lieu |
termes |
signification |
|
Folpotat, Métairie de |
Folpotat : la première partie de ce toponyme renvoie à l'ancien français fol, m. : hêtre. La référence au patois potat, m. : pot est ici douteuse. |
|
Gabiare, La |
Nom de rivière du Val Terbi, dont l'étymologie reste obscure. |
|
Jura |
Du gaulois jou, juris, forêt montagneuse. Le mot est latinisé dès l'époque du César, au Ier siècle avant J.-C dans le sens d'"arc jurassien, montagnes du Jura". Le mot "joux", terme régional signifiant forêt de résineux, est issu de la même racine. Il en va de même pour la montagne du "Jorat", dans le canton de Vaud. |
|
Le Peuchapatte |
Peu : dérivé probable du latin puteus, m. : puits Chapatte est un patronyme franc-montagnard. |
Alle |
Allaine, L' |
Nom de rivière. Du celtique el-/ ol- qui signifie couler. Cette rivière prend sa source à Charmoille. Elle a donné son nom aux villages d'Alle (canton du Jura) et d'Allanjoie (Doubs). Elle reprend son ancien nom d'Allan lorsqu'elle entre dans le Pays de Montbéliard. |
Alle |
Alle |
Ce toponyme est le même que celui de l'ancien hydronyme Alle qui désignait l'Allaine. ll est d'origine indo-européenne al/el/ol et signifie couler. Le village tire son nom de la rivière qui le traverse l Allaine, en allemand Hall, en français médiéval, " rivière d Allain ", dans le Pays de Montbéliard, Allan. Cette rivière a également donné son nom à l Ajoie (Alsegau, Pays de la Halle) et au village français d Allenjoie, près de Montbéliard. |
Alle |
Anglards, Les |
Dérivé du français "angle", par allusion au quadrilatère que forme le finage dans ce secteur. |
Alle |
Bâle, Vies de |
Du patois vie, f. : chemin, route. Autrefois, la route Porrentruy, Ferrette, Bâle passait par Alle. |
Alle |
Bocat, Pré |
Du patois boquat, m : bouquet. |
Alle |
Bois, Le Gros |
Sens évident. |
Alle |
Bois, Noir |
Sens évident. |
Alle |
Bois, Sous le Noir |
Sens évident. |
Alle |
Bois, Sur le Noir |
Sens évident. |
Alle |
Brésil, Le |
Dérivé probable du patois braisie, m. : brasier, par allusion à d'anciens défrichements par brûlis. |
Alle |
Breuils, Gros |
Du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées. |
Alle |
Buisson Galant |
Aimable microtoponyme, typique du XVIIIe siècle. |
Alle |
Champs Brayer |
Sens évident. Brayer est probablement un patronyme ou un sobriquet. |
Alle |
Champs Françon |
Sens évident. Françon est un diminutif de François. |
Alle |
Croix, Bois de la |
Sens évident. |
Alle |
Domont, Côte |
En patois, dôs mont : sous le mont. |
Alle |
Domont, Sur la Côte |
Sens évident. En patois, "dôs mont" : sous le mont. |
Alle |
Essertiau |
Diminutif du français régional essert, m. : essart, endroit essarté, défriché. |
Alle |
Fenatte |
Diminutif du patois fïn, f. : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés), par opposition aux pâturages communaux et aux forêts. |
Alle |
Genavrats, Les |
Dérivé du patois dgenâvrie, m. : genévrier. |
Alle |
Genez, Pré |
Sens inconnu, mais peut-être en rapport avec le toponyme "Courgenay". |
Alle |
Monsieur, Pré |
Le terme "Monsieur" désigne autrefois des personnages honorés : ecclésiastiques, seigneurs, nobles, voire princes. |
Alle |
Prés, Ferme des |
Sens évident. |
Alle |
Prince, Pré au |
Sens évident, qui désigne ici le prince-évêque de Bâle, résidant à Porrentruy depuis 1728. |
Alle |
Pussin, Côte |
Du patois pussïn, m. : poussin. |
Alle |
Roté, Sur |
Sens inconnu. |
Alle |
Varoche |
Peut-être du patois vâ, vai : vers et la désinence roche. La référence à val, vallée est impossible au vu de la configuration des lieux. |
Alle |
Vasselles, Les |
En ancien français, vaucel, m. : vallon. |
Alle |
Vernes, Les |
Du patois viene, f. : verne, aulne. |
Alle |
Vernois, Le |
Dérivé du patois viene, f. : verne, aulne. |
Alle |
Vertillat |
La désinence "tillat" renvoie probablement au patois tyat, m. : tilleul. |
Alle |
Vies, Entre les |
Du patois vie, f. : chemin. |
Asuel |
Asuel |
Toponyme d'origine incertaine. |
Asuel |
Benale, La |
Dérivé possible du patois bené, m. : fontaine. |
Asuel |
Boulet, Côte de |
Dérivé du patois, boule, boulie, m : bouleau. |
Asuel |
Caquerelle, La |
Sens inconnu. |
Asuel |
Château, Le |
Sens évident. Les seigneurs d'Asuel ont résidé sur cette colline fortifiée jusqu'au XVe siècle. |
Asuel |
Chaumont |
Du pré-latin calmis : terrain désert, pierreux, pâturage. La référence au latin calvus, chauve et à mons, montagne est également possible. |
Asuel |
Chètelat, Le |
Du patois tchété, m. : château, allusion possible à la présence 'une ancienne fortification. |
Asuel |
Combe, La |
Sens évident. |
Asuel |
Combe, Noire |
Sens évident. |
Asuel |
Creux, Le |
Sens évident dans ce lieu-dit situé dans une dépression du terrain. |
Asuel |
Ecouais, Les |
Dérivé possible, mais problématique, du patois écoûeche, f. : écorce. |
Asuel |
Feignes, Les |
Dérivé probable du français faîne, f : fruit du hêtre, dont on tirait autrefois de l'huile. |
Asuel |
Frêne, Côte du |
Sens évident. |
Asuel |
Gaubes, Les |
Dans le Jura, les gaubes ( de l'allemand Gabe, f : don) étaient des donations de bois attribuées aux bourgeois d'une communauté. |
Asuel |
Grangettes, Les |
Sens évident. |
Asuel |
Grangiéron |
Autrefois "Grange Gilliéron". Gilliéron était un patronyme régional. |
Asuel |
Gy, Le |
La référence au latin gypsum i, n. : plâtre est possible, mais une autre racine ancienne n'est pas à exclure. |
Asuel |
Juifs, Cras aux |
Sens évident. Il est possible que, comme à Porrentruy, les marchands de bestiaux juifs passaient autrefois la nuit en ces endroits lorsqu'ils se rendaient à des foires. |
Asuel |
Malcôte, La |
Sens évident. En patois, côte, f. a parfois le sens de forêt. |
Asuel |
Malettes, Les |
En patois, malait, adj. : malade. A la fin du Moyen Age, un hospice de lépreux se trouvait aux Rangiers, sur la route romaine menant de Pierre-Pertuis à Mandeure. |
Asuel |
Montbréji |
Dérivé possible du patois braisie, m, : brasier, par allusion à d'anciens défrichements par brûlis. |
Asuel |
Montgremay |
Du latin mons, montagne, et de Grimhardus, anthroponyme germanique. |
Asuel |
Pâture, La |
Sens évident. |
Asuel |
Planchis, Sous |
Dérivé de planche, f. : autrefois, dans l'espace jurassien, parcelle allongée, en forme de planche. |
Asuel |
Rangiers, Les |
Du patois randgie, raindgie, m. : haie vive, rangée. D'après le patoisant Biétrix, reindgie, lisière de forêt (BIETRIX, 276). |
Asuel |
Roche au Cerf |
Sens évident. |
Asuel |
Roche, Grande |
Sens évident. |
Asuel |
Rondins, Les |
Dérivé de l'adjectif latin rotundus, a, um : rond, qu'on retrouve dans le microtoponyme "Rondez". Le qualificatif concerne soit la forme des parcelles, soit celle d'une colline, comme d'est le cas ici. |
Asuel |
Vies, Les |
En patois vie, f : chemin, route. |
Asuel |
Vigne, La |
Sens évident. La vigne était autrefois cultivée jusqu'en Angleterre. |
Bassecourt |
Bassecourt |
Composé d'un nom de personne germanique de forme incertaine et du roman corte, domaine agricole. |
Bassecourt |
Berlincourt |
De Berilo (masculin)/Berila (féminin), anthroponyme germanique, et du roman corte, propriété foncière. |
Bassecourt |
Borbet-Dessous, Pré |
Du patois, boûerbet, m. : bourbier. |
Bassecourt |
Borbet-Dessus, Pré |
Du patois, boûerbet, m. : bourbier. |
Bassecourt |
Boulies, Les |
Du patois boulie, m. : bouleau. |
Bassecourt |
Breuil, Champ du |
Du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées. |
Bassecourt |
Canton, Le |
Dans le sens général, canton signifie secteur, partie délimitée d'une forêt, d'un finage. |
Bassecourt |
Cantonnement, Le |
Sens évident. Dans le sens général, canton signifie secteur, partie délimitée d'une forêt, d'un finage. |
Bassecourt |
Chaibles, Côtatte des |
Chable : dérivé possible du vieux français chable, chaible, m. : grand abatis d'arbres. |
Bassecourt |
Champ Ulay |
Ulay est probablement un diminutif d'Ulrich. On retrouve ce toponyme avec" Les Houelet", à Bourrignon. |
Bassecourt |
Champs, Côte des Grands |
Sens évident. |
Bassecourt |
Chaux, Côte de la |
Chaux : dérivé de l'ancien substantif pré-latin calmis, terrain désert, pâturage. |
Bassecourt |
Chétillon, Planches |
Planches : parcelles allongées en forme de planches. Chétillon dérive du patois tchété, m. : château, endroit fortifié. |
Bassecourt |
Chez. Theurillat |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Theurillat est un nom d'une famille jurassien. |
Bassecourt |
Cité Ruedin |
Ruedin est le nom d'une ancienne lignée de fabricants bassecourtois. Ils avaient construit ici un ensemble de maison, une "cité" pour leurs employés. |
Bassecourt |
Coeudret, Le |
Du patois tieudre, m. : noisetier. |
Bassecourt |
Cras Brûlé |
Du patois crât, m : crêt, talus. |
Bassecourt |
Croisées, Les |
Allusion probable à une croisée de chemins. |
Bassecourt |
Eau, La Rouge |
Ruisseau descendant des anciens "Lavoirs" où l'on nettoyait le minerai de fer, ce qui rendait l'eau trouble, rouge et brune. |
Bassecourt |
Essert Jacques |
Essert, m. : essart, endroit défriché, action de défricher d'essarter. |
Bassecourt |
Frénois, Côte de |
Sens évident. Frénois : dérivé de frêne, arbre commun dans les forêts jurassiennes. |
Bassecourt |
Jacoterie, La |
Vocable récent qui fait certainement à un dérivé du prénom Jacques, sans doute l'exploitant de ce coin de terre. |
Bassecourt |
Lémont, Le |
Dérivé de mons, tis, m. : montagne, colline, avec un préfixe latin inconnu. |
Bassecourt |
Liavas, Prés |
Sans doute "près li aivâ", en patois : prés là en aval. |
Bassecourt |
Lovère, La |
Dérivé du français louvière, endroit où se réunissaient les loups. |
Bassecourt |
Maisonnettes, Les |
Sens évident. |
Bassecourt |
Maiteneux, La |
D'après certaines hypothèses, amatenne pourrait signifier "lieu où l'on battait la loupe de métal sorti du bas-fourneau afin d'en éliminer les scories". Cette version renvoie à l'existence des activités sidérurgiques dans l'arc jurassien, notamment dans la Vallée de Delémont. |
Bassecourt |
Malé, Le |
Dérivé probable du latin tardif melum, i, n. : pommier sauvage. |
Bassecourt |
Méchieles, Les |
Dérivé du patois maîtchiere, f. : pré marécageux. |
Bassecourt |
Melnats, Les |
Diminutif possible du patois melîn, m. : moulin. |
Bassecourt |
Mont Choisi |
Toponyme typique des XVIIIe-XIXe siècles, comme Bellevue, Beauregard, etc. |
Bassecourt |
Paicheux, Sur |
Dérivé possible de l'ancien français régional passiau, pachau, passage aménagé dans une clôture. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186). |
Bassecourt |
Prés, Grands |
Sens évident. |
Bassecourt |
Rise, Côte de la |
En patois, rise, f. : chéneau pour faire glisser le bois sur une pente. |
Bassecourt |
Rosireux, Le |
Dérivé du latin rosa, e, f. : rose, ici sans doute églantine. |
Bassecourt |
Royes, Longues |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Bassecourt |
Royes, Longues |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Bassecourt |
Vialon, Le |
Contraction possible du patois : "vie âlong", soit : la chemin d'à côté. |
Bassecourt |
Voirnets, Les |
Diminutif probable de voirande. Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Beurnevésin |
Beurnevésin |
L étymologie de ce toponyme résiste toujours à l'analyse. |
Beurnevésin |
Bois (Entre les) |
Sens évident. |
Beurnevésin |
Bois au Prince |
Bois qui appartenait certainement au prince-évêque de Bâle avant 1792. |
Beurnevésin |
Bois-Défendu |
Bois mis à ban, c'est-à-dire interdit au bétail et aux manants de la communauté par ordre du prince, du seigneur ou de la communauté elle-même. |
Beurnevésin |
Borne des Trois Puissances |
Borne frontière qui, de 1871 à 1918, a séparé les territoires de la France, de la Suisse et de l'Allemagne. |
Beurnevésin |
Chapelet, Le |
Autrefois, un chapelet était, entre autres choses, une donation qu'un veuf ou une veuve réservait à son second conjoint. |
Beurnevésin |
Charbonnières, Les |
Terme renvoyant à l'ancienne présence de fours à charbon. |
Beurnevésin |
Combe Rigat |
Sens inconnu. En patois, un rigat, m. est un bourreau. |
Beurnevésin |
Côtatte, La |
En patois : "La petite côte". |
Beurnevésin |
Côtes, Les |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Beurnevésin |
Gâbes, Les |
De l'allemand Gabe, f. : don, ration. Terme jurassien renvoyant à l'affouage, c'est-à-dire au droit, pour les gens du lieu, de prendre du bois de chauffage dans la forêt communale. |
Beurnevésin |
Herbues, Les |
Parcelles et prairies productrices d'herbes |
Beurnevésin |
Jabon |
Terme inconnu. |
Beurnevésin |
Longennes, Les |
En ancien français régional, parcelles allongées. |
Beurnevésin |
Paigres, Les |
En patois, paigre, m. : pâturage ; enclos destiné aux porcs. |
Beurnevésin |
Pusnat |
Du patois pussenat, m. : petit poussin .Allusion probable à la modestie de cette colline. |
Beurnevésin |
Rollie |
Sens inconnu. |
Beurnevésin |
Toyers, Les |
Du patois toyie, m. : pin. |
Beurnevésin |
Varais |
Nom d'un ancien hameau, Vareroille, disparu à la fin du Moyen Age. Trois lieux-dits renvoient, à Beurnevésin, Damphreux et Bonfol, à ce petit village. |
Beurnevésin |
Vardat |
Terme renvoyant sans doute à l'adjectif vert, e en patois void, ge. Allusion possible à la verdeur de ces prairies. |
Beurnevésin |
Varonnes |
Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Boécourt |
Ameré, Go d' |
Go, m. : en patois, trou d'eau, gouffre. Le sens d'Ameré est inconnu. |
Boécourt |
Aray, Combe d' |
Sens inconnu, qui renvoie peut-être à un ancien antroponyme. |
Boécourt |
Bambois, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées et presque déboisées au XIXe siècle. Synonyme : "Le Bois Juré". |
Boécourt |
Biel, Sur le |
Forme orthographique archaïque de bief, m : ruisseau. |
Boécourt |
Boécourt |
Toponyme composé du nom germanique Bodigast/Bodogast/Bodogis et du roman corte, domaine agricole. |
Boécourt |
Boulies, Combe des |
Du patois boule, boulie, m. : bouleau. |
Boécourt |
Boulies, Les |
Du patois boule, boulie, m. : bouleau. |
Boécourt |
Chaux, Sur la |
De l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. |
Boécourt |
Chênois, Le |
Autrefois, chênaie : forêt de chênes. |
Boécourt |
Coperies, Les |
Du patois copou, m. : bûcheron ; coupe de bois. |
Boécourt |
Côtatte, La |
Diminutif patois de côte. |
Boécourt |
Côte, Haut de la |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Boécourt |
Côte, La |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Boécourt |
Côte, La Peute |
Du patois peut, e adj. : vilain. En patois, côte peut avoir le sens de forêt. |
Boécourt |
Creusaine, La |
Dérivé du substantif creux : trou, dépression. |
Boécourt |
Deutes, Les |
Du patois deûte, f. ; dalle nacré : ; ces pierres servaient autrefois à paver les maisons. Le pluriel opine à pencher sur cette racine plutôt que sur celle du patois deute, f. : dot ecclésiale. |
Boécourt |
Envers, Bois des |
Dans le parler jurassien, envers signifie ubac, pente exposée au nord. |
Boécourt |
Esserts, Les |
En français, essart, m. : endroit défricher, action de défricher d'essarter. |
Boécourt |
Fonnes, Cras des |
Du patois crât, m. : crêt, talus. Fonnes renvoie soit au patois fanne, m. : femme, ou alors au français faîne, fruit du hêtre. |
Boécourt |
Froideval |
Sens évident |
Boécourt |
Lavoirs, Les |
Référence aux installations de lavage du minerai de fer extrait jusqu'au XIXe siècle dans ce secteur de l'arc jurassien. |
Boécourt |
Longennes, Les |
En ancien français régional, parcelles allongées. |
Boécourt |
Mont Russelin |
"Russelin" est probablement le diminutif d'un anthroponyme médiéval. Diminutif possible du français roux, rousse. |
Boécourt |
Montagne, Haut de la |
Sens évident. |
Boécourt |
Montagne, Sur la |
Sens évident. |
Boécourt |
Montavon |
Du latin mons, tis, m. : montagne, et de Tado, anthroponyme germanique. Hameau relevant de la commune de Boécourt. La référence à la vallée autrichienne de Montafon dont seraient originaires les premiers habitants du lieu est fantaisiste. Ce toponyme jurassien (Montaon) existait déjà au Moyen Age. |
Boécourt |
Montoyes, Les |
Dérivé du français mont, montagne. |
Boécourt |
Montrallat |
La désinence "rallat" renvoie peut-être à un ancien patronyme. |
Boécourt |
Moulin, Le |
Sens évident. |
Boécourt |
Ordon, L' |
Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux équipes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. Le terme s'est appliqué, par extension, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. |
Boécourt |
Ordons, Les |
Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux équipes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. Le terme s'est appliqué, par extension, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. |
Boécourt |
Pâle, La |
En patois, pâle, m. : le piquet, le pieu. Allusion à une palissade, une enceinte de pieux. |
Boécourt |
Pépinière, La |
Sens évident. |
Boécourt |
Queue, Courte |
Sens évident, qui renvoie à la forme du finage dans ce lieu-dit. |
Boécourt |
Ravières, Forêt des |
Ravière : autrefois, parcelle ensemencée de raves. |
Boécourt |
Ravières, Les |
Autrefois, parcelles ensemencées de raves. |
Boécourt |
Séprais |
Hameau relevant de la commune de Boécourt. Nom composé qui dérive peut-être su patois "sats prés" : les prés secs. |
Boécourt |
Tever |
Microtoponyme à rapprocher de "Sur Tevie" à Vicques, mais à l'étymologie tout aussi inexplicable. |
Boécourt |
Tramont |
Du latin trans montem, "au-delà du mont", de l'autre côté de a montagne. |
Boécourt. |
Séprais, Finage de |
Le finage est l'ensemble des terres cultivées d'une communauté rurale. Séprais est un hameau relevant de la commune de Boécourt. |
Boncourt |
Angles, Les |
Référence à des parcelles pointues ou situées dans un angle. |
Boncourt |
Bataillard |
Signification inconnue. |
Boncourt |
Bois de Cinq Sols |
Littéralement : le bois de cinq sous. Renvoi possible à la faible valeur de cette forêt. |
Boncourt |
Bois de la Côte |
Signification évidente. |
Boncourt |
Bois de Mont Michel |
Il n'y a pas de Mont Michel signalé sur la carte, mais il y a certainement eu un toponyme de ce genre autrefois. Sens évident. |
Boncourt |
Bois, Le Neu |
Sens évident. En patois, neu, ve, adj. : neuf. |
Boncourt |
Boncourt |
Dérivé de l anthroponyme germanique Bobo/Boso et du substantif roman corte, domaine agricole. |
Boncourt |
Boulaies, Les |
En vieux français, boulaie, f. : bois de bouleaux. |
Boncourt |
Champ du Pont |
Signification évidente, encore qu'il n'y ait pas de cours d'eau dans ce secteur. |
Boncourt |
Châtillon |
Diminutif du patois tchété, m. : petit château. |
Boncourt |
Chésal |
Dans le parler régional ancien, un chésal est une parcelle sur laquelle on peut construire une maison, ou sur laquelle une maison habitée est déjà construite. Dans un sens plus général, "chésal" renvoie au latin casalis, is m/f : maison, enclos, tenure. |
Boncourt |
Coires, Les |
Du patois, câre, m. : angle, coin. |
Boncourt |
Combe de Voillenard |
Le sens de combe est évident. "Voillenard" dérivé peut-être du patois voyïn, m. : regain ; la référence à un anthroponyme n'est cependant pas exclue. Voillemard renvoie soit à un anthroponyme d'origine germanique, soit à une voie (chemin) suivi d'un complément de phrase du genre ès ... (aux ...). |
Boncourt |
Courbevaux |
En français moderne : vallon de forme courbe. |
Boncourt |
Déridez |
Interprétation difficile. Hypothèse : du francique rîdan, tourner, vieux français ridel (pron. ridé) : rideau au sens large, repli de terrain, série de collines, petite élévation entre deux pièces de terre, palissade de charmille, arbres plantés en haie, etc. |
Boncourt |
Grande Combe, La |
Sens évident. |
Boncourt |
Grands Bois |
Signification évidente. |
Boncourt |
Les Goulattes |
Du latin gula, f. : gueule. Par analogie, défilé étroit. |
Boncourt |
Longines, Les |
Parcelles allongées. |
Boncourt |
Milandre |
L'étymologie de ce toponyme est inconnue. Vestiges (tour) de l'ancien château et seigneurie de ce nom, mentionné dès le XIIIe siècle. |
Boncourt |
Mont Renaud |
Colline où un seigneur local du XVe siècle, Renaud de Boncourt, dit d'Asuel, était certainement possessionné. |
Boncourt |
Montgénaux |
Le renvoi au patois dgenâtche, f. : sorcière est possible, mais pas certain. "Génaux" peut également renvoyer à un anthroponyme d'origine germanique, comme dans le cas voisin du Mont Renaud. |
Boncourt |
Pommerats, Les |
Terme renvoyant à la présence de pommiers, en patois pommie. m. |
Boncourt |
Queue au Loup |
Terme renvoyant à la forme de ce saillant enfoncé dans le territoire de Lebetain (France). |
Boncourt |
Réchesat |
Ce microtoponyme a peut-être un rapport avec le toponyme Réchésy, en France voisine (biens de cette église paroissiale à Boncourt, etc. ). |
Boncourt |
Rochette, La |
Référence à un endroit rocheux. |
Boncourt |
Rondbois, Le |
Sens évident. |
Boncourt |
Rondbois, Le |
Sens évident. |
Boncourt |
Rouges Terres |
Signification évidente. Ces terrains contiennent sans doute des argiles. Il est également possible que ce toponyme renvoie aux déchets de minerai d'une activité sidérurgique ancienne. |
Bonfol |
Baimbo |
En patois, bois banal : autrefois, bois réservé au seigneur et interdit aux villageois. Synonyme : "Le Bois Juré". Actuellement, il n'y a plus un seul arbre dans cet ancien bois banal. |
Bonfol |
Bois Banal |
Bois autrefois réservé au détenteur du droit de ban, droit de commander, contraindre et punir. Ce pouvait être un seigneur régional, le comte voire le prince. |
Bonfol |
Bois des Boulats |
Bois situé à côté du lieu-dit "Les Boulats" qui renvoie à une ancienne forêt de bouleau. |
Bonfol |
Bois du Médecin |
Sens évident. |
Bonfol |
Bois Juré, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Synonyme : "Le Banbois". |
Bonfol |
Bonfol |
Dérivé du latin bonus fagus, "le bon hêtre". Ce toponyme est en fait roman, fô m. signifiant en patois ajoulot : hêtre. |
Bonfol |
Boré |
En vieux français, bourré, m. : fagot de menues branches. Cette acception est plus plausible dans le cas de cette forêt éloignée des plans d'eau. |
Bonfol |
Borne, La Haute... |
Ici, l'adjectif "haute" qualifie la borne elle-même et non pas sa position géographique. |
Bonfol |
Boulats, Bois des |
En ancien français, boulaie, f. : forêt de bouleaux. |
Bonfol |
Boulats, Les |
Du vieux français, boulaie, f. : bois de bouleaux. |
Bonfol |
Chéchion |
Du vieux français chechillion, m. : sorte de champs |
Bonfol |
Chêtre, Le |
Dérivé possible du patois, çhyâtre, f. : crête (d'un coq, d'une poule). Peut-être également du latin castrum, i, n. : fortification. |
Bonfol |
Combe Guerri, La |
Guerri est probablement un dérivé de l'anthroponyme germanique Waro (masculin), Wari (féminin) que l'on retrouve dans le toponyme "Gerwiller" (de Wari/Waro et du latin villare, domaine foncier) dans le village voisin de Pfetterhouse. Ces lieux-dits perpétuent souvenir de la localité de ce nom, disparue à la fin du Moyen Age. |
Bonfol |
Creux de la Pâle, Sur le |
Du vieux français pal, pieu, m. : palissade. |
Bonfol |
Creux de Marne |
Sens évident. La marne servait autrefois d'engrais. |
Bonfol |
Creux, Sur les |
Sens évident. |
Bonfol |
Croix de Damphreux, La |
Sens évident. Cette croix se trouvait probablement sur la route menant de Bonfol à Damphreux. |
Bonfol |
Essert, Bois de l' |
Essert, m. : essart, lieu défriché, essarté. |
Bonfol |
Etang du Milieu et Neuf Etang |
Sens évident. Celui appelé "du Milieu" l'était avant le début du XXe siècle par rapport à un grand étang situé à l'ouest, asséché depuis lors, et au Neuf Etang situé à l'est. |
Bonfol |
Etaye, L' |
Du vieux français estal, estel, estail, m. : pieu, poteau. |
Bonfol |
Fahy, Le |
Autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres. |
Bonfol |
Fahy, Le |
Forêt de hêtre (en français régional, foyard, du latin fagus, i, m. : hêtre) |
Bonfol |
Haut du Ban |
"Ban" a ici le sens, régional, de territoire communal. |
Bonfol |
Largin, Le |
Terme tiré du nom de la rivière qui marque la frontière franco-suisse, la Largue. Larga est une localité déjà connue à l'époque romaine. |
Bonfol |
Les Fondrins |
Terme dérivé du patois fondrayie, f. : mare. |
Bonfol |
Maitie |
Sens inconnu. |
Bonfol |
Manche (Champs de...) |
Sens inconnu. |
Bonfol |
Mâran, Le |
En patois, ran, m. : talus. Ici : "le mauvais talus". |
Bonfol |
Mertenant, Sur |
Probablement un diminutif du prénom Martin, en patois Maîtchïn. On retrouve ce terme dans le toponyme jurassien "La Joux Mertenat", ancien nom de Lajoux. |
Bonfol |
Moncevi |
Du latin mons, tis, m. : montagne, et d'un désinence indéterminée renvoyant peut-être à un anthroponyme. |
Bonfol |
Pendants (Champs) |
Allusion possible à des champs pentus situés sur les flancs d'un coteau. |
Bonfol |
Pertuis |
En vieux français, pertuis, m. : trou, ouverture. Dans les lieux-dits, le terme désigne un passage étroit. |
Bonfol |
Prérat, Rond |
Allusion probable à un petit pré de forme arrondie. |
Bonfol |
Roies, Longues |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Bonfol |
Rougeat, Etangs |
Rougeat : diminutif de rouge, qui fait peut-être référence à la couleur de la terre de ce lieu-dit. A Bonfol, les étangs ont été créés par les princes à la fin du Moyen-Age. |
Bonfol |
Sacé, En |
Du vieux français saussaie, f. : bois de saules. En patois, lai sâce, f. : le saule, l'osier. |
Bonfol |
Saint-Fromont |
De Frodimund, anthroponyme germanique. Chapelle où, selon la tradition, saint Fromont, ermite du Haut Moyen Age, vivait près de Bonfol. |
Bonfol |
Troncheré |
Nom d'un village, Truncheré, disparu à la fin du Moyen Age aux environs de Bonfol. |
Bonfol |
Troncheré |
Nom d'un ancien hameau disparu à la fin du Moyen Age, en même temps que Vareroille et Gerwiller, dans les environs de Bonfol. |
Bonfol |
Vannet |
Dérivé probable du celtique vanno : sommet, pente escarpée. Ce lieu-dit est fréquent dans tout l'espace régional |
Bonfol |
Varaille |
Nom d'un ancien village disparu à la fin du Moyen Age, appelé "Vareroille". On retrouve le même lieu-dit à Beurnevésin : Varais. |
Bourrignon |
Bellevue |
Toponyme typique du XIXe siècle. |
Bourrignon |
Bois, Noir |
Sens évident. |
Bourrignon |
Bourrignon |
Il n'y a pas actuellement d'explication plausible du toponyme Bourrignon et de son exonyme Bürgis. |
Bourrignon |
Bruyères, Les |
Sens évident. Microtoponyme moderne (XVIIIe XIXe siècle). |
Bourrignon |
Burgisberg, La |
En allemand, "La Montagne de Bourrignon". Ce village se trouve à la frontière des langues. |
Bourrignon |
Cerneux, Le |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Bourrignon |
Chaux, Sur la |
Dérivé du pré-latin calmis, pâturage, endroit déboisé. |
Bourrignon |
Chésel |
Chésal : dans le Jura, bien-fonds sur lequel on peut bâtir une maison d'habitation. |
Bourrignon |
Chétion |
Diminutif probable du substantif français "châtillon". |
Bourrignon |
Chez les Houelet |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Houelet : variante probable du patronyme Huelin. |
Bourrignon |
Combattes, Les |
Diminutif patois de combe. |
Bourrignon |
Combe Juré |
Renvoi probable au caractère banal, c'est-à-dire interdit sous serment de l'accès de cette combe au bétail de la communauté de Bourrignon. |
Bourrignon |
Coperie, La |
En patois, copou, m : bûcheron. |
Bourrignon |
Côtes, Les |
Sens évident. En patois, côte, f, peut avoir le sens de forêt. |
Bourrignon |
Courcelles, En |
Diminutif du roman corticella, f. : petite ferme.Ce terme est dérivé du bas-latin curtis : domaine agricole. |
Bourrignon |
Grabe, La |
De l'allemand Grab, n. : tombe. A rapprocher du patois fôsse, f. : tombe. La question de savoir si ces toponymes renvoient à la présence de tombes ou de simples tranchées reste posée. |
Bourrignon |
Graindgeattes, Les |
En patois, "Les Grangettes". |
Bourrignon |
Liotons, Champs |
Liotons renvoie probablement à un patronyme ou à un sobriquet. |
Bourrignon |
Lucelle |
Nom d'une rivière qui prend sa source à Bourrignon et qui se jette dans la Birse à Laufon. L'étymologie de cet hydronyme, qui est également un toponyme, est incertaine. Le terme a son équivalent en allemand : Lützel. |
Bourrignon |
Mai, Côte de |
Renvoi possible au patois mè, maie, f : pétrin, par référence à la forme régulière et allongée de la combe |
Bourrignon |
Mermets Dessous, Les |
En ancien français, mermet, petit. Par extension, le mot est devenu un sobriquet et un patronyme. |
Bourrignon |
Mermets Dessus, Les |
En ancien français, mermet, petit. Par extension, le mot est devenu un sobriquet et un patronyme. |
Bourrignon |
Mont |
Sens évident. |
Bourrignon |
Mont, Droit |
Mont exposé au droit, c'est-à-dire, en français, à l'adret. |
Bourrignon |
Moulin, Le |
Sens évident. |
Bourrignon |
Ordons, Forêt des |
Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux groupes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. De fait, le terme s'est appliqué, par dérivation, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. |
Bourrignon |
Ordons, Les |
Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux groupes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. De fait, le terme s'est appliqué, par dérivation, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. |
Bourrignon |
Pâture, La |
Sens évident. |
Bourrignon |
Pierque, Le |
Sens inconnu. |
Bourrignon |
Plainbois, Les |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Bourrignon |
Planches, Les |
Autrefois, parcelles allongées, en forme de planches. |
Bourrignon |
Poussin, Pré |
Sens évident qui renvoie à l'ancienne présence de volailles. |
Bourrignon |
Prîre, La |
En patois, prîere, f. : carrière de pierres. |
Bourrignon |
Roches, Grandes |
Sens évident. |
Bourrignon |
Scie, La |
Sens évident. |
Bourrignon |
Scie, La |
Sens évident. |
Bourrignon |
Stockweid |
En allemand, "La prairie des souches". Bourrignon ne se trouve pas loin de la frontière des langues.. |
Bourrignon |
Vâ, Cras de |
En patois, crât, m : crêt, talus ; vâ, m. : val. vallée. |
Bourrignon |
Vanné, Fin de |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. Vanné dérive probablement du celtique vanno, sommet, pente escarpée. Ce lieu-dit est fréquent dans tout l'espace régional |
Bourrignon |
Zenzesserts, Les |
Diminution probable de "Cent Esserts". Essert : essart, endroit essarté, défriché. |
Bressaucourt |
Bétchailat, Le |
Du patois tchaîlat, m. : chalet. Bé, adj. : beau. Le beau chalet. |
Bressaucourt |
Bressaucourt |
Composé d'un prénom germanique du genre Bersold/Bersoard et du suffixe roman corte, domaine agricole. |
Bressaucourt |
Chalembert, Dos |
Châ, chaux : dàrivé de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. Dans l'espace jurassien, large fond de vallée dépouillé d'arbres. Lambert renvoie à un ancien anthroponyme médiéval, Lambert. |
Bressaucourt |
Chété, Côte du |
Du patois tchété, m. : château. |
Bressaucourt |
Chété, Sous |
Du patois tchété, m. : château. |
Bressaucourt |
Chételat, Le |
Diminutif du patois tchété, m. : petit château. La présence d'un endroit fortifié de la fin du Xe siècle a été attestée par la trouvaille d'une monnaie de cette époque. |
Bressaucourt |
Côte, Peute |
Du patois peut, e, adj., : vilain. En patois, côte peut renvoyer à : forêt |
Bressaucourt |
Côte, Sur la |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Bressaucourt |
Echaux |
Dérivé probable du patois échie, m. : essart. Peut-être également "Es çhiôs" : aux vergers, aux clos. |
Bressaucourt |
Fosses, Les |
Du patois, fôsse, f. : tombe. Le mot peut aussi s'appliquer à de simples fosses creusées pour des raisons diverses, par exemple la recherche de minerai de fer, de tuf, de pierres, etc. |
Bressaucourt |
Franc, Mont |
Ici, l'étymologie du terme Franc n'est pas claire |
Bressaucourt |
Laives, Les |
Laive, f. : en patois, grandes pierres plates, naturelles ou taillées ; dalle nacrée. |
Bressaucourt |
Laives, Sous les |
En français régional, lave, laive, f. :, grande pierres plate de calcaire, naturelle ou travaillée ; dalle nacrée.. |
Bressaucourt |
Mavalau. |
Diminutif probable de "La mauvaise Vallée". Du patois mâ. adj. : mal et vâ, m. : val. |
Bressaucourt |
Morlat, Sous les Champs |
Morlat renvoie probablement à un anthroponyme. |
Bressaucourt |
Mort, Echelle de la |
Allusion à un passage étroit et dangereux. |
Bressaucourt |
Moulin, Champ du |
Sens évident. |
Bressaucourt |
Noye, La |
Du patois nô, m. : bassin de fontaine, abreuvoir. Parfois également, terrain marécageux. |
Bressaucourt |
Pichisson |
Du patois, piçhie, pisser. Par dérision, défilé où coule un ruisseau. |
Bressaucourt |
Pré Guenin |
Guenin est ici un patronyme ou un prénom. |
Bressaucourt |
Pré Guenin, Sous |
Guenin est ici un prénom ou un patronyme. |
Bressaucourt |
Prés, Peuts |
Du patois peut, e, adj. : vilain. |
Bressaucourt |
Roches, Sous les |
Sens évident. |
Bressaucourt |
Terres, Noires |
Sens évident, renvoyant à la couleur des terres de cet endroit. |
Bressaucourt |
Tertre, Plain |
Plain, m. : en français régional, terrrain plat. Tertre : petit monticule de terre. Littéralement " le replat sur le petit monticule". |
Bressaucourt |
Tuilerie, La |
Sens évident. Les tuileries se répandent dans les villages jurassiens dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, lorsque l'obligation de couvrir ses toits de tuiles entre peu à peu dans les faits. |
Bressaucourt |
Vaberbin |
Vaberbin : du patois vâ, m. : val et Berbin, sans doute un anthroponyme. |
Bressaucourt |
Vaberbin, Ru de |
En Romandie, ru, ruz : ruisseau. Vaberbin : du patois vâ, m. : val et Berbin, sans doute un anthroponyme. |
Bressaucourt |
Vaillay, Combe |
L'étymologie de Vaillay est inconnue. Elle renvoie au terme français Voillard, qui dérive sans doute d'un anthroponyme germanique. |
Bressaucourt |
Verdat |
Dérivé probable de l'adjectif vert, pour souligne la qualité des prairies à cet endroit. La forme patoise, probablement originelle, est "Voidgeat", de voi (dge), vert(e). |
Bressaucourt |
Côte, Sous la |
Sens évident. Côte peut également signifier la forêt, en patois. |
Buix |
Blouchies, Les |
Du français régional blouche, f. : prune. En patois : blouchie, m. : prunier. |
Buix |
Bois, Le Petit |
Sens évident. |
Buix |
Buix |
Dérivé probable du latin buxus, i, m : buis. Cet arbuste est fréquent dans les forêts de ce village. |
Buix |
Bure, Vies de |
En patois, vie, f. : chemin. |
Buix |
Cantons, Sous les |
En ancien français régional, canton : portion de terrain délimité par des bornes. |
Buix |
Champs, Grands |
Sens évident. |
Buix |
Charbonnières, Les |
Allusion évidente à la présence d'anciennes meules à charbon. |
Buix |
Charrière, Sur la |
Du vieux français charrière, f : route praticable avec des chars. |
Buix |
Cherme |
Du patois tchairme, m. : charme. Bois de charmes. |
Buix |
Combatte, La |
En patois, "La petite combe". |
Buix |
Combe Saint-Jean |
Sens évident. L'allusion renvoie peut-être au une chapellenie possessionnée dans cette combe. |
Buix |
Côte, La |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Buix |
Crans, Les |
Possible diminutif du patois crât, m : ravin. L'endroit est effectivement raviné. Peut-être également un diminutif du latin creta, f. : craie. |
Buix |
Creppes, Les |
D'après BOSSARD et CHAVAN, dérivé du prélatin crepp, rocher. |
Buix |
Maira, Le |
Diminutif probable de mare. On retouve ce toponyme à Vendlincourt, "Le Merras". Le Maira est un hameau relevant de la commune de Buix. |
Buix |
Ménagies, Les |
