassien, lierre se dit tèrrétre, m. |
Saint-Brais |
Tauré |
Du patois toré m. : taureau. Allusion probable à une pâture qui nourrissait le reproducteur des bovins de cette communauté. |
Réclère |
Tayment, Le |
Référence possible au vieux français taillement, m. : action de tailler, ici de défricher. |
Courrendlin |
Tchâ, Cras de |
Du patois crât, m. : crêt ; et tchâ, f. : pâturage (du pré-latin calmis : terrain désert). |
Soulce |
Tchafoué, Le |
En patois, tchafoué, m. : four à chaux. |
Courtedoux |
Tchaimps Montaints |
Du patois tchaimp, m. : champ et montaint, ne, adj. montant. |
Courtedoux |
Tchaimps Tainais, Les |
Du patois tchaimp, m. : champ. Tainais renvoie peut-être à un anthroponyme. |
Courtedoux |
Tcheminat, Le |
Diminutif du patois t'chmïn, m. ; chemin, |
Glovelier |
Tchênet, Devaint |
En patois : "Devant la forêt de chênes". |
Bure |
Tcherteau |
Dérivé possible, mais pas certain, du vieux français certeau, m. : variété de poire. |
Bure |
Tchété, Derie le |
En patois, "Derrière le château", allusion au manoir de Löwenburg du XIIIe siècle, actuellement en ruines. |
Pleigne |
Té, Champ du |
Dérivé possible du vieux français tai, thoi, m. : boue, fange. |
Roche d'Or |
Té, Sur le |
Toponyme dérivant peut-être du vieux français tai, thoi, m. : boue, fange. |
Porrentruy |
Teck, Fin du |
Fin : du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées. Teck : peut-être du vieux français tai, thoi, m. : bourbier, limon. |
Epauvillers |
Tenie, La |
Diminutif de tenure, f : bien-fonds concédé autrefois en bail héréditaire. On retrouve la même racine "Es Tennements" à Lajoux. |
Bure |
Tennements, Es |
Dans l'ancien Evêché de Bâle, on appelait "tènement" (m.) une tenure, c'est-à-dire un bien-fonds concédé par un seigneur à un paysan en bail héréditaire, emphytéotique. On retrouve la même racine avec "La Tenie", à Bure. |
Lajoux |
Tennes, Combe es |
Du vieux français tinne, tenne, f. : bassin, cuve. |
Fontenais |
Terras, Les Grands |
Du patois terrâs, m. : fossé creusé de main d'homme. |
Vermes |
Terras, Les Petits |
Du patois terrâs, m. : fossé creusé de main d'homme. |
Vermes |
Terre, Morte |
Sens évident, qui renvoie à la stérilité des lieux. |
Fregiécourt |
Terre, Moulin de la |
Sens apparemment évident. |
Courgenay |
Terre, Rouge |
Sens évident. |
Ocourt |
Terreau, Sous le |
En patois, terrâs, m : fossé. |
Le Noirmont |
Terres, Les Rouges |
Sens évident. |
Pleigne |
Terres, Noires |
Sens évident, renvoyant à la couleur des terres de cet endroit. |
Bressaucourt |
Terres, Noires |
Sens évident. |
Courgenay |
Tertre, Le |
Tertre : petit monticule de terre. |
Saulcy |
Tertre, Plain |
Plain, m. : en français régional, terrrain plat. Tertre : petit monticule de terre. Littéralement " le replat sur le petit monticule". |
Bressaucourt |
Tervannes, Les |
Sens inconnu. |
Coeuve |
Tètres, Sur les |
Terme renvoyant probablement aux tertres, petites sommités de terre. |
Coeuve |
Teureux |
Sens inconnu. Ce microtoponyme se rapproche de celui de "Theurre" à Saignelégier, et de "Teurion" à Bure. |
Soubey |
Teurion |
Sens inconnu. Dérivé possible de l'ancien français turet, turel, m. : colline, éminence. |
Bure |
Tever |
Microtoponyme à rapprocher de "Sur Tevie" à Vicques, mais à l'étymologie tout aussi inexplicable. |
Boécourt |
Tevie, Sur |
Microtoponyme à rapprocher de "Tever" à Boécourt, mais à l'étymologie est tout aussi inexplicable. La référence à la présence de tuf dans ce secteur reste à démontrer. |
Vicques |
Théodoncourt |
Du roman corte : domaine foncier, et de Theodo, anthroponyme germanique. Ce toponyme est typique de l'époque mérovingienne (VIe-VIIIe siècle). |