Du patois ménaidge, m. ménage. Allusion probable à la présence ancienne de jardins potagers que la commune accordait aux ménages nécessiteux au XIXe siècle. |
Buix |
Montfrégy |
Le Mont de Frégy. Frégy est probableme l'anthroponyme germanique Frigis, Frigila, que l'on retrouve dans le toponyme Fregiécourt. |
Buix |
Planches, Les |
Planche : dans la région, parcelle de forme allongée. |
Buix |
Prairie-Dessous |
Sens évident. |
Buix |
Prairie-Dessus |
Sens évident. |
Buix |
Rang, Sur le |
En patois, ran, m. : talus. |
Buix |
Recet, Le |
Dérivé possible du verbe latin recipere, recevoir ; le substantif roman recet, receit, m. signifie refuge, asile, lieu où l'on se refugie. |
Buix |
Saprés |
En patois, sa, satche, adj. : sec." Les prés secs". |
Buix |
Seineu, Le |
Diminutif probable de seigneur. Allusion possible à un bois seigneurial. La référence au français régional cerneux, endroit à défricher, est peu probable dans cette forêt. |
Buix |
Sollery |
Peut-être un diminutif du français régional solier, m. (en patois sôl'rat, m.). Le solier est, entre autres choses, un grenier à foin. |
Buix |
Tourlats, Les |
Probablement un diminutif du patois toéré, m. : taureau. |
Buix |
Valle, La Grande |
Sens évident. |
Buix |
Vâloin |
Du patois vâ, m. : le val, mais également vâ : vers. Le sens de la désinence "loin" ne se laisse pas deviner ; peut-être éloigné, lointain mais aussi là, là-bas. |
Buix |
Vaugiray, Cras |
En patois, crât, m. : talus, ravin. Vaugiray : "Val de Gérard (Vaugirard)". |
Bure |
Bois de Bure |
Sens évident. |
Bure |
Bouenes, Es |
En patois : "Aux Bornes". L'endroit se trouve sur la frontière franco-suisse. |
Bure |
Boverie, Lai |
En patois : la bouvière, la pâture des boeufs. |
Bure |
Buratte |
Diminutif patoisé de Bure. Nom d'une ancien quartier de Bure abandonné à la fin du Moyen Age. |
Bure |
Bure |
L'étymologie de ce toponyme résiste encore aux analyses. |
Bure |
Champ Boudat |
Boudat renvoie peut-être à un anthroponyme. |
Bure |
Champex |
En patois, champi, m. : champ transformé en pré et labouré l'année suivante. Microtoponyme identique à Corban : "Les Champés". |
Bure |
Champs Montants |
Sens évident. |
Bure |
Combalats, Les |
Diminutif patoisé de combe. |
Bure |
Combattes, Les |
En patois, "Les petites combes". |
Bure |
Combe Baidire |
Baidire se rapporte peut-être à un patronyme ancien (Badier ?). |
Bure |
Fâ, A |
En patois : "Au faux", faux étant ici masculin. Probable allusion à la présence d'un fou, fô, fol, m. : hêtre. Du latin fagus, i. m : hêtre. |
Bure |
Falat, Le |
En patois, fâle, adj. : fauve, qui tire sur le roux ; fallat, m : boeuf de poil jaune-clair. |
Bure |
Fontaine |
Sens évident. |
Bure |
Fouchard, Champs |
Fouchard est ici sans doute un nom de famille. |
Bure |
Haut du Mont |
Sens évident. |
Bure |
L'Enclos |
Sens évident. |
Bure |
Lâche, La |
Dérivé probable du patois lâtche, f. : carex, laîche, plante poussant dans les lieux humides. |
Bure |
Maira, Es Vies di |
En patois : Aux chemin du Maira". |
Bure |
Massonnère, La |
Dérivé possible de "moisson". Terroir propice aux emblavures. |
Bure |
Montbion |
Si le sens de Mont est évident, celui de sa désinence en -bion reste inconnu : renvoi à une caractéristique orographique ? à un anthroponyme ? |
Bure |
Nalé |
Dérivé possible du vieux français nielle, nelle, etc. f. : nielle (plante qui croît dans les blés semés dans des champs humides. Vénéneuse, elle rend mortelle la consommation de pain à base de farine "niellée".) |
Bure |
Paradis, Le |
Microtoponyme sans doute assez récent d'une ferme bien située. |
Bure |
Patets, Les |
D'après BOSSARD et CHAVAN, dérivé de l'illyrien palta, boue (voir "Sur le Patai" à Rocourt). Cette étymologie reste cependant obscure. |
Bure |
Pierres, Combe des |
Sens évident. |
Bure |
Purgatoire, Le |
Microtoponyme moderne, sans doute créé par allusion à la ferme du "Paradis" |
Bure |
Rondat, Derrière le |
Dérivé du latin rotundus, rond, sans doute par allusion à la forme des parcelles ou à la géomorphologie des lieux. |
Bure |
Rondat, Le |
Dérivé du latin rotundus, rond, sans soute par allusion à la forme des parcelles ou à la géomorphologie des lieux. |
Bure |
Saipois |
Dérivé d'essert, m. : essart, endroit défriché, essarté. On retrouve cette racine dans Essapeux., à Coeuve. |
Bure |
Scieutche, En lai |
En patois : "A la cloche". Allusion difficile à saisir. |
Bure |
Sin, Combe le |
Si le sens de combe est bien connu, celui de "Sin" ne se laisse pas deviner. |
Bure |
Table, La |
Allusion probable à un monument, naturel ou construit en pierre, de type dolmen. |
Bure |
Tchênet, Devaint |
En patois : "Devant la forêt de chênes". |
Bure |
Tcherteau |
Dérivé possible, mais pas certain, du vieux français certeau, m. : variété de poire. |
Bure |
Tenie, La |
Diminutif de tenure, f : bien-fonds concédé autrefois en bail héréditaire. On retrouve la même racine "Es Tennements" à Lajoux. |
Bure |
Teurion |
Sens inconnu. Dérivé possible de l'ancien français turet, turel, m. : colline, éminence. |
Charmoile |
Côte, Sur la |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Charmoille |
Aidjolats, Les |
En patois : "Les Ajoulots". Charmoille se trouve à la frontière des langues, mais également des anciens bailliages d'Ajoie et de Delémont. |
Charmoille |
Beau Site |
Sens évident d'un toponyme typique du XIXe siècle. |
Charmoille |
Bois Défendu |
Autrefois, bois banal, et dont l'accès est interdit aux membres d'une communauté sans la permission du seigneur ou des autorités locales. |
Charmoille |
Charmoille |
Diminutif en -icula du terme ancien calmis : terrain inculte, pâturage. |
Charmoille |
Chenois, Le |
Du français chênaie, f. : forêt de chênes. |
Charmoille |
Chênois, Le |
Comme son voisin "Chenois", ce toponyme renvoie au français chênaie, f. : forêt de chênes. |
Charmoille |
Combe Quelore |
Sens évident. Quelore est un ancien patronyme régional. |
Charmoille |
Corbeau, Roche au |
Sens évident. |
Charmoille |
Craie, En |
Dans l'ancien français régional, craie, f. : terrain rocailleux. |
Charmoille |
Essert Angellin |
Essert, m. : essart, endroit essarté, défriché. Angellin est probablement le nom d'un tenancier de cet essart. |
Charmoille |
Fontaine |
Sens évident. Fontaine a parfois le sens de source. |
Charmoille |
Gaubes, Les Vieilles |
Dans le Jura, les gaubes ( de l'allemand Gabe, f : don) étaient des donations de bois attribuées aux bourgeois d'une communauté. |
Charmoille |
Lucelle |
Nom d'une ancienne abbaye cistercienne du XIIe siècle. Etymologie incertaine, germanique ou romane, hydronymique ou toponymique. |
Charmoille |
Lucelle, Mont |
Sens évident. Lucelle : étymologie incertaine, germanique ou romane, hydronymique ou toponymique. |
Charmoille |
Lucelle, Prés de |
Sens évident. Lucelle : étymologie incertaine, germanique ou romane, hydronymique ou toponymique. |
Charmoille |
Miserez-Dessus |
Sens évident. En patois de la Baroche Méjiré, en allemand Miserach. De l'anthroponyme latin Mecerius et du suffixe -acum, "propriété de Micerius". Ce hameau relève de la commune de Charmoille. Au Moyen Age, l'église aujourd'hui transformée en chapelle de ce qui était alors le village de Miserez était un prieuré de chanoines augustins. |
Charmoille |
Miserez, Mont de |
Sens évident. En patois de la Baroche Méjiré, en allemand Miserach. De l'anthroponyme latin Mecerius et du suffixe -acum, "propriété de Micerius". Ce hameau relève de la commune de Charmoille. Au Moyen Age, l'église aujourd'hui transformée en chapelle de ce qui était alors le village de Miserez était un prieuré de chanoines augustins. |
Charmoille |
Mont, Sous le |
Sens évident. |
Charmoille |
Montbreux |
En patois, "Montebreû" : dérivé probable du latin mons, montagne, et d'un anthroponyme difficilement identifiable. |
Charmoille |
Montevie |
Du patois vie, f. : chemin. Allusion au caractère escarpé de ce chemin qui relie Charmoille à Lucelle. |
Charmoille |
Paigre, Le |
En patois, paigre, m : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré. |
Charmoille |
Paigre, Planche du |
Planche : autrefois, parcelle allongée, en forme de planche. En patois, paigre, m : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré. |
Charmoille |
Perrou, Mont |
Du vieux français perroux, adj. : pierreux. |
Charmoille |
Pré, Le grand |
Sens évident. |
Charmoille |
Rochattes, Les |
Diminutif patoisé de "rochettes". |
Charmoille |
Scholis |
Terme germanique d'origine inconnue. Charmoille se trouve sur la frontière des langues. |
Charmoille |
Touillère, La |
Du patois toulîere, f. : tufière, soit carrière de tuf. Autrefois, le tuf était une pierre utilisée pour la construction des cheminées, mais également comme détergent. |
Charmoille |
Tuilerie, Vieille |
Sens évident. |
Charmoille |
Val, Devant le |
Sens évident. |
Charmoille |
Vigne, La |
Autrefois, cet endroit était certainement planté de vignes. |
Châtillon |
Banbois, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées et presque déboisées au XIXe siècle. Synonyme : "Le Bois Juré". |
Châtillon |
Bois, Champs des |
Sens évident |
Châtillon |
Châtillon |
Dérivé et diminutif du patois tchété, m. : château. Le terme renvoie probablement à l'existence d'un ancien lieu fortifié, en latin castellum, i, n. |
Châtillon |
Claverie, La |
Du patois çhiaivie, m. : sacristain. Référence probable aux revenus afférents à l'entretien d'une sacristie et/ou d'une église. |
Châtillon |
Corbions, Les |
Allusion possible à la forme courbée des parcelles. |
Châtillon |
Côte, Sous la |
Sens évident. En patois, côte peut également signifier forêt. |
Châtillon |
Crât, Peut |
Du patois, crât, talus, ravin et peut, e, adj. : vilain. |
Châtillon |
Fenatte, La |
Diminutif du patois fïn, f : finage, ensemble des terres cultivées. |
Châtillon |
Mai, Côte de la |
Du patois, mè, maie, pétrin. Allusion probable à la géomorphologie des lieux. |
Châtillon |
Metteneux, La |
Ce lieu-dit pourrait renvoyer à ès matenne/mètenne : lieu où l'on battait la loupe de métal sorti du bas-fourneau afin d'en éliminer les scories, lieu où l'on travaille la gueuse de fonte pour la mater, l'homogènéiser. Cette hypothèse renvoie à l'existence des activités sidérurgiques dans l'arc jurassien, notamment dans la Vallée de Delémont. |
Châtillon |
Montagne, La |
Sens évident. |
Châtillon |
Ponts, Forêt des Vieux |
Renvoi possible au terme pontin, m. : autrefois, en Romandie, construction faite de madriers juxtaposés permettant de traverser un endroit marécageux. |
Châtillon |
Prairie, La |
Sens évident. |
Châtillon |
Rocher, Le Blanc |
Sens évident |
Châtillon. |
Cendre, Forêt de la |
Renvoi possible au vieux français cendre, f. : incendie, par allusion à d'anciens abattages d'arbres pour les brûler en vue d'obtenir du charbon. (Voir également "Bois Brûlé" à Delémont). |
Chevenez |
Barrières, Les |
Dans le Jura, le vocable barrière, barre s'appliquait aussi bien aux haies qu'aux barrières proprement dites. |
Chevenez |
Bois de Monin |
Monin peut renvoyer à la personne d'un "meunier" ou à ce patronyme courant dans l'espace français. |
Chevenez |
Bois, Petit |
Sens évident. |
Chevenez |
Bois, Grand |
Sens évident. |
Chevenez |
Bottenier, Le |
Du patois bottenie, m. : églantier. |
Chevenez |
Bruyère, Haut de la |
Sens évident. |
Chevenez |
Champ Cuenin |
Sens évident. Cuenin, anthroponyme d'origine germanique, est devenu au XVIe siècle un patronyme courant dans l'espace jurassien. |
Chevenez |
Champ delà |
Champ éloigné, situé au-delà d'une limite implicitement connue du locuteur. |
Chevenez |
Champas, Le |
Dérivé probable du français régional champois, m. : pâturage. |
Chevenez |
Champs Montants |
Sens évident. |
Chevenez |
Chapelle, Sous la |
Sens évident. La chapelle du Saint Nom de Jésus se trouve au bord de la route Chevenez-Rocourt. |
Chevenez |
Charbonnières, Les |
Allusion à l'ancienne présence de meules à charbon. |
Chevenez |
Chèbre |
Sens inconnu. |
Chevenez |
Chevenez |
Composé du prénom latin Cavinius et du suffixe toponymique celtique - akos/-acum. |
Chevenez |
Coiratte, La |
Du patois câre, m. : le coin. "Le petit coin de terre". |
Chevenez |
Coire |
Du patois câre, m., : coin, angle. |
Chevenez |
Combe derrière Grand Bois |
Sens évident. |
Chevenez |
Combe Ronde |
Sens évident. |
Chevenez |
Côte, La |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Chevenez |
Craie, La |
Dans l'ancien français régional, craie, f. : terrain rocailleux. |
Chevenez |
Cras, Grand |
Du patois, crât, m. : talus, ravin. |
Chevenez |
Creux Genat |
L'allusion souvent revendiquée au patois dgenâtche, f. : sorcière, n'est pas très convaincante. On retrouve cette problématique à Boncourt, Montgénaux. Genat peut renvoyer à un anthroponyme germanique.Genat/Dgenat/Dgenez/Dgenai, que l'on retrouve dans les toponymes "Courgenay/Coèrdgenaie" et "Prés-Dgenez", entre Alle et Courgenay, renvoie plutôt à un anthroponyme ancien. |
Chevenez |
Ermont, Bas d' |
Ermont : dérivé de l'anthroponyme germanique Harimund et du roman corte : le domaine. On retrouve ce toponyme à Courgenay et à Porrentruy, "Cras d'Hermont" et en France voisine à Hérimoncourt. |
Chevenez |
Foigeret |
Du patois fouedgiere, f. : fougère. |
Chevenez |
Foigeret, Devant |
Du patois fouedgiere, f. : fougère. |
Chevenez |
Fol, Champ du |
Le fol (prononcer fô) est ici un hêtre, en vieux français fau. |
Chevenez |
Fosse, Sur |
En patois, fosse, f. : la tombe. Allusion possible à un ancien cimetière ou à des trous du genre emposieux. |
Chevenez |
Genevroye, La |
Dérivé de genévrier ; endroit où ces plantes étaient communes. |
Chevenez |
Goule, Combe de |
Du latin gula, e, f. : gueule. Par analogie, défilé étroit. |
Chevenez |
Honne, Côte de l' |
Peut-être du patois hanne, m. : homme. |
Chevenez |
Libécourt |
De l'anthroponyme germanique Leobald et du roman corte : domaine agricole. On retrouve presque le même toponyme à Liebvillers, village du Doubs, en France voisine. |
Chevenez |
Louvière, La |
Autrefois, endroit où séjournaient volontiers les loups. |
Chevenez |
Monin, Devant |
Monin peut renvoyer à la personne d'un "meunier" ou à ce patronyme courant dans l'espace français. |
Chevenez |
Montaigu |
Du vieux français agu, e, adj. : pointu, fin. Toponyme désignant couramment les arêtes rocheuses acérées. |
Chevenez |
Nalé, Combe de |
Dérivé possible du vieux français nielle, nelle, etc. f. : nielle (plante qui croît dans les blés semés dans des champs humides. Vénéneuse, elle rend mortelle la consommation de pain à base de farine "niellée".) |
Chevenez |
Pâles, Les |
En patois, pâle, m. : le piquet, le pieu. Allusion à une palissade, une enceinte de pieux. |
Chevenez |
Patenôtre |
Du latin Pater Noster, premiers mots du Notre-Père. Allusion à un possible pélerinage local. |
Chevenez |
Péquerat, Le |
Diminutif du patois péqui, pécat, m. : pâturage communal. |
Chevenez |
Pré de Monnin |
Monin peut renvoyer à la personne d'un "meunier" ou à ce patronyme courant dans l'espace français. |
Chevenez |
Pré Pérat |
Le terme Pérat renvoie soit à un nom de famille ou à un anthroponyme, soit à un dérivé du patois pîere, f. : pierre. |
Chevenez |
Prières, Les |
Francisation du patois prîere, f. : carrière de pierre. |
Chevenez |
Roches, Sur les |
Sens évident. |
Chevenez |
Royes, Longues |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Chevenez |
Saucy, Le |
Autrefois, saussaie, f. : forêt de saules. |
Chevenez |
Soleil, Au |
Sens évident. |
Chevenez |
Théodoncourt |
Du roman corte : domaine foncier, et de Theodo, anthroponyme germanique. Ce toponyme est typique de l'époque mérovingienne (VIe-VIIIe siècle). |
Chevenez |
Trois Poissons |
Allusion sans doute ironique à la sécheresse de ce lieu-dit situé près du Creugenat, qui ne coule que quelques jours par année. |
Chevenez |
Vaillay, Côteau de |
L'étymologie de Vaillay est inconnue. Elle renvoie au terme français Voillard, qui dérive sans doute d'un anthroponyme germanique. |
Chevenez |
Vannez, Sur |
Du gaulois vanno, pente, et par extension, sommet. |
Chevenez |
Varu, Combe de |
Probablement "La Combe du Val du Ruisseau". |
Chevenez |
Vaux, Fond de |
Sens évident. |
Chevenez |
Vies, Les Grandes |
Du patois vie, f. :, chemin. |
Chevenez |
Vies, Sous les |
Du patois vie, f. : chemin. Le lieu-dit renvoie peut-être à la présence de l'ancienne voie romaine reliant Porrentruy à Mandeure, dont un tronçon a été mis au jour à Courtedoux. |
Chevenez |
Vigne, La |
Sens évident. Jusqu'à la fin du Moyen Age, la vigne est cultivée jusqu'en Angleterre. La consommation de ces vins est uniquement régionale. |
Chevenez |
Voichoux |
Du patois voichaie, v. : verser. Littéralement, le verseur, allusion probable à la fréquence des précipitations dans de secteur du Lomont. |
Chevenez |
Vuey Miclave |
Sens inconnu. Ce toponyme semble avoir subi de notables altérations pour arriver à son état actuel. |
Chevenez |
Roches, Sous les |
Sens évident. |
Coeuve |
Alouettes, Les |
Sens évident. |
Coeuve |
Bâle, Champs de |
Terme tiré probablement du vieux français baile, balle, m. et f.. : enceinte fortifiée de pieux dans laquelle on se mettait à l'abri en cas de besoin. |
Coeuve |
Bois de Sapins |
Sens évident. |
Coeuve |
Bois, Coupe derrière le Bois |
Sens évident. |
Coeuve |
Charme, Le |
Allusion à une ancienne forêt de charmes. |
Coeuve |
Coeuvatte, La |
Rivière qui tire son nom du village où elle prend sa source : Coeuve. Elle se jette dans l'Allaine à Joncherey (Territoire de Belfort). |
Coeuve |
Coeuve |
L'origine de ce toponyme est très incertaine. |
Coeuve |
Combatte du Petit Bois |
Combatte, f. : en patois, petite combe. |
Coeuve |
Combe de Sacy, Sur la |
Le terme sacy renvoie au vieux français saussaie, f. : bois de saules. |
Coeuve |
Combes, Les |
Sens évident. |
Coeuve |
Corbété |
En patois, corbe hêt : " hêtre tordu". |
Coeuve |
Côtes, Sur les |
Sens évident. Côte peut également signifier forêt en patois. |
Coeuve |
Cras rière la Ville |
Du patois, crât, m. : talus, ravin. La ville, du latin villa, f., désigne ici le village ancien. |
Coeuve |
Epine, L' |
On appelait autrefois "épine" un buisson d'épineux, notamment la prunelle ou épine noire. |
Coeuve |
Essapeux, Les |
Du patois essapaie : défricher. |
Coeuve |
Gâbes, Les |
De l'allemand Gabe, don, ration. Terme jurassien signifiant affouage, c'est-à-dire droit de prendre du bois de chauffage dans la forêt communale. |
Coeuve |
Hires, Les |
Rérivé possible du vieux français hiere, f. : héronnière. |
Coeuve |
La Clef |
Du gaulois cleta, claie, porte à claire-voie. |
Coeuve |
Le Seu |
Dérivé possible du gaulois suteg : abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Trou de la Sot" à Delémont). La référence au vieux français seu, m. : sureau est également envisageable. (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7 - 405). |
Coeuve |
Longeat, Dos |
En patois "Sous le Longeat" : allusion probable à des champs de forme allongée. |
Coeuve |
Meillire, La |
Du vieux français maillière, f. : terre de peu de rendement (allusion à maille, petite monnaie) ; également : marnière. |
Coeuve |
Mont, Sur le |
Sens évident. |
Coeuve |
Montorbé |
Sens dérivé de Mont, avec un qualificatif ou un anthroponyme. En vieux français orbe, adj. : sombre. |
Coeuve |
Péqui, Le |
En français régional ancien, péqui, pâquis, pécal, m. : pâturage, souvent communal. |
Coeuve |
Rangs, Sur les |
En patois, ran, m. : talus. |
Coeuve |
Sapelots, Sous les |
Sens évident. |
Coeuve |
Tervannes, Les |
Sens inconnu. |
Coeuve |
Tètres, Sur les |
Terme renvoyant probablement aux tertres, petites sommités de terre. |
Coeuve |
Vaupertin, Le Gros |
Vaupertin renvoie probablement au terme val, vaux suivi d'un anthroponyme, ici peut-être Bertin. Il y aurait eu un grand et un petit "Val de Bertin". |
Coeuve |
Vendlincourt, Vies de |
En patois, vie, f. : chemin. Chemin de Vendlincourt. |
Coeuve |
Vies de Grandgourt |
Du patois vie, f. : chemin. Chemin menant à Grandgourt. |
Corban |
Abues, Sur les |
Du patois, abue, arbue, m . : argile. Terrains où l'on trouve des argiles. |
Corban |
Bois Dedos |
En patois, dôs, dedôs : sous. |
Corban |
Bois Rottet, Le |
Sens évident. Rottet est an nom de famille du Val Terbi. |
Corban |
Camenray, Dos |
En patois, dos, sous. Le terme "Camenray" se rapprocherait-il du substantif carmoûetche, qui désigne, dans le patois de la région belfortaine, un éclat de souche ou de bois noueux ? |
Corban |
Champés, Les |
En patois, champi, m. : champ transformé en pré et labouré l'année suivante. Microtoponyme identique à Corban : "Les Champés". |
Corban |
Chaudron |
Dérivé du latin caldaria, f. : chaudière. Excavation généralement circulaire creusée par les eaux dans le roc. |
Corban |
Chenal, Grand |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Corban |
Chenal, Petit |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Corban |
Corban |
Toponyme dérivé du roman corte, domaine agricole, et de l anthroponyme germanique Bado. |
Corban |
Doux, Sur la |
Du patois dou, f. : source de fontaine ; bassin situé près d'une fontaine, d'une source. |
Corban |
Envers-Mont, L' |
Sens évident. Dans le Jura, le terme envers signifie ubac, pente tournée vers le nord. |
Corban |
Esserts, Les |
Essert : terre essartée, défrichée. |
Corban |
Faivelies, Les |
Du patois faive, faivatte, faiviôle, f. : fève, haricot. Champ ensemencé de fèves. |
Corban |
Grille, La |
Variante régionale du français "craie" (voir ce mot). Ce terme s'applique souvent à des endroits dont le sous-sol est très calcaire. |
Corban |
Lieu Peter |
Peter est un prénom ou un patronyme. Lieu renvoie sans doute à : parcelle de... |
Corban |
Maicheratte, La |
Dérivé du patois maîtchiere, f. : pré marécageux |
Corban |
Monin |
Allusion probable à la présence d'un meunier, en patois monnie. m., ou alors à celle d'une famille de ce nom. |
Corban |
Morbez |
Sens inconnu. Peut-être Mort-Bief : le ruisseau mort, asséché, (prise d'eau pour un moulin, au-dessus). |
Corban |
Piamont |
Renvoi probable à. plat, plain et à mont. Toponyme proche à Courgenay : Sur : Plainmont |
Corban |
Piamont Steulet |
Renvoi probable à : plat, plain et à mont. Toponyme proche à Courgenay : Sur : Plainmont. Steulet est un patronyme courant dans le Val Terbi. |
Corban |
Plain Fayen, Sous |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. Fayen renvoie ici au vieux français fol, fau, m. : hêtre. On retrouve ce terme dans le français régional foyard, m. : hêtre. |
Corban |
Planche, La |
Planche : autrefois, parcelle de forme allongée. |
Corban |
Prospère, La |
Sens évident. Toponyme typique des XIXe-XXe siècles |
Corban |
Providence, La |
Sens évident. Microtoponyme typique du XIXe siècle. |
Corban |
Rome, Sur |
L'allusion à Rome renvoie à un terme inconnu. |
Corban |
Sâle, Rière |
Dérivé possible du germanique sal, m. : maison à une pièce. |
Corban |
Vassat, Sous |
Dérivé possible du patois vâ, m. : vallée, et sat, che, adj. : sec. |
Corban |
Yeuche, En la |
Le sens de ce mot patois reste introuvable. |
Cornol |
Bachat, Pré |
Bachat renvoie probablement à un patronyme ou à un sobriquet. |
Cornol |
Bois, Sous le |
Sens évident. |
Cornol |
Borne, Champ de la |
Sens évident. |
Cornol |
Bouteilleries, Les |
Toponyme incompréhensible. Les actes ne mentionnent aucune présence de verrerie à Cornol. |
Cornol |
Chaumont |
Du pré-latin calmis, terrain désert, pierreux, pâturage. La référence au latin calvus, chauve et à mons, montagne, est également possible. |
Cornol |
Chênets, Les |
Allusion évidente à la présence d'une chênaie. |
Cornol |
Coeudret, Le |
Du patois, tieudre, m. : noisetier. |
Cornol |
Coeudret, Sur |
Du patois, tieudre, m. : noisetier. |
Cornol |
Coires, Les |
Du patois câre, m. : coin, angle. |
Cornol |
Corbés, Les |
Allusion probable à la forme courbée des parcelles dans ce finage. |
Cornol |
Cornol |
Composé du substantif roman corte, domaine agricole, et du prénom germanique Gundoldus, |
Cornol |
Ecré |
Probablement, en patois "Es Cras". Du patois, crât, m. : talus, ravin. "Au Crêt". |
Cornol |
Fâtre Dessous, Le |
Sens inconnu. |
Cornol |
Fâtre Dessus, Le |
Sens inconnu. |
Cornol |
Fontaine |
Sens évident, qui peut également s'appliquer à une source. |
Cornol |
Gypsière, La |
Sens évident. La présence d'une carrière de gypse est attestée au XVIIIe siècle. |
Cornol |
Longennes, Les |
Allusion à la longueur des parcelles dans cette partie du finage. |
Cornol |
Mont Teri |
Ferme. Du latin mons, montagne, et de l'anthroponyme germanique Hari. On retrouve cet anthroponyme dans "Courtari", nom d'un village disparu qui se trouvait près de la chapelle de Saint-Gilles, au pied du Mont-Terri. |
Cornol |
Mont Terri, Derrière |
Lieu-dit en pâturage. Du latin mons, montagne, et de l'anthroponyme germanique Hari. On retrouve cet anthroponyme dans "Courtari", nom d'un village disparu qui se trouvait près de la chapelle de Saint-Gilles, au pied du Mont-Terri. |
Cornol |
Mont-Terri |
Du latin mons, montagne, et de l'anthroponyme germanique Hari. On retrouve cet anthroponyme dans "Courtari", nom d'un village disparu qui se trouvait près de la chapelle de Saint-Gilles, au pied du Mont-Terri. Le Mont-Terri ne désigne, en fait, que le piton de ce nom et non pas la chaîne dite parfois "du Mont-Terri", qui est en fait celle du Lomont. L'appellation "Mont-Terrible", donnée en 1793 au Département de ce nom, est un néologisme usité jusqu'au début du XXe siècle. |
Cornol |
Montagne, La |
Sens évident, malgré l'erreur d'orthographe : " La Montage"... |
Cornol |
Montoie, La |
Dérivé du français mont, montagne. Le lieu-dit n'est pas pentu. |
Cornol |
Poirier Béni |
Sens évident. Les anciens toponymes font souvent référence à des poiriers plus qu'à d'autres arbres fruitiers. |
Cornol |
Pommeret |
Dérivé du français pomme, ou même pommeraie : verger de pommiers. |
Cornol |
Pran, La |
Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura. |
Cornol |
Raisin, Pré |
L'allusion renvoie peut-être à la présence ancienne d'une vigne ? |
Cornol |
Roches, Sous les |
Sens évident. |
Cornol |
Saint-Gilles |
Chapelle consacrée à saint Julien au XIIe siècle. Au fil des siècles, "Julien" devint Gellin, puis Gilles. |
Cornol |
Sassattes, Les |
Dérivé du patois sâce, m. : saule. |
Cornol |
Tiau, La |
Référence possible au patois tyat, m. : tilleul. |
Cornol |
Valletaine, La |
Diminutif probable du vieux français vallette, m. : petite vallée. |
Cornol |
Vernois, Le |
Dérivé du patois vîene, f. : verne, aulne. |
Courchapoix |
Bambois, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées et presque déboisées au XIXe siècle. Synonyme : "Le Bois Juré". |
Courchapoix |
Cerneux |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. |
Courchapoix |
Chaux, Sur la Rive de |
De l'ancien substantif pré-latin calmis, terrain désert, pâturage. |
Courchapoix |
Courchapoix |
Composé du substantif roman corte, domaine agricole, et du prénom latin Cappilius. |
Courchapoix |
Cran, La |
Diminutif possible du latin creta, f. : craie, par allusion à la présence de roches calcaires. |
Courchapoix |
Dou, La |
Du patois dou, f. : source de fontaine ; bassin situé près d'une fontaine, d'une source. |
Courchapoix |
Eaux, Le Pré des |
Sens évident |
Courchapoix |
Eclos, Sur les |
Renvoi possible au patois "ès çhiôs": aux clos, aux vergers. |
Courchapoix |
Envers, Côte de l' |
En patois, côte a parfois le sens de forêt. Envers, en français régional, est synonyme d'ubac, pente exposée au nord. |
Courchapoix |
Morcelas, Sur les |
Diminutif de morceau, en patois moché, m. Allusion probable à l'exiguïté des lieux. |
Courchapoix |
Paigre, Le |
Du patois, paigre, m. : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré. |
Courchapoix |
Plain Fayen |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. Fayen renvoie ici au vieux français fol, fau, m. : hêtre. On retrouve ce terme dans le français régional foyard, m. : hêtre. |
Courchapoix |
Pré communal |
Sens évident |
Courchapoix |
Tiergarten |
En allemand, "Le Parc des Animaux". Ce microtoponyme renvoie peut-être à une réserve de chasse seigneuriale, du genre "voirande" (voir ce mot). Courchapoix est situé à la frontière des langues. |
Courchapoix |
Val, Petit |
Sens évident. |
Courchapoix |
Vevie |
Anciennement, en patois : "véye vie", la vieille route, le vieux chemin. Ce chemin menait du Val Terbi à Delémont, sur la rive droite de la Scheulte. |
Courchavon |
Anes, La Côte aux |
Sens évident. En patois, côte, f. a parfois le sens de forêt. |
Courchavon |
Blé, Champ du |
Sens évident. |
Courchavon |
Champs, Forêt des Grands |
Sens évident. |
Courchavon |
Châtelvouhay |
Site de l'ancien château des avoués (advocatus, vogt, vouhay) d'une église ou d'une avouerie inconnue à ce jour. En latin Castellum Advocati, en allemand Vogtsburg. |
Courchavon |
Cheveney |
Diminutif probable de chènevière : chams ensemencé de chanvre. |
Courchavon |
Courchavon |
Composé du nom roman corte, domaine agricole, et du prénom latin Capo, Capone. |
Courchavon |
Envers, Les |
Terrains situés à l'ubac, au nord, en français régional. |
Courchavon |
Faubourg, Le |
Sens évident, même dans un village, du fait de la présence ici de l'ancien château de Châtelvouhay. "Faubourg" s'entendait probablement par rapport à ce complexe castral et aux maisons situées immédiatement sous ses murs. |
Courchavon |
Fréteux, Le |
Du patois fréte, m. : faîte. Mais cette étymologie ne correspond guère à la position de ce lieu-dit |
Courchavon |
Genièvres, Les Champs des |
Sens évident. |
Courchavon |
Gléresse, Bois de |
Bois ayant probablement appartenu à la famille de Gléresse, au service du prince-évêque de Bâle au XVIIIe siècle. |
Courchavon |
Montes, Vieilles |
Allusion probable à la nature pentue de ce lieu-dit. |
Courchavon |
Mormont |
Mormont. "Le Mont de Mor". De Maurus, anthroponyme germanique, et du latin mons, tis, m. : montagne. Ce toponyme se rapproche de celui d'un château-fort érigé dans la proche Alsace : Morimont / Mörisberg /Mörsberg. |
Courchavon |
Poirerat, Le |
En patois, "Le petit poirier". Jusqu'à l'époque moderne, les poiriers sont sans conteste les arbres fruitiers les plus courants dans les campagnes et maints lieux-dits témoignent de cette prééminence (voir "Septenbouche" à Fahy, "Colliard" à Courroux, "Poirerat" à Courchavon, "Poirie Boetchat" à Courtemaîche, " Tchertau" à Bure, etc.). |
Courchavon |
Réchennes, Les |
Dérivé possible du patois rétchaince, richesse, sans doute par allusion à la fertilité de ces terroirs. |
Courchavon |
Rougeules ; Les |
Allusion probable à la couleur des terres en cet endroit. |
Courchavon |
Sapins, Bois de |
Sens évident. |
Courchavon |
Tunnel, Sur le |
Sens évident. |
Courchavon |
Varieu, Combe du |
Varieu : diminutif probable du patois vâ, m. : val ; le suffixe "Rieu" renvoie peut-être à un anthroponyme inconnu. |
Courchavon |
Varieu, Cras du |
En patois, crât, m. : crêt, talus. Varieu : diminutif probable du patois vâ, m. : val ; le suffixe "Rieu" renvoie peut-être à un anthroponyme inconnu. |
Courchavon |
Varieu, Le |
Si "va" renvoie au patois vâ, m. : val, lLe suffixe "Rieu" dérivé probablement d' un anthroponyme inconnu. |
Courchavon |
Varmen, Rière |
L'étymologie de ce toponyme est inconnue. |
Courfaivre |
Aimery, Forêt de l' |
Aimery est un dérivé de l'anthroponyme germanique Amalric. Le mot a donné son nom à l'Amérique, par référence au prénom de l'explorateur Amerigo Vespucci (1454-1512). |
Courfaivre |
Aingles, Les Grosses |
Référence probable à des parcelles pointues ou situées dans un angle. |
Courfaivre |
Aingles, Les Petites |
Référence probable à des parcelles pointues ou situées dans un angle. |
Courfaivre |
Bois, Noir |
Sens évident. |
Courfaivre |
Bruyé, Le |
Diminutif de breuil. En vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées. |
Courfaivre |
Chambion |
Dérivé possible de "champ" et d'un second terme - peut-être un patronyme - non identifiable. |
Courfaivre |
Champ Fort |
Référence possible à d'anciennes fortifications. |
Courfaivre |
Champs, Neufs |
Sens évident. Neufs fait sans doute référence au caractère récent de ces parcelles plutôt qu'à leur nombre. |
Courfaivre |
Chateau, Derrière le |
Diminutif du patois tchété, m. : petit château. Ce toponyme renvoie à celui de "Chételay". |
Courfaivre |
Chenal, Forêt de |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Courfaivre |
Chenal, Pré de |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Courfaivre |
Chételay, Le |
Diminutif du patois tchété, m : château ; référence à des fortifications préhistoriques. |
Courfaivre |
Chez les Pic |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Pic est un patronyme de Courfaivre. |
Courfaivre |
Combe, La |
Sens évident. |
Courfaivre |
Condemènes Lajus |
Condemène : du bas latin condamina, condomina, e. f. : terre arable, donc à labourer, appartenant à la réserve seigneuriale et exploitée en faire-valoir direct par des corvées, des ouvriers agricoles, etc. Lajus renvoie probablement à joux : du gaulois jou, juris, forêt épaisse. |
Courfaivre |
Condemènes vers Develier, Les |
Condemène : du bas latin condamina, e, f. : terre arable appartenant à la réserve seigneuriale et exploitée en faire-valoir direct par des corvées, des ouvriers agricoles, etc. |
Courfaivre |
Cortio, En |
Dérivé du bas-latin curtis, is, m. : exploitation agricole du Haut Moyen Age. |
Courfaivre |
Courfaivre |
Du latin curtis, is : domaine agricole et fabe, r .m. : forgeron. Ce toponyme renvoie à la présence de bas fourneaux dans la vallée de Delémont durant tout le Moyen Age. |
Courfaivre |
Droit, Le |
En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud. |
Courfaivre |
Esserts, Les |
En français : essart, endroit essarté, défriché. |
Courfaivre |
Forêt des Pic |
Pic est un patronyme de Courfaivre. |
Courfaivre |
Geugie, La |
Sens inconnu. |
Courfaivre |
Graiveratte, La |
Diminutif du patois graivie, m. : gravier. |
Courfaivre |
Méchielles, Courtes |
Dérivé du patois maîtchiere, f. : pré marécageux |
Courfaivre |
Morcès, Les |
Diminutif possible du patois moché, m. : morceau, mais cette acception reste problématique. |
Courfaivre |
Moré, Le |
Du vieux français morel, adj : brun foncé, noir. |
Courfaivre |
Nabelin, En |
Sens inconnu. Diminutif possible du patois nô, m : abreuvoir, et de belïn, m. : bélier. |
Courfaivre |
Robe, Pâturage de |
Le sens de "Robe" reste inconnu. |
Courfaivre |
Toises, Longues |
La toise est une ancienne mesure de longueur d'une valeur d'environ 180 cm. |
Courfaivre |
Tuilerie, La |
Sens évident. |
Courfaivre |
Tuilerie, La |
Sens évident. |
Courgenay |
Alombre aux Vaches, L' |
Sens évident. Contraction du français "A l'ombre". |
Courgenay |
Berrette, Pré |
Berrette renvoie soit à un patronyme, soit à un diminutif du patois bèrre, f : barrière. |
Courgenay |
Boétcherie, Bois de la |
En patois, boétch'rie, f. : boucherie. |
Courgenay |
Borbet, Le |
Sur la carte de 1970, l'appellation est "Borbet" (dérivé de bourbier) et non pas "Bordet" comme sur la version Swiss Map... " |
Courgenay |
Bottenier, Le |
Dérivé du patois botenie, m. : églantier. |
Courgenay |
Breuyin |
Dérivé du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées. |
Courgenay |
Cairfatas, Les |
Sens inconnu. |
Courgenay |
Caron, Le |
Diminutif probable de carré, par allusion à la forme du lieu-dit cultivé. |
Courgenay |
Champs-Pidaux |
Pidaux renvoie probablement à un patronyme ancien. |
Courgenay |
Chancé |
Du vieux français chancel, m. : lieu fermé. |
Courgenay |
Charbon, Champs |
Charbon renvoie ici à la couleur des terres, à proximité du lieu-dit "Noires Terres". |
Courgenay |
Chêne, Derrière le Vieux |
Sens évident. |
Courgenay |
Combe, Sur |
Sens évident. |
Courgenay |
Courgenay |
Composé du substantif roman corte, domaine agricole, et de la désinence Geginhard, anthroponyme germanique. |
Courgenay |
Courtemautruy |
Nom d'un hameau relevant de la commune de Courgenay. Dérivé du substantif roman corte, domaine foncier, et du prénom germanique féminin Madaltrud. |
Courgenay |
Cras Parrat |
Du patois crât, m : crêt, talus. Parrat est un patronyme jurassien. |
Courgenay |
Cresson, Le |
Renvoi probable au cresson, variété de salade qui croît dans les endroits humides. |
Courgenay |
Ecos, Les |
Renvoi possible au français "écho" que l'on retrouve, en patois, à Seleute avec le lieu-dit "Raiton". |
Courgenay |
Essert Varé, Forêt de l' |
Sens évident. Essert, m. : essart, endroit essarté, défriché. Varé est un patronyme ajoulot. |
Courgenay |
Esserts, Les |
En français, essart, m. : endroit essarté, défriché. |
Courgenay |
Goule, Côte de |
Du latin gula, e, f. : gueule. Par analogie, défilé étroit. |
Courgenay |
Grains, Champs |
Sens évident ; allusion probable à la fertilité de l'endroit. |
Courgenay |
Hermont, Bas d' |
Hermont : Harimund, anthroponyme germanique qu'on retrouve dans le toponyme "Hérimoncourt", près de Montbéliard. |
Courgenay |
Hermont, Cras d' |
Du patois, crât, m. : talus, ravin. Hermont : Harimund, anthroponyme germanique qu'on retrouve dans le toponyme "Hérimoncourt", près de Montbéliard. |
Courgenay |
Longennes, Les |
En ancien français régional, parcelles allongées. |
Courgenay |
Martinet, Le |
Référence à la présence ancienne d'un martinet pour battre le fer. |
Courgenay |
Mont-Terri, Derrière |
Probablement "Montagne de Terri ou Tarri", antroponyme germanique. On retrouve ce terme dans "Courtary", nom d'un village disparu qui se trouvait près de la chapelle de Saint-Gilles, au pied du Mont-Terri. Le Mont-Terri ne désigne, en fait, que le piton de ce nom et non pas la chaîne dite parfois "du Mont-Terri" qui est en fait celle du Lomont. L'appellation "Mont-Terrible", donnée en 1793 au nouveau Département, est un néologisme. |
Courgenay |
Montagne d'Alle |
Sens évident. Cette forêt appartient à la communauté d'Alle après un duel judiciaire de plusieurs siècles avec celle de Courgenay. |
Courgenay |
Morel, Champs |
Morel est probablement le patronyme d'un ancien tenancier de ce champ. |
Courgenay |
Moron, Sur |
Du latin mons rotundus, colline arrondie à son sommet. |
Courgenay |
Paplemont |
Ici, "Pape" renvoie probablement à un anthroponyme ancien. |
Courgenay |
Pichou, Le |
Du patois piçhie, : pisser, par allusion au ruisseau qui dévale la montagne. |
Courgenay |
Pierre Percée |
Sens évident. Cette pierre est l'ouverture d'un ancien tumulus funéraire érigé 3000 ans avant notre ère. |
Courgenay |
Plainmont, Côte de |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Courgenay |
Plainmont, Sous |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Courgenay |
Plainmont, Sur |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Courgenay |
Pré Derri |
Renvoi possible au patois derrie : derrière (Pré-Derrière). |
Courgenay |
Raies, Courtes |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Courgenay |
Roches de Saint-Nicolas |
Sens évident. Nicolas est l'un des saints les plus populaires des XIIIe-XIVe siècles. |
Courgenay |
Rotchets, Hâts |
Termes patois signifiant "hauts rochers". |
Courgenay |
Rudje |
Dérivé probable du patois roudge, adj. : rouge, par allusion à la couleur de la terre dans ce secteur. |
Courgenay |
Sablonnière, La |
Sens évident. |
Courgenay |
Sacy |
Dérivé du patois sâcie, m. : saule. |
Courgenay |
Salins, Les |
Renvoi possible au terme français "salin, m." : cendre de hêtre ou de fougère utilisée comme fondant dans la fabrication du verre. |
Courgenay |
Serroye, Sur |
Dérivé possible du verbe latin serare, enfermer, par allusion au caractère resserré de l'endroit. |
Courgenay |
Terre, Moulin de la |
Sens apparemment évident. |
Courgenay |
Terres, Noires |
Sens évident. |
Courgenay |
Toinon, Le |
Sens inconnu. |
Courgenay |
Tuilerie, La |
Sens évident. |
Courgenay |
Vabenau |
Probablement "Le Val de Bernard" (en patois Vâ Bouènaîd). C'est sans doute un doublet de "Vaboinat". |
Courgenay |
Vaboinat |
Probablement "Le Val de Bernard" (en patois Vâ Bouènaîd). C'est sans doute un doublet de "Vabenau". |
Courgenay |
Vacherie Mouillard |
Autrefois, dans l'espace jurassien, une vacherie est un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. Mouillard est probablement le patronyme d'un ancien tenancier. Au XVIIIe siècle, ce domaine s'appelat "Vacherie Lintz". |
Courgenay |
Voiny, Pré |
Voiny renvoie peut-être à un patronyme ou à un dérivé du patois voyïn, m : regain. |
Courgenay |
Voiré |
Dérivé possible du patois voi, dge, adj. : vert. |
Courrendlin |
Aves, Ava les |
Transcription approximative du patois "aivâ les âves" : en aval des eaux. |
Courrendlin |
Bambois, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. |
Courrendlin |
Bellevue |
Toponyme typique des XIXe-XXe siècles. |
Courrendlin |
Bergerie, La |
Sens évident. |
Courrendlin |
Birse, La |
Nom de rivière. D'un mot protohistorique bhers, rapide, avec suffixe -ia. Cette rivière prend sa source à Tavannes et elle se jette dans le Rhin à Bâle. |
Courrendlin |
Cendre, Forêt de la |
Renvoi possible au vieux français cendre, f. : incendie, par allusion à d'anciens abattages d'arbres pour les brûler en vue d'obtenir du charbon. |
Courrendlin |
Chaives des Roches, Les |
"Chaive" dérive probablement du latin calva, e f. : crâne, sommet. |
Courrendlin |
Chenals, Crât des |
Du patois crât, m : crêt. En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Courrendlin |
Choindez |
Sens inconnu. Créé vers 1846, ce centre sidérurgique du groupe Von Roll recensait 700 habitants en 1910 contre une vingtaine seulement actuellement. |
Courrendlin |
Closure, La |
Sens évident qui renvoie à un domaine autrefois enclos, clôturé. |
Courrendlin |
Combe, La |
Sens évident. |
Courrendlin |
Courrendlin |
Toponyme composé du nom germanique Rendelin/Rendilo et du préfixe roman corte, domaine agricole. |
Courrendlin |
Eglise, Vers la Vieille |
Sens évident, qui renvoie à la présence de l'ancienne église Saint-Barthélemy de Courrendlin dans ce secteur. |
Courrendlin |
Esserteux, Les |
Dérivé d'essert, m. : essart, endroit défriché, essarté. |
Courrendlin |
Essertlats, Les |
Diminutif du français régional essert, m. : essart, endroit défriché, essarté. |
Courrendlin |
Fin, Grosse |
Du patois fïn, f : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté |
Courrendlin |
Fin, Petite |
Du patois fïn, f : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté |
Courrendlin |
Maichières, les |
Dérivé du patois maîtchiere, f. : pré marécageux |
Courrendlin |
Met, La |
Du patois, mè, maie, f. : pétrin. Allusion possible à la géomorphologie des lieux. |
Courrendlin |
Montchaibeux |
Du latin mons, tis, montagne, et probablement d'un anthroponyme germanique non identifié. |
Courrendlin |
Montchaibeux |
Ici, ferme au pied de la colline du même nom. Du latin mons, tis, montagne, et certainement d'un anthroponyme germanique non identifié. |
Courrendlin |
Montchemin |
Allusion possible à l'existence ancienne d'un chemin dans ce massif. |
Courrendlin |
Pécas, Les |
Du français régional péqui, péqua, pâquier, m. : pâturage. |
Courrendlin |
Pertuisat |
Diminutif du patois p'tchus, m. : trou. |
Courrendlin |
Prairie, La |
Sens évident. |
Courrendlin |
Pré Net |
Pré Net. Peut-être du patois nat, propre ; la référence à un nom propre féminin avec une désinence en -nette ( Jeannette, Annette, etc.) ne peut être exclue. |
Courrendlin |
Roches, Moulin des |
Sens évident. |
Courrendlin |
Solé, En |
Dérivé probable du patois solie, m. : grenier à foin, fenil. |
Courrendlin |
Tayment, Le |
Référence possible au vieux français taillement, m. : action de tailler, ici de défricher. |
Courrendlin |
Vafierdeau, Le |
Contraction probable du patois vâ, m. : vallée, et d'autres termes incompréhensibles, peut-être à cause d'une transcription discutable. |
Courrendlin |
Verrerie, La |
Sens évident. La première verrerie de Moutier a été exploitée en cet endroit avant d'être établie à Moutier au milieu du XIXe siècle. |
Courrou |
Pierreberg |
Microtoponyme mi-français, mi-alllemand. De l'allemand Berg, montagne. Courroux est situé à la frontière des langues. |
Courroux |
Bâle, Fin de |
Terme tiré probablement du vieux français baile, balle, etc. : enceinte fortifiée de pieux dans laquelle on se mettait à l'abri en cas de besoin. L'allusion à la ville de Bâle n'est ici cependant pas à exclure. |
Courroux |
Bambois, Côte sur le |
Autrefois, bambois : bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées et presque déboisées au XIXe siècle. Synonyme : "Le Bois Juré". |
Courroux |
Bambois, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées. Synonyme : "Le Bois Juré". |
Courroux |
Bassés, Les |
Dérivé probable de l'adjectif bas, par allusion à la situation du lieu-dit (voir "Rondez", "Corbés", etc.). |
Courroux |
Bellevie |
Du patois vie, f. : chemin. |
Courroux |
Champs, Neuf |
Sens évident. |
Courroux |
Chaumont |
Du pré-latin calmis, terrain désert, pierreux, pâturage. La référence au latin calvus, chauve et à mons, montagne, pourrait également être retenue. |
Courroux |
Colliard |
Le vocable "colliard" désigne une variété de poires autrefois très communes (en patois, coyaîe). Jusqu'à l'époque moderne, les poiriers sont sans conteste les arbres fruitiers les plus courants dans les campagnes et maints lieux-dits témoignent de cette prééminence (voir "Septenbouche" à Fahy, "Poirerat" à Courchavon, "Poirie Boetchat" à Courtemaîche, etc.). |
Courroux |
Courroux |
Composé du roman corte, domaine agricole, et d'un prénom germanique Lutold/Liudold/Leodaldus. |
Courroux |
Courroux, Roc de |
Sens évident. Courroux : du latin curtis, m. : domaine, et de l'anthroponyme germanique Lütold. |
Courroux |
Cras, Derrière les |
Du patois crât, m. : crêt, talus. |
Courroux |
Envers, Pâturage de l' |
Sens évident. Dans le Jura, envers est synonyme d'ubac. |
Courroux |
Essert Beurquet |
Essart, m. : endroit défricher, action de défricher d'essarter. Beurquet est ici sans doute un nom de famille, voire un prénom médiéval (diminutif de Bourquin). |
Courroux |
Esserts, Les |
Essart, m. : endroit défricher, action de défricher d'essarter. |
Courroux |
Faratte, Dos |
En patois, dos : sous ; faratte : diminutif probable d'un terme ancien proche de ferrier, atelier de traitement du minerai de fer, autrefois très nombreux à Courroux. |
Courroux |
Fortaine, La |
Dérivé probable de fort, dans le sens d'endroit fortifié. |
Courroux |
Gour aux Oies, Le |
En ancien français go, gour : bas-fond du lit d'une rivière, d'une mare. En patois, go, goé, flaque d'eau. |
Courroux |
Guébin, Le |
Sens inconnu, probablement avec une terminaison patoise en -bïn, - bien, propriété. |
Courroux |
Guiguerez, En |
Peut-être dérivé du patois tçhitçheré, m : moustique. |
Courroux |
Hasenburg |
Exonyme allemand d'Asuel. Allusion possible à une terre dépendant des sires d'Asuel, en Ajoie. |
Courroux |
Hinter Rohrberg |
En allemand, "Derrière la Montagne des Roseaux". Courroux est à la frontière des langues. |
Courroux |
Horniberg |
En dialecte bâlois : Montagne de la cime, ou du cor. Frontière cantonale en forme de corne. |
Courroux |
Lieu Beugnat |
Diminutif possible du patois, bené, m. : petite fontaine. |
Courroux |
Marne, Creux de |
Sens évident. Autrefois, la marne servait à amender les sols cultivés. |
Courroux |
Moulin, Devant le |
Sens évident. |
Courroux |
Moulin, Sous le |
Sens évident |
Courroux |
Nais, Les Prés |
Sens inconnu. |
Courroux |
Nesselhof |
En allemand : La Cour des Orties. A rapprocher du lieux-dit voisin : Les Orties. |
Courroux |
Nesserts, Les |
Dérivé probable du mot "essart", mal retranscrit au fil des variations malheureuses des microtoponymes depuis les années 1840. |
Courroux |
Orties, Forêt des |
Sens évident. |
Courroux |
Orties, Les |
Sens évident, à rapprocher du toponyme "Nesselhof", également à Courroux. |
Courroux |
Pommeret, Sur le |
Pommeret : diminutif de pommier |
Courroux |
Rochatte, La |
Diminutif patois de roche, rochette. |
Courroux |
Rohrberg, Hinterer |
En allemand : Derrière la Montagne des Roseaux". |
Courroux |
Rosé, Sous |
Dans le français régional, rosée avait le sens de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". La référence à d'éventuelles roselières ne peut cependant pas être écartée. |
Courroux |
Ruines du Château de Soyhières |
Sens évident, même si ce lieu-dit se trouve sur le territoire de la commune de Courroux. |
Courroux |
Schlössli |
En dialecte bâlois : petit château. Allusion possible à l'existence d'un ancien lieu fortifié. |
Courroux |
Solvat |
Dérivé probable du patois solie, m. : "solier", en français régional, fenil, grenier à foin. |
Courroux |
Violat |
Du patois violat, e, adj. : violet. |
Courroux |
Viole, La |
Dérivé possible du vieux français viole, f. : violette. |
Courroux |
Voites, Les |
De l'ancien français vouaitî, guetter. D'après le patoisant Biétry, voété, fém., garde d'un passage (BIETRIX, 374). En patois, voétie, v. : garder, veiller. Allusion possible à un corps de garde à cet endroit qui marque la limite entre la Prévôté de Moutier-Grandval et la seigneurie de Delémont. |
Courroux |
Bellerive |
Sens évident. Ce toponyme est certainement récent (XVIIIe-XIXe siècle). |
Courroux |
Quenet, Le |
D'après BOSSARD et CHAVAN, dérivé du latin cuneus, coin ; par extension, petite parcelle de terre, angle. Ce microtoponyme serait ainsi à rapprocher du patois coènat, petit coin, petite parcelle. |
Courroux |
Vadry |
Ce toponyme renvoie probablement à un anthroponyme germanique, Waldheri. |
Courroux. |
Courcelon |
Du roman corte, domaine agricole et du prénom germanique Sawilo. Ce petit village relève de la commune de Courroux. |
Courtdoux |
Lâtchiere, Bô Le |
Du patois bô, m, : bois et laîtche, f. : laiche (carex), plante qui croît dans les zones marécageuses. |
Courtedoux |
Bô d'Estai, Le |
Du patois bôs, m. : bois et hêté, m. : hêtre |
Courtedoux |
Bô Djouvé |
Du patois bô, m. : bois. Jouvé et certainement un anthroponyme. |
Courtedoux |
Botchet-Couèraie |
Du patois boétchet, m. : buisson. Ancienne version : Buisson Carré. |
Courtedoux |
Botchet, Gros |
Du patois boétchet, m. : buisson |
Courtedoux |
Boules, Les |
Du vieux français boule, m. : bouleau. |
Courtedoux |
Combe Lovy |
Lovy renvoie certainement à un nom de famille ou au prénom Louis, |
Courtedoux |
Combe Ronde, Sur |
Sens évident. |
Courtedoux |
Combes, Les |
Sens évident. |
Courtedoux |
Côte, Sur la |
Sens évident. En patois, côte peut signifier bois, forêt. |
Courtedoux |
Courtedoux |
Composé du substantif roman corte, domaine agricole, et du prénom germanique Holdwulf/Holdolf. |
Courtedoux |
Dgenâvres, Dô les |
Du patois dôs : sous et dgenâvre ; m. : genièvre. |
Courtedoux |
Echies Basué, Les |
Du patois échie, m. : essert, défrichement. Basuel est un ancien nom de famille jurassien que l'on retrouve dans le Clos du Doubs : Chez Basuel. |
Courtedoux |
Echies, Les |
En patois, échie, m. : essart, défrichement. |
Courtedoux |
Fahy, Devant le |
Fahy : du latin fagus, i, m. hêtre. Dans le Jura, forêt de hêtres. |
Courtedoux |
Fin, Grand' |
En patois fïn, f. : le finage, ensemble des terres cultivées. |
Courtedoux |
Giros, Les Champs |
Giros renvoie certainement à un anthroponyme |
Courtedoux |
Lâtchiere, Tchu |
Du patois tchu : sur, et laîtche, f. : laiche (carex), plante qui croît dans les zones marécageuses. |
Courtedoux |
Montaigre, Bois de |
Du latin mons, tis, m. : montagne et de l'adjectif acer : acéré, pointu.. Ici, allusion à la raideur de la pente. |
Courtedoux |
Nova, Enson |
Du patois enson : sur et nova, f. : novale, autrefois terre récemment défrichées. |
Courtedoux |
Pilay, Le |
Sens inconnu. |
Courtedoux |
Pommerat, Le |
Diminutif du patois pommie, m. : pommier. |
Courtedoux |
Pouche, Combe du |
Du patois pouche, m. : puits. |
Courtedoux |
St-Maitchin, La Combe |
Du patois Maitchïn : Martin. Saint Martin est le patron de l'église de Courtedoux. |
Courtedoux |
Sylleux, Le Bois le |
Le sens du terme Sylleux rester inconnu. |
Courtedoux |
Tchafoué, Le |
En patois, tchafoué, m. : four à chaux. |
Courtedoux |
Tchaimps Montaints |
Du patois tchaimp, m. : champ et montaint, ne, adj. montant. |
Courtedoux |
Tchaimps Tainais, Les |
Du patois tchaimp, m. : champ. Tainais renvoie peut-être à un anthroponyme. |
Courtedoux |
Tiere, Tchu Roudge |
Du patois roudge : rouge, et tiere, f. : terre. "Sur rouge terre", allusion probable à la couleur des terrains. |
Courtedoux |
Varandin, Bois de |
Sens évident. Varandin : du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Courtedoux |
Varandin, Le |
Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Courtedoux |
Veaux, La Planche aux |
En français régional, planche, f. : parcelle de forme allongée |
Courtemaîche |
Bois Carré, Le |
Sens évident, bien que cette forêt ne soit pas vraiment carrée. |
Courtemaîche |
Bois Neuf, Le |
Sens évident. Allusion possible à une pâture retournée en bois. |
Courtemaîche |
Champ delà |
Champ au-delà de..., au loin du village. |
Courtemaîche |
Champs, Grands |
Sens évident. |
Courtemaîche |
Chapelle, Champ de la |
Sens évident. La chapelle est peut-être celle, toute proche, de Vâloin. |
Courtemaîche |
Chênes, Champ des |
Sens évident. |
Courtemaîche |
Coeuve, Combe de |
Sens évident pour cette combe qui se trouve sur le chemin qui mène à Coeuve. |
Courtemaîche |
Colombière, La |
Renvoi possible à la présence d'un colombier, ou à la présence de pigeons (en patois : colon, m.). |
Courtemaîche |
Combe rière l'Eglise |
Sens évident. |
Courtemaîche |
Condemennes, Les |
Du bas latin condamina, condomina, e f. : terre arable appartenant à la réserve seigneuriale et exploitée en faire-valoir direct par des corvées, des ouvriers agricoles, etc. |
Courtemaîche |
Côtatte, La |
En patois, "La petite côte". |
Courtemaîche |
Courtemaîche |
Composé de prénom féminin germanique Damaska et du suffixe roman corte, domaine agricole. |
Courtemaîche |
Cras, Le |
Du patois crât, m. : talus, ravin. |
Courtemaîche |
Damphreux, Les Vies de |
En patois, vie, f. : chemin. |
Courtemaîche |
Echiouse, Grande |
Du patois éçhuje, éçhyuje, f. : écluse. |
Courtemaîche |
Echiouse, Petite |
Du patois éçhuje, éçhyuj, f. : écluse. |
Courtemaîche |
Fotelas, Les |
Diminutif du vieux français fou, fô, m. : hêtre, foyard. Petits bois de hêtre. |
Courtemaîche |
Graiverats, Les |
Allusion à la présence de bancs de graviers, en patois graivie, m. |
Courtemaîche |
Grands Bois, Pâturage des |
Sens évident. |
Courtemaîche |
Malie, Forêt de |
Du vieux français maillie, f : champ de peu de valeur ; dérivé de maille, monnaie de peu de valeur. Ici, le qualificatif s'applique à la forêt et non pas à un champ. |
Courtemaîche |
Montcovets, Les |
Sens évident pour cette colline qui se trouve entre Coeuve et Courtemaîche. |
Courtemaîche |
Montes, Les |
Allusion possible à la configuration pentue de cette combe. |
Courtemaîche |
Montni, Sur |
Dérivé de "mont", dont la désinence est inconnue (qualificatif ou anthroponyme). |
Courtemaîche |
Motiefroid, Bois de |
Du latin mons, tis, m. : montagne, et de l'anthroponyme germanique Theodfrid. Il est plus que douteux que ce microtoponyme soit un terme composé avec les mots patois môtie, église, et du patois fraid/froid, froid. |
Courtemaîche |
Poirie Boetchat |
En patois, "Le poirier du bosquet" ou "Le bosquet du poirier". Jusqu'à l'époque moderne, les poiriers sont les arbres fruitiers les plus courants dans les campagnes et maints lieux-dits témoignent de cette prééminence (voir "Septenbouche" à Fahy, "Colliard" à Courroux, "Poirerat" à Courchavon, etc.). Boetchat peut également renvoyer à un patronyme. |
Courtemaîche |
Sentier, Champ du |
Sens évident. |
Courtemaîche |
Varmen |
Sens inconnu. |
Courtételle |
Alery, Combe |
Alery renvoie probablement à un patronyme. Le mot est certainement d'origine germanique. |
Courtételle |
Bévent |
Dérivé probable du patois bé, belle, adj. : beau, et du français "vent" : le beau vent. |
Courtételle |
Bois, Le Noir |
Sens évident. |
Courtételle |
Chaux, Bois de |
Chaux : dérivé de l'ancien substantif pré-latin calmis, terrain désert, pâturage. |
Courtételle |
Chaux, Métairie de |
Chaux : dérivé de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. |
Courtételle |
Chaux, Sous |
Chaux : dérivé de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. |
Courtételle |
Chaux, Sur |
Chaux : de l'ancien substantif pré-latin calmis, terrain désert, pâturage. |
Courtételle |
Chemin, Haut de |
Sens évident. |
Courtételle |
Cornat le Lièvre |
Du patois coénat, m. : petit coin. Le toponyme juxtapose des termes patois et français. |
Courtételle |
Côte, Grande |
Sens évident. |
Courtételle |
Courtemelon |
Du latin curtis, domaine agricole, et de l'anthroponyme germanique Melo. Hameau relevant de la commune de Courtételle. |
Courtételle |
Courtételle |
Toponyme composé de mot roman corte, ferme, et du prénom féminin germanique Hettila. |
Courtételle |
Cratat, Au |
Du patois, crâs, m. : talus, ravin. |
Courtételle |
Crêts, Les |
Sens évident. |
Courtételle |
Croix, A la |
Sens évident. |
Courtételle |
Essert Dessus, L' |
Essert : essart, terre défrichée. |
Courtételle |
Essert Plata |
Essert : essart, terre défrichée, essartée. Plata renvoie probablement au caractère plat du secteur plutôt qu'à un patronyme. |
Courtételle |
Essert, L' |
Essart : essart, terre défrichée, essartée. |
Courtételle |
Fâde, La |
Du vieux français faude, f. : bergerie. |
Courtételle |
Fin, Neuve |
Du patois fïn, m : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal. |
Courtételle |
Fontaine, Sainte |
Sens évident. Fontaine a parfois le sens de source (latin fons). |
Courtételle |
Fosses, Forêt des |
Du patois fosse, f. : tombe. Ce terme peut également renvoyer à des trous creusés pour déterrer de la marne, de l'argile, etc. |
Courtételle |
Futchies, Aux |
La référence au patois fortchie, f. : fourchée est ici problématique. |
Courtételle |
Joux, Haute |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. |
Courtételle |
Limaces, Les |
Sens évident. |
Courtételle |
Mont Dessous |
Sens évident. |
Courtételle |
Mont Dessus |
Sens évident. |
Courtételle |
Montenol |
On retrouve ce toponyme dans le village de Montenol. Du latin mons, tis, m. : montagne, et de l'anthroponyme germanique Hanolt/Hunold. |
Courtételle |
Morcés, Les |
Dérivés probable du patois moché, m. : morceau, ( ici de terre). |
Courtételle |
Oués, Les |
Du patois ouét, m : ours. |
Courtételle |
Pavillon, Cras de |
En patois, crât, m. ; crêt, talus. Ce lieu-dit associe des termes patois et français. |
Courtételle |
Penesse, Sur la |
Dérivé possible du vieux français penage : droit de mener les porcs paître des glands en certains endroits. |
Courtételle |
Prés, Grands |
Sens évident. |
Courtételle |
Prîre, Lai |
En patois, prîere, f. : carrière de pierres. |
Courtételle |
Rondevert |
Allusion probable à la forme des parcelles et à leur verdeur. |
Courtételle |
Sacy, Pâturage de |
Du patois sâce, f. : saule ; en vieux français saussaie, f : forêt de saules. |
Courtételle |
Vainé, Forêt de |
Du gaulois vanno, pente, et par extension, sommet. Ce microtoponyme se retrouve ailleurs sous la forme "vanné". |
Damphreux |
Agasse, L' |
Du patois, aidyaisse, f. : pie. |
Damphreux |
Bonné, Le |
Variante locale du terme "banné" : bois dont l'accès est interdit au bétail et aux membres de la communauté sans autorisation expresse du propriétaire (communauté, seigneur, prince). |
Damphreux |
Brisetouche |
Sens inconnu. |
Damphreux |
Chair de Boeuf |
Référence possible à la présence d'une pâture de boeufs destinés à la boucherie. |
Damphreux |
Chèvre Morte |
Sens évident, mais il conviendrait de connaître les anciennes versions de lieu-dit un peu suspect pour en connaître l'étymologie. |
Damphreux |
Coeudres, Les |
Du patois, tieudre, m. : noisetier. Ici, bois de noisetiers. |
Damphreux |
Côtaies, Les |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Damphreux |
Côtaies, Les |
Terme patois signifiant : terrains situés à flanc de coteau. |
Damphreux |
Damphreux |
Composé du latin dominus, m. ( ici pour saint) et du prénom roman Ferreolus, patron de l'église du lieu avec saint Ferjeux ; tous les deux sont des martyrs bisontins du IIIe siècle. |
Damphreux |
Dô, La |
Allusion possible à la dote ecclésiale, soit le domaine affecté à l'entretien de l'église depuis l'époque carolingienne. Eventuellement tiré du patois "li'd'dôs" : là-dessous. |
Damphreux |
Hade, La |
Dérivé du germanique halda, versant en pente douce d'une colline. |
Damphreux |
Méchîles, Les |
Du patois maîtchiere, f. : pré marécageux. |
Damphreux |
Mohé |
Dérivé possible de l'adjectif patois, mô, ve : mouillé(e) ; par extension, terrain marécageux. |
Damphreux |
Morteau |
Eau stagnante, morte : allusion à un petit marais. |
Damphreux |
Pratchie |
Dérivé possible de pré. |
Damphreux |
Semancé |
Allusion possible à des champs ensemencés. Renvoi possible au patois "ché moncés", "six monceaux" de fourrage.. |
Damphreux |
Varaille |
Nom d'un ancien hameau, Vareroille, disparu à la fin du Moyen Age. Trois lieux-dits renvoient, à Beurnevésin, Damphreux et Bonfol, à ce petit village. |
Damvant |
Aiges, Les |
Du patois aidge, f. : haie. |
Damvant |
Bois de Vaux |
Vaux est ici un pluriel de val. |
Damvant |
Bois Juré |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Après la Révolution ces forêts furent souvent municipalisées. |
Damvant |
Bornes, Les |
Allusion évidente aux bornes de la frontière franco-suisse. |
Damvant |
Breuches, Sous les |
Peut-être du vieux français bruech, m . : marais, bourbier. |
Damvant |
Calvaire, Le |
Allusion probable à la présence d'un calvaire ou à la dureté des travaux dans ce terrain. |
Damvant |
Chaufours, Les |
Les fours à chaux. |
Damvant |
Coeudrets, Les |
Du patois tieudre, m. : noisetier, coudrier. Bois de noisetiers. |
Damvant |
Damvant |
Dérivé probable du latin dominus, ici dans le sens de saint, et d'un prénom non identifié. |
Damvant |
Failat, Le |
Dérivé possible du patois fâle, adj. : jaune clair. Fallat, m. : boeuf jaune clair. |
Damvant |
Fer à Cheval |
Allusion possible à la courbure du chemin. |
Damvant |
Genavrats, Les |
Dérivé du patois dgenâvre, m. : genièvre, plante autrefois commune dans les pâturages. |
Damvant |
Lomont, Le |
Du latin longus mons : le long mont. |
Damvant |
Perchet, Le |
Du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre. |
Damvant |
Pré Pétusa, Le |
Dérivé possible du vieux français pertuis, m. : trou. |
Damvant |
Roches, Sous les |
Sens évident. |
Damvant |
Roches, Sous les |
Sens évident. |
Damvant |
Roches, Sur les |
Sens évident. |
Damvant |
Vaux, Combe de |
Sens évident. Vaux est ici le pluriel de val. |
Delémont |
Abues, Les |
Du patois, abue, arbue, m . : argile. Terrains où l'on trouve des argiles. |
Delémont |
Algérie, L' |
Lieu-dit donné en référence à l'eldorado supposé que constituait l'Algérie au milieu du XIXe siècle |
Delémont |
Béridier |
Terme patois, " bé ridiai", signifiant littéralement "Beauregard". |
Delémont |
Béridier, Ruines du |
Terme patois "bé ridiai", signifiant littéralement "Beauregard". |
Delémont |
Beuchille, La |
Du patois beûtche, f. : brin de paille. La francisation partielle de ce terme n'exclut pas une référence au patois beûtchïn, pomme sauvage. D'après le patoisant Biétrix, beutchion, résine de sapin (BIETRIX, 27). |
Delémont |
Bois Brûlé |
Sens évident. |
Delémont |
Borne, La Haute |
Sens évident. Une grande borne de pierre avec la crosse de Bâle est posée au milieu de ce lieu-dit. |
Delémont |
Brunchenal du Milieu |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Delémont |
Brunchenal, Grand |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Delémont |
Brunchenal, Petit |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Delémont |
Chaive, Droit de la |
Dans le Jura, le droit a le sens d'adret, de pente exposée au midi. "Chaive" dérive probablement du latin calva, e f. : crâne, sommet. |
Delémont |
Chaive, Envers de la |
Dans le Jura, "envers" a le sens d'ubac, endroit exposé au nord. "Chaive" dérive probablement du latin calva, e f. : crâne, sommet. |
Delémont |
Chaive, Plain de la |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. "Chaive" dérive probablement du latin calva, e f. : crâne, sommet. |
Delémont |
Charreratte |
Diminutif du vieux français charrière, f. : route accessible aux chars. |
Delémont |
Chavelier, Le |
Toponyme sans doute composé de chaux : du substantif pré-latin calmis, m. : terrain désert, pâturage. du et du bas-latin villare, n. : ferme. |
Delémont |
Cheynatte |
Diminutif du patois chène, m. : chêne. Ici, petite forêt de chênes. |
Delémont |
Cheynatte, Sous |
Diminutif du patois chène, m. : chêne. Ici, petite forêt de chênes. |
Delémont |
Colgrabe, La |
De l'allemand Kohlgrab, n. : fosse à charbon, par allusion aux meules à charbon des charbonniers d'antan. |
Delémont |
Combe du Vivier, La |
Sens évident, qui renvoie probablement à un vivier à poissons. |
Delémont |
Côtattes, Les |
Diminutif de côte. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Delémont |
Côte à Bépierre. |
Bépierre signifie ici "beau Pierre", par référence à un ancien patronyme ou à un sobriquet. |
Delémont |
Côte, Sous la |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Delémont |
Cras, Pâturage du Long |
Sens évident. En patois crât, m. : crêt, talus. |
Delémont |
Croisée, La |
Sens évident, qui fait référence à d'anciens chemins. |
Delémont |
Delémont |
Delémont est vraisemblablement composé d'un anthroponyme germanique Tallo/Tello et du substantif roman "mont" : mont. |
Delémont |
Deute, La |
Du patois deûte, f. : dot ecclésiale (terres dont les revenus finançaient une partie des charges paroissiales). |
Delémont |
Domont |
Du patois dôs, sous, "Sous le Mont". |
Delémont |
Dozière |
Diminutif probable du patois doze, douze. Référence probable à une dîme levée ici à la douzième gerbe ou à une redevance de douze unité monétaire ou de contenance. |
Delémont |
Echamés, Les Echaimés |
Dérivé possible du latin calamus, i, m. : roseau. La référence à un ancien vocable patois "ès çhaimes", aux flammes, est également possible. |
Delémont |
Fenatte, La |
Diminutif du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. |
Delémont |
Feuilleresse |
Dérivé de "feuille", peut-être par référence au caractère verdoyant des frondaisons de cette forêt. |
Delémont |
Gentilpran |
Le préfixe "gentil" signifie peut-être agréable. Pran est un érivé du latin pratum, i, n : pré. |
Delémont |
Gentilpran, Droit de |
Le préfixe "gentil" signifie peut-être agréable. "Pran" est un érivé du latin pratum, i, n : pré. Le "droit" est le nom régional de l'adret, pente exposée au midi. |
Delémont |
Golate, La |
Dérivé du patois goulatte, f. : goulotte, petit ruisseau de drainage. |
Delémont |
Kohlholz |
Littéralement "Le Bois du Charbon". Allusion probable à la présence de charbonniers (voir également "Kohlberg" à Vermes). |
Delémont |
Mettembert, Forêt de |
Sens évident qui renvoie à la proximité du village de Mettembert. |
Delémont |
Mexique, Le |
Lieu-dit donné en référence à l'eldorado supposé que constituait le Mexique au milieu du XIXe siècle |
Delémont |
Montagne, Plain de la |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Delémont |
Neuf Cul |
Le sens exact de ce microtoponyme facétieux ne se laisse pas deviner. |
Delémont |
Palastre, Le |
Dérivé possible du latin pala, e. f. : pelle. La référence au palastre français, soit la boîte métallique qui contient le mécanisme d'une serrure est ici caduque. |
Delémont |
Pran, La |
Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura. |
Delémont |
Pré Mochel |
"Mochel" semble renvoyer à un patronyme. En patois, moché, m. : morceau. On trouve parfois des toponymes issus de cette racine-là. |
Delémont |
Prés Grebis |
En patois, grebi, à foison. Allusion probable à la verdeur des prairies de ce secteur. |
Delémont |
Prés Roses |
"Roses" renvoie au prénom de la propriétaire ou au caractère agréable de l'endroit. |
Delémont |
Rondez, Les |
Dérivé du latin rotundus, rond, sans soute par allusion à la forme des parcelles. |
Delémont |
Sot, Combe de la |
Dérivé possible du gaulois suteg, abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Seu", à Coeuve). La référence au vieux français seu, m. : sureau, est également envisageable (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7 - 405). |
Delémont |
Sot, Trou de la |
Dérivé possible du gaulois suteg, abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Seu", à Coeuve). La référence au vieux français seu, m. : sureau, est également envisageable (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7 - 405). |
Delémont |
Tairèche |
Microtoponyme apparenté à "Tariche", à Saint-Brais. En patois de Châtenois (Territoire de Belfort), tarèche, lierre. En patois jurassien, lierre se dit tèrrétr, m. |
Delémont |
Vie, Dos |
En patois, "sous le chemin". |
Delémont |
Viviers, Les |
Sens évident. |
Delémont |
Voirnet, Le |
Diminutif probable de voirande. Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Delémont |
Vorbourg, Chapelle du |
"Vorbourg" : de l'allemand vor, devant, et Burg, forteresse. Le Vorbourg est un ancien château médiéval aujourd'hui en ruines. Le Vorbourg fut d'abord un site fortifié du XIe siècle. La chapelle castrale aurait été consacrée par le pape alsacien Léon IX en 1049. Au XIXe siècle, la chapelle devient le haut-lieu de la dévotion mariale dans le Jura. |
Delémont |
Vorbourg, Creux du |
Sens évident. "Vorbourg" : de l'allemand vor, devant, et Burg, forteresse. Le Vorbourg est un ancien château médiéval aujourd'hui en ruines. |
Delémont |
Vorbourg, Deuxième |
Deuxième ferme appelée Vorbourg. "Vorbourg" : de l'allemand vor, devant, et Burg, forteresse. Le Vorbourg est un ancien château médiéval aujourd'hui en ruines. |
Delémont |
Vorbourg, Premier |
Première ferme appelée Vorbourg. "Vorbourg" : de l'allemand vor, devant, et Burg, forteresse. Le Vorbourg est un ancien château médiéval aujourd'hui en ruines. |
Develier |
Beaulieu |
Sens évident d'un toponyme typique des XVIIIe-XIXe siècles. |
Develier |
Bénesse, En |
Dérivé possible du patois bené, m. : petite fontaine. |
Develier |
Bezou |
Dérivé possible du latin bis, double, par allusion au caractère fourchu d'un arbre d'un chemin (bifurcation). |
Develier |
Chauffours, Les |
Allusion aux anciens fours à chaux édifiés dans les finages jusqu'à la fin du XIXe siècle. |
Develier |
Chaux, Bois de |
Chaux : de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. |
Develier |
Claude-Chappuis |
Nom du tenancier de cette métaierie à l'époque (XVIIIe ou XIXe siècle) où ce toponyme s'est fixé. |
Develier |
Combatte, La |
Diminutif patois de combe |
Develier |
Communance, La |
Dans le Jura, autrefois, nom donné au pâturage communal. |
Develier |
Côte, Peute |
En patois, peut, e, adj. : vilain. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Develier |
Cras, Les |