Chevenez |
Theurillatte, La |
Theurillat est un patronyme franc-montagnard. |
Les Breuleux |
Theurre, La |
Dérivé possible de l'ancien français turet, turel, colline, éminence. On retrouve ce toponyme à Bure et à Soubey. |
Saignelégier |
Theurre, La Petite |
Dérivé possible de l'ancien français turet, turel, colline, éminence. |
Saignelégier |
Tiat, Sur le |
Du patois tya, m. : tilleul. |
Montfaucon |
Tiau, La |
Référence possible au patois tyat, m. : tilleul. |
Cornol |
Tiere, Tchu Roudge |
Du patois roudge : rouge, et tiere, f. : terre. "Sur rouge terre", allusion probable à la couleur des terrains. |
Courtedoux |
Tiergarten |
En allemand, "Le Parc des Animaux". Ce microtoponyme renvoie peut-être à une réserve de chasse seigneuriale, du genre "voirande" (voir ce mot). Courchapoix est situé à la frontière des langues. |
Courchapoix |
Tiergarten |
En allemand, "Le Parc des Animaux". Ce microtoponyme renvoie peut-être à une réserve de chasse seigneuriale, du genre "voirande" (voir ce mot). Vermes est situé à la frontière des langues. |
Vermes |
Tiergarten |
En allemand, "parc aux animaux", allusion probable à une réserve de chasse dans ce secteur proche de la frontière des langues. |
Vicques |
Tillot, Le |
Du patois tyat, m : tilleul. La référence aux tilleuls est fréquente dans l'espace jurassien. On débattait souvent des affaires judiciaires et politiques "Sous les Tilleuls", réputés conférer sagesse et esprit de justice dans le monde germanique. |
Saint-Ursanne |
Tirmenté, Côte de |
Sens inconnu. |
Undervelier |
Tivila |
Doublet probable et archaïque de "Develier/Dittwiler" : de Theudo, anthroponyme germanique, et du bas-latin villare, grand domaine foncier. Les fouilles récentes ont prouvé la présence d'un important site mérovingien (VIe-VIIIe siècle) à cet endroit. |
Develier |
Toinon, Le |
Sens inconnu. |
Courgenay |
Toises, Longues |
La toise est une ancienne mesure de longueur d'une valeur d'environ 180 cm. |
Courfaivre |
Toré, Le |
Du patois toré, m. :, taureau. Allusion probable à une pâture qui nourrissait le reproducteur des bovins de cette communauté. |
Pleigne |
Toré, Sous le |
Du patois toré, taureau. Allusion probable à une pâture qui nourrissait le reproducteur des bovins de cette communauté |
Movelier |
Touillère, La |
Du patois toulîere, f. : tufière, soit carrière de tuf. Autrefois, le tuf était une pierre utilisée pour la construction des cheminées, mais également comme détergent. |
Charmoille |
Tourbière, La |
Sens évident. |
La Chaux-des-Breuleux |
Tourbière, La |
Sens évident. |
Les Genevez |
Tourlats, Les |
Probablement un diminutif du patois toéré, m. : taureau. |
Buix |
Toyer, Le |
Du patois, tayïe, toyïe, m. : pin. |
Epiquerez |
Toyerats, Les |
Diminutif du patois toyïe, m. : pin. |
Soulce |
Toyers, Les |
Du patois toyie, m. : pin. |
Beurnevésin |
Toyers, Sous les |
Du patois toyie, m. : pin. |
Develier |
Tramelbé |
Si le latin trans, au-delà, à travers, est bien discernable, l'étymologie du second terme de ce mot composé reste inconnue. |
Vermes |
Tramont |
Du latin trans montem, "au-delà du mont", de l'autre côté de a montagne. |
Boécourt |
Tranchée, Derrière la |
Allusion possible à la tranchée creusée lors de la construction de la ligne Saignelégier-Glovelier en 1904. |
Muriaux |
Travers, Les |
Dérivé du français travers, par allusion à la position de cette partie du finage. On retrouve une variante de ce terme dans le toponyme "Traversains", fréquent en Ajoie. |
Montsevelier |
Trembiet, Le |