Du patois, crât, m. : talus, ravin. |
Develier |
Crêt, Grand |
Sens évident. |
Develier |
Crêt, Sur |
Sens évident. |
Develier |
Creux, Les |
Sens évident qui renvoie peut-être aux anciennes mines de fer à ciel ouvert médiévales. |
Develier |
Develier |
Ce toponyme est composé d'un anthroponyme germanique Dîdo/Dieto/Deodo et du suffixe roman villare, domaine agricole. |
Develier |
Develier-Dessus |
Le village de Develier est constitué de deux localités : la principale, aujourd'hui simplement appelée "Develier" et la secondaire, appelée "Develier-Dessus", sur la route conduisant à Bourrignon. Develier : de Theudo, anthroponyme germanique, et de villare, grand domaine. Voir "Tivila". |
Develier |
Fer à Cheval |
Allusion à la forme du tracé de la route Porrentruy-Delémont à cet endroit de la montagne. |
Develier |
Fin, La |
Du patois fïn, f : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés), par opposition aux pâturages communaux et aux forêts. |
Develier |
Fourneaux, Cras des |
En patois, crât, m. : crêt, talus. Les fourneaux sont ici les bas fourneaux dont on tirait du fer jusqu'à la fin du Moyen Age. |
Develier |
Golatte, La |
Ruisseau. Du patois goulatte, f. : goulotte, petit ruisseau de drainage. |
Develier |
Gouttes, Les |
Allusion probable au caractère humide de ces lieux. |
Develier |
Lieu Galet |
La transcription largement francisée de ce microtoponyme cache le véritable nom patois de ce lieu-dit. |
Develier |
Louvière, Sur la |
Sens évident. L'endroit abritait autrefois des loups. |
Develier |
Maire, Pré au |
Sens évident |
Develier |
Maison, Rogne |
Le sens de "rogne" reste inconnu. |
Develier |
Montagne, La |
Sens évident. |
Develier |
Pécal, Le |
En ancien français régional, pécal, péqui, la pâture. |
Develier |
Rintche, La |
Dérivé probable du patois rantche, f. : crèche, mais également rangée. |
Develier |
Tivila |
Doublet probable et archaïque de "Develier/Dittwiler" : de Theudo, anthroponyme germanique, et du bas-latin villare, grand domaine foncier. Les fouilles récentes ont prouvé la présence d'un important site mérovingien (VIe-VIIIe siècle) à cet endroit. |
Develier |
Toyers, Sous les |
Du patois toyie, m. : pin. |
Develier |
Vâche, La |
De l'allemand Walkmühle, f. : moulin à foulon. En français régional, vauche, moulin à fouler le drap. |
Develier |
Vaivre, En |
Dérivé du gaulois, wabero, ruisseau, terrain humide. |
Develier |
Vie Dentie |
Dérivé possible du vieux français anti, e adj. : vieux antique. Les toponymes en "vie d'entier, d'antier" renvoient peut-être à la présence d'anciennes voies de l'époques romaine. Ce lieu-dit borde la route des Rangiers. |
Develier |
Vies, Les |
En patois, vie, f. : chemin, route. |
Develier |
Voirannes |
Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Ederswiler |
Berg |
En allemand, "La Montagne". |
Ederswiler |
Chueweid |
En dialecte bâlois, "La pâture des vaches". |
Ederswiler |
Ederswiler |
Du nom de personne germanique Ether et du suffixe wilari, dérivé du bas latin villare, n : domaine agricole. Ederswiler est la seule commune germanophone du canton du Jura. |
Ederswiler |
Habschälle |
En dialecte bâlois, Schälle, f : cloche de vache, clochette. |
Ederswiler |
Hagenmatt |
En allemand, "le pré (entouré) de haies". |
Ederswiler |
Hallen |
En allemand, Halle, f. : atelier, hangar. |
Ederswiler |
Hinter Wältschimatt |
En allemand, "Derrière le Pré des Welches". On appelait welsch, dans le monde germanique Wältschi, en dialecte alémanique un allophone d'origine gauloise ou simplement romanophone. |
Ederswiler |
Landei |
Sens inconnu, dérivé de Land, n. : terre, pays. |
Ederswiler |
Lob |
Dérivé possible de l'allemand Laub, n. : feuillage, frondaison. |
Ederswiler |
Oberfeld |
En allemand, "le pré du haut". |
Ederswiler |
Pré, Gros |
Sens évident. Terme français dans ce village à la frontière des langues. |
Ederswiler |
Riesel |
En dialecte bâlois, "le chiendent". |
Ederswiler |
Zilbrugg |
Si le terme" brugg" est probablement une forme dialectale de l'allemand Brücke, f. : pont, le sens de celui de "Zil" ne se laisse pas deviner |
Epauvillers |
Arvire, Pré d' |
Dérivé probable du patois "prè d'lai r'vîere" : pré de la rivière. |
Epauvillers |
Cernies, Prés des |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Epauvillers |
Châtillon |
Diminutif du patois tchété, m. : château. |
Epauvillers |
Châtillon |
Du latin castellum, i, n : endroit fortifié, château. En patois, tchété, m. : château. |
Epauvillers |
Chénat, Le |
Dérivé du patois tchéne, m. : chêne. |
Epauvillers |
Chétevat |
Diminutif du patois tchété, m. : château. |
Epauvillers |
Chétevat, Sur |
Diminutif probable du patois tchété, m. : château. |
Epauvillers |
Chez Bouvier |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Bouvier est un patronyme courant à Saint-Ursanne. |
Epauvillers |
Chez la Jeanne |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. |
Epauvillers |
Chez le Chat |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. "Le Chat" renvoie probablement au surnom du tenancier, |
Epauvillers |
Chez le Sec |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. "Le Sec" renvoie probablement au surnom du tenancier. |
Epauvillers |
Chez Vuille |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Vuille est un patronyme courant dans le Clos du Doubs. |
Epauvillers |
Chez. le Baron |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. "Le Baron" est ici plutôt un sobriquet qu'un patronyme. |
Epauvillers |
Combe Dessous |
Sens évident. |
Epauvillers |
Côtes, Champ des |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Epauvillers |
Cuisins, Les |
Du patois tiusïn, m. : cousin. A rapprocher des lieux-dits "Les Beusses" à Lajoux et Saulcy. |
Epauvillers |
Epauvillers |
Jusqu'au XVIe siècle, le village d'Epauvillers s'appelle simplement "Villers". Du bas latin villare, n. : domaine agricole. "Peu" est un dérivé probable du latin puteus, i, m. : trou, puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. |
Epauvillers |
Faignets, Les |
Dérivés du français faîne, f : fruit du hêtre, dont on tirait autrefois de l'huile. |
Epauvillers |
Fenatte, Sous la |
Dérivé du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées. |
Epauvillers |
Fin, Grosse |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté. |
Epauvillers |
Paigres, Côte des |
Paigre, m. : en patois enclos pour les porcs, petit parc. |
Epauvillers |
Pâturatte, La |
Dérivé patoisé du français pâture. |
Epauvillers |
Péca, Le |
En ancien français régional, pécat, péqui m. : pâture. |
Epauvillers |
Piéneuchelat |
Diminutif de plain, m : terrain plat et du patois eutche, f : : terrain sur lequel on cultive des légumineuses. |
Epauvillers |
Planche, Haute |
Planche, f. : autrefois, parcelle en forme de planche. |
Epauvillers |
Pré Rond |
Sens évident. |
Epauvillers |
Preigne, Sur |
Dérivé du verre "prendre", qu'on retouve sous la forme de "prise" en Pays neuchâtelois. Preigne, prise a le sens de terre prise en amodiation. |
Epauvillers |
Rochelles, Les |
Dérivé du substantif français roche. |
Epauvillers |
Roches, Sous les |
Sens évident. |
Epauvillers |
Saprais, Dos |
En patois, dôs : sous. Saprais est probablement une contraction de "sats près" : prés secs en patois. |
Epauvillers |
Teck, Fin du |
Fin : du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées. Teck : peut-être du vieux français tai, thoi, m. : bourbier, limon. |
Epauvillers |
Villers, Bois de |
Villers : du bas-latin villare, n. : domaine agricole. Villers est le nom qu'a porté Epauvillers durant tout le Moyen Age. |
Epiquerez |
Aroche, Champ d' |
Si la référence au substantif roche est ici évidente, le sens exacte de ce toponyme ne se laisse pas deviner : peut-être autrefois, en patois, "dôs rotche", sous roche. |
Epiquerez |
Bambois, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées. |
Epiquerez |
Bessebon |
Sens inconnu. |
Epiquerez |
Boichat, Le |
Du patois bouétchet, m. : bosquet. La référence au patois bouecha, m. : buis ne peut être exclue. |
Epiquerez |
Caron, Le |
Renvoi probable au substantif et à l'adjectif carré, par allusion à la forme du terroir. |
Epiquerez |
Charbonnière, La |
Sens évident. |
Epiquerez |
Charmillotte, La |
Allusion probable à un bois de charmes. |
Epiquerez |
Charoubez |
Peut-être un dérivé de "champ roubé", du vieux français rober, rouber, v. : dérober, voler, ici, sous-entendu aux difficultés du terrain. |
Epiquerez |
Chervillers |
Toponyme typique des VIIIe-Xe siècle. Du latin villare, grand domaine, et de Sigihari, anthroponyme germanique. |
Epiquerez |
Chételat, Le |
Diminutif du patois tchété, m. : château. Allusion possible à la fortification de ce pic rocheux proche du Doubs. |
Epiquerez |
Chiate, Pré la |
Chiate : ce dernier terme renvoie probablement à un nom ou un surnom de femme. |
Epiquerez |
Combe, La |
Sens évident. |
Epiquerez |
Concoichats, Les |
La référence au verbe concasser, en patois concâssaie, ne pourrait se comprendre ci que dans un sens analogique, la roche étant peut-être très friable. |
Epiquerez |
Côte à Bion |
Bion renvoie peut-être à un anthroponyme, nom de famille ou sobriquet inconnu. |
Epiquerez |
Coucou, Le |
Sens évident. |
Epiquerez |
Epiquerez |
Originellement, "Es Piquerez" : chez les Piquerez, patronyme régional. |
Epiquerez |
Essertfallon |
Contraction du substantif essart : défrichement, et d'un anthroponyme masculin mentionné au XIVe siècle, Phalonus, Falonus. |
Epiquerez |
Foudres, Les |
La référence aux ravages de la foudre est possible, sans être évidente. |
Epiquerez |
Montbion |
Du latin mons, tis, m : montagne et peut-être d'un anthroponyme ancien inconnu. |
Epiquerez |
Montbion, Côte de |
Côte : sens évident. Montbion : du latin mons, tis, m. : montagne et d'un anthroponyme ancien inconnu. |
Epiquerez |
Neuve Côte |
Sens évident, qui renvoie peut-être à une mise en valeur tardive. |
Epiquerez |
Paroisse, Enson |
En patois, enson : sur. |
Epiquerez |
Plains, Pâture des |
Du français régional plain, m. : terrain plat, parfois situé sur le sommet d'une montagne. |
Epiquerez |
Prés Martin |
Renvoi probable au prénom ou au patronyme du propriétaire. |
Epiquerez |
Rangs, Sur les |
Du patois ran, m, : talus, pente. |
Epiquerez |
Réchesse, La |
En patois, lai rétchaince, "la richesse" : allusion à la fortune présumée des anciens tenanciers de cette ferme. |
Epiquerez |
Roi, Esserts du |
Essart, m. : endroit défriché, action de défricher d'essarter. Le terme Roi renvoie probablement à un sobriquet plutôt qu'à un patronyme. |
Epiquerez |
Rossat, Mont |
Dérivé de l'adjectif rouge, roux, allusion probable à la couleur des terres ou à leur aridité due au manque d'eau. |
Epiquerez |
Rougin, Côte |
Rougin renvoie peut-être à un surnom ou un patronyme, ou alors à la couleur des terres de ce secteur. Voir un peu à côté : Mont Rossat. |
Epiquerez |
Sagneules, Les |
Dérivé du français régional seigne, sagne f. : terrain marécageux. |
Epiquerez |
Toyer, Le |
Du patois, tayïe, toyïe, m. : pin. |
Epiquerez |
Viermelin |
Le sens de la première partie de ce toponyme ne se laisse pas deviner. La désinence en -melin renvoie probablement au patois melïn, m. : moulin. |
Epiquerez |
Chétios, Les |
Dérivé probable du terme patoisé : essertiôs, m. pl : les essarts, les défrichements. |
Fahy |
Bésin |
Sens inconnu, à rapprocher du lieu-dit "Combe le Sin" à Bure. |
Fahy |
Bois Abandonné |
Sens évident. |
Fahy |
Bois Juré, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Après la Révolution ces forêts furent souvent municipalisées. Synonyme : "Le Banbois". |
Fahy |
Bois Juré, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Après la Révolution ces forêts furent souvent municipalisées. Synonyme : "Le Banbois". |
Fahy |
Bosse, Combe la |
Bosse : renvoi possible au patois beusse, f. : la petite fille. L'allusion à une colline arrondie en forme de bosse est ici exclue. |
Fahy |
Bruyère, Haut de la |
Sens évident. |
Fahy |
Charbonnières, Les |
Allusion à l'ancienne présence de meules à charbon. |
Fahy |
Charmois, Le |
En français, charmille : forêt de charmes. |
Fahy |
Chaux, Terre aux |
Le toponyme Chaux dérive du pré-latin calmis, pâturage, endroit déboisé. |
Fahy |
Coeudre, La |
Du patois tieudre, m. : coudrier, noisetier. Ici, bois de noisetier. |
Fahy |
Craiboinon |
Du patois, crât, m. : talus, ravin. "Boinon" est sans doute un diminutif de Bernard (Bouènaîd en patois). |
Fahy |
Croix, Sur la Haute |
Sens évident. |
Fahy |
Epenatte, Sur l' |
Dérivé probable du substantif épine. On appelait autrefois "épine" un buisson d'épineux, notamment la prunelle ou épine noire. |
Fahy |
Esserts, Sur les |
Essert, m. : essart, endroit défriché, action de défricher, d'essarter. |
Fahy |
Fahy |
Dérivé du latin fagus, i, m : hêtre. Le suffixe latin -etum signifie : lieu planté de..., en l'occurrence de hêtres, de "foyards". |
Fahy |
Fiatte, La |
Du patois fiatte, fuatte, f. : épicéa. |
Fahy |
Malcroissant |
Allusion probable à l'aridité relative du terroir de ce lieu-dit plutôt qu'à la forme de ses parcelles. |
Fahy |
Manche, Bois de la |
Sens inconnu. |
Fahy |
Péqui, Le |
Du français régional pâquis, péqui, etc. m. : pâturage, souvent communal. |
Fahy |
Plisse, La |
Du vieux français plaisse, plessis, m, etc. : enclos formé de haies vives dont les branchages sont entrelacés. |
Fahy |
Rochattes, Les |
En patois, "Les petits rochers". |
Fahy |
Rotte, La |
En patois, rotte, f. : bande, compagnie, groupe. Ici, ce sens est difficile à admettre. |
Fahy |
Septenbouche |
Nom d'une variété de poires presque sauvages, autrefois commune dans les pâturages. Jusqu'à l'époque moderne, les poiriers sont les arbres fruitiers les plus courants dans les campagnes et maints lieux-dits témoignent de cette prééminence (voir "Colliard" à Courroux, "Poirerat" à Courchavon, "Poirie Boetchat" à Courtemaîche, etc.). |
Fahy |
Seuillet, Le |
Dérivé possible du gaulois suteg : abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Trou de la Sot" à Delémont). La référence au vieux français seu, m. : sureau est également envisageable : (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7 - 405). |
Fontenais |
Aige, Sous l' |
Du patois aîdge, f. : haie. |
Fontenais |
Bans, Vieux |
Ban a ici le sens de finage, ensemble des terres cultivées. |
Fontenais |
Bois, Champ sur le |
Sens évident. |
Fontenais |
Brère |
Dérivé probable du patois brîere, f. : bruyère. |
Fontenais |
Calabri |
Mot composé dont la désinence renvoie peut-être à un anthroponyme d'origine germanique, Abry, Aubry, Alberic. |
Fontenais |
Calabri, Côte de |
Calabri : mot composé dont la désinence renvoie peut-être à un anthroponyme d'origine germanique, Abry, Aubry, Alberic. |
Fontenais |
Calabri, Pâture de |
Calabri : mot composé dont la désinence renvoie peut-être à un anthroponyme d'origine germanique, Abry, Aubry, Alberic. |
Fontenais |
Chainions, Côte des |
Chainions : diminutif probable de chêne. Chênaie : forêt de chênes. |
Fontenais |
Chainions, Les |
Diminutif probable de chêne. Chênaie : forêt de chênes. |
Fontenais |
Champs Graitoux |
Allusion probable à la présence de chardons ou de buissons d'épines. |
Fontenais |
Chételat, Côte |
Chételat : diminutif du patois tchété, m. : château, qui renvoie à la présence d'un endroit fortifié au-dessus de Bressaucourt. |
Fontenais |
Coeudre, Sous la |
Du patois, tieudre, m. : noisetier. |
Fontenais |
Combe, La |
Sens évident. |
Fontenais |
Côte, La |
Sens évident. En patois, côte peut signifier bois, forêt. |
Fontenais |
Dot, Pesses de la |
La dot ou dote (dans le Jura "deute") était un domaine agricole affecté à l'entretien de l'église paroissiale. Pesse, f. : du vieux français paisse, f. : pâture. |
Fontenais |
Fontenais |
Dérivé du bas latin fontana : fontaine, source. |
Fontenais |
Fosses, Ban des |
Ban a ici le sens de finage. En patois fôsse, f. : tombe, fosse. |
Fontenais |
Fréteux |
En patois, fréte, m. : faîte. Du germanique first : faîte. L'endroit ne se trouve pourtant pas au sommet d'une colline. |
Fontenais |
Gez, Les |
Sens inconnu. On retrouve ce toponyme Au Noirmont et au Peuchapatte. |
Fontenais |
Gilet, Pré |
Gilet renvoie peut-être à un anthroponyme ancien. |
Fontenais |
Longennes, Les |
Terme patois faisant allusion à la longueur de certaines parcelles. |
Fontenais |
Mont, Haut le |
Sens évident. |
Fontenais |
Noz, Combe des |
En patois, nô, m. : abreuvoir, bassin de fontaine. |
Fontenais |
Rochattes, Les |
Diminutif patois de roche. |
Fontenais |
Rochets, Sur les |
Sens évident. |
Fontenais |
Sainte-Croix |
Une chapelle de ce nom a été construite en cet endroit au milieu du XVe siècle après la découverte, en cet endroit, d'une relique de la "vraie croix" |
Fontenais |
Sapin, Au |
Sens évident. |
Fontenais |
Secroux, Combe de |
Le sens de "secroux" est inconnu. |
Fontenais |
Seu, Pré du |
Dérivé possible du gaulois suteg, abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Trou de la Sot" à Delémont). Ici, la référence au vieux français seu, m. : sureau est plus probable : (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7- 405). |
Fontenais |
Tennes, Combe es |
Du vieux français tinne, tenne, f. : bassin, cuve. |
Fontenais |
Trémolay, La |
Sens inconnu sans rapport avec le toponyme Tramelan, qui renvoie à la présence de la rivière Trame. |
Fontenais |
Vabecha |
Dérivé du patois vâ, m. : val, et d'une désinence d'origine inconnue |
Fontenais |
Vatelin, Combe |
Vatelin renvoie probablement à un anthroponyme ancien. Dérivé possible du patois vâ, m. : val et d'une désinence inconnue, peut-être un anthroponyme. |
Fontenais |
Villars |
Du roman villare, grand domaine. Toponyme typique de l'époque carolingienne (VIIe-IXe siècle). Le hameau de Villars dit "sur Fontenais", pour le distinguer des nombreux autres "Villars" situés dans la région, relève de la commune de Fontenais. |
Fontenais |
Voyeboeuf, Devant |
Renvoie probable au mot voie, f. : chemin. Peut-être "Chemin des boeufs". Allusion possible au patois vé, m. : gué, "Gué des boeufs". |
Fregiécourt |
Alêtre, Sous l' |
Du latin arista, f. : crête. |
Fregiécourt |
Boulats, Les |
Du patois boula, boulie, boule, m. : bouleau. |
Fregiécourt |
Essert Derrière. |
Essert, m. : essart, endroit essarté, défriché. |
Fregiécourt |
Essert Valtet |
Essert, m. : essart, endroit essarté, défriché ; Valtet est probablement le nom d'un ancien tenancier de cet essart. |
Fregiécourt |
Fregiécourt |
Composition d'un anthroponyme germanique du type "frîja" (libre) et du substantif roman corte : domaine agricole. |
Fregiécourt |
Malatière, La |
Autrefois, une maladière (dans le Jura "maletière") était un hospice réservé aux malades (en patois : "malettes") et notamment aux lépreux. Il est également possible que le loyer des parcelles de ce lieu-dit finançait l'entretien d'une maladière, probablement celle située "Aux Malettes", près des Rangiers. |
Fregiécourt |
Montillat, Le |
Du patois tyat, m. : tilleul. En français, "Mont des tilleuls". |
Fregiécourt |
Moulin, Sur le |
Sens évident. |
Fregiécourt |
Pécal, Le |
En ancien français régional, pécal, péqui, m. :, pâture. |
Fregiécourt |
Pran, La |
Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura. |
Fregiécourt |
Prince, Pré au |
Sens évident, qui renvoie à l'époque des princes-évêques de Bâle. |
Fregiécourt |
Terre, Morte |
Sens évident, qui renvoie à la stérilité des lieux. |
Glovelier |
Abues, Finage des |
Finage : ensemble des terres cultivées d'une communauté rurale. En patois, abue, arbue, m . : argile. Terrains où l'on trouve des argiles. |
Glovelier |
Abues, Les |
Du patois, abue, arbue, m . : argile. Terrains où l'on trouve des argiles. |
Glovelier |
Arches, Côte des |
Arches : sens inconnu. |
Glovelier |
Bez, Combe du |
Bez, bief : en français régional, ruisseau. |
Glovelier |
Bone en Bez Dessous |
Du vieux français régional : "borne en biez" : borne dans le ruisseau, par allusion à la présence d'une ancienne borne au milieu du Tabeillon qui marquait la limite entre Saulcy et Glovelier. |
Glovelier |
Bone en Bez Dessus |
Du vieux français régional : "borne en biez" : borne dans le ruisseau, par allusion à la présence d'une ancienne borne au milieu du Tabeillon qui marquait la limite entre Saulcy et Glovelier. |
Glovelier |
Brai, Dos le |
Du patois dôs le brè, "sous le berceau". Allusion probable à la géomorphologie du secteur. |
Glovelier |
Breuil, Le |
Du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées. |
Glovelier |
Buet, Le |
Dérivé possible de buit, buis, boué m. : bassin de fontaine en bois ou en pierre. |
Glovelier |
Charbon, Champs |
Charbon renvoie probablement à la présence ancienne de fours à chaux, de bas fourneaux ou de meules à charbon qui noircissaient les terroirs. |
Glovelier |
Charbonnière, Dos la |
Sens évident. En patois, dô : sous. |
Glovelier |
Charmeté |
Dérivé de charme, arbre commun dans les forêts jurassiennes. |
Glovelier |
Combes Régonatte |
Régonatte : diminutif patois d'origine inconnue. |
Glovelier |
Cras, Sur les |
Du patois crât, m. : crêt, talus. |
Glovelier |
Crêt, Côte du |
Sens évident. |
Glovelier |
Crêt, Le |
Sens évident. |
Glovelier |
Droit, Pâturage du |
En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud. |
Glovelier |
Ecapins, Les |
Sens inconnu. |
Glovelier |
Foradrai |
En ancien français, for signifie en dehors. Est-il possible qu'"adrai" dérive du patois â droit, "à l'endroit" en français régional, c'est-à-dire à l'adret, pente exposée au midi ? |
Glovelier |
Glacenal |
Microtoponyme dérivé de "glace", sans doute pour désigner un endroit humide longtemps couvert de glace à la mauvaise saison. |
Glovelier |
Glovelier |
Toponyme composé d'un nom germanique tel que Liubold/Liuthold et du suffixe roman villare : domaine agricole. |
Glovelier |
Grand Rossat |
L'allusion à la couleur rousse renvoie peut-être à la présence de nombreux feuillus dont les frondaisons prennent cette couleur en automne. |
Glovelier |
Jolimont |
Toponyme typique des XIXe-XXe siècles |
Glovelier |
Moébrai |
Dérivé possible du patois mô, ve, adj. mouillé, humide, et bré, m. : berceau, par référence à la situation de cette combe humide (voir "Dos le Brai" à Glovelier). |
Glovelier |
Montagne, La |
Sens évident |
Glovelier |
Morée, La |
Dérivé possible du vieux français morel, moreau, adj. : brun foncé. |
Glovelier |
Morée, Petite |
Dérivé possible du vieux français morel, moreau, adj. : brun foncé. |
Glovelier |
Môtie, Planche devant le |
Planche : parcelle de terre allongée, en forme de planche. Môtie, m : mot patois signifiant église. |
Glovelier |
Places, Les |
Du vieux français plaisse, f. : haie, enclos. |
Glovelier |
Plache Frochais |
Sens inconnu. |
Glovelier |
Prés, Les |
Sens évident |
Glovelier |
Prés, Les |
Sens évident. |
Glovelier |
Prés, Les Longs |
Sens évident. |
Glovelier |
Pucin, La Côte au |
Sens évident. Du patois pucïn, m. : poussin. |
Glovelier |
Roche, La |
Sens évident. |
Glovelier |
Rochette, La |
Sens évident. |
Glovelier |
Rougin, Côte du |
Diminutif de "rouge" que l'on retrouve plus loin dans "Mont Russelin". |
Glovelier |
Sceut Dessous |
Dérivé probable du latin saxum, i, n. : pierre, rocher. Hameau relevant de la commune de Glovelier. |
Glovelier |
Sceut Dessus |
Dérivé probable du latin saxum, i, n. : pierre, rocher. Hameau relevant de la commune de Glovelier. |
Glovelier |
Sceut, Combe de |
Sens évident. Sceut est un hameau relevant de la commune de Glovelier. |
Glovelier |
Sceut, Sur la Montagne de |
Dérivé possible du gaulois suteg, abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Seu", à Coeuve). |
Glovelier |
Tabeillon, Combe |
Tabeillon : ancien agent seigneurial exerçant des charges notariales. |
Glovelier |
Tabeillon, Fermes de la Combe |
Tabeillon : ancien agent seigneurial exerçant des charges notariales. |
Glovelier |
Tcheminat, Le |
Diminutif du patois t'chmïn, m. ; chemin, |
Goumois |
Bançon |
Diminutif possible de ban, m : ici, territoire communal. |
Goumois |
Beaugourd, Côte de |
Sens évident. En ancien français go, gour : bas-fond du lit d'une rivière, d'une mare. En patois, go, goé, flaque d'eau. |
Goumois |
Beaugourd, Prés de |
Sens évident. En ancien français go, gour : bas-fond du lit d'une rivière, d'une mare. En patois, go, goé, flaque d'eau. |
Goumois |
Bécorps |
Du patois bé, bèlle, adj. : beau. La désinence en corps reste énigmatique. |
Goumois |
Belfond, Dessous |
Le terme fond dérive peut-être du latin fons, tis, m. source, fontaine ; mais plus encore du latin fundus, i, m., finage. |
Goumois |
Belfond, Dessus |
Le terme fond dérive peut-être du latin fons, tis, m. source, fontaine ; mais plus encore du latin fundus, i, m., finage. |
Goumois |
Boichat |
Du patois boétchet, m. : buisson, bosquet, petit bois. |
Goumois |
Bois Banal |
Bois autrefois réservé au détenteur du droit de ban, droit de commander, contraindre et punir. Ce pouvait être un seigneur régional, le comte voire le prince. |
Goumois |
Bolé, Chez le |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Bolé est ici plutôt un sobriquet qu'un patronyme. |
Goumois |
Château, Sous le |
Sens évident. |
Goumois |
Combe, Noire |
Sens évident. |
Goumois |
Côte Dessus |
Sens évident. |
Goumois |
Côte, Grosse |
Sens évident. Dans le Jura, côte signifie pente mais aussi, en patois, forêt. |
Goumois |
Cugny, Château |
Toponyme curieux, l'endroit n'ayant jamais été fortifié. Cugny, toponyme apparemment gallo-romain en -acum, renvoie à un nom de personne. |
Goumois |
Esserts, Les |
Essart, m. : endroit défricher, action de défricher d'essarter. |
Goumois |
Fin, Le Milieu de la |
Du patois fïn ; f, : finage, terrains cultivés. |
Goumois |
Fol, Blanc |
Du vieux français fou, fol, m. ; hêtre. |
Goumois |
Franquemont, Ruines de |
Franque- renvoie sans doute à l'adjectif franc, que : libre. Ce toponyme médiéval s'explique par la présence d'un château fortifié construit au début du XIVe siècle. Cette forteresse sut détruite en 1677. |
Goumois |
Goumois |
Dérivé probable du nom germanique Gomoin, Comowin. |
Goumois |
Herbe, La Verte |
Sens évident |
Goumois |
Le Theusseret |
Ce diminutif d'un étymon du genre teus, teusse, theusse, thusse, résiste à l'analyse. Le renvoi à tuf, en patois tou, ( féminin) est improbable. En patois, un carrière de tuf est une toulîere. |
Goumois |
Mouillet |
Dérivé de l'adjectif mouillé, e, qui renvoie à l'humidité du terrain- |
Goumois |
Pélerin, Roche au |
Sens évident. Le terme pélerin renvoie peut-être à la forme des rochers. |
Goumois |
Prés Dessus |
Sens évident. |
Goumois |
Prises, Les |
Prise : dérivé du verbe prendre ; terrain donné en amodiation. Ce toponyme, fréquent au pied du Jura, est rare dans les vallées jurassiennes. |
Goumois |
Rang, Sur le |
En patois, ran, m. : talus. |
Goumois |
Roche, Longue |
Sens évident. |
Goumois |
Roche, Sous la |
Sens évident |
Goumois |
Roies, Les |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Goumois |
Saipelets, Les |
Diminutif de sapelot, m, petit sapin. Dans le Jura, on appelle sapin les résineux qui sont en fait souvent des épicéas. |
Goumois |
Saucy, Côte de |
Saucy : du vieux français saussaie, f. : endroit planté de saules. |
Goumois |
Singe, Rocher du |
Appellation donnée à ce rocher parce qu'il rappelle le profit d'un singe. |
Goumois |
Vauchotte, La |
Du patois vâtche, f : fouloir, moulin à foulon. Le terme dérive de l'allemand walken, v. : fouler. |
Goumois |
Vautenaivre |
Si le diminutif vau- dérive du français val, la désinence -tenaivre est difficile à analyser. La référence au latin tenebrae, f. pl. est hypothétique. Ce mot peut également renvoyer à un ancien anthroponyme. |
Goumois |
Vautenaivre, Bief de |
Bief : dans le parler jurassien, ruisseau. Si le diminutif vau- dérive du français val. |
Grandfontaine |
Assinges, Les |
Sens inconnu. |
Grandfontaine |
Bois, Rière |
Sens évident. |
Grandfontaine |
Bout, Champ du |
Sens évident. |
Grandfontaine |
Chenal, Sur |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Grandfontaine |
Chênes, Bois de |
Sens évident. |
Grandfontaine |
Chênet, Le |
La chênaie, le bois de chêne. |
Grandfontaine |
Combe, Bas des |
Sens évident. |
Grandfontaine |
Courcelles |
Diminutif du roman corticella, f. : petite ferme. Ce terme est dérivé du bas-latin curtis : domaine agricole. |
Grandfontaine |
Creux, Champ du |
Sens évident. |
Grandfontaine |
Croix, La |
Sens évident. |
Grandfontaine |
Dos Val |
En patois francisé : "Sous le val". |
Grandfontaine |
Dracourt |
Toponyme typique de l'époque mérovingienne (500-750). Juxtaposition d'un anthroponyme germanique, peut-être Drogo, Droga, et du terme roman corte : domaine. "Le domaine de Drogo ou Droga". |
Grandfontaine |
Epasses, Les |
Dérivé possible du vieux français espesche, f . : terre ou pré dépouillé où l'on mène paître les troupeaux. |
Grandfontaine |
Faivry |
Diminutif possible de faivre, m. : le forgeron, l'ouvrier qui travaille le fer. |
Grandfontaine |
Férouse, La |
Dérivé de fer, ferreux. Allusion possible à un ancien bas fourneau ou à un ancien gisement de minerai de fer. |
Grandfontaine |
Fosses, Les |
Du patois, fôsse, f. : tombe. Allusion possible à un ancien cimetière. Le mot peut aussi s'appliquer à de simples fosses creusées pour des raisons diverses, par exemple la recherche de minerai de fer, de tuf, de pierres, etc. |
Grandfontaine |
Grandfontaine |
Toponyme roman récent du XIe siècle. dont le sens est évident. |
Grandfontaine |
Grandgour |
Du patois go, goué, m. : flaque d'eau, trou d'eau. On retrouve ce terme à Grandgourt (Montignez). |
Grandfontaine |
Loup, Queue au |
Terme renvoyant à la forme de ce saillant enfoncé entre deux forêts. On retrouve le même lieu-dit à Boncourt. |
Grandfontaine |
Montfréboeuf |
Fréboeuf" est un anthroponyme d'origine germanique, probablement Fredebold. La structure de ce toponyme rappelle celle de "Corminboeuf", nom d'un village du canton de Fribourg et du quartier de "Saint-Maimboeuf", à Montbéliard. |
Grandfontaine |
Retenue, Sur la |
Retneue, f. : autrefois, barrage de rétention érigé sur un ruisseau pour créer un étang destiné à alimenter la roue à aubes d'un moulin, etc. |
Grandfontaine |
Robert, Sur Combe |
Sens évident, Robert étant un anthroponyme. |
Grandfontaine |
Vadavon, Bois de |
Le terme patois vâ, m. signifie vallon. La désinence Davon ou d'Avon renvoie peut-être à un anthroponyme ancien. |
La Chaux des Breuleux |
Baumatte, La |
En ancien français, baume, f. : grotte, cavité naturelle. Ce toponyme renvoie peut-être également au patronyme franc-montagnard Baume (voir La Theurillatte, aux Breuleux). |
La Chaux-des-Breuleux |
Cerneux, Les |
Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
La Chaux-des-Breuleux |
Chaux, Les |
Chaux : de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. |
La Chaux-des-Breuleux |
Cratan, Le |
Diminutif du patois crâs, m. : crêt, talus, ravin. |
La Chaux-des-Breuleux |
Creux Sale, Le |
Sens évident, encore que l'adjectif "sale" soit ici suspect. |
La Chaux-des-Breuleux |
Creux, Les |
Sens évident. |
La Chaux-des-Breuleux |
La Chaux-des-Breuleux |
Chaux : de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. Breuleux : dérivé du patois breûlaie, brûler. Ici, terrains défrichés par le feu. |
La Chaux-des-Breuleux |
Maison Neuve, La |
Sens évident. |
La Chaux-des-Breuleux |
Muriaude, La |
Allusion possible à un propriétaire possessionné dans ce lieu-dit qui serait originaire de Muriaux, village franc-montagnard. Le référence au substantif "mûre" est peu probable. |
La Chaux-des-Breuleux |
Proux, Les |
Du patois proûe, f. : troupeau. |
La Chaux-des-Breuleux |
Roselet, Le |
Dans le français régional, rosée avait le sens de "fruits annuels de la terre", de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". |
La Chaux-des-Breuleux |
Tourbière, La |
Sens évident. |
Lajoux |
Bé l'Hanne |
En patois : " bel homme". Allusion probable et peut-être moqueuse à un ancien propriétaire de ces lieux. |
Lajoux |
Beusses, Les |
Peut-être du patois beusse, f : petite fille. La référence à des bosses est peu probable. |
Lajoux |
Clos chez David |
Sens évident. David est ici un prénom et non un patronyme. Ce domaine est enclos, libéré des contraintes collectives (vaine pâture notamment). |
Lajoux |
Clôsuratte sur le Crât |
En patois, crât, m : crêt, talus, Clôsuratte ; diminutif patoisé de clos, enclos. |
Lajoux |
Coleuse, Sur la |
Dérivé possible du verbe "couler" : ruisseau, écoulement. |
Lajoux |
Combes, Envers des |
En français régional, envers a le sens d'ubac, pente exposée au nord. |
Lajoux |
Couhaye, Lai |
Dérivé probable du patois quoûe, qoûyeyatte, f. : queue, petite queue, par allusion à la configuration des terres. |
Lajoux |
Creuse, Lai |
Dérivé patoisé d'un substantif proche du français creux. Le terme "creux" revient fréquemment dans les toponymes jurassiens. |
Lajoux |
Dolaise, Le Pré de lai |
Sens évident. Du patois dolaije, m : porte dans la barrière d'un pâturage, d'un enclos. |
Lajoux |
Dôs chez Jean Lachausse |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. En patois, dôs : sous. Lachausse est un patronyme régional. |
Lajoux |
Droit des Combes |
En français régional, droit a le sens d'adret, pente exposée au sud. |
Lajoux |
Embreux, Derrière les |
Dérivé possible du patois ambre, f. : framboise. |
Lajoux |
Erreuilles, Es |
Variante possible d'aireille, f. : dans le Haut-Jura, terre labourée (du latin arare, labourer). La référence aux airelles, fruits sauvages autrefois communs, n'est pas à exclure. |
Lajoux |
Fenatte, La |
Diminutif du patois fïn, f : finage, ensemble des terres cultivées. |
Lajoux |
Fief, Petit |
Du bas-latin feodum, n : fief, tenure amodiée à cens. Ici, censive, domaine amodiée en échange de redevances diverses par le seigneur du "fief". |
Lajoux |
Fontaine, La |
Sens évident. |
Lajoux |
Fornet-Dessus |
Du latin furnus, i, m. : four. Le four en question est probablement un bas fourneau médiéval. On y fondait du minerai de fer. |
Lajoux |
Gros Fief |
Du bas-latin feodum, n. : fief, tenure amodiée à cens. Ici, censive, domaine amodié en échange de redevances diverses par le seigneur du "fief". |
Lajoux |
Joux, Clôsure des |
Joux : du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, joran, etc, Une clôsure est un domaine enclos, non soumis à la vaine pâture du bétail communal. |
Lajoux |
Laives, Dôs les |
Du patois dôs, sous et laive, f. : grosse pierre, dalle nacrée typique du sous-sol calcaire de la région. |
Lajoux |
Lajoux |
Dérivé d'un mot gaulois jou, juris, signifiant "sombre forêt, grande forêt". On retrouve cette racine dans Jura, Joran, Jorat, joux, etc. |
Lajoux |
Melïn dos le Crât |
En patois : "moulin sous le crêt". |
Lajoux |
Meurgis, Gros |
En patois, meûrdgie, m. : tas de pierres situé au bout d'un champ épierré. |
Lajoux |
Montbeauchon, Dô |
En patois, dôs : sous. Le sens de "beauchon" est inconnu ; il renvoie peut-être à un anthroponyme ancien. |
Lajoux |
Oye, Côte d' |
Dérivé possible du patois oûeye, oéye, f : oie. |
Lajoux |
Paigre, Le |
Du patois, paigre, m : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré. |
Lajoux |
Pâture, La |
Sens évident. |
Lajoux |
Piain des Djoux |
En patois, piain, m : plain, terrain plat. Djoux, f. : en français régional joux, mot d'origine gauloise signifiant sombre forêt que l'on retrouve dans Jura, Jorat, Joran, etc. |
Lajoux |
Plaigneux, Les |
Dérivé probable de plain : en français régional, surface plane, petit plateau. |
Lajoux |
Plain de la Cernie, Le |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Lajoux |
Prattes, Es |
Toponyme patois renvoyant peut-être à un diminutif dérivé de prè, m : pré. |
Lajoux |
Pré, Rond |
Sens évident. |
Lajoux |
Prés Fleury, Les |
Sens évident : Ici, Fleury renvoie plutôt à l'adjectif fleuri, plus qu'au patronyme Fleury, inconnu dans la Montagne. |
Lajoux |
Prés Petits |
Sens évident. |
Lajoux |
Prés, Les Grands |
Sens évident. |
Lajoux |
Prières, Chu les |
Du patois, prîere, carrière de pierres. "Sur les carrières". |
Lajoux |
Rangs, Sur les |
Du patois ran, m : talus, butte, monticule. Terme fréquent dans les microtoponymes jurassiens. |
Lajoux |
Roches, Sur les |
Sens évident. |
Lajoux |
Sâces, Es |
Du patois, sâce, f. : osier, saule. |
Lajoux |
Saigne, La |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Lajoux |
Saignes, Sur les |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. Saigne, seigne, sagne : en français régional, prairie marécageuse. |
Lajoux |
Tennements, Es |
Dans l'ancien Evêché de Bâle, on appelait "tènement" (m.) une tenure, c'est-à-dire un bien-fonds concédé par un seigneur à un paysan en bail héréditaire, emphytéotique. On retrouve la même racine avec "La Tenie", à Bure. |
Lajoux |
Vacheries de Lajoux, Les |
Vacherie : autrefois, dans l'espace jurassien, bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. Lajoux est le nom du village dont relevaient ces vacheries. |
Le Bémont |
Bémont, Sous le |
Sens évident. "Le Bémont", en français moderne "Le Beau Mont". |
Le Bémont |
Bosse, La |
Ce hameau relevant de la commune du Bémont se trouve... dans une dépression. L'étymologie de ce toponyme est donc problématique. |
Le Bémont |
Cerneux, Pâturage du |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. |
Le Bémont |
Champ Dodat |
Référence possible à un patronyme ou à un sobriquet. |
Le Bémont |
Closure des Bridevaux |
Closure f. : autrefois, endroit enclos, interdit à la vaine pâture du troupeau communal. Bridevaux est un patronyme franc-montagnard. |
Le Bémont |
Combatte Goly |
Combatte est un diminutif patois de combe. Goly renvoie probablement à un patronyme ou à un sobriquet ancien. |
Le Bémont |
Communances-Dessous, Les |
En français régional. communances, f. pl. : pâturages communaux. |
Le Bémont |
Communances-Dessus, Les |
En français régional. communances : pâturages communaux. |
Le Bémont |
Cras du Plainat |
En patois, crât ; m : crêt, talus. Plainat dérive du français régional plain : surface plane. |
Le Bémont |
Creux, Le Grand |
Sens évident. |
Le Bémont |
Croix, La |
Sens évident. |
Le Bémont |
Cufattes, Les |
Le sens de ce diminutif patois reste inconnu. |
Le Bémont |
Désir, Mon |
Toponyme typique du XXe siècle (résidences secondaires, etc.). |
Le Bémont |
Droit, Le |
En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud. |
Le Bémont |
Fief, Le |
Ici, fief a le sens de tenure, terre amodiée en contrepartie de redevances seigneuriales. |
Le Bémont |
Fin, Bas de la |
Sens évident. Fin : du patois fïn, f. : ensemble des terres exploitées d'une communauté. |
Le Bémont |
Gez, Sur le |
Le toponyme Gez, que l'on retrouve au Bémont, au Peuchapatte et à Fontenais, est inconnu. |
Le Bémont |
Le Bémont |
Du vieux français bel, belle, adj. : beau et du substantif mont. |
Le Bémont |
Maillebois, Prés |
Peut-être un dérivé du patois "prés emmey bôs" : prés au milieu des bois. |
Le Bémont |
Neuve Velle, La |
En ancien français, velle, f :, ville, mais également village, hameau. |
Le Bémont |
Neuve Velle, Pâturage de la |
En ancien français, velle, f. :, ville, mais également village, hameau. |
Le Bémont |
Paradis, Le |
Sens évident, renvoyant à un lieu-dit du XIXe ou XXe siècle. |
Le Bémont |
Péché, Forêt du |
Péché : dérivé possible de l'ancien français régional pacheu, pachau, passage aménagé dans une clôture. Ce microtoponyme est à mettre en relation avec celui de "Sur Pacheux", à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186). |
Le Bémont |
Péché, Prés du |
Péché : dérivé possible de l'ancien français régional pacheu, pachau, passage aménagé dans une clôture. Ce microtoponyme est à mettre en relation avec celui de "Sur Pacheux", à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186). |
Le Bémont |
Plain d'Evrasse |
Plain, m. : surface plane. Evrasse est le diminutif patois d'un terme inconnu. |
Le Bémont |
Praissalet, Cerneux du |
Sens évident. Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Praissalet : dérivé possible du terme "pré" et d'un terme inconnu, peut-être un patronyme. |
Le Bémont |
Praissalet, Le |
Dérivé possible du terme "pré" et d'un terme inconnu, peut-être un patronyme. |
Le Bémont |
Praissalet, Pâture du |
Sens évident. Praissalet : dérivé possible du terme "pré" et d'un terme inconnu, peut-être un patronyme. |
Le Bémont |
Prés Baconat |
Sens évident. Baconat est un patronyme franc-montagnard |
Le Bémont |
Rouges Terres, Les |
Allusion à la couleur rougeâtre de l'humus. Hameau relevant de la commune du Bémont. |
Le Bémont |
Royes, Les |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Le Bémont |
Saigne Jeanné |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. Jeanné renvoie probablement à un diminutif des prénoms Jean ou Jeanne. |
Le Bémont |
Vers chez Jean Adam |
Sens évident, renvoyant au nom d'un ancien propriétaire de ce domaine. |
Le Bémont |
Vie, Vers la |
Du patois vie, f : : chemin, route. |
Le Noirmont |
Ban, Bois du |
"Ban" a ici le sens, régional, de territoire communal. |
Le Noirmont |
Barrières, Haut des |
Sens évident. Du patois baîrre, f. : barrière, clôture. Dans le Jura d'antan, ce terme s'appliquait aussi bien aux haies qu'aux barrières proprement dites. |
Le Noirmont |
Barrières, Les |
Du patois baîrre, f. : barrière, clôture. Dans le Jura d'antan, ce terme s'appliquait aussi bien aux haies qu'aux barrières proprement dites. |
Le Noirmont |
Bouège, La |
Dérivé possible de l'ancien français bouge qui signifiait, entre autres choses, au féminin, lit d'un fleuve, étable ; au masculin, terrain humide couvert de bruyères. |
Le Noirmont |
Calame, La |
Sens inconnu. Le renvoi au patronyme neuchâtelois Calame est ici peu probable. |
Le Noirmont |
Cerneutat, Le |
Diminutif patois de cerneux, cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Le Noirmont |
Cerneux Crétin |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Crétin est ici un patronyme, du reste courant dans le Jura (diminutif de chrétien). |
Le Noirmont |
Cerneux Derrière |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Le Noirmont |
Cerneux Gonin |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Gonin renvoie probablement à un patronyme ou à un sobriquet. |
Le Noirmont |
Cerneux Joly |
Cerneux, cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Joly est un patronyme franc-montagnard. |
Le Noirmont |
Cerneux Lombard |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Lombard est probablement un patronyme ou un sobriquet. |
Le Noirmont |
Cerneux Renard |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Le Noirmont |
Chanteraine, Tourbières de |
Dérivé possible du patois tchaîntaî, chanter, et du patois raînne, f. : grenouille. |
Le Noirmont |
Chez le Bolé |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. |
Le Noirmont |
Combatte, Rière les |
Combatte : diminutif patois de combe. |
Le Noirmont |
Combes, Les |
Sens évident. |
Le Noirmont |
Côtatte, La |
Diminutif patois de côte. |
Le Noirmont |
Côte, Grosse |
Sens évident. |
Le Noirmont |
Côtes Les |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Le Noirmont |
Couénat, Le |
Du patois coénat, m : petit coin. |
Le Noirmont |
Craux, Sous les |
En patois, crât, m. : crêt, talus, pente. |
Le Noirmont |
Creux-des-Biches, Le |
Sens évident. |
Le Noirmont |
Creux, Le |
Sens évident. |
Le Noirmont |
Croix, La |
Sens évident. |
Le Noirmont |
Epral, Creux de l' |
Le sens d'Epral ne se laisse pas deviner. |
Le Noirmont |
Esserts, Les |
Essart, m. : endroit défricher, action de défricher d'essarter. |
Le Noirmont |
Faignets, Les |
Dérivé probable du substantif faîne, f : fruit du hêtre, qui, pressé, servait autrefois à produire de l'huile |
Le Noirmont |
Fin, Haut la |
Du patois fïn, f. : le finage, les terres exploitées. |
Le Noirmont |
Frécheux, Les |
Dérivé possible de l'adjectif frais, fraîche. |
Le Noirmont |
Gez, Sur le |
Sens inconu. On retrouve ce toponyme au Peuchapatte et à Fontenais. |
Le Noirmont |
Gipou, Gros |
Sens inconnu, à rapprocher du lieu-dit voisin : Roche Gipois |
Le Noirmont |
Goule, La |
Du latin gula, e, f. : gueule. Par analogie, défilé étroit. |
Le Noirmont |
Jouèré, Le |
Dérivé possible du terme joux : en français régional, forêt épaisse, parfois partiellement transformée en pâture. |
Le Noirmont |
Laises, Les |
Sens inconnu. |
Le Noirmont |
Noirmont, Le |
Sens évident. Toponyme typique des XIe-XIVe siècles, avec un article Le, La Les. |
Le Noirmont |
Pas, La Combatte du |
Si combatte est un dérivé patois du substantif "combe, l'étymologie du terme "pas" dérive peut-être du latin passus, m. : passage. |
Le Noirmont |
Pautelle, La |
D'après BOSSARD et CHAVAN, ce microtoponyme peut être un dérivé de palta, boue, et par extension terrain humide. |
Le Noirmont |
Peu des Vaches, Le |
Dérivé possible du latin puteus, m. ; puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme. |
Le Noirmont |
Peu-Péquignot, Le |
Peu est un dérivé probable du latin puteus, m. : puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme. Péquignot est un patronyme franc.montagnard. |
Le Noirmont |
Peu, Sur le |
Dérivé possible du latin puteus, m. : puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme. |
Le Noirmont |
Peux, Haut des |
Peu est un dérivé probable du latin puteus, m. : puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme |
Le Noirmont |
Pierres, Pré des |
Sens évident |
Le Noirmont |
Pré Derrière |
Sens évident. |
Le Noirmont |
Roc Montès |
Microtoponyme moderne (XXe siècle) voulant se donner une consonance méditerranéenne. Un hospice pour les malades y a été fondé en 1907. |
Le Noirmont |
Roche, Gipois |
Sens inconnu. La référence au gypse est ici peu probable, aucune activité de ce genre n'étant signalée dans les archives. |
Le Noirmont |
Saigne aux Femmes, La |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Le Noirmont |
Saigne, La |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Le Noirmont |
Saigne, Outre la |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Le Noirmont |
Somêtres, Arête des |
Du latin summa terra, le sommet de la terre. |
Le Noirmont |
Somêtres, Les |
Du latin summa terra, le sommet de la terre. |
Le Noirmont |
Stales, Sous les |
Peut-être un dérivé du patois "dôs l'étâle" : sous l'étable, l'écurie. |
Le Noirmont |
Terreau, Sous le |
En patois, terrâs, m : fossé. |
Le Peuchapatte |
Abel, Cras d' |
Du patois crât, m : crêt, talus, Le terme Abel, que l'on retrouve dans le toponyme Chaux d'Abel, Pont d'Able à Porrentruy, reste inexplicable. |
Le Peuchapatte |
Barres, Neuves |
Du patois baîrre, f. : haie, clôture. |
Le Peuchapatte |
Cerneux Lombard |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. "Lombard" renvoie sans doute à un patronyme. |
Le Peuchapatte |
Cerneux Lombard |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Le terme Lombard renvoie à un sobriquet plutôt qu'à un patronyme. |
Le Peuchapatte |
Coies, Derrière les |
Sens inconnu. |
Le Peuchapatte |
Creux, Les |
Sens évident dans un paysage où dolines et emposieux sont nombreux. |
Le Peuchapatte |
Gez, Cerneux des |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Le toponyme Gez, que l'on retrouve au Peuchapatte et à Fontenais, est inconnu. |
Le Peuchapatte |
Paigres, Les |
Du patois, paigre, m. : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré. |
Le Peuchapatte |
Pâturage communal |
Sens évident. |
Le Peuchapatte |
Peuchapatte, Le |
Dérivé probable du latin puteus, m. : puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. |
Le Peuchapatte |
Prés Richard |
Sens évident, renvoyant au nom du propriétaire de ces parcelles. |
Les Bois |
Aidges, Les |
Du patois aidge, f. : haie. |
Les Bois |
Aigle, Roche de l' |
Sens évident. |
Les Bois |
Aiguille, L' |
Terme souvent appliqué à des rochers dont le sommet est en forme d'aiguille (voir "Montaigu" à Vermes). |
Les Bois |
Âne, Dos d' |
Toponyme faisant référence à la forme de cette colline. |
Les Bois |
Beauregard |
Sens évident. Toponyme typique des XVIIIe-XIXe siècles. |
Les Bois |
Biaufond |
La référence au mot "bief" (ruisseau en français régional) est possible. Plus probablement, dérivé de "beau fond" par allusion à la présence du plan d'eau entouré des montagnes du Doubs. |
Les Bois |
Bief, Clair |
En français régional, bief, m. ; ruisseau. On retrouve le même lieu-dit à Clairbief, à Soubey. |
Les Bois |
Boéchet, Le |
Du patois boétchet, m. : buisson, bosquet, petit bois. |
Les Bois |
Boéchet, Le |
Du patois bouétchet, m. : bosquet. |
Les Bois |
Bois Banal, Le |
Autrefois, bois réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées. |
Les Bois |
Bois Banal, Le |
Bois autrefois réservé au détenteur du droit de ban, droit de commander, contraindre et punir. Ce pouvait être un seigneur régional, le comte voire le prince. |
Les Bois |
Bois Français |
Autrefois, "Bois François", par référence à un patronyme franc-montagnard. |
Les Bois |
Bois, Les |
Sens évident. Autrefois, la localité s'appelait les Bois-Jean-Ruedin, du nom d'un mythique premier défricheur. |
Les Bois |
Bourquard Cattin |
Prénom et nom d'un ancien tenancier de ce domaine. |
Les Bois |
Bousset, Le |
Dérivé probable du patois bouétchet, m. ; buisson. |
Les Bois |
Broche, La |
Du bas-latin bruscia, e. f. : broussailles, friches. |
Les Bois |
Canon, Le |
Sens inconnu. La référence au canon, soit le cens dû autrefois pour l'amodiation d'un bien foncier est peut probable. |
Les Bois |
Caserne, La |
Allusion probable à la forme des anciens bâtiments de cette métairie. |
Les Bois |
Cerneux au Maire |
Du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. |
Les Bois |
Cerneux-Claude |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Claude est un patronyme franc-montagnard |
Les Bois |
Cerneux-Godat |
Du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Godat est un patronyme franc-montagnard. |
Les Bois |
Cerneux-Madeux |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Madeux est probablement un ancien patronyme local. |
Les Bois |
Cernie, La |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Les Bois |
Chausse, La |
Sens obscur, renvoyant peut-être au terme chaux (poudre de pierre calcaire). |
Les Bois |
Chaux d'Abel, La |
De l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. Abel : autrefois "Aubelle", à rapprocher de "Pont d'Able", à Porrentruy : terme dont le sens reste inconnu. |
Les Bois |
Chez Chailat |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Chailat est probablement un ancien patronyme franc-montagnard. |
Les Bois |
Chez Jacques-Ignace |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. |
Les Bois |
Chez Jean Germain |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. |
Les Bois |
Chez Pierre |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. |
Les Bois |
Chez Yady |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. En patois, Yâdi : Claudy. |
Les Bois |
Chez. Jeune Jean |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. |
Les Bois |
Combe, La |
Sens évident. |
Les Bois |
Côte, Petite |
Sens évident. En patois, côte, f. peut également désigner une forêt. |
Les Bois |
Crâts, Derrière les |
Du patois, crât, m, talus, ravin. |
Les Bois |
Crêt Brûlé |
Sens évident, peut-être aussi en référence à l'aridité des lieux. |
Les Bois |
Croix, Sur la |
Sens évident. |
Les Bois |
Erguël, Borne d' |
Sens évident sur cette crête rocheuse qui sépare l'Erguël de la Franche Montagne. |
Les Bois |
Fonges, Les |
Dérivé possible de l'adjectif ancien français fongieux, spongieux. |
Les Bois |
Fromont |
Fromund est probablement un ancien prénom d'origine germanique, que l'on retrouve à Bonfol, en Ajoie. |
Les Bois |
Fromont, Côte de |
Sens évident. Frodimund est un ancien prénom germanique que l'on retrouve à Bonfol, en Ajoie. |
Les Bois |
Îles, Les Esserts d' |
Essert, m : essart, terre défrichée. Les îles se trouvaient autrefois probablement sur le plan d'eau constitué par le Doubs à cet endroit. |
Les Bois |
Large Journée, La |
Francisation probable du patois lo laîrdge joénâ, "Le Grand Journal", toponyme donné à une parcelle de terre. Le journal est une mesure de superficie d'environ un tiers d'hectare. |
Les Bois |
Maison Rouge |
Sens évident. Autrefois, on peignait certaines maisons en rouge en mélangeant de la chaux avec du sang de boeuf. |
Les Bois |
Mont, Sous le |
Sens évident. |
Les Bois |
Mont, Sur le |
Sens évident. |
Les Bois |
Montée, Haut de la |
Sens évident. |
Les Bois |
Mort, Ruines du Moulin de la |
Le Moulin de la Mort, sur le Doubs, était appelé ainsi par le fait qu'il était dangereux d'y accéder depuis le plateau franc-montagnard et celui de Maîche, de l'autre côté de la rivière, par les échelles également dites "de la Mort". |
Les Bois |
Murs, Les |
Sens évident, même si les murs de pierres sèches ne remontent pas au-delà des XVII-XVIIIe siècles. |
Les Bois |
Neige, Creux de la |
Sens évident. |
Les Bois |
Nods, Combe du |
En patois, nô, m. : bassin de fontaine, abreuvoir. |
Les Bois |
Pas, La Combatte du |
Si combatte est un dérivé patois du substantif "combe", l'étymologie du terme "pas" dérive peut-être du latin passus, m. : passage. |
Les Bois |
Pâture, Closure de la |
Closure, f. : terrains enclos, en principe autrefois non soumis au droit de vaine pâture du bétail communal. |
Les Bois |
Pâture, La |
Sens évident. |
Les Bois |
Pâture, La |
Sens évident. |
Les Bois |
Peu Claude, Le |
Peu est un dérivé probable du latin puteus, m. : puits. La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme. Ici, Claude est un patronyme franc-montagnard. |
Les Bois |
Piaitennes, Es |
Du patois piait, e, adj. : plat. Référence à un surface plane sur le sommet d'un monticule. |
Les Bois |
Planche, La |
Planche : autrefois, parcelle en forme de planche. |
Les Bois |
Pluie, Cerneux de la |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. |
Les Bois |
Porc, Roc du |
Allusion possible à la forme de ce rocher. |
Les Bois |
Prailats-Dessus, Les |
Le microtoponyme" Prailats" renvoie probablement à un terrain couvert de prêles. Un diminutif patoisé de "pré" n'est pas à exclure complétement. |
Les Bois |
Prailats, Les |
Ce microtoponyme renvoie probablement à un terrain couvert de prêles. Un diminutif de "pré" est également possible. |
Les Bois |
Prés Derrière |
Sens évident. |
Les Bois |
Prés, Cul des |
Sens évident : le fond des prés. |
Les Bois |
Rangs, Sous les |
En patois, ran, m. : talus. |
Les Bois |
Rosées Les |
Dans le français régional, rosée avait le sens de récolte. Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". |
Les Bois |
Rosées-Dessous |
Dans le français régional, rosée avait le sens de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". |
Les Bois |
Sarrasins, Combe des |
La référence aux Sarrasins, envahisseurs musulmans du Xe siècle, est ici purement fictive. |
Les Bois |
Sauces, Les |
Autrefois, saussaie : forêts de saules. |
Les Bois |
Vanne, La |
Ce lieu-dit est situé dans les côtes du Doubs. Ce toponyme dérive peut-être du gaulois vanno, pente, et par extension sommet. |
Les Breuleux |
Angosse, Sur |
La référence à une variété de poire dite "d'Angosse" est ici peu probable, même si maints lieux-dits renvoient à ce fruit autrefois très courant dans les campagnes (voir "Septenbouche" à Fahy, "Colliard" à Courroux, "Poirerat" à Courchavon, "Poirie Boetchat" à Courtemaîche, " Tchertau" à Bure, etc.). |
Les Breuleux |
Breuleux, Les |
Dérivé du patois breûlaie, brûler. Ici, terrains défrichés par le feu. |
Les Breuleux |
Chalery, Derrière |
Chalery dérive probablement de "chaux" : de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. |
Les Breuleux |
Champs Donzé |
Sens évident. Donzé est un patronyme courant aux Breuleux. |
Les Breuleux |
Chaux Parrat |
De l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. Parrat est un patronyme franc-montagnard. |
Les Breuleux |
Chaux, Les |
Chaux : de l'ancien substantif calmis, terrain désert, pâturage. |
Les Breuleux |
Coin de l'Echange |
La question de savoir à quel genre d'échange (foncier ?) fait allusion ce toponyme est inconnue. |
Les Breuleux |
Coinay, Finage du |
Le finage est l'ensemble des terres exploitées d'une communauté rurale. Coinay est ici un dérivé du patois coinat, coénat, m. : petit coin (de terre). |
Les Breuleux |
Crêt, Gros |
Sens évident. |
Les Breuleux |
Crêt, Petit |
Sens évident. |
Les Breuleux |
Deute, La |
Du patois deûte, f. : dot ecclésiale (terres dont les revenus finançaient une partie des charges paroissiales). |
Les Breuleux |
Envers, Les |
En parler jurassien, envers : terrains situés à l'ubac, c'est-à-dire au nord. |
Les Breuleux |
Finage des Vacheries |
Sens évident. Le finage est l'ensemble des terres exploitées d'une communauté. Une vacherie était autrefois un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Les Breuleux |
Finage du Coinay |
Le finage est l'ensemble des terres exploitées d'une communauté rurale. Coinay renvoie au patois coénat, m. : petit coin. |
Les Breuleux |
Fonges, Le |
Dérivé possible de l'adjectif ancien français fongieux qui signifiait spongieux. |
Les Breuleux |
Paigres, Les |
Du patois, paigre, m. : enclos pour les porcs, petit parc, mauvais pré. |
Les Breuleux |
Pâturage Communal |
Sens évident d'un microtoponyme contemporain. |
Les Breuleux |
Péchair, Le |
Dérivé possible de l'ancien français régional pacheu, pachau, passage aménagé dans une clôture. Ce microtoponyme est à mettre en relation avec celui de "Sur Pacheux", à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186). |
Les Breuleux |
Peu Girard |
Peu : dérivé probable du latin puteus m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. Girard est un patronyme franc-montagnard. |
Les Breuleux |
Peu Parrat |
Peu : dérivé probable du latin puteus, m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. Parrat est un patronyme franc-montagnard. |
Les Breuleux |
Point de Vue, Le |
Sens évident. |
Les Breuleux |
Pré Garçon |
Sens évident, même si on ignore à quel garçon appartenait ce pré, probablement au XVIIIe ou au XIXe siècle. |
Les Breuleux |
Prés Claclos |
Le terme Claclos renvoie peut-être à un sobriquet, mais la déformation d'un ancien mot patois en çhiôs (clos, verger) n'est pas exclue. |
Les Breuleux |
Prés Goniat |
Goniat est un patronyme franc-montagnard. |
Les Breuleux |
Prés, Grands |
Sens évident. |
Les Breuleux |
Ranchat, La |
Du patois rantchat, m. : ornière. D'après le patoisant Biétrix, rantchat, petit tertre (BIETRIX, 268). |
Les Breuleux |
Ravières, Les |
Ravière : parcelle ensemencée de raves. |
Les Breuleux |
Rond Rochet |
Sens évident, rochet étant ici l'équivalent de "rocher". |
Les Breuleux |
Saignes, Les |
Saigne, seigne, sagne f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Les Breuleux |
Sommettes, Les |
Diminutif de "sommet". |
Les Breuleux |
Theurillatte, La |
Theurillat est un patronyme franc-montagnard. |
Les Breuleux |
Vacheries, Les |
Autrefois, dans l'espace jurassien, bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Les Enfers |
Baraque, La |
Sens évident. |
Les Enfers |
Begnon, Sur le |
En français régional, bugnon, m. : source jaillissante. En patois, bené, fontaine. |
Les Enfers |
Bief, Combe du |
Dans le Jura, bief, m. a le sens de ruisseau. |
Les Enfers |
Bois, Le Noir |
Sens évident. |
Les Enfers |
Bouvier, Côte au |
Sens évident. Un bouvier est un berger qui garde les bovins. |
Les Enfers |
Breuleux, Le |
Dérivé du patois breûlaie, brûler. Ici, terrains défrichés par le feu. |
Les Enfers |
Cerniévillers |
Cernie, cernier : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Villers : du bas latin villare, n : domaine agricole. Les toponymes en -villers, - villars datent des VIIIe-Xe siècles, mais celui-ci, atypique, est certainement postérieur. |
Les Enfers |
Champs, Grands |
Sens évident. |
Les Enfers |
Enfers, Les |
Référence possible au terme "enfer" dans le sens d'endroit encaissé, de terrain bas. Mais l'allusion à des défrichements par brûlis ne peut être totalement écartée. |
Les Enfers |
Esserts, Fin des |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'un village. Essert : en français, essart, terre essartée. défrichée. |
Les Enfers |
Fin, Petite |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté. |
Les Enfers |
Patalour |
Contraction de "Patte à l'Ours". Un des derniers ours tué dans les côtes du Doubs l'a été à Goumois en 1761. |
Les Enfers |
Péchillard, Le |
Dérivé probable de "péché", peut-être de l'ancien français régional pacheu, pachau, passage aménagé dans une clôture. Ce microtoponyme est à mettre en relation avec celui de "Sur Pacheux", à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186). |
Les Enfers |
Plainbois, Fin des |
Fin : du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté. Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Les Enfers |
Platat |
Diminutif patoisé de l'adjectif plat, e, par allusion à la configuration du terrain. |
Les Enfers |
Prés Brahier |
Brahier est un patronyme franc-montagnard. |
Les Enfers |
Prés, Côte des |
Sens évident. |
Les Enfers |
Roches, Derrière les |
Sens évident. |
Les Enfers |
Roches, Rouges |
Sens évident. |
Les Enfers |
Rondez, Fin des |
Du patois fïn, f. : finage, terres exploitées d'une communauté. Rondez est ici une allusion probable à la forme arrondie de certaines parcelles, |
Les Enfers |
Saignes, Pâturage des |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Les Enfers |
Vélie, Sur le |
Du patois vélie, m : parc pour les veaux. |
Les Enfers |
Vie, Sous la Neuve |
En patois, vie. f. : chemin, route. |
Les Enfers(Enclave) |
Champ à l'Oiseau |
Sens évident. |
Les Genevez |
Ablâtre, L' |
La référence à un diminutif d'Abel /Able reste énigmatique. On la retrouve à Porrentruy, aux Bois et au Peuchapatte. |
Les Genevez |
Aigle, La Sagne à |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. Au Moyen Age, l'aigle se rencontrait encore dans l'arc jurassien. |
Les Genevez |
Bémont, Cras des |
Du patois crât, m. : crêt, talus. Bémont : "bel mont", le beau mont. |
Les Genevez |
Bois Rebetez Dessous |
Rebetez est un patronyme montagnard. |
Les Genevez |
Bois Rebetez Dessus |
Rebetez est un patronyme montagnard. |
Les Genevez |
Cerneux, Fin des |
En patois, fïn, f. : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés), par opposition aux pâturages communaux et aux forêts. Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Les Genevez |
Chaux, Fin de la |
En patois, fïn, f. : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés), par opposition aux pâturages communaux et aux forêts. Chaux : de l'ancien substantif calmis : terrain désert, pâturage. |
Les Genevez |
Chez Henri |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Henri est ici plutôt un prénom qu'un patronyme. |
Les Genevez |
Chez le Sire |
Sens évident. Sire renvoie probablement à un sobriquet ou au patois chire, m : monsieur, curé, riche personnage. |
Les Genevez |
Chez Sémon |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Sémon est un patronyme courant dans la Courtine de Bellelay. |
Les Genevez |
Chez Vaubert |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Vaubert est sans doute un ancien patronyme régional. |
Les Genevez |
Clave, Cras |
Du patois crât, m : crêt, talus. Clave renvoie peut-être au patois çhiaivîe, m : sacristain. La claverie est autrefois l'ensemble des revenus gérés par la paroisse. L'hypothèse d'un anthroponyme "Clave" ne peut cependant pas être exclue. |
Les Genevez |
Combes, Les |
Sens évident. |
Les Genevez |
Cras, Les |
Du patois, crât m : crêt, ravin. |
Les Genevez |
Creux au Loup, Le |
Sens évident. |
Les Genevez |
Embreux, Les |
Dérivé possible du patois ambre, f. : framboise. |
Les Genevez |
Fin de la Madeleine |
En patois, fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté. Madeleine est la patronne de la paroisse des Genevez et la première église fut construite dans cette combe humide. Elle fut détruite en 1620. |
Les Genevez |
Fondras, Le |
Dérivé du patois fondrayie, f. : mare. |
Les Genevez |
Genevez, Les |
La question de savoir si ce toponyme renvoie à celui de Genève (ou du Genevois) ou au mot genièvre/genévrier reste posée, aucune des deux options ne satisfaisant les linguistes et les historiens. |
Les Genevez |
Joux Derrière, Les |
Joux : terme d'origine celtique (jou, juris) désignant une forêt épaisse. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. |
Les Genevez |
Joux, Les |
Joux, f : terme régionale d'origine gauloise (jou, juris) signifiant "grande forêt". Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. |
Les Genevez |
Pâturage du Bas |
Sens évident. |
Les Genevez |
Pau de Fer, Le |
Du patois pâ, m. : pieu. "Le pieu de fer". Ces pieux marquaient souvent des limites importantes, ici celles entre la Franche Montagne et la Courtine de Bellelay. |
Les Genevez |
Plains, Les |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Les Genevez |
Pré Flageolet, Le |
Référence possible à une variété de haricots, les flageolets (en patois flaidjolat). |
Les Genevez |
Pré Piat, Le |
Piat est probablement un patronyme ancien ou un sobriquet. |
Les Genevez |
Prédame, Le |
"Le pré aux dames". "Dames" était autrefois un terme qui s'appliquait à des femmes de la noblesse ou à des religieuses. |
Les Genevez |
Sagne à Droz, La |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. Droz est un patronyme fréquent dans l'arc jurassien. |
Les Genevez |
Sauvage, Cras du |
En patois, crât, m : crêt, talus. Sauvage renvoie peut-être au caractère isolé des lieux. |
Les Genevez |
Sorne, La |
Nom de rivière. De la racine indo-européenne ser-/sor-, couler. Elle prend sa source aux Genevez et se jette dans la Birse à Delémont. |
Les Genevez |
Tourbière, La |
Sens évident. |
Les Genevez |
Vacheries des Genevez, Les |
Vacherie : autrefois, dans l'espace jurassien, bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Les Genevez |
Veaux, Les |
Sens évident. |
Les Pommerats |
Balme, La |
En ancien français, baume ; f. : grotte. |
Les Pommerats |
Beaugourd, Sous les Prés de |
En ancien français go, gour, m. : bas-fond du lit d'une rivière, d'une mare. En patois, go, goé, flaque d'eau. |
Les Pommerats |
Bief, Delai di |
En patois : "au-delà du bief", du ruisseau. |
Les Pommerats |
Bois Banal |
Autrefois, bois réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées. |
Les Pommerats |
Cerneux, Le |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. |
Les Pommerats |
Champs Marion |
Marion est le diminutif de Marie, allusion probable à l'ancienne propriétaire de ce domaine. |
Les Pommerats |
Chez le Forestier |
Sens évident. |
Les Pommerats |
Combe Chabroyat |
Le sens de Chabroyat reste inconnu. |
Les Pommerats |
Côtes, Sur les |
Sens évident dans cet endroit situé au-dessus des côtes du Doubs. |
Les Pommerats |
Crâtan |
Diminutif du patois crât, m. : crêt, talus, ravin. |
Les Pommerats |
Crats, Côte aux |
Du patois crat, m : corneille. |
Les Pommerats |
Crines, Sur les |
Sens inconnu, sauf à y voir une référence au crin de cheval, et donc à la présence de ces animaux sur une pâture. |
Les Pommerats |
Croix, A la |
Sens évident. |
Les Pommerats |
Culat, Prés du |
Diminutif patoisé de cul, à comprendre ici dans le sens de fond, cuvette, extrémité. |
Les Pommerats |
Envers, A l' |
Dans le Jura, envers a le sens d'ubac, pente exposée au nord. |
Les Pommerats |
Fief, Le |
Ici, fief a le sens de tenure, terre amodiée en contrepartie de redevances seigneuriales. |
Les Pommerats |
Les Platures |
En ancien français régional, plature, f. : terrain plat. |
Les Pommerats |
Maison, La Noire |
Sens évident. |
Les Pommerats |
Malnuit |
En français moderne, "La Mauvaise Nuit". |
Les Pommerats |
Mébôs |
Du patois emmé (les) bôs, "au milieu des bois". Voir "Les Emibois" à Muriaux. |
Les Pommerats |
Moulin Jeannotat |
Sens évident, Jeannotat est un patronyme franc-montagnard |
Les Pommerats |
Moulin Jeannottat, Le |
Sens évident. Jeannotat est un patronyme franc-montagnard. |
Les Pommerats |
Pâture Dessus |
Sens évident. |
Les Pommerats |
Plain sur les Roches, Le |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Les Pommerats |
Plainbois, Les |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Les Pommerats |
Pommerats, Les |
Diminutif du latin tardif pomarium, n. : pommier. |
Les Pommerats |
Pontat, Sur le |
Variante possiblede pontin, m. : autrefois, en Romandie, construction faite de madriers juxtaposés permettant de traverser un endroit marécageux. |
Les Pommerats |
Recourbe, Le |
Allusion probable à la courbure marquée du chemin à cet endroit. |
Les Pommerats |
Retenue, Pré de la |
Retenue a ici le sens de barrage pour retenir l'eau, probablement pour alimenter une mare en amont d'un moulin. |
Les Pommerats |
Roche, Sous la |
Sens évident. |
Les Pommerats |
Sâces, Bief des |
Dans le Jura, bief a le sens de ruisseau. Sâce, f. : en patois, saule, osier. |
Les Pommerats |
Saignatte, La |
Diminutif patois de saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Les Pommerats |
Saigne, La |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Les Pommerats |
Saigne, La |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Les Pommerats |
Sapin, Le |
Sens évident. Dans le Jura, sapin a souvent le sens d'épicéa. |
Les Pommerats |
Sciet, Côte di |
Sciet : dérivé possible du latin secare, couper, scier et par suite, arête aiguisée. |
Les Pommerats |
Seignolet, Combe du |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. Seignolet, diminutif de seigne. |
Les Pommerats |
Tanné, Sur le |
Le substantif "tanne" renvoie plus probablement au français régional tanne, f. : trou, grotte, terrier, tanière, voire emposieux. |
Les Pommerats |
Trépâs, Les |
Dérivé possible du latin trans, à travers et passus, us, m. : col, défilé. |
Les Pommerats |
Vie de Muriaux, Sous la |
Sens évident. Du patois vie, f. : chemin. |
Lugnez |
Beuye, Le |
Du patois beuye, f. : butte, éminence. |
Lugnez |
Boulaies, Les |
En ancien français, boulaie, f. : forêt de bouleaux. |
Lugnez |
Chapelle de St-Imier |
Saint Imier a vécu au VIIe siècle. Retiré comme ermite dans la vallée de la Suze, il a donné son nom au petit monastère fondé sur sa tombe et à la localité qui s'est développée dans ses abords immédiats. La chapelle Saint-Imier de Lugnez, bâtie sur des fondations romaines, commémore le souvenir de ce saint né dans cette localité ajoulote. |
Lugnez |
Chêne, Sur le |
Sens évident. |
Lugnez |
Chêne, Sur le |
Sens évident. |
Lugnez |
Chenu |
Diminutif possible de chêne ; endroit couvert de chênes. |
Lugnez |
Couleuvres, Les |
Sens évident. |
Lugnez |
Genavrires, Les |
En patois, dgenavrie, m. : genévrier. |
Lugnez |
Grevez |
Diminutif probable du latin grava, e, f. : gravier. |
Lugnez |
Lugnez |
Composé probable d'un nom de personne latin, peut-être Lunius, et d'un suffixe toponymique celtique en -akos/-acum. |
Lugnez |
Mont, Le |
Sens évident. |
Lugnez |