Dérivé du français tremble, variété de peuplier. |
Seleute |
Trémolay, La |
Sens inconnu sans rapport avec le toponyme Tramelan, qui renvoie à la présence de la rivière Trame. |
Fontenais |
Trépâs, Les |
Dérivé possible du latin trans, à travers et passus, us, m. : col, défilé. |
Les Pommerats |
Treuil, Bois du |
Du patois treûye, m. : pressoir. Ce terme renvoie peut-être à un autre engin mécanique, peut-être pour transporter le bois. |
Soyhières |
Trois Poissons |
Allusion sans doute ironique à la sécheresse de ce lieu-dit situé près du Creugenat, qui ne coule que quelques jours par année. |
Chevenez |
Troncheré |
Nom d'un village, Truncheré, disparu à la fin du Moyen Age aux environs de Bonfol. |
Bonfol |
Troncheré |
Nom d'un ancien hameau disparu à la fin du Moyen Age, en même temps que Vareroille et Gerwiller, dans les environs de Bonfol. |
Bonfol |
Truchet, Le |
D'après Bossard et Chavan, truchet, m. : rocher escarpé. |
Pleigne |
Tu, La |
En patois tou, f. : tuf ; allusion à l'ancienne présence d'une carrière de tuf. |
Rebeuvelier |
Tuilerie, La |
Sens évident. |
Courfaivre |
Tuilerie, La |
Sens évident. |
Saignelégier |
Tuilerie, La |
Sens évident. Les tuileries se répandent dans les villages jurassiens dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, lorsque l'obligation de couvrir ses toits de tuiles entre peu à peu dans les faits. |
Bressaucourt |
Tuilerie, La |
Sens évident. |
Courgenay |
Tuilerie, La |
Sens évident. |
Courfaivre |
Tuilerie, Vieille |
Sens évident. |
Charmoille |
Tunnel, Sur le |
Sens évident. |
Courchavon |
Undervelier |
Toponyme composé du nom germanique Undhari et du suffixe roman villare, n. : domaine agricole. |
Undervelier |
Vâ, Cras de |
En patois, crât, m : crêt, talus ; vâ, m. : val. vallée. |
Bourrignon |
Vabecha |
Dérivé du patois vâ, m. : val, et d'une désinence d'origine inconnue |
Fontenais |
Vabenau |
Probablement "Le Val de Bernard" (en patois Vâ Bouènaîd). C'est sans doute un doublet de "Vaboinat". |
Courgenay |
Vaberbin |
Vaberbin : du patois vâ, m. : val et Berbin, sans doute un anthroponyme. |
Bressaucourt |
Vaberbin, Ru de |
En Romandie, ru, ruz : ruisseau. Vaberbin : du patois vâ, m. : val et Berbin, sans doute un anthroponyme. |
Bressaucourt |
Vaboinat |
Probablement "Le Val de Bernard" (en patois Vâ Bouènaîd). C'est sans doute un doublet de "Vabenau". |
Courgenay |
Vachal |
Dérivé probable du patois vâ, m : val et tchâ, dans le sens de pâturage ("chaux"). |
Mervelier |
Vâche, La |
De l'allemand Walkmühle, f. : moulin à foulon. En français régional, vauche, moulin à fouler le drap. |
Develier |
Vacherie Dessous |
Autrefois, dans l'espace jurassien, une vacherie est un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Roche d'Or |
Vacherie Dessus |
Autrefois, dans l'espace jurassien, une vacherie est un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Roche d'Or |
Vacherie Mouillard |
Autrefois, dans l'espace jurassien, une vacherie est un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. Mouillard est probablement le patronyme d'un ancien tenancier. Au XVIIIe siècle, ce domaine s'appelat "Vacherie Lintz". |
Courgenay |
Vacherie, La |
Autrefois, dans l'espace jurassien, bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Soubey |
Vacherie, La |
Autrefois, dans l'espace jurassien, une vacherie est un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Montfaucon |
Vacherie, La |
Autrefois, dans l'espace jurassien, bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Saignelégier |
Vacherie, La |