Rouges Terres |
Sens évident, qui renvoie à la présence d'argiles ou de déchets d'activités sidérurgiques. |
Lugnez |
Tâfon, Le |
Sens inconnu. |
Lugnez |
Vasson, Sur |
Du patois vason, m. : gazon. |
Lugnez |
Voirandes, Les |
Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Lugnez |
Vouénaies, Sur les |
Dérivé probable du français gagner, terme d'origine franque, waidanjan signifiant : se procurer de la nourriture, faire paître le bétail, puis par extension acquérir un avantage matériel, gagner. Ici, le terme renvoie certainement à des terres gagnées sur la forêts. |
Lugnez |
Vouèvre, La |
Du gaulois, wabero : ruisseau, terrain humide. |
Mervelier |
Aimetteneux, Les |
Probablement : lieu où l'on frappait sur les éponges de fer issues des bas fourneaux pour le rendre mat. |
Mervelier |
Aves, Combe des |
Sens évident. Du patois âve, f. : eau. |
Mervelier |
Bâle, Sur les Vies de |
Du patois vie, f. : chemin. Ici, ce chemin menait du Val Terbi à Bâle. |
Mervelier |
Bergerie de Grand Mont |
Sens évident. |
Mervelier |
Beymont, Rière |
Dérivé probable du français "bel mont " (beau mont). |
Mervelier |
Cerneux sur l'Eau, Le |
Cerneux, cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. L'eau est ici la Scheulte qui irrigue ce lieu-dit. |
Mervelier |
Chaumont |
Du pré-latin calmis, terrain désert, pierreux, pâturage. La référence au latin calvus, chauve et à mons, montagne, est également possible. |
Mervelier |
Chenal, Sèche |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Mervelier |
Chételat, Le |
Dérivé du patois tchételat, m. : petit château. Allusion à un ancien endroit fortifié. |
Mervelier |
Chételat, Sous le |
Dérivé du patois tchételat, m. : petit château. Allusion à un ancien endroit fortifié. |
Mervelier |
Chez Gorgé, Clos Gorgé |
Sens évident. Gorgé est un patronyme jurassien. |
Mervelier |
Choin, Le |
Sens inconnu. |
Mervelier |
Clos Gorgé |
Du patois çyôs, m. : enclos, mais également verger. Gorgé est un patronyme courant à Moutier et dans les environs. |
Mervelier |
Combes, Les |
Sens évident. |
Mervelier |
Envers, Les |
En français régional, l'envers est synonyme d'ubac, pente exposée au nord. |
Mervelier |
Fornés, Les |
Diminutif probable du patois foénat, m :, four, fourneau, par allusion à un ancien bas fourneau et à un four verrier. |
Mervelier |
Fuattes, Les |
En patois fuatte, f. : épicéa. |
Mervelier |
Héres, Les |
Dérivé possible du vieux français herre, ierre, m. : route, chemin. |
Mervelier |
Louvière, La |
Endroit où se réunissaient autrefois les loups. |
Mervelier |
Mervelier |
Composé d'un nom germanique, sans doute Modheri, et du terme roman villare, domaine agricole. Cette étymologie est la même que celle de Movelier. |
Mervelier |
Mocherde, La |
Dérivé possible du patois moûechon, f. : moisson, ou de moché, m. : morceau, que l'on retrouve dans d'autres lieux-dits. |
Mervelier |
Moncé |
Du patois moncé, m. : monceau ; allusion possible avec la fertilité des lieux. |
Mervelier |
Mont, Grand |
Sens évident. |
Mervelier |
Nou |
Du pré-latin nauda, marécage. Ce microtoponyme est apparenté aux nombreux "Noz" et autres "Nods" courants dans l'espace jurassien. |
Mervelier |
Pécâ, Le |
Dérivé du vieux français régional péqui, m. : pâturage |
Mervelier |
Pinfols, Les |
Dérivé du patois pïnfô, m. : houx. |
Mervelier |
Pouches, Les |
En patois, pouche, m. : puits |
Mervelier |
Romont, Prés |
Romont, toponyme courant, dérivé du latin rotundus mons, "Montagne arrondie". |
Mervelier |
Sâces, Les |
Dérivé du patois sâsse, f. : saule. |
Mervelier |
Saint-Jean |
Terres relevant probablement, autrefois, d'un autel ou d'une chapellenie vouée à saint Jean. |
Mervelier |
Scheulte, La |
Nom de rivière, qui s'est transmis à une localité située non loin de sa source : Schelten. L'étymologie de ce mot ne se laisse pas deviner. |
Mervelier |
Sir Remai |
Transcription hypothétique du mot "sire" suivi d'un nom difficile à déterminer. |
Mervelier |
Vachal |
Dérivé probable du patois vâ, m : val et tchâ, dans le sens de pâturage ("chaux"). |
Mervelier |
Vernes, Les |
Sens évident. Verne est synonyme d'aulne (en patois viene, f.). |
Mervelier |
Vie, La Neuve |
Sens évident. Du patois vie, f. : chemin. |
Mettembert |
Charbonnières |
Sens évident. La présence de ces sites est signalée par la couleur de la terre, noircie, qui transparaît au moment des labours ou dans les taupinières. |
Mettembert |
Combe de Mettembert |
Sens évident. |
Mettembert |
Joux, La |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. A la fin de l'Ancien Régime, ces forêts relevaient souvent de la compétence du prince-évêque de Bâle. |
Mettembert |
Mettembert |
Il est impossible de trancher dans l'explication de ce toponyme entre le "Mont du Milieu" et le "Mont de Matto", nom de personne germanique. |
Mettembert |
Mettembert, Forêt de |
Sens évident, cette forêt étant située entre les communes de Mettembert et de Delémont. |
Mettembert |
Ordon, L' |
Du patois odjon, ouédjon, m., équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux groupes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. De fait, le terme s'est appliqué, par dérivation, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. |
Mettembert |
Perches, Champ des |
Sens évidente. Du patois pîertche, f. : hêtre. |
Mettembert |
Pré Thiebaud |
Sens évident. Thiébaud est ici un prénom masculin d'origine germanique, courant durant le Moyen Age. |
Mettembert |
Pré, Sous le |
Sens évident. |
Mettembert |
Pré, Sur le |
Sens évident. |
Miécourt |
Bellevue |
Sens évident. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, le bureau de douane de la route Porrentruy-Bâle était établi en cet endroit. |
Miécourt |
Champs, Les Grands |
Sens évident. |
Miécourt |
Esserts, Le |
En français, essart, m : endroit essarté, défriché. |
Miécourt |
Fahy, Rière le |
Fahy : du latin fagus, i, m. : hêtre. En vieux françaix régional, forêt de hêtres de foyards. |
Miécourt |
Journaux, Les Huit |
Sens évident. Dans le Jura, le journal est une ancienne mesure de surface valant 32 ares. |
Miécourt |
Ligne, La |
Sens évident, mais il est impossible de savoir à quelle ligne ce toponyme renvoie. |
Miécourt |
Miécourt |
L'anthroponyme germanique Miezo/Mieto précède ici le roman corte. : domaine agricole. |
Miécourt |
Miserez-Dessous |
Miserez est un hameau proche de Miécourt. En patois de la Baroche Méjiré, en allemand Miserach. De l'anthroponyme latin Mecerius et du suffixe -acum, "propriété de Micerius". Ce hameau relève de la commune de Charmoille. Au Moyen Age, l'église aujourd'hui transformée en chapelle de ce qui était alors le village de Miserez était un prieuré de chanoines augustins. |
Miécourt |
Miserez, Mont de |
Sens évident. Miserez est le nom d'un hameau relevant actuellement de la commune de Charmoille. En patois de la Baroche Méjiré, en allemand Miserach. De l'anthroponyme latin Mecerius et du suffixe -acum, "propriété de Micerius". Ce hameau relève de la commune de Charmoille. Au Moyen Age, l'église aujourd'hui transformée en chapelle de ce qui était alors le village de Miserez était un prieuré de chanoines augustins. |
Miécourt |
Monsieur, Le Fahy |
Fahy : du latin fagus, i, m. : hêtre. En vieux français régional : forêt de hêtres de foyards. "Monsieur" est un terme qui s'appliquait autrefois aux personnages importants : ecclésiastiques, nobles, princes. |
Miécourt |
Mont, Le |
Sens évident. |
Miécourt |
Mossenière, La |
Dérivé probable du français mousse, et non pas du patois moûechon, f. moisson puisque ce lieu-dit est celui d'une forêt. |
Miécourt |
Pâle, La |
En patois, pâle, m. : le piquet, le pieu. Allusion à une palissade, une enceinte de pieux. |
Miécourt |
Pécal, Le Bon |
De l'ancien français régional, pécal, péqui, m. : la pâture. |
Miécourt |
Perche, La Peute |
Du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre. |
Miécourt |
Pran d'Alle, La |
Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura. |
Miécourt |
Prêle |
Renvoi probable à un terrain couvert de prêles. |
Miécourt |
Roi, La Vie du |
Du patois vie, f. : chemin. Cette route a relié, depuis l'époque romaine jusqu'à la fin du XIXe siècle, Porrentruy à Bâle via Ferrette. |
Miécourt |
Saradin |
Sens inconnu. |
Miécourt |
Sereuille, Le |
Dérivé possible du verbe latin serare, enfermer, par allusion au caractère resserré de l'endroit. On retrouve le même toponyme à Courgenay. La référence au patois s'raye, m. : soleil est peu probable. |
Miécourt |
Vergerat, Le |
Diminutif du patois voirdgie, m. : verger. |
Miécourt |
Voirandes, Les |
Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Montavon |
Chaux, Sur la |
Dérivé du pré-latin calmis, pâturage, endroit déboisé. |
Montavon |
Froideval |
Sens évident. |
Montemlon |
Pâture, Grande |
Sens évident. |
Montemlon |
Saigne Dessus, La |
Saigne, seigne, sagne : en français régional, prairie marécageuse. |
Montenol |
Banvart, Essert |
Essert : essart, terrain défriché, essarté. Banvart : du patois banvaîd, m. : garde-champêtre (de l'allemand Bannwart : garde-champêtre). |
Montenol |
Chavatte |
Dérivé du patronyme ancien Chavat, que l'on retrouve à "Combe Chavat" à Montmelon. |
Montenol |
Chêtelat |
Diminutif du patois tchété, m. : château. |
Montenol |
Chez Darosier |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien.Darosier est un ancien patronyme régional. |
Montenol |
Chien, Poil de |
Sens évident. Allusion probable à la mauvaise qualité du fourrage. |
Montenol |
Combes, Les |
Sens évident. |
Montenol |
Montenol |
Du nom germanique Hunold/Hanolt et du préfixe latin mons, tis : montagne. |
Montenol |
Planche, La |
Planche : autrefois, en français régional, parcelle en forme de planche. |
Montenol |
Prés, Les |
Sens évident. |
Montfaucon |
Cenneux, Les, |
Dérivé de cerneux, cernie, cernier, m. : du vieux français cerniz, m. ; bois destiné à être défricher. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Claude est un patronyme franc-montagnard. |
Montfaucon |
Cerneux Claude |
Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Claude est un patronyme franc-montagnard. |
Montfaucon |
Champs, Les Rôtes |
Le sens de "rôte" ne se laisse pas deviner. La référence au patois reûti, rôtir est peu probable, tout comme celle au patois rotte, f. équipe, bande. |
Montfaucon |
Chaufour, Le |
Le four à chaux, qui fournissait autrefois la communauté en chaux pour la construction et l'amendement des champs. |
Montfaucon |
Chez Brand |
Sens évident. Brand est un patronyme commun à La Ferrière. |
Montfaucon |
Chez le Roi |
Sens évident. Roi renvoie ici à un patronyme ou plutôt à un sobriquet. |
Montfaucon |
Chez Modeste |
Sens évident. Modeste est ici un prénom courant au XVIIIe siècle. |
Montfaucon |
Coeudres, Les |
En patois, tieudre, f. : noisetier. |
Montfaucon |
Combe, La |
Sens évident. |
Montfaucon |
Combe, Noire |
Sens évident. |
Montfaucon |
Combes, Sur les |
Sens évident. |
Montfaucon |
Communal Dessous |
Communal a ici le sens de pâturage communal. |
Montfaucon |
Communance, Pâturage de la |
En ancien français régional, une communance est une pâture communale. |
Montfaucon |
Côte, Sous la |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Montfaucon |
Creux, Le |
Sens évident. |
Montfaucon |
Deute, La |
Du patois deute, f. : dot. Autrefois, terres dont le revenu était affecté à l'entretien de l'église paroissiale. |
Montfaucon |
Dôlaise, Prè lai |
En patois, prè, m. : pré ; dolaîge, f. : porte d'enclos. |
Montfaucon |
Etroits, Combe des |
Sens évident (défilé)au vu de la configuration des lieux, très resserrés. |
Montfaucon |
Froidevaux |
Sens évident : vallée froide. |
Montfaucon |
Geai, Bois du |
Sens apparemment évident, mais plusieurs autres toponymes en "gez" interdisent de s'en référer sans autre à l'oiseau de ce nom. Le toponyme Gez, que l'on retrouve au Bémont, au Peuchapatte et à Fontenais, est inconnu. |
Montfaucon |
Gros Bois Derrière |
Sens évident. |
Montfaucon |
Le Péché |
Dérivé possible de l'ancien français régional pacheu, pachau, passage aménagé dans une clôture. Ce microtoponyme est à mettre en relation avec celui de "Sur Pacheux", à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186). |
Montfaucon |
Montbovats Dessous, Les |
La référence aux bovins est ici évidente dans ce microtoponyme déjà mentionné en 1210. |
Montfaucon |
Montbovats Dessus, Les |
La référence aux bovins est ici évidente dans ce microtoponyme déjà mentionné en 1210. |
Montfaucon |
Montbovats, Les |
La référence aux bovins est ici évidente dans ce microtoponyme déjà mentionné en 1210. |
Montfaucon |
Montcenez, Gros |
Montcenez. Diminutif probable du patois senneu, "cernie".Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défricher. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Montfaucon |
Montcenez, Petit |
Montcenez. Diminutif probable du patois senneu, "cernie".Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défricher. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Montfaucon |
Montfaucon |
Composé du nom commun mont et du français faucon, mais peut-être aussi d'un nom de personne comme Falco, attesté ailleurs. |
Montfaucon |
Mottes, Les |
Il est probable que ce microtoponyme fasse ici référence à de simples mottes de terre plutôt qu'à des fortifications médiévales. |
Montfaucon |
Pâturatte, La |
Diminutif patoisé de pâture : petite pâture. |
Montfaucon |
Péchillard, Le |
Dérivé possible de l'ancien français régional passiau, pachau, passage aménagé dans une clôture. Microtoponyme à mettre en ralation avec "Le Péché" à Montfaucon, et "Sur Paicheux" à Bassecourt. En patois, pessou, barrière de trois ou quatre perches dans un pâturage franc-montagnard (BEURET-FRANTZ J., "Moeurs et coutumes aux Franches-Montagnes" dans Actes de la Société jurassienne d'Emulation 25, 1920, p. 186). |
Montfaucon |
Peignières, Les |
Peut-être dérivé d patois peingnou, m. : peignoir à chanvre. En ancien français, peignée, f. : quantité de laine, de lin ou de chanvre que l'ouvrier met sur son peigne. |
Montfaucon |
Petit Bois Derrière |
Sens évident. |
Montfaucon |
Pré Petitjean, Le |
Sens évident. |
Montfaucon |
Prés, Les Neufs |
Sens évident. Neuf renvoie ici à l'adjectif nouveau et non pas au chiffre neuf. |
Montfaucon |
S'lesie, Cabane derrière le |
Du patois ç'léjie. m. : cerisier. |
Montfaucon |
Saigne, Plain de |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. Saigne, seigne : en français régional, prairie marécageuse. |
Montfaucon |
Tiat, Sur le |
Du patois tya, m. : tilleul. |
Montfaucon |
Vacherie, La |
Autrefois, dans l'espace jurassien, une vacherie est un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Montfavergier |
Benat |
Cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défricher. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Benat et probablement un ancien patronyme, mais la référence au patois bené, m. : fontaine, abreuvoir, n'est pas exclue. |
Montfavergier |
Combes, Les |
Sens évident. |
Montfavergier |
Côte Dedôs |
Sens évident. En patois, dedôs, dessous. |
Montfavergier |
Fin, Grosse |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'un village. |
Montfavergier |
Montfavergier |
Composé du substantif mont et du terme faverge, f : en vieux français, forge, bas fourneau. Référence aux bas fourneaux dans lesquels on fondait le minerai de fer de la région. |
Montfavergier |
Saigne, Sur la |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Montfavergier |
Sairains-Dessus, Les |
Du latin Duo Sorores, "Les Deux Soeurs". Nom de ce hameau au Moyen Age. |
Montfavergier |
Vernois, Le |
Dans l'espace jurassien, les aulnes sont souvent appelés "vernes". |
Montfavergier. |
Sairains, Les |
Du latin Duo Sorores, "Les Deux Soeurs". Nom de ce hameau au Moyen Age. |
Montignez |
Amour de Dieu, L' |
Sens allusif, par ironie, à la pauvreté de cette terre ? au fait qu'elle ait été donnée à une institution charitable ? |
Montignez |
Beuye, Le |
En patois, beuye,, f. : la butte, le monticule. |
Montignez |
Blanchard |
Allusion probable à la couleur de la terre (voir "Abues"). |
Montignez |
Canada, Le |
Nom d'une ferme. Allusion à un pays propice à l'agriculture et qui avait, au XIXe siècle, les faveurs des émigrants jurassiens. Voir à Delémont, "Le Mexique", "L'Algérie". |
Montignez |
Chaufour, Le |
Le four à chaux. |
Montignez |
Chênois, Le |
Chênaie, f. : forêt de chênes. |
Montignez |
Chênois, Le |
Dérivé de chênaie, f. : forêt de chênes. |
Montignez |
Côtaie, Le |
Dans l'espace régional, côtaie, m. : terrain en pente. |
Montignez |
Erbépines, Les |
Dérivé probable du français aubépine. |
Montignez |
Foigière, La |
Du patois foidgiere, f. : fougère. |
Montignez |
Fontenattes, Les |
En patois : "Les petites fontaines, les petites sources". |
Montignez |
Fosses, Les |
Le patois donne au sens de fôsse, f. celui de tombe. Possible allusion à un ancien cimetière ou à des pièges creusés pour capturer les animaux sauvages. |
Montignez |
Grandgourt |
En patois go, goé, m. : flaque d'eau, trou d'eau dans une rivière. Le prieuré de Grandgourt, qui relève de la commune de Montignez, est mentionné depuis 1182 (Grantgour). Il relève de l'abbaye de Bellelay. |
Montignez |
Hade, La |
Dérivé du germanique halda, versant en pente douce d'une colline. |
Montignez |
Haut du Mont |
Sens évident. |
Montignez |
Longues Raies, Les |
Roie, f. : en vieux français : sillon. |
Montignez |
Montignez |
Composé du nom de personne latin Montanius et du suffixe toponymique celtique - akos/acum. |
Montignez |
Pâles, Les |
En patois, pâle, m. : piquet, pieu. Allusion à une palissade, une enceinte de pieux. |
Montignez |
Réchennes, Les |
Dérivé possible du patois rétchaince, f. : richesse, par référence à la fertilité de ces terroirs. Plus probable encore : dérivé du vieux francique rubisk : rude, rêche. En patois, réetche, adj. : rêche. Particularité d'une terre ingrate. |
Montignez |
Tâfon, Le |
Sens inconnu. |
Montignez |
Vies de Boncourt |
En patois, vie, f. : chemin." Le chemin de Boncourt". |
Montignez |
Vies de Buix |
En patois, vie, f. : chemin. |
Montignez |
Voirande, La |
Du germanique wardon, garder. Voirande : version régionale du vieux français garenne, varenne, au Moyen Age, réserve de chasse seigneuriale. |
Montmelon |
Autel, Roc de l' |
Sens évident. L'"autel" en question est un rocher en forme d'autel. |
Montmelon |
Bauchenez |
Dérivé possible de "beau" et de "chênaie", forêt de chêne. |
Montmelon |
Bosnire, Le |
Renvoi possible au substantif bosse, f : terrain rempli de bosses. L'allusion aux buissons est moins probable. |
Montmelon |
Chaudiron, Le |
Du latin caldaria, f. : chaudière. Excavation généralement circulaire creusée par les eaux dans le roc. |
Montmelon |
Chavat-Dessous, Combe |
Sens évident. Chavat est un ancien patronyme régional. |
Montmelon |
Chavat-Dessus, Combe |
Sens évident. Chavat est un ancien patronyme régional. |
Montmelon |
Cherchenaise, La |
Renvoi possible au français "cherche noise", par allusion à un différend portant sur ces terres. La référence à un ancien "essert" suivi d'un patronyme n'est pas à exclure. |
Montmelon |
Chez Basuel |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Au XVIIe siècle, le bandelier Basuel (prononcer Bazué), de Porrentruy, est propriétaire de cette métairie. |
Montmelon |
Chez Danville |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Danville est un ancien patronyme régional. |
Montmelon |
Combatte, La |
Diminutif du patois combe : petite combe. |
Montmelon |
Cornes, Les |
Allusion à la forme des parcelles exploitées dans ce lieu-dit. Voir également, toujours à Montmelon, le toponyme "Les Coénets". |
Montmelon |
Couénets, Les |
Du patois coûene, f. : corne, par allusion à la forme des parcelles. Voir également le toponyme "Les Cornes", également à Montmelon. |
Montmelon |
Croix, Sur la |
Sens évident. Sommet du col de ce nom qui relie l'Ajoie au Clos du Doubs. La croix de pierre plantée en cet endroit date du début du XVIIe siècle. |
Montmelon |
Graviers, Fin des |
Sens évident. Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées. |
Montmelon |
Grenier, Le |
Sens évident. |
Montmelon |
Joux, La |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. A la fin de l'Ancien Régime, ces forêts relevaient souvent de la compétence du prince-évêque de Bâle. |
Montmelon |
Joux, La |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. |
Montmelon |
Maran, Le |
Du patois mâ, adj : mauvais, et ran, m : crêt, butte, monticule, talus. "Mauvais talus". |
Montmelon |
Montmelon |
Du latin mons, tis, m. : montagne et de l'anthroponyme germanique Melo/Milo. |
Montmelon |
Oeuches, Les |
Du patois eutche, f : ouche, terrain bien engraissé affecté à la culture des légumineuses. |
Montmelon |
Plan du Noyer |
Sens évident. Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Montmelon |
Pontins, Les |
Pontin, m. : autrefois, en Romandie, construction faite de madriers juxtaposés permettant de traverser un endroit marécageux. |
Montmelon |
Pré Derrière |
Sens évident. |
Montmelon |
Ravines |
Dérivé de ravin. Hameau relevant de la commune de Montmelon. |
Montmelon |
Russelin, Mont |
Russelin renvoie à un patronyme inconnu. Diminutif possible du français roux, rousse. |
Montmelon |
Sablonnière, La |
Sens évident |
Montmelon |
Saigne Dessous, La |
Saigne, seigne, sagne : en français régional, prairie marécageuse. |
Montmelon |
Saigne du Milieu, La |
Saigne, seigne, sagne : en français régional, prairie marécageuse. |
Montmelon |
Souboz, Champ de |
Souboz est probablement une contraction de "sous le bois". En patois, bô, m. : bois. |
Montmelon |
Vilain, Roche au |
Autrefois, un vilain est un paysan affecté à l'exploitation d'un domaine seigneural. |
Montmelon ( Enclave) |
Brunefarine |
Sens évident. Allusion probable à la mauvaise qualité des céréales panifiables récoltées en ce lieu. |
Montmelon (Enclave) |
Chamesat |
Diminutif probable de "champ" et d'une désinence d'origine inconnue. |
Montmelon (Enclave) |
Malcôte, La |
Sens évident : "la mauvaise côte". |
Montmelon (Enclave) |
Outremont |
Littéralement, "De l'autre côté de la Montagne" |
Montmelon (Enclave) |
Piérion, Pré |
Piérion est ici probablement un diminutif du prénom Pierre, en patois Pierat. |
Montmelon (Enclave) |
Pommeret, Le |
Dérivé du français pommeraie, f : plantation de pommiers, endroit riche en pommiers. |
Montmelon (Enclave) |
Prés, Grands |
Sens évident. |
Montmelon (Enclave) |
Sévai |
Dérivé possible du vieux français saiweux, m : évier, par allusion à la configuration des lieux. |
Montmelon (Enclave) |
Sévai |
Dérivé possible du vieux français saiweux, m : évier, par allusion à la configuration des lieux. |
Montmelon (Enclave) |
Genoux, Prés |
Genoux est peut-être un patronyme ancien ou le sobriquet du tenancier de ces prés. |
Montrenol |
Chavatte |
Diminutif de l'ancien patronyme Chavat, que l'on retrouve à "La Combe Chavat". |
Montsevelier |
Aibaiteuse, L' |
Forme patoise du français abattis, c'est-à-dire amassis d'arbres. Ce microtoponyme renvoie à une période de coupes massives dans certains secteurs forestiers. |
Montsevelier |
Aidjes, Les |
Du patois aidge, f. : haie. |
Montsevelier |
Bois aux Vaches |
Sens évident. |
Montsevelier |
Cerneux, Les |
Cerneux, cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. |
Montsevelier |
Champre, Le |
Dérivé possible du français champ ou du patois tchaimpois, m : pâturage. |
Montsevelier |
Champs, Les Gros |
Sens évident. |
Montsevelier |
Chaumai, Rière |
Dérivé possible du substantif français "chaume". |
Montsevelier |
Chèvre, La |
Dérivé probable de l'allemand Schäferei, f : bergerie. |
Montsevelier |
Coischterlet, En |
Diminutif d'un terme allemand inconnu. |
Montsevelier |
Combe, La |
Sens évident. |
Montsevelier |
Cornan, La |
Dérivé du patois coène, f. : corne. Parcelles autrefois disposées en forme de corne gagnée sur la forêt. Le toponyme "coénaie" apparaît également en Ajoie. |
Montsevelier |
Esserts Jeannerin |
Essert : essart, endroit essarté, défriché. Jeannerin renvoie à un ancien patroynme ou à un sobriquet. |
Montsevelier |
Greierlet, Le |
Microtoponyme germanique superficiellement francisé dont le sens est inconnu. Montsevelier est situé à la frontière des langues. |
Montsevelier |
Jenquille, La |
La référence aux "jonquilles" est ici peu probable, surtout au singulier. |
Montsevelier |
Meules, Aux |
Sens évident, renvoyant à l'ancienne présence de meules de foin ou de paille. |
Montsevelier |
Meusas, Les |
Dérivé possible du patois meûsi, v. : moisir, par allusion à l'humidité des lieux. |
Montsevelier |
Mont, Lirdge |
Dérivé possible du patois laîrdge, adj. : large. |
Montsevelier |
Montsevelier |
Dérivé de l anthroponyme germanique Muozo et du bas latin villare, domaine foncier. En allemand Müntzwiler |
Montsevelier |
Moulin, Le |
Sens évident. |
Montsevelier |
Perbonnes, Les |
Si le dérivé du patois pîere, f. : pierre, est possible pour la première partie de ce toponyme, le sens de la seconde "bonnes" reste énigmatique. |
Montsevelier |
Prés St-Georges |
Saint-Georges renvoieici à une chapellenie consacrée à ce saint et qui était possessionnée en cet endroit. |
Montsevelier |
Rechille, Sur la |
Allusion possible à la présence de roches ou de gravillons dans ce terroir. |
Montsevelier |
Travers, Les |
Dérivé du français travers, par allusion à la position de cette partie du finage. On retrouve une variante de ce terme dans le toponyme "Traversains", fréquent en Ajoie. |
Montsevelier |
Vies Forchies, Les |
Du latin via, e, f. : chemin et furca, e, f. : fourche : bifurcation, point de divergence de deux chemins. |
Montsevelier. |
Welschgätterli |
Contraction de l'adjectif allemand welsch, de langue romane, et du substantif, tiré du dialecte alémanique, Gatterli, Gätterli, petite porte en perchis dans une parcelle traversée par un chemin. Montsevelier est situé à la frontière des langues. |
Movelier |
Aibaiteuse, Haute |
Forme patoise du français abattis, c'est-à-dire amassis d'arbres. Ce microtoponyme renvoie à une période de coupes massives dans certains secteurs forestiers. |
Movelier |
Bois, Sur le |
Sens évident |
Movelier |
Boules, Travers les |
Du vieux français boule, m. : bouleau. |
Movelier |
Breuille, Sur le |
Du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées. |
Movelier |
Buele, La |
De l'allemand Bühl, m. : colline. |
Movelier |
Chavelier |
Toponyme sans doute composé de chaux : du substantif pré-latin calmis, m. : terrain désert, pâturage. du et du roman villare : ferme. |
Movelier |
Combe de Movelier |
Sens évident. Movelier est un toponyme de l'époque carolingienne (VIIIe-Xe siècle) constitué d'un anthroponyme germanique, Modhari, et du substantif bas-latin villare, grand domaine. |
Movelier |
Combe, Droit de la |
Sens évident. Dans le parler jurassien, le droit signifie : l'adret, soit la pente exposée au sud. |
Movelier |
Cômes, Fin des |
Du patois fïn, f. : finage et côme, comme, f. crinière. Allusion au fait que ce finage servait parfois de pâture aux chevaux. |
Movelier |
Eyesse, L' |
Du patois aidiaice, f. : pie. |
Movelier |
Froquenats, Les |
Diminutif patois dont le sens ne se laisse pas deviner. |
Movelier |
Gotte, La |
Du patois gotte, f. : goutte, sans doute par allusion au caractère humide des lieux. |
Movelier |
Hasenschell |
En allemand, "Clochette des Lièvres". Movelier se trouve à la frontière des langues. |
Movelier |
Joux, La |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. |
Movelier |
Joux, La Haute |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. A la fin de l'Ancien Régime, ces forêts relevaient souvent de la compétence du prince-évêque de Bâle. |
Movelier |
Joux, Prés de la |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude ; pâturage boisé. |
Movelier |
Montagne, Pâturage sur la |
Sens évident. |
Movelier |
Movelier |
Movelier est un toponyme de l'époque carolingienne (VIIIe-Xe siècle) constitué d'un anthroponyme germanique, Modhari, et du roman tardif villare, grand domaine. La même étymologie s'applique du reste à Mervelier... |
Movelier |
Pâturage de Bavelier |
Sens évident. Bavelier est un toponyme d'époque carolingienne constitué sur la base d'un nom de personne germanique inconnu et du suffixe roman villare, domaine agricole. |
Movelier |
Pontins, Ruisseau des |
Pontin, m. : autrefois, en Romandie, construction faite de madriers juxtaposés permettant de traverser un endroit marécageux. |
Movelier |
Prîere, Sur la |
Du patois, prîere, f. : carrière de pierres. |
Movelier |
Réselle de Movelier, La |
Dérivé possible du patois raîsaie, raser ; par extension, brouter à ras de terre. Dans le patois de Châtenois, résille, rézille, terrain pierreux. A Movelier comme à Soyhières, ces lieux-dits concernent des pâturages situés sur l'adret d'un plissement. |
Movelier |
Roggenburg, Vies de |
En patois, vie, f. : chemin. Roggenburg : village germanophone voisin de Movelier, autrefois Roggenberg. De l'anthroponyme germanique Rocco et du substantif berg, montagne. |
Movelier |
Strayat, Prés |
"Strayat" est un terme peut-être dérivé du patois étrain, m. : paille, ou d'un terme allemand inconnu. Movelier est situé à la frontière des langues. |
Movelier |
Toré, Sous le |
Du patois toré, taureau. Allusion probable à une pâture qui nourrissait le reproducteur des bovins de cette communauté |
Muriaux |
Baumatte, La |
Diminutif patoisé de baume. Du vieux français baume, f. : grotte. |
Muriaux |
Cerneux Musat |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Musat est ici un patronyme ou un sobriquet. |
Muriaux |
Champs, Longs |
Sens évident. |
Muriaux |
Chargeoux, Les |
En patois tchairdgeou, m : chargeur. Quelle marchandise chargeait-on jadis en cet endroit ? Du charbon, du bois, du sable ? Même question à Soubey et à Seleute. |
Muriaux |
Charmattes, Fond des |
Charmatte : diminutif du patois tchaîrme, m. : charme. |
Muriaux |
Chez Brahier |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Brahier est un patronyme franc-montagnard. |
Muriaux |
Combaite Gerine |
Combaite dérive du patois combatte, f. : petite combe. Gerine est une variante du patois dgerainne, f. poule. |
Muriaux |
Craloup, Le |
Probablement la contraction d'un ancien "crâs aux loups" : le ravin des loups |
Muriaux |
Cras, Côte entre les deux |
Sens évident. En patois, crât, m. : crêt, talus. |
Muriaux |
Cras, Derrière le |
Du patois crât, m. : crêt, talus. |
Muriaux |
Crâtat Loviat |
Crâtat : dérivé patois de crât, m. : crêt, talus. Loviat et un patronyme franc-montagnard. |
Muriaux |
Curtils, Derrière les |
En vieux français courtil, m : jardin. |
Muriaux |
Ecarres, Les |
Contraction probable et francisée du patois Es Câres, "Dans les Angles" (voir sous "Coires"). |
Muriaux |
Emibois, Les |
Emibois : en patois emmey les bôs, "Au Milieu des Bois". |
Muriaux |
Esserts-Belat |
Essert, m. : en français essart, endroit défriché, action de défricher, d'essarter. Belat est probablement un patronyme ou un sobriquet. |
Muriaux |
Fonge, La |
Dérivé possible de l'adjectif ancien français fongieux, spongieux. |
Muriaux |
Frênes, Crâtat des |
Sens évident. Crâtat : dérivé patois de crât, m. : crêt, talus. |
Muriaux |
Laisières, Les |
Dérivé possible du gaulois laive, f. : dalle nacrée, pierre plate.. |
Muriaux |
Muriaux |
Dérivé de l ancien français, mirer, regarder, se refléter. On retrouve cette racine dans le patois mirou, m. : miroir, mais également dans la version allemande de ce toponyme, Spiegelberg (Montagne du Miroir). De fait, l'étymologie de ce toponyme n'est pas certaine. |
Muriaux |
Peu, Le |
Dérivé probable du latin puteus, m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. |
Muriaux |
Peux, Les |
Peu : dérivé possible du latin puteus, m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. |
Muriaux |
Peux, Prés des |
Peu : dérivé possible du latin puteus, m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. |
Muriaux |
Peux, Sous les |
Peu : dérivé possible du latin puteus, puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. |
Muriaux |
Prâ Saint |
Dérivé possible du latin pratum, i, n. : pré. Le saint pré, peut-être par allusion à une possession paroissiale. |
Muriaux |
Prés, Grands |
Sens évident. |
Muriaux |
Rochette, Combe de la |
Sens évident |
Muriaux |
Roselet, Saignes du |
Saigne, seigne, sagne : en français régional, prairie marécageuse. Roselet : dans le français régional, rosé avait le sens de "fruits annuels de la terre", de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". |
Muriaux |
Saignes, Les |
Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Muriaux |
Tranchée, Derrière la |
Allusion possible à la tranchée creusée lors de la construction de la ligne Saignelégier-Glovelier en 1904. |
Muriaux |
Chenalatte, La |
Diminutif patoisé de chenal. En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Muriaux (Enclave) |
Arches, Clédars des |
Le terme arche est inconnu. Clédar, m. : en français régional, barrière en bois pour fermer un pâturage. |
Muriaux (Enclave) |
Cerneux-Veusil-Dessous |
Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Veusil renvoie peut-être à un dérivé de veau. |
Muriaux (Enclave) |
Cerneux-Veusil-Dessus |
Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Veusil renvoie peut-être à un dérivé de veau. |
Muriaux (Enclave) |
Cerneux-Veusil, Pâturage communal de |
Cernie, cerneux : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. Veusil renvoie peut-être à un dérivé de veau. |
Muriaux (Enclave) |
Chez Boillat |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Boillat est un patronyme franc-montagnard. |
Muriaux (Enclave) |
Peux, Les |
Dérivé probable du latin puteus, m. : puits La version "Put", qui apparaît à la fin du Moyen Age, renforce cette hypothèse. Cette étymologie explique le fait que "Peu" soit souvent associé à un patronyme, chose impensable en référence à une colline, même transformée en pâturage boisé à la suite des défrichements de la fin du Moyen Age. |
Muriaux (Enclave) |
Pré Erard |
Sens évident. Erard est un patronyme franc-montagnard. Ce fut longtemps également un prénom. |
Muriaux (Enclave) |
Velle, Clédar de la |
Velle : du latin villa, f. : le domaine, plus tard le village. Clédar, m. : en français régional, barrière en bois pour fermer un pâturage. |
Muriaux. |
Chenevières, Les |
Parcelles sur lesquelles on cultivait du chanvre, plante textile travaillée à domicile jusqu'au début du XXe siècle. |
Muriaux. |
Roselet, Le |
Dans le français régional, rosée avait le sens de "fruits annuels de la terre", de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". |
Ocourt |
Ban, Le |
"Ban" a ici le sens régional, d territoire communal. |
Ocourt |
Bouloie, Lai |
Du vieux français boule, m. : bouleau, Forêt de bouleaux. |
Ocourt |
Chainions, Les |
Diminutif probable de chêne. Chênaie : forêt de chênes. |
Ocourt |
Champs Derrière |
Sous entendu "derrière la montagne". |
Ocourt |
Ciaimé, Le Bô |
En patois : bôs, m. : bois et çhaîmme : f. : flamme. Renvoi possible à un ancien incendie de forêt. |
Ocourt |
Combatte, La |
Diminutif patois de combe. |
Ocourt |
Combe, Côte de la |
Sens évident |
Ocourt |
Combe, La |
Sens évident. |
Ocourt |
Côte, La |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Ocourt |
Dérable, Dô le |
En patois, dérabye, m. : éboulement. |
Ocourt |
Envers, La Côte des |
En français régional, "envers" signifie ubac. |
Ocourt |
Fallat, Côte du |