Autrefois, dans l'espace jurassien, une vacherie est un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Saint-Ursanne |
Vacheries de Lajoux, Les |
Vacherie : autrefois, dans l'espace jurassien, bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. Lajoux est le nom du village dont relevaient ces vacheries. |
Lajoux |
Vacheries des Genevez, Les |
Vacherie : autrefois, dans l'espace jurassien, bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Les Genevez |
Vacheries, Les |
Autrefois, dans l'espace jurassien, bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Les Breuleux |
Vadavon, Bois de |
Le terme patois vâ, m. signifie vallon. La désinence Davon ou d'Avon renvoie peut-être à un anthroponyme ancien. |
Grandfontaine |
Vadry |
Ce toponyme renvoie probablement à un anthroponyme germanique, Waldheri. |
Courroux |
Vafierdeau, Le |
Contraction probable du patois vâ, m. : vallée, et d'autres termes incompréhensibles, peut-être à cause d'une transcription discutable. |
Courrendlin |
Vaillay, Combe |
L'étymologie de Vaillay est inconnue. Elle renvoie au terme français Voillard, qui dérive sans doute d'un anthroponyme germanique. |
Bressaucourt |
Vaillay, Côteau de |
L'étymologie de Vaillay est inconnue. Elle renvoie au terme français Voillard, qui dérive sans doute d'un anthroponyme germanique. |
Chevenez |
Vainé, Forêt de |
Du gaulois vanno, pente, et par extension, sommet. Ce microtoponyme se retrouve ailleurs sous la forme "vanné". |
Courtételle |
Vaivre, En |
Dérivé du gaulois, wabero, ruisseau, terrain humide. |
Develier |
Val, Devant le |
Sens évident. |
Charmoille |
Val, En |
Sens évident. |
Vicques |
Val, Petit |
Sens évident. |
Courchapoix |
Valbert |
Prénom d'origine germanique. Nom d'un abbé de Luxeuil, issu de la tribu royale franque des Sicambres, lié à la fondation de l'abbaye de Moutier-Grandval au VIIe siècle. Saint Valbert est le patron de l'église paroissiale d'Ocourt-La Motte. |
Ocourt |
Valbert, Montagne de |
Valbert : prénom d'origine germanique. Nom d'un saint abbé de Luxeuil lié à la fondation de l'abbaye de Moutier-Grandval au VIIe siècle. Saint Valbert est le patron de l'église paroissiale d'Ocourt-La Motte. |
Ocourt |
Valeu |
Terme apparenté à Vâloin, à Buix. Du patois vâ, m. : val, mais également vâ : vers. Le sens de la désinence "leu" ne se laisse pas deviner ; peut-être : là, là-bas. |
Roche d'Or |
Valle, La Grande |
Sens évident. |
Buix |
Valletaine, La |
Diminutif probable du vieux français vallette, m. : petite vallée. |
Cornol |
Vâloin |
Du patois vâ, m. : le val, mais également vâ : vers. Le sens de la désinence "loin" ne se laisse pas deviner ; peut-être éloigné, lointain mais aussi là, là-bas. |
Buix |
Vanné, Fin de |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. Vanné dérive probablement du celtique vanno, sommet, pente escarpée. Ce lieu-dit est fréquent dans tout l'espace régional |
Bourrignon |
Vanne, La |
Ce lieu-dit est situé dans les côtes du Doubs. Ce toponyme dérive peut-être du gaulois vanno, pente, et par extension sommet. |
Les Bois |
Vanné, Le |
Du gaulois vanno, pente, et par extension, sommet. |
Vicques |
Vannet |
Dérivé probable du celtique vanno : sommet, pente escarpée. Ce lieu-dit est fréquent dans tout l'espace régional |
Bonfol |
Vannez, Sur |
Du gaulois vanno, pente, et par extension, sommet. |
Chevenez |
Vanoge, La |
Toponyme qui est peut-être à rapprocher du Venoge vaudois, hydronyme d'origine gauloise. . |
Seleute |
Varaille |
Nom d'un ancien village disparu à la fin du Moyen Age, appelé "Vareroille". On retrouve le même lieu-dit à Beurnevésin : Varais. |
Bonfol |
Varaille |
Nom d'un ancien hameau, Vareroille, disparu à la fin du Moyen Age. Trois lieux-dits renvoient, à Beurnevésin, Damphreux et Bonfol, à ce petit village. |
Damphreux |
Varais |
Nom d'un ancien hameau, Vareroille, disparu à la fin du Moyen Age. Trois lieux-dits renvoient, à Beurnevésin, Damphreux et Bonfol, à ce petit village. |
Beurnevésin |
Varandin, Bois de |
Sens évident. Varandin : du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Courtedoux |
Varandin, Le |
Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Courtedoux |
Vardat |
Terme renvoyant sans doute à l'adjectif vert, e en patois void, ge. Allusion possible à la verdeur de ces prairies. |
Beurnevésin |
Varieu, Combe du |
Varieu : diminutif probable du patois vâ, m. : val ; le suffixe "Rieu" renvoie peut-être à un anthroponyme inconnu. |
Courchavon |
Varieu, Cras du |
En patois, crât, m. : crêt, talus. Varieu : diminutif probable du patois vâ, m. : val ; le suffixe "Rieu" renvoie peut-être à un anthroponyme inconnu. |
Courchavon |
Varieu, Le |
Si "va" renvoie au patois vâ, m. : val, lLe suffixe "Rieu" dérivé probablement d' un anthroponyme inconnu. |
Courchavon |
Varmen |
Sens inconnu. |
Courtemaîche |
Varmen, Rière |
L'étymologie de ce toponyme est inconnue. |
Courchavon |
Varoche |
Peut-être du patois vâ, vai : vers et la désinence roche. La référence à val, vallée est impossible au vu de la configuration des lieux. |
Alle |
Varonnes |
Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Beurnevésin |
Varu, Combe de |
Probablement "La Combe du Val du Ruisseau". |
Chevenez |
Vasou, Rière |
Dérivé du patois vason, m. : gazon. |
Saint-Ursanne |
Vassat, Sous |
Dérivé possible du patois vâ, m. : vallée, et sat, che, adj. : sec. |
Corban |
Vasselles, Les |
En ancien français, vaucel, m. : vallon. |
Alle |
Vasselles, Les |
En ancien français, vaucel, m. : vallon. |
Vendlincourt |
Vasson, Sur |
Du patois vason, m. : gazon. |
Lugnez |
Vatelin, Combe |
Vatelin renvoie probablement à un anthroponyme ancien. Dérivé possible du patois vâ, m. : val et d'une désinence inconnue, peut-être un anthroponyme. |
Fontenais |
Vauche, La |
Du patois vâtche, f. : fouloir. Le mot vient de l'allemand walken : fouler. |
Porrentruy |
Vauchotte, La |
Du patois vâtche, f : fouloir, moulin à foulon. Le terme dérive de l'allemand walken, v. : fouler. |
Goumois |
Vaugiray, Cras |
En patois, crât, m. : talus, ravin. Vaugiray : "Val de Gérard (Vaugirard)". |
Buix |
Vaumacon, Combe |
Du patois vâ, m. : val. Macon renvoie peut-être à un anthroponyme ancien. |
Porrentruy |
Vaupertin, Le Gros |
Vaupertin renvoie probablement au terme val, vaux suivi d'un anthroponyme, ici peut-être Bertin. Il y aurait eu un grand et un petit "Val de Bertin". |
Coeuve |
Vautenaivre |
Si le diminutif vau- dérive du français val, la désinence -tenaivre est difficile à analyser. La référence au latin tenebrae, f. pl. est hypothétique. Ce mot peut également renvoyer à un ancien anthroponyme. |
Goumois |
Vautenaivre, Bief de |
Bief : dans le parler jurassien, ruisseau. Si le diminutif vau- dérive du français val. |
Goumois |
Vaux, Combe de |
Sens évident. Vaux est ici le pluriel de val. |
Damvant |
Vaux, Fond de |
Sens évident. |
Chevenez |
Vaux, La |
Sens évident. |
Roche d'Or |
Vay, Sur les Prés du |
Autrefois, en français régional, vé, m. : gué. |
Ocourt |
Veaux, La Planche aux |
En français régional, planche, f. : parcelle de forme allongée |
Courtedoux |
Veaux, Les |
Sens évident. |
Les Genevez |
Vélie, Sur le |
Du patois vélie, m : parc pour les veaux. |
Les Enfers |