En patois, fallat, m : boeuf de couleur jaune-clair. |
Ocourt |
Fosses, Les |
Du patois, fôsse, f. : tombe. Le mot peut aussi s'appliquer à de simples fosses creusées pour des raisons diverses, par exemple la recherche de minerai de fer, de tuf, de pierres, etc. |
Ocourt |
Fosses, Les |
Du patois, fôsse, f. : tombe. Le mot peut aussi s'appliquer à de simples fosses creusées pour des raisons diverses, par exemple la recherche de minerai de fer, de tuf, de pierres, etc. |
Ocourt |
Frêne, Côte du |
Sens évident. |
Ocourt |
Gravière, Côte de la |
Sens évident. |
Ocourt |
Grètchatte, Tschu lai |
Du patois tchu : sur et grétche, f, : rampe raide. |
Ocourt |
Grètche. Lai |
Du patois grètche, f. : pente raide. |
Ocourt |
Meyri |
Diminutif possible du vieux français maillie, f : champ de peu de valeur ; dérivé de maille, monnaie de peu de valeur. |
Ocourt |
Montagne, Sous la |
Sens évident. |
Ocourt |
Montpalais |
Probablement, à l'origine, "Le Mont Pelé", déboisé. |
Ocourt |
Monturban |
Urban est une variante romane prénom romain Urbanus, rarissime dans l'espace jurassien au Moyen Age. |
Ocourt |
Montvoie |
En latin Mons Advocati, "Montagne de l'Avoué". Ce toponyme renvoie à la présence d'une ancienne forteresse, sans doute celle d'un premier avoué de l'église de Saint-Ursanne. On retrouve une étymologie comparable à Courchavon avec le microtoponyme Châtelvouhay. Jusqu'à sa réunion à la commune d'Ocourt en 1882, Montvoie constituait une commune de plein droit. |
Ocourt |
Montvoie, Ruines du Château de |
Sens évident. En latin Mons Advocati, "Montagne de l'Avoué". Ce toponyme renvoie à la présence d'une ancienne forteresse, sans doute celle d'un premier avoué de l'église de Saint-Ursanne. On retrouve une étymologie comparable à Courchavon avec le microtoponyme Châtelvouhay. |
Ocourt |
Motte, La |
Motte : colline naturelle ou artificielle fortifiée entre le IXe et le XIe siècle avec des palissades, au début de l'époque féodale. |
Ocourt |
Moulin, Vers le |
Sens évident. |
Ocourt |
Ocourt |
Composé d'un nom germanique de forme incertaine et du suffixe roman corte, domaine agricole. |
Ocourt |
Origières, Les |
En ancien français, orgière, f. : champ d'orge. |
Ocourt |
Ôta, Tchu l' |
En patois, tchu : sur ; hôta, m. : demeure. |
Ocourt |
Pesses, Les Grosses |
Pesse : du vieux français paisse, f. : pâture. |
Ocourt |
Planches, Les Grosses |
Planches : autrefois, parcelles allongées, en forme de planches. |
Ocourt |
Planches, Sur les |
Planches : autrefois, parcelles allongées, en forme de planches. |
Ocourt |
Pontoye |
Contraction probable du vocable : "Pont aux oies" |
Ocourt |
Prés, Fonds des |
"Fonds" n'a pas ici le sens de fontaine ou de source, mais plutôt celui de cuvette, de bas d'un finage. |
Ocourt |
Roche Palouse |
En patois, palou, se, adj. : pelé. Littéralement : la roche pelée. |
Ocourt |
Roétchattes, Dôs les |
En patois, dôs : sous. Roétchattes, m. pl. : petites roches. |
Ocourt |
Roue, Lai Londge |
En patois, long, dge, adj. : long. Roue, f. : raie, sillon. |
Ocourt |
Sapins, Côte des |
Sens évident. |
Ocourt |
Sassey |
Autrefois, saussaie : forêts de saules. |
Ocourt |
Valbert |
Prénom d'origine germanique. Nom d'un abbé de Luxeuil, issu de la tribu royale franque des Sicambres, lié à la fondation de l'abbaye de Moutier-Grandval au VIIe siècle. Saint Valbert est le patron de l'église paroissiale d'Ocourt-La Motte. |
Ocourt |
Valbert, Montagne de |
Valbert : prénom d'origine germanique. Nom d'un saint abbé de Luxeuil lié à la fondation de l'abbaye de Moutier-Grandval au VIIe siècle. Saint Valbert est le patron de l'église paroissiale d'Ocourt-La Motte. |
Ocourt |
Vay, Sur les Prés du |
Autrefois, en français régional, vé, m. : gué. |
Ocourt |
Vernes, Pesses des |
Verne est synonyme d'aulne (alnus). Pesse : du vieux français paisse, f. : pâture. |
Ocourt |
Terre, Rouge |
Sens évident. |
Ocourt |
Envers, Côte de l' |
En français régional, "envers" signifie ubac, pente exposée au nord. |
Pleigne |
Bavelier, Moulin de |
Sens évident. Bavelier : de Babila ou Bavila, anthroponyme d'origine germanique, et du latin villare, grand domaine foncier. Hameau relevant de la commune de Pleigne. |
Pleigne |
Bavelier ; Ferme de |
Bavelier : de Babila ou Bavila, anthroponyme d'origine germanique, et du latin villare, grand domaine foncier. Hameau relevant de la commune de Pleigne. |
Pleigne |
Buté, Le |
Sens inconnu. |
Pleigne |
Chêne, Champ du |
Sens évident. |
Pleigne |
Combette, La |
Diminutif de combe. |
Pleigne |
Courtine, La |
Du bas-latin curtis., grand domaine foncier. Au Moyen Age, exploitation agricole ; ensemble d'exploitations, regroupées géographiquement, souvent placée sous l'autorité d'un seigneur. |
Pleigne |
Croix, La |
Sens évident. |
Pleigne |
Diable, Combe au |
Sens évident. |
Pleigne |
Essert Prenat |
Essert : essart, endroit essarté, défriché. Prenat est un ancien patronyme régional. |
Pleigne |
Essert, L' |
Essert : essart, terre essartée, défrichée. |
Pleigne |
Favoirgeattes |
Du patois favoirdgie, m. : forgeron. Ici, référence probable à d'anciens bas fourneaux sidérurgiques. |
Pleigne |
Fischerboden |
En allemand, "Terrain des pêcheurs", probablement par allusion à la Lucelle située en contrebas. |
Pleigne |
Forme |
Peut-être de l'ancien français forme, m : piège de chasse contenant un oiseau empaillé. |
Pleigne |
Gerstel |
Diminutif probable de l'allemand Gerste, f. : orge. |
Pleigne |
Grossfeld |
En allemand, "Grand champ". Pleigne est à la frontière des langues. |
Pleigne |
Grosswald |
En allemand, "Grande forêt". |
Pleigne |
Haegli et Mécolis |
Diminutif dialectal de l'allemand Haag, haie. Pleigne se trouve à la frontière des langues. L'origine du terme Mécolis est inconnue. |
Pleigne |
Joux l'Amour, La |
Joux : du gaulois, jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. "L'Amour" est probablement un terme poétique que l'on retrouve à Alle : "Buisson Galant". |
Pleigne |
Löwenburg |
En allemand "Le château des lions", du nom des seigneurs qui l'édifièrent au XIIIe siècle. Ce castel fut acquis par l'abbaye de Lucelle en 1526 et devint alors un prieuré cistercien jusqu'à la Révolution. Actuellement, le Löwenburg, ancienne commune du XIXe siècle, est un hameau germanophone relevant de la commune de Pleigne. |
Pleigne |
Lucelle, Lac de |
Le lac en question est artificiel. Lucelle : nom d'une ancienne abbaye cistercienne du XIIe siècle. Etymologie incertaine, germanique ou romane, hydronymique ou toponymique. |
Pleigne |
Mécolis, Le |
Sens inconnu. |
Pleigne |
Morlatte, La |
Dérivé du patois morlatte, f. : poutre, madrier, planche (de l'allemand Mauerlatte). Ce toponyme est peut-être un doublet de "planche" dans le sens de parcelle de forme allongée. |
Pleigne |
Moulin Neuf |
Sens évident. |
Pleigne |
Noirval |
Sens évident. |
Pleigne |
Pesses, Champs des |
Pesse : du vieux français paisse, f. : pâture. |
Pleigne |
Planches, Haut des |
Planches : autrefois, parcelles allongées, en forme de planches. |
Pleigne |
Pleigne |
Dérivé du latin planea, f. : petit plateau. |
Pleigne |
Prés Nicolas |
Sens évident. |
Pleigne |
Prés, Ronds |
Sens évident. |
Pleigne |
Prîrre, Lai |
Du patois, prîere, f. : carrière de pierres. |
Pleigne |
Selle au Roi |
Du patois, selle, f. : chaise. Allusion à la tenue en ces lieux des séances de justice d'un ancien tribunal royal. En allemand, "Richterstühl". |
Pleigne |
Silberloch |
En allemand, "Trou d'argent", formule plus poétique que géologique. |
Pleigne |
Tchété, Derie le |
En patois, "Derrière le château", allusion au manoir de Löwenburg du XIIIe siècle, actuellement en ruines. |
Pleigne |
Terres, Les Rouges |
Sens évident. |
Pleigne |
Toré, Le |
Du patois toré, m. :, taureau. Allusion probable à une pâture qui nourrissait le reproducteur des bovins de cette communauté. |
Pleigne |
Truchet, Le |
D'après Bossard et Chavan, truchet, m. : rocher escarpé. |
Pleigne |
Vernes, Champ des |
Verne : synonnyme d'aulne (en patois viene, f.). |
Pleigne |
Ziegelkopf |
En allemand : "Tête de la tuile" ou peut-être, par déformation, "Ziegekopf" : la tête de la chèvre. |
Pleujouse |
Bois Juré |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Après la Révolution ces forêts furent souvent municipalisées. |
Pleujouse |
Champois, Le |
En patois, tchaimpois, m. : pâturage. |
Pleujouse |
Chaux, La |
De l'ancien substantif calmis : terrain désert, pâturage. |
Pleujouse |
Chaux, La |
De l'ancien substantif calmis : terrain désert, pâturage. |
Pleujouse |
Côte, La |
Sens évident. En patois, côte f. a également le sens de forêt. |
Pleujouse |
Pleujouse |
Dérivé de l'adjectif substantivé latin pluviosa : pluvieuse, qui renvoie à un ruisseau et non pas à la localité édifiée sur ses berges. |
Pleujouse |
Pleujouse, Rière |
Sens évident. |
Pleujouse |
Ponts, Sur les |
Sens évident. |
Porrentruy |
Alisiers, Les |
Sens évident. |
Porrentruy |
Banné, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. |
Porrentruy |
Beaupré |
Sens évident. |
Porrentruy |
Bellevue |
Toponyme typique du XIXe siècle. |
Porrentruy |
Bellevue, Ferme de |
Sens évident. |
Porrentruy |
Bois Carré |
Sens évident. |
Porrentruy |
Bouloie, La |
Du vieux français boule, m. : bouleau. Forêt de bouleaux. |
Porrentruy |
Chênes, Ferme des |
Sens évident. |
Porrentruy |
Combe, 1ère |
Sens évident. |
Porrentruy |
Combe, 2ème |
Sens évident. |
Porrentruy |
Combe, Troisième |
Sens évident. |
Porrentruy |
Côtes, Les |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Porrentruy |
Etang, L' |
Sens évident. |
Porrentruy |
Etang, L' |
Sens évident. |
Porrentruy |
Fahy, Devant le |
Fahy : autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres (du latin fagus, hêtre, "foyard" en français régional) |
Porrentruy |
Fahy, Grand |
Fahy : autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres (du latin fagus, hêtre, "foyard" en français régional). La toponymie locale distingue un Grand et un Petit Fahy. |
Porrentruy |
Fahy, Le Petit |
Fahy : autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres (du latin fagus, hêtre, "foyard" en français régional). La toponymie locale distingue un Grand et un Petit Fahy. |
Porrentruy |
Fahy, Sous le |
Fahy : autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres (du latin fagus, hêtre, "foyard" en français régional). |
Porrentruy |
Fin, Grand' |
Du patois fïn, f. : le finage, ensemble des terres cultivées. |
Porrentruy |
Fin, La Haute |
Du patois fïn, f. : le finage, ensemble des terre cultivées. |
Porrentruy |
Grégeat, Combe |
Grégeat renvoie peut-être un anthroponyme inconnu. |
Porrentruy |
Hermont, Cras d' |
Du patois crât, m. : crêt, talus. Hermont renvoie à l'anthroponyme germanique Harimund que l'on retrouve é Chevenez, "Bas d'Ermont" et dans le toponyme Hérimoncourt, en France voisine. |
Porrentruy |
Juifs, Combe aux |
La tradition dit que les marchands de bestiaux juifs parquaient leurs bestiaux à la veille des foires dans les combes ainsi désignées. |
Porrentruy |
Lorette |
Chapelle de Notre-Dame de Lorette. Cette chapelle a été édifiée à Porrentruy en 1657. |
Porrentruy |
Maison Noire |
Sens évident. |
Porrentruy |
Mavalau, Bois de |
Mavalau : diminutif probable de "La mauvaise Vallée". Du patois mâ. adj. : mal, et vâ, m. : val. |
Porrentruy |
Minoux, Les |
En patois, minou, m . : mineur. Cette étymologie renverrait à une ancienne présence de mines de fer. |
Porrentruy |
Oiselier, L' |
Sens évident. |
Porrentruy |
Oiselier, L' |
Allusion poétique probable à la présence d'oiseaux. |
Porrentruy |
Perche, La |
Du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre. |
Porrentruy |
Pont d'Able, Le |
Le sens du mot Able est inconnu. Il renvoie peut-être à un ancien anthroponyme. |
Porrentruy |
Porrentruy |
Dérivé du latin pons Ragentrudis, pont de Ragentrud. Ragentrud étant un prénom féminin germanique, |
Porrentruy |
Prairie, La |
Sens évident. |
Porrentruy |
Rasse, La |
Du patois raîsse, f. : scie. |
Porrentruy |
Roche de Mars, Sur |
La "Roche de Mars" est peut-être un toponyme gallo-romain qui renvoie au dieu Mars. Elle surplombe l'ancienne voie romaine qui menait de Pierre-Pertuis à Mandeure. |
Porrentruy |
Saint-Nicolas, Fontaine |
Sens évident. Fontaine a parfois le sens de source. |
Porrentruy |
Sarmère, Combe |
Le sens du terme "sarmère" est inconnu. |
Porrentruy |
Solier |
Du patois solie, m. : fenil, grenier à foin. |
Porrentruy |
Té, Sur le |
Toponyme dérivant peut-être du vieux français tai, thoi, m. : boue, fange. |
Porrentruy |
Vauche, La |
Du patois vâtche, f. : fouloir. Le mot vient de l'allemand walken : fouler. |
Porrentruy |
Vaumacon, Combe |
Du patois vâ, m. : val. Macon renvoie peut-être à un anthroponyme ancien. |
Porrentruy |
Voyeboeuf |
Renvoi probable au mot voie, f, : chemin ; "Chemin des boeufs". Allusion également possible au patois vé, m. : gué, "Le gué des boeufs". |
Porrentruy |
Waldegg |
En allemand, "Le Coin de la Forêt". Nom donné à cette ferme au temps des princes-évêques de Bâle, germanophones pour la plupart d'entre eux. Ils ont résidé au château de Porrentruy de 1528 à 1792. |
Rebeuvelier |
Barres, Sur les |
En patois baîrre, f. : barrière, haie, clôture. |
Rebeuvelier |
Baume, Do la |
En patois, "dô lai bâme" : sous la caverne, la grotte. |
Rebeuvelier |
Bie, Sur le |
En français régional, bié, bief, m : ruisseau. |
Rebeuvelier |
Brue, Le |
Du vieux français breuil, m. : pré seigneurial que les habitants d'un village devaient faucher par corvées. |
Rebeuvelier |
Champs là Derrière |
Sens évident. |
Rebeuvelier |
Champs, Les Neufs |
Sens évident. |
Rebeuvelier |
Chaux, Côte de |
Chaux : dérivé de l'ancien substantif pré-latin calmis, terrain désert, pâturage. |
Rebeuvelier |
Chez Hans Adam |
Sens évident dans un village situé sur la frontière des langues |
Rebeuvelier |
Esserts, Aux |
Esserts : en français, essarts, terres défrichées, essartées. |
Rebeuvelier |
Gitzi |
Du dialecte alémanique Gitz, m. : chèvre, mais également sommet d'un arbre. |
Rebeuvelier |
Grangeatte, Sous la |
Diminutif du patois graindge, f. : grange. |
Rebeuvelier |
Journée, La Belle |
"Journée" renvoie ici à "journal", mesure de superficie foncière, plutôt qu'à la durée d'un jour. On retrouve ce même vocable aux Bois : La Large Journée. |
Rebeuvelier |
Maichières, Les |
Dérivé du patois maîtchiere, f. : pré marécageux |
Rebeuvelier |
Mon Désir |
Microtoponyme typique du XIXe et du XXe siècle. |
Rebeuvelier |
Montchemin, Sur |
Allusion possible à la présence d'un chemin près de cette colline. |
Rebeuvelier |
Moton, Sur |
En patois, moton, m. : mouton ; allusion possible à un ancien pâturage pour les moutons. Ce terme peut également être un composé du latin mons, montagne, et d'un suffixe difficile à deviner. |
Rebeuvelier |
Moulin, Prés du |
Sens évident. |
Rebeuvelier |
Ordons, Les |
Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux groupes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. De fait, le terme s'est appliqué, par extension, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. |
Rebeuvelier |
Prés de Courroux |
Ces prés auraient-il appartenus à des exploitants domiciliés à Courroux, de l'autre côté du Raimeux ? Raumeux ? |
Rebeuvelier |
Prés Maiquet |
Maiquet renvoie sans doute à un ancien patronyme ou à un sobriquet. |
Rebeuvelier |
Raimeux, Sous |
En ancien français, ramier, m. :, terre inculte et pleine de broussailles. |
Rebeuvelier |
Rebeuvelier |
Composé du nom germanique Rihbald/Rihbold et du substantif roman villare : domaine agricole. |
Rebeuvelier |
Rises, Les |
Du patois rise, f : sorte de chéneau pour glisser le bois sur une pente. |
Rebeuvelier |
Sarasine, La |
Au Moyen Age, le terme "Sarasin" désigne les musulmans opposés aux chrétiens en Méditerranée puis, par analogie, des personnes aux moeurs guerrières ou aux croyances suspectes. |
Rebeuvelier |
Tairéche |
Microtoponyme apparenté à "Tariche", à Saint-Brais. En patois de Châtenois (Territoire de Belfort), tarèche, lierre. En patois jurassien, lierre se dit tèrrétre, m. |
Rebeuvelier |
Tu, La |
En patois tou, f. : tuf ; allusion à l'ancienne présence d'une carrière de tuf. |
Rebeuvelier |
Prés des Auges |
"Auge" est peut-être ici un dérivé du patois aidge, f. : haie, clôture. |
Réclère |
Bois de la Côte |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Réclère |
Clef, Sous la |
Clef : du gaulois cleta, la claie, la barrière mobile. |
Réclère |
Combattes, Les |
Diminutif patois du français combe. |
Réclère |
Cratat |
Du patois crât, m. : crêt, talus, ravin. |
Réclère |
Drézeules, Les |
Peut-être un dérivé du préroman drausa : aulne de montagne |
Réclère |
Fahy, Le |
Autrefois, dans l'espace jurassien, forêt de hêtres, de "foyards" (du latin fagus, m. : hêtre). |
Réclère |
Foinelats, Les |
Dérivé patoisé de foin : les petits foins, allusion probable au faible rendement en fourrage de ce talus. |
Réclère |
La Clef |
Du gaulois cleta, la claie : barrière mobile. |
Réclère |
Longues Raies |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Réclère |
Montagne, La |
Sens évident. |
Réclère |
Montavon |
Du latin mons, tis, m., montagne, et de Tado, anthroponyme germanique. Dans le cas présent, il s'agit peut-être d'un microtoponyme qui fait référence au nom de famille Montavon, courant dans le Jura. Les familles Montavon sont originaires du hameau de ce nom, dans la commune de Boécourt (voir "Montavon" sous Boécourt). |
Réclère |
Perchet, Le |
Du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre. |
Réclère |
Réclère |
L'étymologie de ce toponyme renverrait au patois çhiériere, f. : clairière. |
Réclère |
Roches, Sous les |
Sens évident. |
Réclère |
Rougeux |
De couleur rouge, allusion à la couleur rougeâtre des terres du lieu. Voir également "Rudge", à Courgenay, et "Rouges-Terres" au Bémont. |
Réclère |
Tauré |
Du patois toré m. : taureau. Allusion probable à une pâture qui nourrissait le reproducteur des bovins de cette communauté. |
Réclère |
Verdat |
Dérivé probable de l'adjectif vert, pour souligne la qualité des prairies à cet endroit. La forme patoise, probablement originelle, est "Voidgeat", de voi (dge), vert(e). |
Réclère |
Vernes, Les |
Dans l'espace jurassien, les aulnes sont souvent appelés "vernes". |
Réclère |
Vie, Sous la |
Du patois vie, f. : chemin. |
Roche d'Or |
Faux d'Enson, La |
Dans l'espace jurassien, une "faux" équivaut à environ un tiers d'hectare. En patois, enson : sur. |
Roche d'Or |
Genièvres, Les |
Sens évident. |
Roche d'Or |
Roche d Or |
Toponyme au sens poétique, en français, relativement récent (XIIIe-XIVe siècle). |
Roche d'Or |
Rottes, Les |
Du patois rotte, f. : équipe, bande. Sens difficile à admettre ici. |
Roche d'Or |
Té, Champ du |
Dérivé possible du vieux français tai, thoi, m. : boue, fange. |
Roche d'Or |
Vacherie Dessous |
Autrefois, dans l'espace jurassien, une vacherie est un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Roche d'Or |
Vacherie Dessus |
Autrefois, dans l'espace jurassien, une vacherie est un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Roche d'Or |
Vaux, La |
Sens évident. |
Roche d'Or |
Valeu |
Terme apparenté à Vâloin, à Buix. Du patois vâ, m. : val, mais également vâ : vers. Le sens de la désinence "leu" ne se laisse pas deviner ; peut-être : là, là-bas. |
Roche d'Or |
Voillattes, Les |
Sens inconnu. Le terme peut difficilement dériver du patois voyïn, m. : regain. |
Rocourt |
Bois, Sur le |
Sens évident. |
Rocourt |
Borbets, Les |
Du patois boûerbet, m. : bourbier. |
Rocourt |
Boulais, Le |
Du vieux français boulaie, f. : endroit planté de bouleaux. |
Rocourt |
Coinat, Le |
En patois, coinat, m. : petit coin. |
Rocourt |
Combe Monnay |
Monnay semble être ici un patronyme, mais l'allusion à une variante locale de "meunier" n'est pas à exclure. |
Rocourt |
Combe, Grande |
Sens évident. |
Rocourt |
Côtai, Peut |
Côtai(e) m. : dans le patois régional, endroit en pente. En patois, peut, e, adj. : laid, vilain. |
Rocourt |
Fontenettes, Les |
Diminutif de fontaine, qui signifiait autrefois souvent "source". |
Rocourt |
Gobes, Les |
De l'allemand Gabe, f. :, don, ration. Terme jurassien renvoyant au droit, pour le "bourgeois" d'une localité, d'obtenir du bois de chauffage dans la forêt communale. |
Rocourt |
Journaux, Les Quatre |
Le journal est une unité de mesure de surface valant 32 ares en Ajoie. |
Rocourt |
Montchaverin |
Mont : sens évident. Chaverin semble un dérivé du latin calvus, a, um, adj. : chauve. |
Rocourt |
Patai, Sur le |
D'après BOSSARD et CHAVAN, dérivé de l'illyrien palta, boue (voir "Les Pâtets" à Bure). Cette étymologie est cependant fragile. |
Rocourt |
Rocourt |
Composé d'un nom germanique Rocco et du substantif roman corte, domaine agricole. |
Rocourt |
Sacenet, Le |
Du vieux français saussaie, f. : forêts de saules. |
Rossemaison |
Champs, Les Grands |
Sens évident |
Rossemaison |
Cras, Haut des |
Du patois crât, m. : crêt, talus. |
Rossemaison |
Leuchu, Clos |
Du patois leuchu : là-dessus, là-haut |
Rossemaison |
Montchaibeux |
Du latin mons, montagne et probablement d'un anthroponyme germanique non identifié, comme dans le cas de "Montfréboeuf" à Grandfontaine |
Rossemaison |
Pran, La |
Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura. |
Rossemaison |
Rossemaison |
L'exonyme allemand "Rottmund" semble indiquer que ce toponyme dérive du latin russea, adj., rouge et mons, tis, colline. La montagne rouge et non pas "la maison rouge". |
Saignelégier |
Bas, Le |
Sens évident. |
Saignelégier |
Baume, La |
Du vieux français baume, f. : grotte. |
Saignelégier |
Belin, Rière chez |
Belin est ici un patronyme ou un sobriquet. |
Saignelégier |
Bémont, Le Haut du |
Sens évident. Bémont : "bel mont", le beau mont. |
Saignelégier |
Cerlatez, Les |
Autrefois" Esserts Latel ". Essert : essart, m. : terre défrichée, essartée. Latel était probablement un patronyme régional. |
Saignelégier |
Cerneux Belin |
Cernieux, cernie, f. : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Saignelégier |
Champs, Longs |
Sens évident |
Saignelégier |
Champs, Longs |
Sens évident |
Saignelégier |
Charmattes, Fond des |
Dérivé du patois tchaîrme, m. : charme. |
Saignelégier |
Chaumont, Le |
Du pré-latin calmis, terrain désert, pierreux, pâturage. La référence au latin calvus, chauve et à mons, montagne reste cependant possible. |
Saignelégier |
Closurattes, Les |
Diminutif patoisé de closure f. : parcelle enclose, soustraite à la vaine pâture du bétail communal. |
Saignelégier |
Combatte, La |
Diminutif patois du substantif combe. |
Saignelégier |
Combe, La |
Sens évident. |
Saignelégier |
Cotirnat |
Diminutif possible et patoisé du substantif "courtine". |
Saignelégier |
Cratan, Sur le |
Diminutif du patois crât, m. : crêt, talus, ravin. |
Saignelégier |
Craux, Sur les |
Craux est ici vraisemblablement une variante du patois crât, m. : crêt, talus. |
Saignelégier |
Crêt, Pâture sur le |
Sens évident. |
Saignelégier |
Culat, Au |
Diminutif patoisé de cul, à comprendre ici dans le sens de fond, cuvette, extrémité. |
Saignelégier |
Deute, La |
Du patois deûte, f. : dot, notamment ecclésiale (terres dont les revenus finançaient une partie des charges paroissiales). |
Saignelégier |
Effondrais, Saignes des |
Effondrais : du patois fondrayîe, f. : bourbier, mare. Saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Saignelégier |
Esserts-Belat, Aux |
Essert : essart, m., endroit défriché, essarté. Belat renvoie probablement à un ancien patronyme. |
Saignelégier |
Fin, La Petite |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté. |
Saignelégier |
Fonges, Craux des |
Craux est ici vraisemblablement une variante du patois crât, m. : crêt, talus. Fonge : dérivé possible de l'adjectif ancien français fongieux, spongieux. |
Saignelégier |
Grégoire, La |
Renvoi probable au prénom d'un ancien propriétaire de ce domaine. |
Saignelégier |
Gruère, Etang de la |
Gruère : du vieux français gruier, m. : garde- forestie ; gruerie : juridiction d'un garde-forestier. |
Saignelégier |
Gruère, Moulin de la |
Gruère : du vieux français gruier m. : garde- forestier ; gruerie : juridiction d'un garde-forestier.. : |
Saignelégier |
Pâturage communal |
Sens évident. |
Saignelégier |
Pâture Chez Tainat |
Sens évident. Tainat est probablement le diminutif d'un prénom (Etienne') du propriétaire de cette pâture. |
Saignelégier |
Saignattes, Sous les |
Diminutif patois du substantif saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Saignelégier |
Saignelégier |
Association du substantif saigne, seigne, sagne f. : en français régional, prairie marécageuse, et du prénom médiéval Léger. |
Saignelégier |
Theurre, La |
Dérivé possible de l'ancien français turet, turel, colline, éminence. On retrouve ce toponyme à Bure et à Soubey. |
Saignelégier |
Theurre, La Petite |
Dérivé possible de l'ancien français turet, turel, colline, éminence. |
Saignelégier |
Tuilerie, La |
Sens évident. |
Saignelégier |
Vacherie, La |
Autrefois, dans l'espace jurassien, bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Saignelégier |
Vie, Pâturage de la Neuve |
Sens évident. Vie, f. : substantif patois signifiant chemin, route. |
Saignelégier |
Vie, Sous la Neuve |
Du patois vie, f. : chemin. |
Saint-Brais |
Ban Dessous |
En français régional, ban, m. : territoire communal. |
Saint-Brais |
Ban Dessus |
En français régional, ban, m. : territoire communal. |
Saint-Brais |
Barres, Sous les |
Du patois baîrre, f. : en patois, barrière, clôture. |
Saint-Brais |
Bollement |
Du patois bôlement, m. : éboulement. |
Saint-Brais |
Césai |
Mot patois signifiant "César". Ce curieux microtoponyme faisant référence à l'ancienne Rome existait déjà au Moyen Age. |
Saint-Brais |
Champ Martin |
Sens évident, Martin étant probablement le nom du tenancier de cette terre. |
Saint-Brais |
Champ, Peut |
En patois, peut, e, adj. : vilain. |
Saint-Brais |
Charbonnière, La |
Sens évident. |
Saint-Brais |
Chésal, Le |
Dans le Jura, chésal, m. : bien-fonds sur lequel on peut bâtir une maison d'habitation. |
Saint-Brais |
Coperie, La Neuve |
Du patois copou, m. ; bûcheron. Renvoi probable à des coupes de bois, voire à la présence de scieurs de long. |
Saint-Brais |
Coperie, La Vieille |
Du patois copou, m. ; bûcheron. Renvoi probable à des coupes de bois, voire à la présence de scieurs de long. |
Saint-Brais |
Creux, Le |
Sens évident. |
Saint-Brais |
Errauts, Les |
Variante possible d'aireille, f. : dans le Haut-Jura, terre labourée (du latin arare, labourer). |
Saint-Brais |
Errauts, Sous les |
Variante possible d'aireille, f. : dans le Haut-Jura, terre labourée (du latin arare, labourer). |
Saint-Brais |
Favoirgeatte, La |
Diminutif patois du vieux français faverge, f. : forge, bas fourneau. Les bas-foruneaux sont courants dans cette région jusqu'à la fin du Moyen Age : Cf. Montfavergier, tout proche. |
Saint-Brais |
Fin, Enson la |
Enson : en patois, sur. Fïn, f. : en patois, finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. |
Saint-Brais |
Fiolets, Les |
Sens inconnu. |
Saint-Brais |
Fondeval, Le |
Sens évident : " le fond du val". |
Saint-Brais |
Gainaiche, La |
Dérivé probable du verbe "gagner", compris ici dans le sens de terres gagnées sur la forêt, défrichées. |
Saint-Brais |
Graitery |
D'après PIERREHUMBERT, "sans doute ... terrains maigres, stériles". Cette hypothèse semble bien fragile, même si ce microtoponyme est courant dans les montagnes de l'arc jurassien. |
Saint-Brais |
Malmaison, La |
"La Mauvaise Maison". |
Saint-Brais |
Mont, Le |
Sens évident. |
Saint-Brais |
Moron, Sur |
Du latin mons rotundus, colline arrondie à son sommet. Ce toponyme est connu au XIIIe siècle déjà. |
Saint-Brais |
Obeisses, Les |
Sens inconnu. |
Saint-Brais |
Parties, Cras des |
Crât, m. : en patois, crêt, talus. Le sens de "Parties" reste inconnu. |
Saint-Brais |
Pâture Dessus, La |
Sens évident. |
Saint-Brais |
Péquie, Le |
En ancien français régional, pécal, péqui, m : : pâture. |
Saint-Brais |
Plaignat, Le |
Plaignat est ici un diminutif de "plain". Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. Au Moyen Age, Planey était un hameau qui est à l'origine de la communauté villageoise de Saint-Brais. |
Saint-Brais |
Plain, Le |
Autrefois, un plain, m. était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Saint-Brais |
Plaine, Champ du |
Plaine est ici un dérivé de plain : en français régional, terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Saint-Brais |
Pontenets, Les |
Diminutif de "pontin" : m. : autrefois, en Romandie, construction faite de madriers juxtaposés permettant de traverser un endroit marécageux. |
Saint-Brais |
Poye, Le |
En patois, poye, m. : chambre principale d'une maison. |
Saint-Brais |
Pré Dessus |
Sens évident. |
Saint-Brais |
Pré Sergent, Le |
"Sergent" renvoie ici au petit fonctionnaire seigneurial du Moyen Age, et non pas au grade militaire des Temps modernes. |
Saint-Brais |
Pré Villat |
Sens évident. Villat est un patronyme régional |
Saint-Brais |
Prés Dessous |
Sens évident. |
Saint-Brais |
Rang, Sur le |
En patois, ran, m. : talus. |
Saint-Brais |
Roches, Les |
Sens évident. |
Saint-Brais |
Rosées, Côte des |
"Rosées" fait ici probablement référence à la présence de roseaux. |
Saint-Brais |
Rosées, Les |
"Rosées" fait ici probablement référence à la présence de roseaux. |
Saint-Brais |
Rottes Dessus, Les |
Dérivé possible du patois rotte, f. : équipe, bande (sous entendu, de défricheurs). |
Saint-Brais |
Rottes Dessus, Les |
Dérivé possible du patois rotte, f. : équipe, bande (sous entendu, de défricheurs). |
Saint-Brais |
Rottes, Les |
Du patois rotte, f. : équipe, bande (sous entendu, de défricheurs). |
Saint-Brais |
Rottes, Sur les |
La référence au patois rotte, f. : équipe (sous-entendu, de défricheurs) est possible. |
Saint-Brais |
Saignattes, Les |
Dérivé patoisé de saigne, seigne, sagne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Saint-Brais |
Saigneroux |
Dimutif de saigne, f. : en français régional, prairie marécageuse. |
Saint-Brais |
Saint-Brais |
Le village a simplement repris de nom de son saint patron, Brictius, évêque de Tours (+491). |
Saint-Brais |
Senneut, Le |
Dérivé probable de cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défricher. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Saint-Brais |
Taiche, La |
Sens inconnu. |
Saint-Brais |
Tariche |
Microtoponyme apparenté à "Tairèche", à Delémont. En patois de Châtenois (Territoire de Belfort), tarèche, lierre. En patois jurassien, lierre se dit tèrrétre, m. |
Saint-Ursanne |
Bel Oiseau, Côte du |
Sens poétique évident. |
Saint-Ursanne |
Bellefontaine |
Sens évident. Fontaine a parfois le sens de source (latin fons). Toponyme moderne désignant l'endroit où ont été construites, au XVIe siècle, des installations sidérurgiques utilisées jusqu'au milieu du XIXe siècle. Ce site protoindustriel comportait notamment un barrage sur le Doubs, des canaux, etc. |
Saint-Ursanne |
Brochets, Roche aux |
Sens évident. |
Saint-Ursanne |
Chaibiat, Forêt du |
Dérivé possible du patois chaibion, m. : sable, par allusion à la présence de sablières. |
Saint-Ursanne |
Champ Raimeux |
En ancien français, ramier, m. : terre inculte et pleine de broussailles ; bois, forêt ; dans le même ordre d'idée, raime, f. : branche, branchage, ramée. |
Saint-Ursanne |
Champs Dessus |
Sens évident. |
Saint-Ursanne |
Château, Derrière le |
Sens évident. Le château princier de Saint-Ursanne, au-dessus de la ville, a été détruit à la Révolution. |
Saint-Ursanne |
Combaie, La |
Dérivé probable du substantif français combe. |
Saint-Ursanne |
Combe, Noire |
Sens évident. |
Saint-Ursanne |
Coperie, La |
Du patois copou, m. : bûcheron. Renvoi probable à des coupes de bois, voire à la présence de scieurs de long. |
Saint-Ursanne |
Envers, Les |
Dans le Jura, on utilise le terme envers pour désigner l'ubac, soit une pente exposée au nord. |
Saint-Ursanne |
Etelles, Combe des |
Du patois étèlle, f. ; copeau, probablement par allusion à des coupes de bois. |
Saint-Ursanne |
Garde Fou |
Sens évident au bord d'une route tracée dans une pente escarpée. |
Saint-Ursanne |
Gobé, Combe |
"Gobé" renvoie peut-être à un diminutif du patois gâbe, f. : "gaube", soit allocation en bois ou en argent attribuée autrefois aux "bourgeois" d'une communauté. |
Saint-Ursanne |
Gripons, Les |
D'après BOSSARD et CHAVAN, dérivé du prélatin crepp, rocher. |
Saint-Ursanne |
Joux Chaupe |
Joux : dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. Dérivé du gaulois jou, juris : sombre forêt, racine que l'on retrouve dans Jura, Jorat, Joran, etc. Chaupe est le nom d'une famille de Saint-Ursanne à la fin du Moyen Age. |
Saint-Ursanne |
La May |
Du patois, mè, maie, pétrin. Allusion probable à la géomorphologie des lieux. |
Saint-Ursanne |
Lomenne, La |
Le sens de ce vocable lié aux cours d'eau, pourtant courant, n'est pas connu. On le retrouve à Soubey. |
Saint-Ursanne |
Lorette |
Chapelle consacrée à Notre-Dame de Lorette, édifiée au début en 1711. |
Saint-Ursanne |
Métchaimé |
Sens inconnu, à rapprocher du toponyme "Echaimé", présent à Delémont. |
Saint-Ursanne |
Oisontaine |
En français moderne : "La fontaine des petites oies". |
Saint-Ursanne |
Pâquoille |
En ancien français régional, péqui, pédal, etc. : pâturage, souvent communal. "Oille" renvoie peut-être à oies : " la pâture aux oies". |
Saint-Ursanne |
Parterre, Le |
Sens évident, équivalent de plain. |
Saint-Ursanne |
Piretaille, Derie |
Dérivé du patois "derrie pîere tayie", soit "derrière pierre taillée", par allusion à la présence d'une pierre servant de limite au bord du Doubs. |
Saint-Ursanne |
Pré Martin, Forêt du |
Sens évident. Martin est probablement le prénom de l'ancien propriétaire du ce pré. |
Saint-Ursanne |
Roches, Sur les |
Sens évident. |
Saint-Ursanne |
Sablonnière, La |
Renvoi évident à la présence d'une ancienne sablière. |
Saint-Ursanne |
Saint-Ursanne |
Ursanne est un dérivé du prénom antique Ursicinus qui était celui de l'ermite qui s'est établi sur les bords du Doubs au début du VIIe siècle. |
Saint-Ursanne |
Tillot, Le |
Du patois tyat, m : tilleul. La référence aux tilleuls est fréquente dans l'espace jurassien. On débattait souvent des affaires judiciaires et politiques "Sous les Tilleuls", réputés conférer sagesse et esprit de justice dans le monde germanique. |
Saint-Ursanne |
Vacherie, La |
Autrefois, dans l'espace jurassien, une vacherie est un bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Saint-Ursanne |
Vasou, Rière |
Dérivé du patois vason, m. : gazon. |
Saint-Ursanne |
Vie, La Neuve |
Du patois vie, f. : chemin, route. Cette route est celle qui mène de Saint-Ursanne aux Malettes. |
Saint-Ursanne |
Vie, Neuve |
Du patois vie, f : chemin, route. |
Saint-Ursanne |
Vignes, Côte des |
Sens évident. Jusqu'à la ifn du Moyen Age, les vignes sont cultivées jusque loin dans l'Europe du nord. |
Saint-Ursanne (Enclave) |
Bois Banal |
Bois autrefois réservé au détenteur du droit de ban, droit de commander, contraindre et punir. Ce pouvait être un seigneur régional, le comte voire le prince. |
Saint-Ursanne (enclave) |
Côte, Haute |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Saint-Ursanne (Enclave) |
Côte, Haute |
Sens évident. En patois, côte a parfois le sens de forêt. |
Saulcy |
Beusses, Combe des |
Peut-être du patois beusse, f. : petite fille. La référence à des bosses est peu probable. |
Saulcy |
Bochet des Prés |