Velle, Clédar de la |
Velle : du latin villa, f. : le domaine, plus tard le village. Clédar, m. : en français régional, barrière en bois pour fermer un pâturage. |
Muriaux (Enclave) |
Vellerat |
Diminutif du bas-latin villare : domaine agricole. En patois, velle, f. : ville, autrefois également village. |
Vellerat |
Vendlincourt |
Composé du nom germanique Wandilîn et du suffixe roman corte, domaine agricole. |
Vendlincourt |
Vendlincourt, Vies de |
En patois, vie, f. : chemin. Chemin de Vendlincourt. |
Coeuve |
Vendline, La |
Rivière qui tire son nom du village où elle prend sa source : Vendlincourt. Elle se jette dans la Coeuvatte à Florimont (Territoire de Belfort). |
Vendlincourt |
Verdat |
Dérivé probable de l'adjectif vert, pour souligne la qualité des prairies à cet endroit. La forme patoise, probablement originelle, est "Voidgeat", de voi (dge), vert(e). |
Bressaucourt |
Verdat |
Dérivé probable de l'adjectif vert, pour souligne la qualité des prairies à cet endroit. La forme patoise, probablement originelle, est "Voidgeat", de voi (dge), vert(e). |
Réclère |
Vergerat, Le |
Diminutif du patois voirdgie, m. : verger. |
Miécourt |
Vermes |
Superlatif celtique vertamos, "supérieur", entendu ici par rapport à la Vallée de la Scheulte. |
Vermes |
Vernes, Champ des |
Verne : synonnyme d'aulne (en patois viene, f.). |
Pleigne |
Vernes, Les |
Dans l'espace jurassien, les aulnes sont souvent appelés "vernes". |
Réclère |
Vernes, Les |
Du patois viene, f. : verne, aulne. |
Alle |
Vernes, Les |
Sens évident. Verne est synonyme d'aulne (en patois viene, f.). |
Mervelier |
Vernes, Pesses des |
Verne est synonyme d'aulne (alnus). Pesse : du vieux français paisse, f. : pâture. |
Ocourt |
Vernois, Le |
Dans l'espace jurassien, les aulnes sont souvent appelés "vernes". |
Montfavergier |
Vernois, Le |
Dérivé du patois viene, f. : verne, aulne. |
Alle |
Vernois, Le |
Dérivé du patois vîene, f. : verne, aulne. |
Cornol |
Verrerie, La |
Sens évident. La première verrerie de Moutier a été exploitée en cet endroit avant d'être établie à Moutier au milieu du XIXe siècle. |
Courrendlin |
Verrier, Chez le |
Sens évident, par référence à d'anciennes verreries. |
Vermes |
Vers chez Jean Adam |
Sens évident, renvoyant au nom d'un ancien propriétaire de ce domaine. |
Le Bémont |
Vertillat |
La désinence "tillat" renvoie probablement au patois tyat, m. : tilleul. |
Alle |
Vevie |
Anciennement, en patois : "véye vie", la vieille route, le vieux chemin. Ce chemin menait du Val Terbi à Delémont, sur la rive droite de la Scheulte. |
Courchapoix |
Vialon, Le |
Contraction possible du patois : "vie âlong", soit : la chemin d'à côté. |
Bassecourt |
Vicques |
Toponyme dérivé du bas latin vicus, i, m : bourgade. La présence romaine à Vicques est attestée par l'existence d'une vaste villa romaine. |
Vicques |
Vie de Muriaux, Sous la |
Sens évident. Du patois vie, f. : chemin. |
Les Pommerats |
Vie Dentie |
Dérivé possible du vieux français anti, e adj. : vieux antique. Les toponymes en "vie d'entier, d'antier" renvoient peut-être à la présence d'anciennes voies de l'époques romaine. Ce lieu-dit borde la route des Rangiers. |
Develier |
Vie, Dos |
En patois, "sous le chemin". |
Delémont |
Vie, La Neuve |
Sens évident. Du patois vie, f. : chemin. |
Mervelier |
Vie, La Neuve |
Du patois vie, f. : chemin, route. Cette route est celle qui mène de Saint-Ursanne aux Malettes. |
Saint-Ursanne |
Vie, Neuve |
Du patois vie, f : chemin, route. |
Saint-Ursanne |
Vie, Pâturage de la Neuve |
Sens évident. Vie, f. : substantif patois signifiant chemin, route. |