Du patois boûetchèt, m : bosquet. |
Saulcy |
Bollement, Etang de |
Du patois bôlement, m. : éboulement. |
Saulcy |
Cerneux, Le |
Cernie, cerneux, cernier : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Saulcy |
Cerniers de Saulcy |
Cernie, cerneux, cernier : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Saulcy |
Ciroux, Les |
Sens inconnu. La référence au latin secare, scier, découper est peu probable. |
Saulcy |
Combe aux Monin |
Monin est ici probablement un patronyme, mais la référence au patois monnie, m : meunier n'est pas exclue. |
Saulcy |
Combe Tabeillon, Haut de |
Sens évident. Tabeillion : autrefois, notaire subalterne. |
Saulcy |
Cras, Peut |
Du patois peut, e : vilain et crât, m. : crêt, talus. |
Saulcy |
Fin, La |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées. |
Saulcy |
Finet, Le |
Diminutif du patois fïn, f : finage, ensemble des terres exploitées d'une communauté. |
Saulcy |
Montjean, Combe |
Sens évident. Montjean est un toponyme tardif, le prénom Jean ne se répand ici qu'à partir du XIIIe siècle. |
Saulcy |
Mottes, Cras des |
Renvoi possible à la présence de petits monticules dans ce ravin. |
Saulcy |
Nirveux |
Déformation possible de "noir val". |
Saulcy |
Perches, Gros Pré des |
Du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre. |
Saulcy |
Pierres, Pré des |
Sens évident. |
Saulcy |
Poiveux |
Sens inconnu, malgré sa consonance patoise. |
Saulcy |
Prans, Les |
Dérivé probable du latin pratum, i, n : pré. Ce toponyme est fréquent dans le Jura. |
Saulcy |
Pré Voirmais, Le |
Voirmais est peut-être un ancien patronyme. La référence au patois varméché, m : vermisseau, est peu probable. |
Saulcy |
Prés de Saulcy, Les |
Sens évident. |
Saulcy |
Racine, La |
Hameau relevant de la commune de Saulcy. Sens évident. |
Saulcy |
Roches, Sous les |
Sens évident. |
Saulcy |
Roies, Longues |
De l'ancien français roie, f. : sillon. |
Saulcy |
Saulcy |
Dérivé du patois sâcie, f : : saule. En latin salix, cis.f : saule, osier. |
Saulcy |
Tabeillon, Haut de la Combe |
Tabeillon : ancien agent seigneurial exerçant des charges notariales. |
Saulcy |
Tertre, Le |
Tertre : petit monticule de terre. |
Seleute |
Borne, Prés de la |
Sens évident. |
Seleute |
Boules, Les |
En ancien français, boule, m : bouleau. |
Seleute |
Chargeou, Le |
En patois tchairdgeou, m : chargeur. Quelle marchandise chargeait-on jadis en cet endroit ? Du charbon, du bois, du sable ? Même question à Soubey et à Muriaux. |
Seleute |
Chételat, Le |
Diminutif du patois tchété, m. : petit château. |
Seleute |
Clairmont |
Sens évident, faisant allusion à la couleur de cette colline ou à la faible densité de sa forêt. |
Seleute |
Côte, Esserts de la |
Essert, m. : essart, endroit défriché, essarté. |
Seleute |
Doubs, Champs du |
Sens apparemment évident, mais ces champs ne sont pas au bords du Doubs... |
Seleute |
Falat, Le |
D'après le patoisant Biétrix, falat, e adj. : de couleur fauve ; subst. masc. boeuf de couleur fauve (BIETRIX, 113). |
Seleute |
Fin Dinie |
En patois fïn : finage, ensemble des terres exploitées d'un village. Le sens de "dinie" est inconnu. |
Seleute |
Fondras, Les |
Dérivé du patois fondrayie, f. : mare. |
Seleute |
Gravière, Côte de la |
Sens évident. |
Seleute |
Joratte, La |
Du gaulois jou : sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, etc. Joratte est ici un diminutif patois de djoux (joux). |
Seleute |
Monnat |
Mot dérivé du patois monnie, m. : : meunier. Monnat est cependant également un patronyme régional. |
Seleute |
Monnat, Plainmont de |
Du français régional plain, m : terrain plat, petit plateau. En patois, monnie, m : meunier. |
Seleute |
Noirval, Finage de |
Sens évident. Finage, m : ensemble des terres exploitées d'une communauté |
Seleute |
Otat, Sur l' |
En patois hôta, m. : demeure, maison. |
Seleute |
Prés, Grands |
Sens évident. |
Seleute |
Raiton, Le |
Peut-être un dérivé du patois, réton, m : écho. |
Seleute |
Seleute |
L'origine de ce toponyme reste obscure. |
Seleute |
Trembiet, Le |
Dérivé du français tremble, variété de peuplier. |
Seleute |
Vanoge, La |
Toponyme qui est peut-être à rapprocher du Venoge vaudois, hydronyme d'origine gauloise. . |
Seleute (Enclave) |
Cernie Dessus, La |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Seleute (Enclave) |
Cernie-Dessous, La |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Seleute (Enclave) |
Foulat, Combe |
Foulat renvoie probablement à un patronyme ancien ou à un sobriquet. |
Soubey |
Aigle, Côte à l' |
Sens évident. |
Soubey |
Boichat, Côte du |
Du patois boûetchèt, m : bosquet, buisson, mais peut-être aussi, sur les bords du Doubs, boitchat, m. : brochet. |
Soubey |
Bouvier, Côte au |
Sens évident. |
Soubey |
Bringuet |
Sens inconnu. |
Soubey |
Brochet, Champ |
Sens inconnu, l'allusion au poisson étant difficile à admettre dans ces lieux escarpés. |
Soubey |
Bros, En |
Sens inconnu. |
Soubey |
Cernie, La |
Cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. Dans l'espace jurassien, autrefois, pâturage boisé privé, interdit au troupeau communal. |
Soubey |
Champois, Le |
Du patois tchaimpois, m. : pâturage. |
Soubey |
Chandolat |
Dérivé probable d'un "Champ-Delà" ou d'un toponyme en Champ suivi d'un patronyme. |
Soubey |
Chargeoux, Roches du |
En patois tchairdgeou, m : chargeur. Quelle marchandise chargeait-on jadis en cet endroit ? Du charbon, du bois, du sable ? Même interrogation à Muriaux et à Seleute. |
Soubey |
Charoubez |
Peut-être un dérivé de "champ roubé", du vieux français rober, rouber, v. : dérober, voler, ici, sous-entendu aux difficultés du terrain. |
Soubey |
Chaufour, Finage du |
Chaufour : le four à chaux. Finage : ensemble des terres exploitées d'une communauté |
Soubey |
Chaufour, Le |
Chaufour : le four à chaux. |
Soubey |
Chercenay |
Hameau relevant de la commune de Soubey. L'ancienne église paroissiale était autrefois édifiée en cet endroit. Dérivé probable de cernie, cernier : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défricher. |
Soubey |
Chez Grisard |
Ancien patronyme ou sobriquet appliqué à une famille qui exploitait ce lieu-dit. |
Soubey |
Clairbief |
Du français régional biez, ruisseau. |
Soubey |
Coeudret, Le |
Du patois tieudre, m. : noisetier, coudrier. |
Soubey |
Cras, Le |
Du patois, crât, m : crêt, talus, ravin. |
Soubey |
Crâte, La |
Dérivé possible du patois crâs, m. : crêt, talus. |
Soubey |
Cumenne, Grand |
Du patois tieumènnes, m. pl. : pâturage communal. |
Soubey |
Doubs, Le |
Nom de rivière. Du celtique dubî, adj., noir. |
Soubey |
Droit, Pâurage du |
En français régional, droit signifie adret, pente exposée au midi. |
Soubey |
Fahy, Côte du |
Fahy : du latin fagus, i, m : hêtre, bois de hêtre, de foyard. |
Soubey |
Finage, Grand |
Autrefois, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés). |
Soubey |
Finage, Petit |
Autrefois, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés). |
Soubey |
Fonge, La |
Dérivé possible de l'adjectif ancien français fongieux, spongieux. |
Soubey |
Froidevaux |
Sens évident : froides vallées. |
Soubey |
Genevret |
Du patois dgenâvrie, m : genévrier. |
Soubey |
Heuttatte, La |
Diminutif patoisé de hutte : petite cabane, La référence à un atelier de verrerie ne peut être écartée, des verriers étant actifs à Lobchez au XVIIe siècle. |
Soubey |
Joux, La |
En français régional, pâturage boisé, du gaulois jou, juris : sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jotat, Joran, etc. |
Soubey |
Laives, Pâturage des |
En français régional, lave, laive, grandes pierres plates de calcaire, naturelles ou travaillées. |
Soubey |
Lobchez |
Contraction possible du diminutif bissel. petit bief, petit ruisseau. |
Soubey |
Lobchez, Pâturages de |
Sens évident. Contraction possible du diminutif bissel. petit bief, petit ruisseau. |
Soubey |
Lods, Prés du |
Sens inconnu. Allusion possible à des rapides du Doubs (lains). |
Soubey |
Masesselin |
Au XIVe siècle, "Maison Henselin", prénom dérivé de l'allemand dialectal Hanselin, "Petit Jean". |
Soubey |
Montes, Côte des |
Double sens probable, les côtes étant par définition en pente. |
Soubey |
Moulins, Les |
Sens évident. |
Soubey |
Omène, Côte de l' |
Sens inconnu. Normalement ; côte de lomène. On retrouve ce toponyme à Saint-Ursanne. |
Soubey |
Ormets, Les |
Allusion probable à une forêt d'ormeaux (du latin ulmus, orme). |
Soubey |
Pâture d'Amont |
Sens évident. Aimont : en patois, en haut, au sommet. |
Soubey |
Planches, Les |
Planches : autrefois, parcelles allongées, en forme de planches. |
Soubey |
Roche Brisée |
Sens évident. |
Soubey |
Roches, Rouges |
Sens évident. |
Soubey |
Sauces, Côte des |
Du patois sâcie, f. : saule, osier. |
Soubey |
Soubey |
Origine inconnue, mais sans rapport, malgré les apparences, avec le mot bief, m : ruisseau. |
Soubey |
Teureux |
Sens inconnu. Ce microtoponyme se rapproche de celui de "Theurre" à Saignelégier, et de "Teurion" à Bure. |
Soubey |
Vacherie, La |
Autrefois, dans l'espace jurassien, bâtiment isolé et sommairement équipé, destiné à abriter le bétail pâturant à l'écart du village durant la belle saison. |
Soulce |
Boiraderie, La |
Diminutif possible et francisé du patois borèt, boéret, m. : canard. |
Soulce |
Cerneutat, Le |
Cerneux, cernie : du vieux français cerniz, m. : bois destiné à être défriché. |
Soulce |
Chalamey, La |
Dérivé probable du latin calamus, i, m : roseau. |
Soulce |
Charrère, Fin de |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. Charrère : dérivé du vieux français charrière, f. : chemin carrossable. |
Soulce |
Chenal, Sur |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. |
Soulce |
Combes, Forêt des |
Sens évident. |
Soulce |
Corfontaine |
Du latin curtis, is : domaine agricole et fons, tis : source, fontaine. |
Soulce |
Côte, Peute |
Sens évident. En patois, peut, e, adj. : vilaon ; côte a parfois le sens de forêt. |
Soulce |
Domont |
Du patois dôs, sous ; "sous le mont". |
Soulce |
Droit, Haut du |
En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud. |
Soulce |
Eché Laimbére |
Formule patoisée d'"essert Lambert". Essert : essart, parcelle défrichée, essartée. Lambert est un ancien prénom. |
Soulce |
Envers, Pâturage de l' |
Envers : en parler jurassien, ubac, pente exposée au nord. |
Soulce |
Esserts, Les |
Essert : essart, terre défrichée, essartée. |
Soulce |
Esserts, Les |
Essert : essart, terre défrichée, essartée. |
Soulce |
Esserts, Sur les |
Essert : essart, terre défrichée, essartée. |
Soulce |
Eve, Sur l' |
Dérivé du patois âve, m. : eau. |
Soulce |
Folpotat, Droit de |
En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud. Folpotat : la première partie de ce toponyme renvoie à l'ancien français fol, m. : hêtre. La référence au patois potat, m. : pot est ici douteuse. |
Soulce |
Folpotat, Envers de |
En français régional, envers à le sens d'adret, pente exposée au midi. Folpotat : la première partie de ce toponyme renvoie à l'ancien français fol, m. : hêtre. La référence au patois potat, m. : pot est ici douteuse. |
Soulce |
Folpotat, Métairie de |
Folpotat : la première partie de ce toponyme renvoie à l'ancien français fol, m. : hêtre. La référence au patois potat, m. : pot est ici douteuse. |
Soulce |
Géline, Creux de la |
Du vieux français géline, f. : poule. Référence possible à la poule du tétras ou d'un autre volatile sauvage. |
Soulce |
Graitery |
D'après PIERREHUMBERT, "sans doute ... terrains maigres, stériles". Cette hypothèse semble bien fragile, même si ce microtoponyme est courant dans les montagnes de l'arc jurassien. |
Soulce |
Montagne, Pâturage sur la |
Sens évident. |
Soulce |
Montaigu |
Du vieux français agu, e, adj. : pointu, fin. Toponyme désignant couramment les arêtes rocheuses acérées. |
Soulce |
Montaigu, Sur |
Du vieux français agu, e, adj. : pointu, fin. Toponyme désignant couramment les arêtes rocheuses acérées. |
Soulce |
Noies, Les |
Dérivé probable du patois nô. m : abreuvoir, fontaine. |
Soulce |
Ordons, Dos les |
En patois dos : sous ; odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux équipes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. Le terme s'est appliqué, par extension, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. |
Soulce |
Piaigneux, Le |
Dérivé du français régional "plain". Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Soulce |
Plain, Sur le |
Autrefois, un plain était un terrain relativement plat et apte à être ensemencé. |
Soulce |
Poirchets, Les |
Dérivé possible du patois piertche, péirtche, f. : le petit hêtre. |
Soulce |
Pran, Lai |
Dérivé du latin pratum, i, n. : pré. Ensemble de prés. |
Soulce |
Prés Dessous, Les |
Sens évident. |
Soulce |
Prés Dessus, Les |
Sens évident. |
Soulce |
Prés, Entre les |
Sens évident |
Soulce |
Rangs, Pâturage sur les |
En patois, ran, m. : talus. |
Soulce |
Roches, Sur les |
Sens évident. |
Soulce |
Roudgeolaine, Fin de |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. Roudgeolaine est un dérivé du patois roudge, adj. : rouge, sans doute par allusion à la couleur des terres en cet endroit. |
Soulce |
Sècheval |
Sens évident. |
Soulce |
Sormont |
Sens inconnu. Le contraction "sur le mont" est peu probable. |
Soulce |
Soulce |
Dérivé du substantif germanique sulza : source salée ; ces sources ont disparu. |
Soulce |
Tchâ, Cras de |
Du patois crât, m. : crêt ; et tchâ, f. : pâturage (du pré-latin calmis : terrain désert). |
Soulce |
Toyerats, Les |
Diminutif du patois toyïe, m. : pin. |
Soulce |
Vies, Veyes |
Du patois veye, adj. : vieux et vie, f. : chemin. |
Soulce |
Vigne, Pré de la |
Sens apparemment évident, même si la présence de vigne à près de 1000 mètres d'altitude est suspecte. |
Soyhières |
Aibet, L' |
Forme patoise du français abattis, c'est-à-dire amassis d'arbres. Ce microtoponyme renvoie à une période de coupes massives dans certains secteurs forestiers. Voir également, à Soyhières toujours, "La Batteuse". |
Soyhières |
Bambois, Le |
Bois autrefois réservé au détenteur du droit de ban, droit de commander, contraindre et punir. Forêt interdite au bétail de la communauté. |
Soyhières |
Batteuse, La |
Forme patoise du français abattis, c'est-à-dire amassis d'arbres. Ce microtoponyme renvoie à une période de coupes massives dans certains secteurs forestiers. |
Soyhières |
Bouec, En |
Dérivé possible du germanique bosc, buisson, bois. |
Soyhières |
Bouec, Sur |
Dérivé possible du germanique bosc, buisson, bois. |
Soyhières |
Clomme, La |
Sens inconnu |
Soyhières |
Combe, La |
Sens évident. |
Soyhières |
Eglise, Derrière la Vieille |
Allusion probable à la présence, sur une butte, de l'ancienne église paroissiale, actuellement chapelle de Lourdes. La nouvelle église, construite en 1936 au centre du village |
Soyhières |
Fin, La Grosse |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble de terres cultivées. |
Soyhières |
Jetti |
En dialecte bâlois, "jätten" : enlever les mauvaises herbes. |
Soyhières |
Joux, La |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. |
Soyhières |
Prés, Les Grands |
Sens évident |
Soyhières |
Questre (Kechtre), Sur le |
Dérivé probable d'un terme allemand inconnu. |
Soyhières |
Réselle de Soyhières, La |
Dérivé possible du patois raîsaie, raser ; par extension, brouter à ras de terre. Dans le patois de Châtenois, résille, rézille, terrain pierreux. A Movelier comme à Soyhières, ces lieux-dits concernent des pâturages situés sur l'adret d'un plissement. |
Soyhières |
Riedes-Dessus |
De l'allemand ried, n. : marais. |
Soyhières |
Soyhières |
Soyhières : dérivé probable du latin salicaria, f. : lieu planté de saules |
Soyhières |
Stierholz |
En allemand, "Le bois des taureaux". A rapprocher des lieux-dits qui font allusion à des taureaux, comme Toré, etc. |
Soyhières |
Treuil, Bois du |
Du patois treûye, m. : pressoir. Ce terme renvoie peut-être à un autre engin mécanique, peut-être pour transporter le bois. |
Undervelier |
Aimeri, Côte de l' |
Sens inconnu. La référence à l'anthroponyme germanique Emmerich, Aymeric, est ici peu probable. |
Undervelier |
Bacon, Rochers |
En patois, bacon, m. : jambon. On voit mal le rapport avec cette viande et ces rochers. |
Undervelier |
Bambois, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Après la Révolution certaines de ces forêts furent municipalisées. |
Undervelier |
Beucheu |
Dérivé probable du patois boûetchèt, m. : bosquet, buisson. |
Undervelier |
Charrératte |
Diminutif patoisé de charrière, f., en ancien français : chemin carrossable. |
Undervelier |
Chermattes, Côte des |
Dérivé du patois tchaîrme, m : charme. |
Undervelier |
Combe, Creux de |
Sens évident. |
Undervelier |
Corbés, Les |
Du patois coérbat, te, adj. courbe. Allusion, probable à la forme des parcelles. |
Undervelier |
Corbon, Côte de |
"Corbon" est un dérivé du patois coérbat, te, adj. :, courbe, allusion probable à la forme des parcelles ou à la morphologie du lieu-dit. |
Undervelier |
Droit, Côte du |
Dans le Jura, on appelle droit l'ubac, soit les pentes exposées au midi. |
Undervelier |
Droit, Pâturage du |
Sens évident. Dans le Jura, on appelle droit l'ubac, soit les pentes exposées au midi. |
Undervelier |
Etoile, La Belle |
Sens poétique évident d'un toponyme typique des XVIIIe-XIXe siècles. |
Undervelier |
Fontaine, Blanches |
Sens évident. Allusion à la présence de barrages, de canaux, de bassins, etc. construits dans le contexte de l'industrie sidérurgique implantée à Undervelier dès 1598. |
Undervelier |
Forges. Les |
Sens évident. A Undervelier, le prince-évêque Jacques-Christophe Blarer de Wartensee fit construire des "forges" en 1598. |
Undervelier |
Frénois |
Dérivé de frêne, arbre courant dans les forêts jurassiennes. |
Undervelier |
Golat, Le |
Du latin gula, f. : gueule. Par analogie, défilé étroit. |
Undervelier |
Grillons, Les |
Sens évident. |
Undervelier |
Joux, Pré de |
Joux : dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. Joux : du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. |
Undervelier |
Louvière, La |
Endroit, autrefois fréquenté par les loups. |
Undervelier |
Maison, Blanche La |
Sens évident. |
Undervelier |
Metteneux, La |
Ce lieu-dit pourrait renvoyer au vocable ès matenne/mètenne : "lieu où l'on battait la loupe de métal sorti du bas-fourneau afin d'en éliminer les scories, lieu où l'on travaille la gueuse de fonte pour la mater, l'homogènéiser". Cette hypothèse renvoie à l'existence des activités sidérurgiques dans l'arc jurassien, notamment dans la Vallée de Delémont. |
Undervelier |
Miéry, Le |
Ruisseau affluent de la Sorne. Sens inconnu, Ordinairement, les ruisseaux et les petites rivières n'avaient pas de nom. |
Undervelier |
Mont Dedos |
En patois, dedôs : dessous. |
Undervelier |
Mont, Le |
Sens évident. |
Undervelier |
Montépoirgeat |
Probablement un ancien "mont ès poirgeat" : mont aux poiriers. Le poirier est autrefois un arbre fruitier très commun dans les campagnes. |
Undervelier |
Montois, Le |
Dérivé du français mont. |
Undervelier |
Pré Derrière |
Sens évident. |
Undervelier |
Ravières, Sur les |
Ravière : champs où l'on cultivait des raves. |
Undervelier |
Rebévelier, Côte de |
Sens évident. Rebévelier ; du nom germanique Rodbert et de la postposition latine villare, n. : domaine agricole. |
Undervelier |
Rochet, Sous le |
Sens évident. |
Undervelier |
Sainte-Colombe, Grotte de |
La légende veut qu'une sainte femme originaire d'Espagne, du nom de Colombe, ait vécu en ermite dans cette grotte. Celle-ci fait l'objet d'un pèlerinage annuel. |
Undervelier |
Tirmenté, Côte de |
Sens inconnu. |
Undervelier |
Undervelier |
Toponyme composé du nom germanique Undhari et du suffixe roman villare, n. : domaine agricole. |
Undervelier |
Voutier, Le |
Allusion évidente la courbure des couches géologiques de cette cluse. |
Undervlelier |
Pertuis, Rouge |
En vieux français, pertuis, m : passage, trou. |
Vellerat |
Entre Douvelie |
En patois, vélié, m. : parc à veaux. Contraction d'"Entre dou vélie", en français : entre deux parcs à veaux. |
Vellerat |
Fin, La |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des parcelles cultivées d'un territoire communal (champs et prés), par opposition aux pâturages communaux et aux forêts. |
Vellerat |
Joux, Champ de la |
Du gaulois jou, juris, sombre forêt. On retrouve cette racine dans Jura, Jorat, Joran, etc. Dans l'espace jurassien, autrefois, grande forêt souvent située en altitude. A la fin de l'Ancien Régime, ces forêts relevaient souvent de la compétence du prince-évêque de Bâle. |
Vellerat |
Montagne, La |
Sens évident. |
Vellerat |
Ordon Noé, L' |
Du patois odjon, ouédjon, m. : équipe de travail. Microtoponyme fréquent dans l'arc jurassien, qui renvoie probablement aux équipes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques. Le terme s'est appliqué, par extension, aux secteurs alloués à ces équipes de charbonniers. Ici, Noé est soit un surnom, soit un substantif déformé |
Vellerat |
Porcs, Côte des |
Sens évident, qui renvoie à la dépaissance des porcs dans les forêts d'antan. |
Vellerat |
Roche, Sur la peute |
En patois peut, e adj. : vilain. |
Vellerat |
Rochet, Sous le |
Sens évident. |
Vellerat |
Vellerat |
Diminutif du bas-latin villare : domaine agricole. En patois, velle, f. : ville, autrefois également village. |
Vendlincourt |
Bannat, Le |
Dérivé de ban : terrain mis "à ban", interdit d'accès sans autorisation de la communauté, du seigneur, etc. |
Vendlincourt |
Belouchie, Combe |
Du français régional blouche, f. : prune ; blouchie, m : prunier. La blouche est également une variété régionale de prune à demi-sauvage. |
Vendlincourt |
Bois au Maire |
Sens évident |
Vendlincourt |
Bois Juré, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois qui juraient de respecter ce genre de forêt. Après la Révolution ces forêts furent souvent municipalisées. |
Vendlincourt |
Boulies, Les |
Du vieux français boule, m : bouleau. On retrouve ces termes Boulaies, Boulets, Bouloie, dans maints toponymes régionaux. Ils montrent à quel point la couverture forestière a changé entre la fixation de ces lieux-dits et l'époque actuelle. |
Vendlincourt |
Chaluet |
Peut-être un dérivé de chaux, du pré-latin calmis : terrain désert, sec. |
Vendlincourt |
Champs Maillis |
Du vieux français maillie, f : champ de peu de valeur ; dérivé de maille, monnaie de peu de valeur. |
Vendlincourt |
Charmille, Sur la |
Charmille : forêt de charmes, haie de charmes. |
Vendlincourt |
Chaussin |
Dérivé probable de chaux, du pré-latin calmis : terrain désert, sec. |
Vendlincourt |
Chétre, Le |
Peut-être du latin castrum, i, n : la fortification. Dérivé possible du patois tçhaitre, m : celui qui empiète sur le champ d'un voisin. |
Vendlincourt |
Combe aux Chiens |
Sens évident. |
Vendlincourt |
Combe Saint-Jean |
Sens évident : Saint Jean est le patron des paroisses d'Alle et Coeuve, proches de ce lieux-dit. |
Vendlincourt |
Combe Saint-Jean, La |
Saint Jean est le patron de la paroisse d'Alle, limitrophe de ce lieu-dit. |
Vendlincourt |
Ecorchevez |
En patois, écoèrtche vé, littéralement "écorche veaux". Dans le Jura vaudois, nom familier d'un vent froid du nord-ouest ; par extension, nom de nombreux lieux-dits exposés à un vent glacial. |
Vendlincourt |
Enseignes, Grosses |
Du vieux français régional enseigne, f : borne armoriée. |
Vendlincourt |
Goutte Boinay, La |
La Goutte renvoie à l'existence d'un petit ruisseau, d'un terrain marécageux. Boinay est un nom de famille bien connu à Vendlincourt. |
Vendlincourt |
Goutte, La Peutte |
Du patois peut, te, adj : vilain. Ici, le vilain ruisseau, le vilain terrain marécageux. |
Vendlincourt |
Grisattes, Les |
Allusion probable à la couleur de la terre de l'endroit. |
Vendlincourt |
Maillis, Champs |
Du vieux français maillie, f : champ ne rapportant qu'une maille, de peu de valeur. La maille est une pièce de monnaie de peu de valeur. Maillis est peut-être également dérivé de Marie, Mairie, Mayie, prénom féminin. |
Vendlincourt |
Merras, Le |
Diminutif régional de mare. On retouve ce toponyme à Buix, au hameau du Maira. |
Vendlincourt |
Noblat, Esserts |
Les "esserts" sont des essarts : endroits récemment essartés, défrichés. Noblat est un nom de famille bien connu de Courtavon, village situé à côté de Vendlincourt. |
Vendlincourt |
Planches au Rual |
Une planche est un champ ( ou un groupe de champs)étiré en longueur. Du patois ruâle, m : le diable. |
Vendlincourt |
Porpignat, Champs |
Du patois porpie, poérpie, m. : renoncule âpre. Ces terrains sont probablement favorables à la pousse de cette fleure jaune qui répugne au bétail. |
Vendlincourt |
Ravières, Les |
Parcelles consacrées à la culture des raves. |
Vendlincourt |
Rivières, Entre les |
Sens évident. |
Vendlincourt |
Sapin, En |
Sens évident. |
Vendlincourt |
Vasselles, Les |
En ancien français, vaucel, m. : vallon. |
Vendlincourt |
Vendlincourt |
Composé du nom germanique Wandilîn et du suffixe roman corte, domaine agricole. |
Vendlincourt |
Vendline, La |
Rivière qui tire son nom du village où elle prend sa source : Vendlincourt. Elle se jette dans la Coeuvatte à Florimont (Territoire de Belfort). |
Vendlincourt |
Voigière, La |
De l'adjectif patois patois, void(ge), vert(e). Terrain propice à la production de fourrage vert. |
Vermes |
Abues, Les |
Du patois, abue, arbue, m . : argile. Terrain où l'on trouve des argiles. |
Vermes |
Andoie, L' |
Ce toponyme est peut-être un diminutif d'"andain". Dans le Territoire de Belfort, ando, petit trou dans le terre où se perd l'eau d'une fontaine. La référence au patois andoye, f. : saucisse est ici peu probante. |
Vermes |
Bambois, Le |
Autrefois, bois banal, réservé au seigneur et interdit aux villageois. Synonyme : "le Bois Juré". |
Vermes |
Berchenaux |
Si le sens de "ber" est mal établi, celui de "chenal" renvoie, entre autres choses, à un couloir en pente raide. |
Vermes |
Chapagne, La |
Diminutif du français "campagne" à l'extrême limite de la frontière des langues. La référence au patois tçhaimpainne, f. : cloche, est également possible sur ce pâturage de hauteur. |
Vermes |
Chez le Zuber |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Zuber est un patronyme soleurois fréquent dans le Jura dès le XVIIIe siècle. |
Vermes |
Chez Renaud |
Dès le XVIIe siècle, la mode d'appeler une ferme du nom de ses propriétaires ou de ses tenanciers était très répandue dans l'espace jurassien. Renaud est un patronyme de la vallée de Delémont. |
Vermes |
Courbets, La Tête aux |
Si "tête" renvoie ici à la forme d'un rocher, la référence aux "Courbets" ne se laisse pas analyser. |
Vermes |
Creux, Le |
Sens évident. |
Vermes |
Creux, Roche du |
Sens évident. |
Vermes |
Droit, Forêt du |
En français régional, le droit ou endroit est l'adret, c'est-à-dire le versant d'une montagne exposé au sud. |
Vermes |
Envelier |
Hameau relevant de la commune de Vermes. Ce toponyme est une contraction de l'anthroponyme germanique Emmo ou Enno et du latin villare, grand domaine foncier. |
Vermes |
Envers, L' |
Dans le Jura, l'envers est synonyme d'ubac, pente exposée au nord. |
Vermes |
Essertalin |
Essert : en français, essart, endroit défriché, essarté. Talin renvoie ici probablement à un ancien pytronyme ou à un sobriquet. |
Vermes |
Fédeloi, Sur |
Toponyme d'origine inconnue, peut-être d'origine germanique. |
Vermes |
Fin sous le Village |
Sens évident. Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. |
Vermes |
Fin sur le Village |
Fin : du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. |
Vermes |
Flos, Le |
Référence tout juste possible au français "flot", par allusion à la présence de plusieurs ruisseaux en cet endroit. |
Vermes |
Kohlberg |
En allemand "La Montagne du Charbon". Allusion probable à l'ancienne présence de charbonniers. Vermes est situé à la frontière des langues. |
Vermes |
Kohlberg, La |
En allemand "La Montagne du Charbon". Allusion probable à l'ancienne présence de charbonniers. Vermes est situé à la frontière des langues. |
Vermes |
Lieu, Le |
Sens exact inconnu malgré l'évidence. |
Vermes |
Mé, Devant la |
Du patois, mè, f. : maie f. :, pétrin. Allusion probable à la géomorphologie des lieux. |
Vermes |
Monnat, Le |
Terme dérivé du patois monie, m. : meunier. Monnat est cependant également un patronyme. |
Vermes |
Montaigu |
"Le Mont de l'Aiguille", c'est-à-dire très pointu. |
Vermes |
Moulin |
Sens évident. |
Vermes |
Nierlet Moulin |
La référence à l'allemand Niere, f. rein, rognon est ici peu probable, même sous forme de diminutif. Mais « près du Moulin » |
Vermes |
Pré, Le Long |
Sens évident. |
Vermes |
Rambode, Le Gros |
Francisation probable de l'allemand Rainboden ; de Rain, en allemand moderne, limite, lisière, borne, et Boden, sol, terrain. Vermes est situé à la frontière des langues. |
Vermes |
Rambode, Le Petit |
Francisation probable de l'allemand Rainboden ; de Rain, m : en allemand, limite, lisière, borne, et Boden, m. : sol, terrain. Vermes est situé à la frontière des langues. |
Vermes |
Raymontpierre, Château de |
Ce toponyme est une traduction littérale du toponyme allemand Remontstein. Ces deux versions ont été créées en 1596, lorsque la famille Hugué, récemment anoblie, fit construire un château en cet endroit. Remontstein renvoie à l'anthroponyme germanique Ragimund et au substantif allemand Stein, pierre, rocher. Vermes est situé à la frontière des langues. |
Vermes |
Rempart |
Allusion possible à la forme de la barre montagneuse en cet endroit. |
Vermes |
Rière Buchwalder |
Sens évident. Buchwalder est un patronyme fréquent dans la région delémontaine. |
Vermes |
Roche du Creux, La |
Sens évident. |
Vermes |
Roches, Côte des |
Sens évident. |
Vermes |
Rossmatte, La |
En allemanl, "La Prairie aux Chevaux". Vermes est situé à la frontière des langues. |
Vermes |
Rues, Bief des |
En français régional, bief, m. est synonyme de ruisseau. En patois, rue, f. : roue ; ici roue de moulin ou d'appareil actionné par la force hydraulique. |
Vermes |
Schlag, Le |
Terme allemand renvoyant peut-être à une coupe de bois (Holzschlag), |
Vermes |
Schönenberg |
Schönenberg : en allemand "Belle Montagne". Vermes se trouve sur la frontière des langues. |
Vermes |
Schônenberg, La Grande |
Schönenberg : en allemand "Belle Montagne". Vermes se trouve sur la frontière des langues. |
Vermes |
Schönenberg, La Petite |
Schönenberg : en allemand "Belle Montagne". Vermes se trouve sur la frontière des langues. |
Vermes |
Schwand |
Terme germanique désignant un arbre debout, mais desséché à la suite d'une saignée opérée à la base de son tronc. Cette méthode consistant à effectuer des cernes autour des troncs pour faciliter les défrichements est peut-être liée au lieu-dit roman "cerneux". |
Vermes |
Seut, Le |
Dérivé possible du gaulois suteg : abri pour les porcs, qui devient so à Delémont (voir "Le Seu", à Coeuve). La référence au vieux français seu, m. : sureau est également envisageable : (Godefroy Frédéric, Dictionnaire de l'ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle, 1880-1895, 7 - 405). |
Vermes |
Sonnenberg, La |
En allemand "Montagne du Soleil". Vermes se trouve sur la frontière des langues. |
Vermes |
Soulce, Sur |
Du germanique sulza, eau salée. |
Vermes |
Terras, Les Grands |
Du patois terrâs, m. : fossé creusé de main d'homme. |
Vermes |
Terras, Les Petits |
Du patois terrâs, m. : fossé creusé de main d'homme. |
Vermes |
Tiergarten |
En allemand, "Le Parc des Animaux". Ce microtoponyme renvoie peut-être à une réserve de chasse seigneuriale, du genre "voirande" (voir ce mot). Vermes est situé à la frontière des langues. |
Vermes |
Tramelbé |
Si le latin trans, au-delà, à travers, est bien discernable, l'étymologie du second terme de ce mot composé reste inconnue. |
Vermes |
Vermes |
Superlatif celtique vertamos, "supérieur", entendu ici par rapport à la Vallée de la Scheulte. |
Vermes |
Verrier, Chez le |
Sens évident, par référence à d'anciennes verreries. |
Vermes |
Wüstmatte, La |
En allemand, "La Prairie en friches". Vermes est situé à la frontière des langues. |
Vicques |
Abues, Les |
Du patois, abue, arbue, f. : argile. Terrain où l'on trouve des argiles. |
Vicques |
Clef, Haut de la |
Clef : du gaulois cleta, la claie : barrière mobile. |
Vicques |
Clef, La |
Du gaulois cleta, la claie : barrière mobile. |
Vicques |
Combe, Cras de la |
Sens évident. Du patois crât, m. : crêt. |
Vicques |
Combe, La |
Sens évident. |
Vicques |
Cran, Pont de |
En français régional, cran, entaille. Il est possible que le mot désigne, par extension, une combe allongée et resserrée. |
Vicques |
Cras, Sur le |
Du patois crât, m. : crêt, talus. |
Vicques |
Emetteneux, Les |
Probablement : lieu où l'on frappait sur les éponges de fer issues des bas fourneaux pour mater le fer, assurer une cohésion. |
Vicques |
Fin de Val |
Du patois fïn, f. : finage, ensemble des terres cultivées d'une communauté. |
Vicques |
Genevret, Sur |
Du patois dgenâvrie : m. : genévrier. |
Vicques |
Montagne, La |
Sens évident. |
Vicques |
Moton |
En patois, moton, m. : mouton ; allusion possible à un ancien pâturage pour les moutons. Ce terme peut également être un composé du latin mons, tis, montagne, et d'un suffixe difficile à deviner. |
Vicques |
Moton, Sur |
En patois, moton, m. : mouton ; allusion possible à un ancien pâturage pour les moutons. |
Vicques |
Pinchenal |
En français régional, un chenal est, entre autres choses, un couloir en pente raide. L'étymologie de "pin" ne renvoie probablement pas à la présence de résineux de cette espèce. |
Vicques |
Pré Derrière |
Sens évident. |
Vicques |
Pré Godat |
Sens évident. Godat est un patronyme jurassien. |
Vicques |
Pré Vautier |
Sens évident. Vautier est un ancien patronyme (ou un prénom francisé de Walter). |
Vicques |
Recolaine |
Dérivé de Rikelinus, anthroponyme germanique que l'on retouve à Reconvilier. Le hameau de Recolaine relève du village de Vicques. |
Vicques |
Retemberg |
De l'allemand Berg, montagne et probablement de l'anthroponyme germanique Resto. Vicques est situé sur la frontière des langues. |
Vicques |
Romay, Pont |
Renvoi probable à l'adjectif "romain", entendu dans le sens d'ancien, voire de "royal". Cf : "La vie du Roi" à Alle ; indice probable de l'ancienneté de ce tracé. |
Vicques |
Rosé, Forêt de |
Dans le français régional, rosée avait le sens de "fruits annuels de la terre", de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". La référence à d'éventuelles roselières ne peut cependant pas être écartée. |
Vicques |
Rosé, Sur |
Dans le français régional, rosée avait le sens de "fruits annuels de la terre", de "récolte". Sous l'Ancien Régime, dans l'espace jurassien, les regains étaient souvent appelés "second déroz". La référence à d'éventuelles roselières ne peut cependant pas être écartée. |
Vicques |
Tevie, Sur |
Microtoponyme à rapprocher de "Tever" à Boécourt, mais à l'étymologie est tout aussi inexplicable. La référence à la présence de tuf dans ce secteur reste à démontrer. |
Vicques |
Tiergarten |
En allemand, "parc aux animaux", allusion probable à une réserve de chasse dans ce secteur proche de la frontière des langues. |
Vicques |
Val, En |
Sens évident. |
Vicques |
Vanné, Le |
Du gaulois vanno, pente, et par extension, sommet. |
Vicques |
Vicques |
Toponyme dérivé du bas latin vicus, i, m : bourgade. La présence romaine à Vicques est attestée par l'existence d'une vaste villa romaine. |