Saignelégier |
Vie, Sous la |
Du patois vie, f. : chemin. |
Réclère |
Vie, Sous la Neuve |
Du patois vie, f. : chemin. |
Saignelégier |
Vie, Sous la Neuve |
En patois, vie. f. : chemin, route. |
Les Enfers |
Vie, Vers la |
Du patois vie, f : : chemin, route. |
Le Bémont |
Viermelin |
Le sens de la première partie de ce toponyme ne se laisse pas deviner. La désinence en -melin renvoie probablement au patois melïn, m. : moulin. |
Epiquerez |
Vies de Boncourt |
En patois, vie, f. : chemin." Le chemin de Boncourt". |
Montignez |
Vies de Buix |
En patois, vie, f. : chemin. |
Montignez |
Vies de Grandgourt |
Du patois vie, f. : chemin. Chemin menant à Grandgourt. |
Coeuve |
Vies Forchies, Les |
Du latin via, e, f. : chemin et furca, e, f. : fourche : bifurcation, point de divergence de deux chemins. |
Montsevelier |
Vies, Entre les |
Du patois vie, f. : chemin. |
Alle |
Vies, Les |
En patois vie, f : chemin, route. |
Asuel |
Vies, Les |
En patois, vie, f. : chemin, route. |
Develier |
Vies, Les Grandes |
Du patois vie, f. :, chemin. |
Chevenez |
Vies, Sous les |
Du patois vie, f. : chemin. Le lieu-dit renvoie peut-être à la présence de l'ancienne voie romaine reliant Porrentruy à Mandeure, dont un tronçon a été mis au jour à Courtedoux. |
Chevenez |
Vies, Veyes |
Du patois veye, adj. : vieux et vie, f. : chemin. |
Soulce |
Vigne, La |
Autrefois, cet endroit était certainement planté de vignes. |
Charmoille |
Vigne, La |
Sens évident. Jusqu'à la fin du Moyen Age, la vigne est cultivée jusqu'en Angleterre. La consommation de ces vins est uniquement régionale. |
Chevenez |
Vigne, La |
Sens évident. La vigne était autrefois cultivée jusqu'en Angleterre. |
Asuel |
Vigne, Pré de la |
Sens apparemment évident, même si la présence de vigne à près de 1000 mètres d'altitude est suspecte. |
Soulce |
Vignes, Côte des |
Sens évident. Jusqu'à la ifn du Moyen Age, les vignes sont cultivées jusque loin dans l'Europe du nord. |
Saint-Ursanne |
Vilain, Roche au |
Autrefois, un vilain est un paysan affecté à l'exploitation d'un domaine seigneural. |
Montmelon |
Villars |
Du roman villare, grand domaine. Toponyme typique de l'époque carolingienne (VIIe-IXe siècle). Le hameau de Villars dit "sur Fontenais", pour le distinguer des nombreux autres "Villars" situés dans la région, relève de la commune de Fontenais. |
Fontenais |
Villers, Bois de |
Villers : du bas-latin villare, n. : domaine agricole. Villers est le nom qu'a porté Epauvillers durant tout le Moyen Age. |
Epauvillers |
Violat |
Du patois violat, e, adj. : violet. |
Courroux |
Viole, La |
Dérivé possible du vieux français viole, f. : violette. |
Courroux |
Viviers, Les |
Sens évident. |
Delémont |
Voichoux |
Du patois voichaie, v. : verser. Littéralement, le verseur, allusion probable à la fréquence des précipitations dans de secteur du Lomont. |
Chevenez |
Voigière, La |
De l'adjectif patois patois, void(ge), vert(e). Terrain propice à la production de fourrage vert. |
Vendlincourt |
Voillattes, Les |
Sens inconnu. Le terme peut difficilement dériver du patois voyïn, m. : regain. |
Roche d'Or |
Voiny, Pré |
Voiny renvoie peut-être à un patronyme ou à un dérivé du patois voyïn, m : regain. |
Courgenay |
Voirande, La |
Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Montignez |
Voirandes, Les |
Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Lugnez |
Voirandes, Les |
Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Miécourt |
Voirannes |
Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Develier |
Voiré |
Dérivé possible du patois voi, dge, adj. : vert. |
Courgenay |
Voirnet, Le |
Diminutif probable de voirande. Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Delémont |
Voirnets, Les |
Diminutif probable de voirande. Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Bassecourt |
Voites, Les |
De l'ancien français vouaitî, guetter. D'après le patoisant Biétry, voété, fém., garde d'un passage (BIETRIX, 374). En patois, voétie, v. : garder, veiller. Allusion possible à un corps de garde à cet endroit qui marque la limite entre la Prévôté de Moutier-Grandval et la seigneurie de Delémont. |
Courroux |
Vorbourg, Chapelle du |
"Vorbourg" : de l'allemand vor, devant, et Burg, forteresse. Le Vorbourg est un ancien château médiéval aujourd'hui en ruines. Le Vorbourg fut d'abord un site fortifié du XIe siècle. La chapelle castrale aurait été consacrée par le pape alsacien Léon IX en 1049. Au XIXe siècle, la chapelle devient le haut-lieu de la dévotion mariale dans le Jura. |
Delémont |
Vorbourg, Creux du |
Sens évident. "Vorbourg" : de l'allemand vor, devant, et Burg, forteresse. Le Vorbourg est un ancien château médiéval aujourd'hui en ruines. |
Delémont |
Vorbourg, Deuxième |
Deuxième ferme appelée Vorbourg. "Vorbourg" : de l'allemand vor, devant, et Burg, forteresse. Le Vorbourg est un ancien château médiéval aujourd'hui en ruines. |
Delémont |
Vorbourg, Premier |
Première ferme appelée Vorbourg. "Vorbourg" : de l'allemand vor, devant, et Burg, forteresse. Le Vorbourg est un ancien château médiéval aujourd'hui en ruines. |
Delémont |
Vouénaies, Sur les |
Dérivé probable du français gagner, terme d'origine franque, waidanjan signifiant : se procurer de la nourriture, faire paître le bétail, puis par extension acquérir un avantage matériel, gagner. Ici, le terme renvoie certainement à des terres gagnées sur la forêts. |
Lugnez |
Vouèvre, La |
Du gaulois, wabero : ruisseau, terrain humide. |
Lugnez |
Voutier, Le |
Allusion évidente la courbure des couches géologiques de cette cluse. |
Undervelier |
Voyeboeuf |
Renvoi probable au mot voie, f, : chemin ; "Chemin des boeufs". Allusion également possible au patois vé, m. : gué, "Le gué des boeufs". |
Porrentruy |
Voyeboeuf, Devant |
Renvoie probable au mot voie, f. : chemin. Peut-être "Chemin des boeufs". Allusion possible au patois vé, m. : gué, "Gué des boeufs". |
Fontenais |
Vuey Miclave |
Sens inconnu. Ce toponyme semble avoir subi de notables altérations pour arriver à son état actuel. |
Chevenez |
Waldegg |
En allemand, "Le Coin de la Forêt". Nom donné à cette ferme au temps des princes-évêques de Bâle, germanophones pour la plupart d'entre eux. Ils ont résidé au château de Porrentruy de 1528 à 1792. |
Porrentruy |
Welschgätterli |
Contraction de l'adjectif allemand welsch, de langue romane, et du substantif, tiré du dialecte alémanique, Gatterli, Gätterli, petite porte en perchis dans une parcelle traversée par un chemin. Montsevelier est situé à la frontière des langues. |
Montsevelier. |
Wüstmatte, La |
En allemand, "La Prairie en friches". Vermes est situé à la frontière des langues. |
Vermes |
Yeuche, En la |
Le sens de ce mot patois reste introuvable. |
Corban |
Zenzesserts, Les |
Diminution probable de "Cent Esserts". Essert : essart, endroit essarté, défriché. |
Bourrignon |
Ziegelkopf |
En allemand : "Tête de la tuile" ou peut-être, par déformation, "Ziegekopf" : la tête de la chèvre. |
Pleigne |
Zilbrugg |
Si le terme" brugg" est probablement une forme dialectale de l'allemand Brücke, f. : pont, le sens de celui de "Zil" ne se laisse pas deviner |
Ederswiler |